Problèmes d’’infertilité masculine : selon une nouvelle étude le potentiel anti androgénique de nombreux pesticides pourrait bien être sous estimé – L’’environnement ça ne ‘commence (pas) à bien faire’ !!

((/images/Générations Futures.jpeg))%%% __ »Pour François Veillerette, porte parole de Générations Futures. « Cette étude rappelle l’’urgence de réduire rapidement la dépendance de notre agriculture aux pesticides. L’’environnement ça ne ‘commence (pas) à bien faire’, comme le disait il y a un an le Président de la République au Salon de l’Agriculture. __%%% __Au contraire, il faut réaffirmer les objectifs du Grenelle en matière de réduction de l’’usage des pesticides et également exclure au plus vite les pesticides perturbateurs endocriniens, comme le prévoit la nouvelle législation européenne. » Ajoute-t’il. »__ Et l’article en entier :%%%

…Et de nombreux documents sur les dérives du système agro-industriel…à voir et à lire avant le Salon de l’Agriculture ! __Problèmes d’infertilité masculine : le potentiel anti androgénique de nombreux pesticides pourrait bien être sous estimé !__ %%% Une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique Environmental Health Perspectives révèle que des pesticides auxquels la population européenne est très exposée et préalablement non soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens sont en fait des anti-androgènes et menacent potentiellement la fertilité masculine! __L’’étude__ :%%% Les scientifiques, de l’’Université de Londres, ont d’abord sélectionnés les 134 pesticides auxquels la population européenne avait le plus de risque d’être exposée. Ils ont ensuite sélectionnés 37 de ces pesticides selon un modèle scientifique prédictif. Ils ont enfin testé in vitro ces pesticides pour rechercher un éventuel effet antagoniste avec les récepteurs androgènes. Résultats : %%% – 14 de ces pesticides préalablement connus pour être des anti-androgènes ont été confirmés anti-androgènes par ces tests in vitro.%%% – 9 pesticides préalablement non testés pour leur propriétés anti androgènes se sont révélé posséder des propriétés anti androgènes in vitro. Ces pesticides sont : dimethomorphe, fenhexamide, quinoxyfene, cyprodinil, λ-cyhalothrin, pyrimethanil,fludioxonil, azinphos-methyl, pirimiphos-methyl. Tous ces pesticides sont encore autorisés en France et en Europe, sauf l’azinphos-methyl. %%% – De plus, 7 pesticides ont montré des effets androgéniques.%%% __Conclusions de l’’étude__ : L’’évaluation des effets des pesticides sur la fertilité masculine souffre d’un manque de données important. Il conviendrait ainsi de faire du biomonitoring humain et des études in vivo pour compléter les données de cette étude. Les scientifiques insistent aussi sur le cas des fongicides qui, employés en mélange avant la récolte peuvent engendrer une exposition considérable des consommateurs à ces pesticides anti androgènes.%%% __Commentaires de Générations Futures__ :%%% Cette étude montre que l’’évaluation du risque de l’’exposition à des pesticides pour la fertilité masculine est très déficiente. Pourtant les auteurs rappellent que nombre d’études lient le Syndrôme de Dysgénésie Testiculaire (qui associe hypospadias, cryptorchidisme, baisse de qualité du sperme et cancer du testicule chez l’adulte) à une exposition prénatale aux pesticides. Le manque de connaissances sur les effets anti-androgènes des pesticides que met en évidence cette étude est donc très inquiétant. Il y a bien sûr lieu de réaliser des études de biomonitoring humain et des études in vivo, comme le suggèrent les auteurs, mais pas seulement. « A quelques heures de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, ces nouvelles données doivent nous alerter sur les dangers que les pesticides font peser sur la santé des consommateurs et des utilisateurs de pesticides, au premier rang desquels les agriculteurs eux-mêmes. »déclare François Veillerette, porte parole de Générations Futures. « Cette étude rappelle l’’urgence de réduire rapidement la dépendance de notre agriculture aux pesticides. %%% L’’environnement ça ne ‘commence (pas) à bien faire’, comme le disait il y a un an le Président de la République au Salon de l’Agriculture. Au contraire, il faut réaffirmer les objectifs du Grenelle en matière de réduction de l’usage des pesticides et également exclure au plus vite les pesticides perturbateurs endocriniens, comme le prévoit la nouvelle législation européenne. » Ajoute-t’’il.%%% Pour rappel l’’étude ‘Menus Toxiques’ publiée en décembre 2010 par Générations Futures montrait la présence de 12 pesticides perturbateurs endocriniens dans les repas d’une journée d’un enfant. En incluant les résultats de cette étude, ce sont 9 pesticides supplémentaires considérés perturbateurs endocriniens qui ont été trouvés dans ces menus, portant le total à 21 pesticides perturbateurs endocriniens ingérés par un enfant la même journée !  » (1) Orton F, Rosivatz E, Scholze M, Kortenkamp A 2011. Widely Used Pesticides with Previously Unknown Endocrine Activity Revealed as in Vitro Anti-Androgens. Environ Health Perspect %%% [http://ehp03.niehs.nih.gov/article/fetchArticle.actionarticleURI=info%3Adoi%2F10.1289%2Fehp.1002895|http://ehp03.niehs.nih.gov/article/fetchArticle.action?articleURI=info%3Adoi%2F10.1289%2Fehp.1002895|fr]%%% (2) Skakkebaek NE, Rajpert-De Meyts E, Main KM. 2001. Testicular dysgenesis syndrome: an increasingly common developmental disorder with environmental aspects. Apmis 109: S22-S28.%%% (3) [http://www.menustoxiques.fr/|http://www.menustoxiques.fr/|http://www.menustoxiques.fr/http://www.menustoxiques.fr/|fr]