Agenda 21, impressions sur l’étrange réunion du 1er juillet à l’Opéra de Nice : a capella ou en mezza-voce ? Par Pierre Emmanuel GUILLET – Et le compte-rendu officiel

((/agora/images/pierreammanuelbis-150×150.jpg))%%% %%% Suite à la réunion d’hier soir, il est impossible de faire un compte-rendu détaillé ou même un tant soit peu clair, tant celle-ci a été inintéressante et imprécise. L’équipe municipale en place nous a gratifié d’une explication uniquement ( volontairement ? ) théorique du projet, avant que le Ministre-Maire ne parte dans un discours d’auto-satisfaction qui a duré au moins 40 minutes ! Heureusement, il y a eu certaines questions intéressantes posées par les invités, mais qui n’ont pas amené de réponses précises, ou alors plutôt mensongères. Donc voilà, le powerpoint est passé trop vite, pour que l’on puisse prendre des notes, mais de toute façon, tout serait resté uniquement théorique, je le répète. Le but de l’Agenda 21 est de combiner : – actions sociales/protection de l’environnement/développement durable mais on ne nous explique pas comment, ni quel budget y sera alloué, question judicieusement posée par un des auditeurs. Enfin, seulement une dizaine d’élus étaient présents à cette réunion fort décevante. Attendons maintenant de voir les applications concrètes dans les semaines et les mois qui viennent. Si c’est comme pour le Grenelle départemental de l’Energie organisé à grand renfort de publicité par Christian Estrosi __*__ il y aura bientôt 2 ans en novembre, et qui, pour l’instant, a accouché d’une souris, ça promet ! __*__ Voir aussi l’article du Dr Minetto :  » Coupure électrique dans le Sud Est : des solutions à notre trop forte et inadmissible dépendance énergétique…  » Et voici le résumé  » officiel  » beaucoup plus édulcoré et enjôleur !

 » Christian Estrosi a dévoilé les résultats du Grand Forum Virtuel et les pistes d’orientation du futur plan d’action de l’Agenda 21 lors de la réunion publique du 1er juillet dernier.  » Face aux grands défis planétaires que sont le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et l’épuisement progressif des ressources naturelles, Christian Estrosi, Ministre chargé de l’Industrie, Maire de Nice, Président de Nice Côte d’Azur, a souhaité la mise en place d’un nouvel Agenda 21 afin de permettre à notre territoire de devenir exemplaire en matière de développement durable.  » Christian Estrosi, Ministre chargé de l’Industrie, Maire de Nice, Président de Nice Côte d’Azur L’Agenda 21 est un programme d’actions menées par Nice Côte d’Azur en faveur du développement durable pendant les 5 années à venir et qui tiendra compte des dimensions économique, sociale et environnementale. La réussite de cet Agenda repose sur un engagement politique sur le territoire, mais aussi sur la participation et la mobilisation des habitants, afin d’aboutir à l’adoption d’une stratégie et d’un programme d’actions ambitieux. Ainsi, les habitants de Nice Côte d’Azur ont eu la possibilité d’exprimer leurs opinions quant aux actions à mener, dans le cadre d’ateliers et sur le Grand Forum virtuel. La phase de concertation terminée, Christian Estrosi a dévoilé les résultats du Grand Forum Virtuel et les pistes d’orientation du futur plan d’action de l’Agenda 21 à l’occasion de la réunion publique du 1 juillet dernier. Principaux points abordés lors de la réunion : « L’agenda 21, c’est surtout, au travers de ses propositions d’actions, un ensemble d’initiatives pour mieux vivre collectivement, pour accompagner et susciter les changements d’habitudes et d’attitudes. 75% des émissions de CO2 sont imputables à la consommation des ménages (logements, transports et alimentation). A l’évidence, modifier nos comportements est essentiel sans que cela ne change notre qualité de vie. Quelques mesures concrètes seront prises dans ce sens : La création d’un Observatoire de l’Ecologie Urbaine Il sera prochainement mis en place dans les locaux du laboratoire de l’environnement. Dans cette structure, seront désormais regroupés, analysés et publiés, les indicateurs concernant la qualité de l’air, intérieur et extérieur, les niveaux de bruit, les bilans carbone, le contrôle de la qualité de l’eau potable et des effluents d’eaux usées, le suivi des opérations phytosanitaires, les évaluations environnementales, le suivi des installations classées comme l’unité de valorisation de l’Ariane, les ondes électro-magnétiques, etc. Tous ces éléments permettant d’établir un véritable tableau de bord de la vie et de la santé de la ville pour mieux gérer les impacts environnementaux et la qualité de vie de ses habitants. Cet observatoire de l’écologie urbaine réalisera, soit lui-même les analyses, soit les confiera à des laboratoires spécialisés, mais les mettra à disposition de tous, sans réserve et sera, par la même, la mémoire environnementale de notre territoire. La signature d’une convention de recherche / développement avec France-Telecom Pour rendre cette opération encore plus innovante, communicante et opérationnelle, une convention de recherche / développement avec France-Telecom sera prochainement signée pour associer nouvelles technologies et capteurs environnementaux urbains, à l’aide de réseaux de communication mutualisés. Il s’agit d’expérimenter un système de « monitoring environnemental urbain » nécessaire à la ville durable. En effet, des capteurs environnementaux sont en cours de déploiement sur un quartier de Cagnes-Sur-Mer d’environ 100 hectares, dont les informations sont relayées en temps réel via des mini-antennes-radio installées sur les candélabres de l’éclairage public, géré par NCA. Ces informations, comme : • la qualité de l’air (10 capteurs d’ozone et dioxyde d’azote sont prévus sur le site d’expérimentation), • les niveaux sonores (10 sonomètres), • la qualité de l’eau potable, • le taux de remplissage des points de collecte des déchets, • les consommations d’énergie de l’éclairage public, • et plus tard d’autres indicateurs, seront visibles sur un tableau de bord informatique interactif. Ainsi certaines de ces informations environnementales pourront être relayées au grand public via Internet. Ce projet innovant pourra être, par la suite, déployé sur la ville de Nice et également sur le périmètre de l’Eco-Vallée. Plus d’informations sur la qualité de l’air Dans le cadre de l’observatoire de l’écologie urbaine de NCA qui offrira les meilleures informations pour inciter aux changements de comportements et à la toujours plus grande préservation de notre environnement et de notre santé, la qualité de l’air apparaît comme une priorité de santé publique. A ce titre, et dans le cadre de notre plan santé environnement, la population sera mieux informée des pics de pollution. Aujourd’hui, 4 stations fixes sont en fonctionnement tout au long de l’année sur NCA et 1 station fixe appartenant au Conseil Général au Port de Nice. De plus 3 camions laboratoire mobiles dont un appartenant à NCA sont déployés lors des évaluations environnementales des grands projets. Pour renforcer ce dispositif, le nombre de stations fixes sera augmenté : Dès 2010, 2 stations supplémentaires seront implantées, l’une sur la promenade des Anglais et la deuxième dans le périmètre du boulevard Dubouchage. Enfin, une 3e station sera installée en 2011 dans le périmètre du boulevard de Saint-Pierre-de-Féric. Cela portera le nombre de stations fixes sur NCA à 8. «