» L’Etat palestinien, c’est maintenant !  » : une pétition à signer, une autre révolution à faire … très vite

((/images/60 ans de violence.jpg)) En photo, le titre de l’émission diffusée le 11 mai 2008 sur M6 ((/images/Drapeau israélien.jpeg))…………..((/images/Drapeau palestinien.jpeg)) Plus de 6 décennies de drames, de malheurs, d’atrocités, ça suffit !! Comme moi, vous pouvez signer cette pétition. Ma mission d’animateur du Magazine d’information Géostratégique ( MIG ) sur RCN ( Radio Chalom Nitsan ) et de Président de CIVILIZATION INTERNATIONAL m’ont poussé à le faire. Pour faire cesser un drame, une injustice et une situation géopolitique intenable et gravement déstabilisante à l’échelon planétaire.%%% Une situation qui lèse un peuple trop gravement et depuis trop longtemps, et mine de façon irréversible l’avenir d’un autre peuple qui le ressent inconsciemment, ou avec lucidité, pour une minorité actuellement. La situation est nouvelle, grâce au « printemps arabe  » se poursuivant avec plus ou moins de bonheur selon les pays, et que nous devons accompagner et aider, sans interférer avec le dessein rêvé par les intéressés, d’un nouveau monde arabe qui se crée sous nos yeux. Rappelons-nous le rêve imaginé par quelques esprits illuminés au sortir de la deuxième guerre européenne, rêve qui a créé une Europe stable, prospère et en paix depuis. L’Union Européenne doit prendre ses responsabilités dans ces deux domaines ( révolutions et paix israélo-palestinienne ) et être un catalyseur de nouvelles relations Euro-Méditerranéennes. %%% N’oublions pas que nous avons investit très faiblement dans notre Sud depuis des décennies, par rapport aux 2 autres anciennes puissances économiques mondiales, Japon et USA. Rattrapons notre retard MAINTENANT et aidons ces peuples aux abois et ces pays qui s’arrêtent pour faire leur révolution. Soyons à leurs côtés en frères, et pas en marchands ou en rapaces. Ne soyons plus ceux qui exploitent la détresse de ceux qui viennent travailler chez nous, ou ceux qui profitent des conditions de travail dans ces (ex ?) dictatures.%%% Et ne cédons pas encore et encore à nos peurs, nos préjugés, nos arrières pensées, nos lâchetés … nos haines.%%% Nous devons aller de l’avant tous ensemble, au Sud, au Nord, à l’Est de la Méditerranée. Et créer un nouveau monde qui prendra de court les ultra-nationalistes du Nord, et les extrèmistes sectaires du Sud et de l’Est. Qui créera une nouvelle façon de produire, de commercer, de vivre … tout simplement. Et qui redeviendra une zone centrale du monde. Je rappelle la devise de CIVILIZATION INTERNATIONAL :  » Unir nos espérances et respecter nos différences pour servir un idéal commun de Paix et de Respect mutuel  » Il est temps de s’y mettre avant qu’un point de non retour planétaire ne soit atteint. Et voici [La pétition|http://www.petitions24.net/letat_palestinien_cest_maintenant|fr] : NB: Une version abrégée de cet appel a été publiée par Le Monde dans son édition datée du 29 avril 2011. Version complète de l’appel:

Le Proche-Orient est à la croisée des chemins. La poursuite de la colonisation israélienne de la Palestine a conduit les négociations de paix dans l’impasse. Le désespoir risque de provoquer l’éclatement d’une troisième Intifada. A l’heure où les peuples arabes reprennent en mains leur destin, seule une reconnaissance généralisée de l’Etat de Palestine dans les frontières d’avant la guerre de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, peut ouvrir une perspective nouvelle. Or, le 24 septembre 2010, le président Barack Obama a proposé à l’Assemblée générale des Nations unies de « revenir l’année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat membre aux Nations unies, un Etat palestinien indépendant et souverain, qui vive en paix avec Israël ». Depuis, la plupart des Etats latino-américains ont reconnu cet Etat de Palestine. Le 21 avril, le président de la République Nicolas Sarkozy a fait part au président palestinien Mahmoud Abbas de son « soutien très clair aux efforts visant la création d’un Etat palestinien ». Et le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé estime que la reconnaissance de l’Etat palestinien est « une hypothèse qu’il faut avoir en tête », mais qu’ « il faut le faire avec l’Union européenne ». Laquelle s’est engagée, le 13 décembre dernier, à en faire autant « le moment venu ». Ce moment est venu. Le président Mahmoud Abbas a entamé une tournée afin d’obtenir la reconnaissance de l’Etat de Palestine. En Israël même, des personnalités pour la plupart issues du Mossad, du Shin Bet, de l’armée et du monde des affaires ont rendu publique une « Initiative de paix israélienne » en faveur de la création d’un Etat palestinien à côté de celui d’Israël. Cette initiative a été suivie d’une pétition dans le même sens signée par une soixantaine de personnalités dont dix-sept lauréats du Prix d’Israël, une des plus hautes distinctions en matière d’art, de sciences, de lettres, des universitaires comme Zeev Sternhell et Yirmiyahu Yovel, la fondatrice du parti Meretz Shulamit Aloni. Les signataires rappellent la résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU du 29 novembre 1947, qui stipulait « la création d’un Etat juif et d’un Etat arabe indépendants », et reprennent plusieurs phrases de la Déclaration d’indépendance d’Israël du 14 mai 1948. Et ils ajoutent : « Nous avons regardé autour de nous, constaté ce qui se passe dans les pays voisins et nous nous sommes dit qu’il est temps pour les Israéliens de faire entendre leur voix. » Nous saluons ces démarches et exhortons la communauté internationale à prendre enfin ses responsabilités : soixante-quatre ans après l’avortement du plan de partage de la Palestine qu’elle ne s’est pas donné les moyens d’appliquer, il lui revient d’assurer un règlement définitif, juste et durable fondé sur le droit international. La France et l’Union européenne doivent prendre l’initiative en reconnaissant sans attendre l’Etat palestinien dans les frontières d’avant la guerre de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale et en appelant l’ONU à en faire de même sans délai. Mais nous ne pouvons nous en remettre aux seules autorités nationales et internationales. Notre responsabilité de citoyens est aussi de mobiliser l’opinion pour qu’elle pèse dans ce sens. C’est pourquoi nous invitons les personnalités et les intellectuels de toutes origines, tendances et sensibilités à se joindre à cet appel. Pour que la paix l’emporte sur la guerre. Pour empêcher de nouvelles tragédies. Pour assurer l’avenir des deux peuples vivant sur cette même terre. Premiers signataires : Jean Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE (Sorbonne) Bertrand Badie, professeur à Sciences Po Jean Baubérot, professeur émérite à l’EPHE (Sorbonne) Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE (Sorbonne) Monique Chemillier-Gendreau, professeure émérite (Université Paris VII-Diderot) Jean Daniel, éditorialiste, écrivain François Gèze, éditeur Gisèle Halimi, avocate, ancienne députée, ambassadrice de l’Unesco Stéphane Hessel, ambassadeur de France Daniel Lindenberg, professeur émérite (Université Paris VIII-Saint-Denis) Roger Martelli, historien Edgar Morin, sociologue Pierre Nora, historien Ernest Pignon-Ernest, artiste plasticien Joël Roman, philosophe François Salvaing, écrivain Dominique Vidal, historien et journaliste