Centrale nucléaires : deux fois plus d’enfants atteints de leucémie près des centrales que dans le reste du pays d’après l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale)

On le supposait depuis longtemps chez les professionnels de santé, mais faute d’études épidémiologiques volontairement insuffisantes on n’en était pas sûr. Maintenant, on le sait. Et ceci grâce à cette volonté de savoir qui anime les professionnels et les citoyens … et finit par remonter. Ne rien faire serait criminel devant l’épidémie de maladie chroniques ( dont les leucémies et les cancers ) que nous subissons en France et qui s’aggrave de plus en plus. A lire en entier dans __[FRANCE INFO|http://www.franceinfo.fr/societe-nucleaire/leucemie-plus-de-cas-quand-on-habite-pres-d-une-centrale-nucleaire-495233-2012-01-11|fr]__ : __Leucémie : plus de cas quand on habite près d’une centrale nucléaire__  » Le nombre d’enfants atteints de leucémie serait deux fois plus important lorsque ces dernières habitent près d’une centrale nucléaire. C’est ce que laisse comprendre une étude réalisée et rendue publique par l’INSERM.

Vivre à proximité d’une centrale nucléaire pourrait s’avérer plus dangereux qu’on ne le pense. Une étude menée par une équipe de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’INSERM et par le Registre National des maladies hématologiques de l’enfant de Villejuif pose en tout cas la question. Dans ses conclusions, il y est dit que le nombre d’enfants atteints de leucémie est deux fois plus important près des centrales nucléaires que dans le reste du pays. __Des chiffres inquiétants__ Et les responsables de l’étude de sortir leurs chiffres. Entre 2002 et 2007, 14 enfants de moins de 15 ans habitant dans un rayon de 5 kilomètres d’une centrale nucléaire sont tombés malades. Cette fréquence est deux fois plus élevée que dans le reste du pays où 2.753 cas de leucémies infantiles ont été diagnostiqués sur la même période. Seule précaution à prendre avec cette étude, elle a été réalisée sur un échantillon faible. En effet, les effectifs concernés ne sont pas assez importants pour dresser des conclusions définitives. A cela s’ajoute un autre bémol. L’excès de cas de leucémies sur 6 ans relevé autour des centrales ne se vérifie pas sur une période plus longue, en l’occurrence 18 ans. … «