Ou on protège l’eau ou on cultive ( chimique ) : c’est sûr on ne peut pas faire les deux ! Quel aveux du candidat SARKOZY ! A lire dans Le Monde : « Nicolas SARKOZY tourne le dos à l’environnement »

__ »Le 5 janvier, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, avait dénoncé les « excès de zèle » dans les pratiques environnementales – en particulier sur la question de la protection de l’eau -, qu’il jugeait « incompatibles avec l’activité agricole ». »__ Sans commentaire !! A lire en entier dans __[LE MONDE|http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2fplanete%2farticle%2f2012%2f01%2f19%2fnicolas-sarkozy-tourne-le-dos-a-l-environnement_1631876_3244.html|fr]__ : __Nicolas Sarkozy tourne le dos à l’environnement__  » Déçus, navrés, les mouvements de défense de l’environnement avaient du mal, mercredi 18 janvier, à digérer les déclarations faites la veille par Nicolas Sarkozy à Pamiers, dans l’Ariège. C’est à leurs dépens que le chef de l’Etat, venu présenter ses voeux au monde rural, a lancé une opération de charme en direction des agriculteurs. « J’ai conscience que l’aspect tatillon de certains règlements administratifs [dans le domaine de l’environnement)) vous insupporte », a-t-il dit, reprenant l’expression employée par son ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire, le 21 décembre 2011.

« La préservation de l’environnement, ça n’est pas empêcher quiconque de faire quoi que ce soit (…), a insisté le président de la République. Il faut absolument lever le pied de ce point de vue. » __Il a cité expressément la protection de l’eau__, avant de s’en prendre à la décision du Conseil d’Etat du 23 décembre, demandant que la clôture de la chasse aux oies soit fixée plus tôt. Ce qui revient à priver les chasseurs « d’un petit bonheur », a déploré M. Sarkozy. « Les dates de chasse ne sont pas décidées pour faire plaisir aux écolos, mais pour tenir compte de la reproduction des animaux ! », s’offusque Benoît Hartmann, porte-parole de France nature environnement (FNE). « Est-ce la stratégie électorale de la majorité en faveur d’un électorat rural ? C’est oublier que de nombreux ruraux militent dans une denos 3 000 associations ! », déclare de son côté Bruno Genty, le président de FNE, qui se dit « abasourdi ». Déjà, à l’occasion du Salon de l’agriculture, en mars 2010, s’agissant « des questions d’environnement », le chef de l’Etat avait lancé un : « Ça commence à bien faire ! » Pour François Veillerette, porte-parole de Générations futures, M. Sarkozy, « après s’être présenté en champion de la défense de l’environnement, ne cesse de renier ses propres propos ». En cette période électorale, ajoute-t-il, « il préfère braconner sur les terres du Front national ». Ces critiques recoupent celles de WWF-France. Son directeur général, Serge Orru, déplore qu’après le « travail colossal  » accompli lors du Grenelle de l’environnement, M. Sarkozy « jette les écologistes en pâture aux agriculteurs et aux chasseurs ». « C’est dommage et inutile, car l’ensemble de la société française va devoir affronter la transition énergétique et écologique », souligne-t-il. « __Nous assistons depuis plusieurs mois à une régression de la politique de l’eau, avec les annonces faites sur les élevages et sur l’irrigation », soupire pour sa part Gilles Huet, délégué général d’Eau et rivières de Bretagne.__ Les syndicats, eux aussi, dénoncent les déclarations du président de la République. « On voit bien qu’il envoie des signaux en détricotant le Grenelle », estime Jean-Paul Sotura, responsable du développement durable à la CGT. « Il y a une connivence troublante entre le discours politique et celui du syndicat majoritaire agricole, la FNSEA, souligne, pour sa part, Philippe Collin, de la Confédération paysanne. Quel marché ont-ils passé ? » …  » Rémi Barroux et Martine Valo