Produits de consommation courante, les cosmétiques avec des composants chimiques de synthèse présentent aussi un risque pour notre santé

((/images/LOGO_RES-120.JPG.jpeg)) Il n’y a pas que ce que nous mangeons, que nous respirons ou les ondes qui nous traversent ( par exemple ) qui peuvent présenter un danger pour notre santé, et une toxicité plus ou moins grave, il y a aussi ce que nous mettons quotidiennement sur notre corps qui mérite d’être examiné avec attention ! %%% L’explosion dramatique du nombre de personnes atteintes de cancers ne se fait pas par hasard, et cela n’est pas inéluctable. La prévention AVANT, à large échelle et globale est pratiquement inexistante en France et on s’occupe bien trop souvent du problème une fois qu’il a fait des dégats irréparables et meurtri corps et âmes.%%% Voici un article écrit sur Le Monde, à lire en entier sur : [http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2010/03/22/cosmetiques-attention-a-la-potion-chimique_1322495_3238.html|http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2010/03/22/cosmetiques-attention-a-la-potion-chimique_1322495_3238.html|fr] __Cosmétiques : attention à la potion chimique__ Une phrase clé de l’article : __ » Principales substances dans le collimateur des associations et de la communauté scientifique, les parabens, conservateurs suspectés de perturber le système reproductif et endocrinien ; les phtalates, utilisés pour assouplir les plastiques ou dans les fixateurs de parfums, dont on soupçonne des effets sur l’appareil reproducteur masculin ; certains éthers de glycol, solvants très utilisés dans les teintures capillaires ; les sels d’aluminium, dans les déodorants, vernis à ongles, etc. « __ Le début de l’article : Les cosmétiques « sans parabens », naturels, bio sont un marché florissant, qui croît à un rythme de 40 % par an en France. Cet engouement répond à une mode qui tend vers le rejet du tout chimique, à un besoin d’être rassuré sur l’innocuité des produits d’usage courant. Mais, dans la vie quotidienne, « il est difficile pour le consommateur d’identifier les substances à éviter dans les produits de beauté, tant le nombre de composants possibles est élevé et leur nature parfois pour le moins surprenante », explique Annie Sasco, directrice de recherche à l’Inserm de Bordeaux, responsable de l’équipe épidémiologie pour la prévention du cancer. « Pourtant, la directive européenne qui réglemente les cosmétiques devient de plus en plus contraignante. Elle recense pas moins de 1 328 produits interdits », poursuit le docteur Sasco.

Contrairement aux médicaments, les produits de beauté ne font pas l’objet d’autorisations de mise sur le marché. Leur sécurité relève du fabricant, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) se réservant tout de même le droit de retirer un produit suspecté de nocivité. Faut-il s’en tenir aux propos rassurants des industriels ? Le Réseau environnement santé (RES), l’association Women in Europe for a Common Future (WECF) ou encore le Comité pour le développement durable en santé (C2DS) semblent penser le contraire. Ils avaient alerté, fin 2008, sur les risques posés par les cosmétiques pour bébés. Greenpeace s’était également inquiétée des « substances potentiellement dangereuses » dans les parfums. « Les industriels n’enfreignent pas la loi en France. Mais on a un faisceau de présomptions. Le principe de précaution n’est pas appliqué », déplore Anne-Corinne Zimmer, membre du comité scientifique de WECF France et auteur de Polluants chimiques, enfants en danger (Editions de l’Atelier, 288 p., 19 euros). « Nous voyons encore des choses stupéfiantes. Des mallettes sont encore distribuées dans les maternités, avec des produits suspects, dont, récemment, un sirop pour enfants avec du benzoate de sodium (E211) », constate Olivier Toma, président du C2DS. Principales substances dans le collimateur des associations et de la communauté scientifique, les parabens, conservateurs suspectés de perturber le système reproductif et endocrinien ; les phtalates, utilisés pour assouplir les plastiques ou dans les fixateurs de parfums, dont on soupçonne des effets sur l’appareil reproducteur masculin ; certains éthers de glycol, solvants très utilisés dans les teintures capillaires ; les sels d’aluminium, dans les déodorants, vernis à ongles, etc. Présents depuis longtemps dans de nombreux cosmétiques, les nanomatériaux (particules infiniment petites) sont également au centre de toutes les attentions. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) doit présenter, mercredi 24 mars, un rapport sur les risques pour la population et l’environnement. « Ces études scientifiques sur d’éventuels dangers des cosmétiques peuvent paraître anxiogènes. On appelle cela des signaux faibles. On les lit. On les traque. Si on trouve qu’une étude est fondée, on la refait en interne. L’efficacité et la sécurité sont les maîtres mots de notre travail », affirme Patricia Pineau, directrice de la communication de la recherche et de l’innovation chez L’Oréal, leader mondial des cosmétiques. « Des centaines de composants sont présents dans les gels douche, shampoings, crèmes, certes souvent à des doses très faibles, mais il est difficile d’en évaluer les effets épidémiologiques. Il faut donc être prudent », souligne Annie Sasco. Alors que faire ? Utiliser les produits des marques respectant la charte « Cosmébio », qui impose que 95 % des végétaux utilisés soient issus de l’agriculture biologique, suggère Anne-Corinne Zimmer. « Je conseille les cosmétiques sans parabens, sans parfum et avec le moins possible de conservateurs. Pour les enfants, il faut éviter les produits à base de plantes ou de parfums, qui sont les substances les plus allergisantes », préconise Catherine Arfi, dermatologue et consultante en santé environnement. …. «