Aujourd’hui, journée de mobilisation pour DÉFENDRE L’ÉDUCATION : enseignants et lycéens mobilisés pour exprimer leur «exaspération» et demander des postes et des personnels formés

Après la santé, une autre victime de la triste politique actuelle, l’éducation. %%% Un sursaut doit permettre à notre pays, et à notre région, de réagir et d’éviter que cette politique nationale ne soit aussi appliquée à la région PACA comme le réclame le candidat sarkozyste ! Défendons notre région et notre avenir. __Une crise « à son paroxysme »__ Selon Frédérique Rolet, co-secrétaire générale, il y a un « ras-le-bol généralisé » chez les enseignants, qui aboutit à une « crise maintenant à son paroxysme ».%%% Parmi les multiples facteurs de cette crise, elle a cité les « conditions de travail de plus en plus dégradées dans les établissements », « les effets successifs d’un certain nombre de réformes prévues ou en cours », la préparation parfois difficile de la prochaine rentrée dans certains établissements (sujets de baisses de dotations en heures d’enseignement) ou encore la « dureté » de la ligne du ministre de l’Education, Luc Chatel, qui fait « comme si tout allait bien ».%%% Dans un communiqué distinct, l’Unef a appelé « les étudiants à se joindre aux actions » de cette journée, « afin de dénoncer la politique éducative menée par le gouvernement, notamment la réforme de la formation des enseignants ». Et voici un article à lire en entier sur : Le Parisien [http://www.leparisien.fr/societe/greve-enseignants-et-lyceens-dans-la-rue-12-03-2010-846218.php|http://www.leparisien.fr/societe/greve-enseignants-et-lyceens-dans-la-rue-12-03-2010-846218.php|fr]  » Les enseignants des collèges et lycées de toute la France, qui étaient entre 13% et 50% à faire grève vendredi, manifestaient dans plus de 60 villes pour dénoncer les réformes du gouvernement et la dégradation des conditions de travail dans l’Education. Enseignants grévistes : 13% selon le ministère, 50% selon les syndicats Huit syndicats d’enseignants du secondaire et les deux organisations lycéennes Fidl et UNL ont appelé à cette journée de mobilisation pour protester contre les 16 000 suppressions de postes prévues en 2010, la réforme du lycée et les conditions d’entrée dans le métier des enseignants recrutés à la prochaine rentrée. A l’échelon national, il s’agit de la 3e journée de grève en moins de quatre mois, après celle du 21 janvier, dans le cadre d’un appel plus large à la fonction publique, et celle du 24 novembre (uniquement dans l’Education). A Paris, 1 100 professeurs et lycéens ont commencé à défiler en début d’après-midi entre le métro Luxembourg (5e arrondissement) et les abords du ministère de l’Education (7e), selon la police. Le chiffre des organisateurs n’était pas disponible vers 15 heures. Dans la matinée, entre 1 400 et 3 000 personnes ont manifesté à Marseille et 1 300 à 2 500 s’étaient rassemblées à Lyon. A Sarreguemines (Moselle), ils étaient 800 lycéens à manifester. A Toulouse, les manifestants étaient entre 450 à 500, à Nice entre 350 et 500. On comptait aussi 200 personnes à Reims (Marne) et une centaine à Metz, Saint-Brieuc et Saint-Malo. Les syndicats se retrouvent à 18h pour décider des suites du mouvement … «