Affaire Woerth-Bettancourt, LOPSSI, Sarkogate contre le journal Le Monde, députés muselés, diktat présidentiel sur les retraites : dans quelle « république » (bananière ?) vivons-nous ?

((/images/Retraite députés muselés.jpg))%%% __Une démocratie en danger__%%% Ça y est les députés ont voté la réforme des retraites imposé par l’Elysée, passage en force sans concertation et sans débat parlementaire digne d’une démocratie ! Triste date que ce mercredi 15 septembre 2010 où, par 329 voix pour, et 233 voix contre, les députés de la droite ultra-libérale, conservatrice ou associés ont ainsi validé le texte, qui prévoit notamment le report de l’âge de départ de 60 à 62 ans. __Une réforme si importante dans la vie des Français bâclée, inefficace donc inutile.__%%% Dans un pays où un grave chômage des jeunes, terriblement traumatisant dans un début de vie active, devrait préoccuper fortement les ministres ( y en a-t-il encore ou sont-ils devenus de simple faire valoir ou de pâles exécutants ? ) et le président, avec obligation de résultat. %%% Et où les plus de 50 ans sont talonnés par un chômage omniprésent et indécent de façon inadmissible. %%% Il faudrait d’abord s’occuper de redynamiser notre tissu économique, notamment industriel, et aider les PME à se multiplier et se développer. Cela produirait des cotisants pour les retraites. %%% Et une idée stupide, faire maigrir l’Etat ( ou les collectivités locales ), c’est irresponsable quand on voit les suppression de postes de policiers nationaux, et le budget de la police qui va diminuer sur les 3 prochaines années. On pourrait dire la même chose pour les enseignants, les infirmières d’hôpitaux publics, le personnel social, les éducateurs spécialisés … etc, etc ! %%% Voici aussi un article à lire en entier dans  » Le Monde  » :%%% __L’Assemblée adopte la réforme des retraites__%%% « …%%% __NOMBREUX INCIDENTS__%%% L’examen du texte par les députés a été émaillée d’incidents. La tension était montée dans la matinée, tandis qu’une manifestation syndicale a lieu en face du Palais-Bourbon, place de la Concorde. Vers midi, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), avait pris la décision de suspendre la séance-marathon sur les retraites dans le but de mettre fin à « l’obstruction » de l’opposition, qui recourait à un article du règlement permettant à chaque député d’obtenir cinq minutes d’explication de vote pour tenter de retarder le scrutin final.

Aussitôt, le PS l’a accusé de « forfaiture » et appelé à sa démission. Le président de l’Assemblée a reçu le soutien de Jean-François Copé, patron du groupe parlementaire UMP, qui a dénoncé une « combine de la gauche » destinée à « masquer le fait qu’ils n’ont aucune ligne politique claire » sur les retraites. « Je suis un parlementaire qui a aussi été sur les bancs de l’opposition. J’ai pratiqué l’obstruction », a-t-il expliqué. « Mon honneur aura été de modifier profondément ce règlement (…) pour qu’il n’y ait plus dans cette Assemblée d’obstruction », a-t-il poursuivi d’une voix blanche, en référence aux modifications du règlement qui braquent l’opposition (temps d’intervention imparti à chaque groupe pour les débats, notamment). « Trente ans d’obstruction, c’est difficile d’y mettre un terme », a-t-il réagi pour commenter la colère de l’opposition. Si les députés socialistes s’étaient tous exprimés, le débat aurait été prolongé de onze heures. Les députés PS ne sont « pas encore habitués à ce règlement », a-t-il dit avant de conclure d’un ton grave : « J’ai fait mon devoir en mon âme et conscience. » Un peu plus tôt, le président de l’Assemblée s’était fait poursuivre dans les couloirs par des parlementaires d’opposition furieux, sous l’œil des caméras :%%% … « %%% [http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/15/dernier-round-a-l-assemblee-avant-le-vote-de-la-reforme-des-retraites_1411236_3224.html|http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/15/dernier-round-a-l-assemblee-avant-le-vote-de-la-reforme-des-retraites_1411236_3224.html|fr]