1er juillet 2008: Présidence française de l’Union Européenne, prospective, priorités, grands chantiers et attentes des autres pays

((/images/190px-Flag_of_Europe.svg.png))%%% __Unie dans la diversité__%%% La France préside l’U. E . depuis le 1er juillet et ceci pour 6 mois.%%% Après un an de présidence française pour Nicolas Sarkozy, voici un nouveau chantier à reconstruire après les graves atteintes portées par les réticences de plus en plus fortes des peuples à avancer sans savoir dans quel sens on veut vraiment les faire aller. %%% François Bayrou et Corinne Lepage ont posé clairement les données du problème et les craintes des Européens: %%% –  » celle de perte de leur identité,%%% – celle de déficit démocratique devant un texte incompréhensible pour beaucoup,%%% – celle d’un abandon de notre modèle social européen « .%%% Il est évident que l’on a un manque de communication et de pédagogie effarant et ceci devient vrai pour chaque texte, directive ou loi européenne proposé aux citoyens ou professionnels et qui réagissent de plus en plus négativement.%%%

De plus, en France, la __fuite en avant par l’excès législatif donne un mauvais exemple: 112 lois promulguées au cours de la XIIIe législature donc en moins d’un an__, depuis le 31 juillet 2007 ! Contre 462 lors de la précédente législature soit pendant 5 années pleines. Un exemple à ne surtout pas suivre par le Parlement Européen !%%% Des lois votées par notre Parlement et nos parlementaires dans la précipitations, parfois mal préparées et votées mécaniquement sans laisser le temps de la réflexion et de l’étude sérieuse de chaque projet de loi. C’est sûr que les députés Nouveau Centre sont parfois mal à l’aise comme simples bénis oui-oui et enregistreurs de lois toutes ficelées ! %%% On est bien loin de la construction d’un__ projet de société basé sur l’humanisme et le véritable développement durable__. Projet dont l’Europe et la France __ont besoin pour se sortir de leur impasse sociétale__. Et pour aider les nombreux pays en difficultés économiques, sociales ou humanitaires à se sortir de l’ornière pour le bénéfice de tous.%%% En plus du doute des peuples, on a une fronde ou un chantage des Présidents, comme Horst Köhler en __Allemagne__, Václav Klaus en __Tchéquie__ ou Lech Kaczyński en __Pologne__ qui menacent de dire non au Traité de Lisbonne, en plus de l’__Irlande__ !%%% Et en prime, une déprime des pays qui veulent adhérer et qui se trouvent bloqués puisque l’Allemagne et la France conditionnent toute nouvelle adhésion à une réforme ( indispensable et urgente ) des institutions: __Croatie__, __Macédoine__ ( FYROM ), __Turquie__ dont le Traité de coopération signé le 12 septembre __1963__ avec la CEE incluait déjà la perspective de l’adhésion, et qui dépose sa candidature formelle le 14 avril 1987 ! ).%%% Voici le tour des volontés, attentes ou craintes de certains de nos voisins et amis européens.%%%Voici l’article lu dans Le Monde%%%  » Dans l’Europe en doute, la présidence française suscite de fortes attentes%%% [http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/06/28/dans-l-europe-en-doute-la-presidence-francaise-suscite-de-fortesattentes_1064000_3214.html|http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/06/28/dans-l-europe-en-doute-la-presidence-francaise-suscite-de-fortes-attentes_1064000_3214.html|fr] %%% __Energie-climat, immigration, défense et agriculture__: les priorités fixées par la France pour sa présidence de l’Union européenne (UE), qui va durer du 1er juillet au 31 décembre, ont reçu un large soutien dans les capitales européennes. Des inquiétudes existent néanmoins dans plusieurs pays, y compris en Allemagne, sur les objectifs que poursuit, sur certains de ces sujets, le président Nicolas Sarkozy.%%% Beaucoup comptent, au siège des institutions européennes, sur l’énergie et la spontanéité de M. Sarkozy pour s’atteler à la tâche. Mais l’interrogation demeure sur ses côtés « imprévisibles ». Ses emportements faciles contre le cénacle européen, à commencer par la Banque centrale européenne, alors qu’il ne tient pas lui-même les engagements budgétaires pris par la France, ne lui ont pas valu que des amis. Pourtant le président français part aussi avec des alliés qui n’ont pas toujours été du côté de Paris.%%% __Royaume-Uni__. A Londres, « on aime bien vos priorités, en particulier le fait que vous vous y teniez sans vous laisser dérailler par le traité de Lisbonne », s’est laissé à déclarer le secrétaire général du Foreign Office, Peter Ricketts.%%% Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a fait une visite remarquée à l’Elysée, quelques heures après la ratification finale du traité de Lisbonne par le Royaume-Uni. Le projet de la France de rejoindre le commandement intégré de l’OTAN, souhaité par Londres comme Washington, lui facilite il est vrai le travail. Seule l’agriculture reste une véritable pierre d’achoppement.%%% __Espagne et Italie__. Madrid et Rome jouent tous deux la carte de l’entente parfaite. Le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero soutient les efforts de Paris sur l’immigration et apportera sa contribution au sommet du 13 juillet sur l’Union pour la Méditerranée. « Nous souhaitons que les relations avec les pays riverains de la Méditerranée deviennent une politique centrale de l’UE », insiste le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Lopez Garrido.%%% En __Italie,__ le président du conseil, Silvio Berlusconi, revenu au pouvoir, pense avoir en M. Sarkozy un allié dans la bataille pour l’Europe plus réactive qu’il souhaite lui aussi, qui ne doit pas être « une Europe des obligations, des limitations et des règlements ».%%% __Allemagne__. Berlin, qui s’est heurtée à M. Sarkozy sur l’Union pour la Méditerranée, craint les dérapages français en matière budgétaire, mais appuie Paris sur le traité de Lisbonne et sur le paquet énergie-climat, où des rapprochements difficiles ont été opérés. L’accord de la chancelière Angela Merkel sera indispensable pour convaincre les pays de l’Est d’accepter un plan ambitieux sur ce paquet.%%% Mais des désaccords persistent avec Mme Merkel sur l’urgence d’une discussion approfondie sur la politique agricole commune et la défense européenne. Les prochaines élections législatives allemandes, où elle pourrait être opposée à son vice-chancelier social-démocrate Frank Walter Steinmeier, ne facilitent pas les choses.%%% __République tchèque__. Ce pays, qui succédera à la France à la présidence de l’Union au 1er janvier 2009, est un des grands points d’interrogation pour la France. Les Tchèques, qui hésitent à ratifier le traité de Lisbonne auquel s’oppose le président Vaclav Klaus, ne voudraient cependant pas, juge-t-on à Prague, en être les fossoyeurs pendant leur présidence.%%% __Suède__. Stockholm, qui exercera sa propre présidence fin 2009, sera très attentif au mandat Sarkozy. La Suède se méfie, comme les Pays-Bas, de la tentation du président français à jouer cavalier seul, de ses effets d’annonce. Pour Stockholm, l’attente numéro un porte sur le volet climat puisque c’est sous sa présidence que se déroulera le sommet de Copenhague qui préparera l’après-Kyoto.%%% __Pays-Bas__. Ils se réjouissent eux aussi du virage français en matière de défense, tout en s’interrogeant sur la capacité de M. Sarkozy à devenir « un grand président européen, détaché des intérêts à court terme de la France ». De nos correspondants européens «