Qui sera à la tête de la Commission Européenne ? Pour J. M. BARROSO, les choses se compliquent avec les conditions posées par Guy VERHOFSTADT, nouveau Président de l’ADLE

((/images/verhof_01-07-09.jpg))%%% Crédit photo: Copyright Belga%%% En effet, la décision des pays de l’UE sur la reconduction de José Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne ne se fera pas en juillet. Rappelons qu’initialement cette reconduction ne devait être qu’une simple formalité, et devait être confirmée par les eurodéputés le 15 juillet, lors de la session de rentrée du Parlement. Le premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays vient de prendre la présidence de l’UE le 1er juillet après la difficile présidence tchèque, a donc pris acte des réticences du Parlement européen à une décision hâtive. « On ne prendra pas de décision concernant José Manuel Barroso au mois de juillet, mais nous espérons que cette décision sera prise plus tard ». Là, c’est la démocratie européenne qui fonctionne enfin, qui contredit la décision prise au sommet par les chefs d’Etat, et ce sont les récemment élus des peuples qui décideront ! %%% Rappelons aussi que le Mouvement Démocrate fait partie de l’ADLE ( ALDE ), et que « liberal » en anglais n’a pas du tout le même sens qu’en français ! L’anglais étant la langue dominante, le terme est repris tel quel dans la traduction française ALDE et sème la confusion.%%% Voici l’extrait d’un article sur RTBF info%%%

« Guy Verhofstadt, fraîchement élu à la présidence du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, formule plusieurs conditions à un éventuel soutien de ses rangs à la reconduction de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne.%%% Les choses ne sont décidemment pas simples pour José Manuel Barroso, contraint de ronger son frein tandis que les différents groupes du Parlement européen affûtent leurs armes.%%% S’il ne fait guère de doutes que l’actuel locataire du Berlaymont devrait rempiler à la tête de l’exécutif européen, le calendrier, lui, donne lieu à des tensions et à des surenchères. Dernier en date à monter au créneau, le fraîchement émoulu chef de groupe de l’ALDE Guy Verhofstadt, pose ses conditions. Selon les libéraux européens, José Manuel Barroso devra notamment présenter publiquement un programme « ambitieux » pour ses cinq prochaines années à la tête de la Commission.%%% Les libéraux, troisième force au Parlement derrière les conservateurs du PPE et les socialistes, souhaitent former avec eux une « grande coalition pro-européenne », mais ils comptent aussi recourir aux astuces de procédure pour faire jouer pleinement leur rôle d’arbitre.%%% __Une nomination à l’automne plutôt qu’en juillet__%%% Ainsi, ils exigent que la candidature de M. Barroso soit présentée officiellement par le Conseil européen avant le vote d’approbation au Parlement – une manière de renvoyer la balle aux chefs d’Etat et de gouvernement des 27, qui, en juin, n’avaient donné au candidat qu’un soutien politique.%%% « Nous n’accepterons pas qu’un calendrier nous soit imposé », a martelé M. Verhofstadt, alors que les capitales tablent sur une confirmation rapide de M. Barroso.%%% Ce délai doit permettre à José Manuel Barroso de présenter un programme « ambitieux » et « différent du passé », a insisté M. Verhofstadt, qui présentera la semaine prochaine les exigences précises de son groupe. …. »%%% (T. Nagant avec Belga)%%%