PRÉSIDENTIELLE 2012 – Eva JOLY au Congrès national du Parti RPS ( Région et Peuples Solidaires ) à MOUANS SARTOUX: pour « l’abrogation » de la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy qui conduirait à une plus grande centralisation.

((/images/RPS Mouans 2011 1.JPG)) Photos : Etienne BERRUS ( Congrès RPS août 2011 à Mouans Sartoux ) La candidate Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, Eva Joly, a été ovationnée samedi lors de l’université d’été de neuf partis régionalistes et autonomistes, en promettant notamment de défendre les langues régionales menacées. | Bertrand Guay A lire dans __[CAPITAL|http://www.capital.fr/enquetes/revelations/les-plus-belles-planques-de-la-republique-621704/%28offset%29/2|fr]__ __Les plus belles planques de la République__ Qui montre l’intérêt vital pour la France d’avoir un Président qui lutte vraiment contre les passe-droits, les conflits d’intérêt, l’esprit fe famille mal placé ou déplacé, la corruption … je pense à Eva, bien sûr, notre juge anti-corruption et candidate préférée ! A lire aussi, le résumé du premier meeting de campagne de notre candidate à Clermont Ferrand le 20 août, sur __[LE PARISIEN|http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/2012-joly-fait-le-pari-de-l-alternance-en-mettant-en-garde-le-ps-20-08-2011-1572826.php|fr]__ : __2012 : Joly fait le pari de l’alternance en mettant en garde le PS__ :  » Lors de son premier meeting de candidate à la présidentielle, à travers un discours sérieux mêlant économie et écologie, Eva Joly a fait samedi le pari de l’alternance en 2012 face à Nicolas Sarkozy, mettant en garde le PS sur l’automaticité du soutien des écologistes.%%% Devant 1.600 militants Europe Ecologie-Les Verts réunis dans la chaleur accablante du gymnase Fleury de Clermont-Ferrand où se déroulaient les Journées d’été du parti, elle a défendu une « transition écologique » de la société. Objectif : arriver à une « économie qui permette de travailler mieux, moins et tous », une « économie économe, responsable et régulée, tournée vers le long terme ».%%% __Plaidant pour une « agence de notation publique européenne » et un « audit de la dette des pays européens », la Franco-norvégienne a aussi souhaité « désarmer les marchés financiers ». « Les traders et les banquiers ne feront plus la loi », a-t-elle promis.__%%% Elle a aussi dénoncé la politique du gouvernement, jugeant notamment que la « règle d’or » était « inefficace économiquement et absurde politiquement ».%%% __Face à la droite et ses « affaires Woerth-Bettencourt », « Lagarde-Tapie », et aujourd’hui « l’affaire d’Etat » Takieddine, « le temps de l’alternance est venu », a affirmé l’ex-juge.__%%% Mais l’eurodéputée a prévenu qu’elle n’était « pas candidate au ratissage des voix écologistes pour le compte du Parti socialiste », sous les « Eva! Eva! » des militants debout.%%% Mme Joly a mis en garde: « il n’y aura pas d’écologistes dans un gouvernement qui n’engagerait pas la sortie du nucléaire ». …  » Et à lire en entier dans __[20 MINUTES|http://www.20minutes.fr/politique/776310-eva-joly-campagne-defend-autonomie-langues-regions|fr]__ : __Eva Joly en campagne défend l’autonomie et les langues des régions__ ((/images/RPS Mouans 2011 2.JPG))

 » MOUANS-SARTOUX (Alpes-Maritimes) – La candidate Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, Eva Joly, a été ovationnée samedi lors de l’université d’été de neuf partis régionalistes et autonomistes, en promettant notamment de défendre les langues régionales menacées. « Etes-vous d’accord pour accorder l’autonomie à la Corse ? », lui a demandé une militante corse de Régions et peuples solidaires (RPS), qui fédère les neuf partis français. Mme Joly, qui défend « une Europe fédéraliste des régions », a rétorqué: « nous voulons aussi des régions autonomes ». Son parti défend ainsi pêle-mêle, « la réunification de la Bretagne » (par le rattachement de la Loire-Atlantique), « l’autonomie basque » (d’une région pouvant aller de l’Espagne à la France), ou encore « une collectivité territoriale unique de la Corse ». « Nous voulons que chaque région puisse avoir un statut différent en fonction de ses revendications », a-t-elle affirmé, sous les applaudissements soutenus de 150 « régionalistes » réunis à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes). L’eurodéputée franco-norvégienne, qui enseigne en Norvège dans une université créée pour la minorité samie, proposera également, si elle est élue, « la reconnaissance des langues régionales ». Elle dénonce en France « la volonté hégémonique d’imposer l’unique langue française » et « les poursuites contre des maires qui s’expriment dans une autre langue ». Selon elle, « on ne peut pas imposer l’enseignement des langues régionales, mais on peut imposer l’offre ». Pour sauver certaines langues menacées, « il faut que, dès la maternelle, il soit possible de les parler ». En phase avec les régionalistes, elle a prôné « l’abrogation » de la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy, qui conduit selon elle à une plus grande centralisation. « La figure du préfet est une figure napoléonienne et il est temps de rentrer dans la modernité », a-t-elle lancé, en répondant à un Catalan qui souhaitait savoir s’il fallait maintenir les préfets. … «