Sauvons les peuples plutôt que les banques ! L’exemple de l’Argentine avec Roberto LAVAGNA, ex ministre, il y a dix ans dans « Libération » – Aujourd’hui vote à l’Assemblée Nationale pour ou contre le MES (Mécanisme Européen de Stabilité)

((/images/Roberto LAVAGNA Argentine.jpeg)) L’ancien ministre de l’Economie argentin, Roberto LAVAGNA (REUTERS) __ Le FMI  » .. propose toujours le même type de contrat d’ajustement fiscal … consacrer l’argent économisé à payer les créanciers … C’est absurde. Après 4 ans de crise on ne peut pas continuer à prélever l’argent aux mêmes. Or c’est exactement ce qu’on veut imposer à la Grèce ! Tout diminuer pour donner aux banques. Le FMI s’est transformé en une institution chargée de protéger les seuls intérêts financiers. »__ Roberto LAVAGNA Un exemple à méditer et à suivre dans l’Union Européenne. C’est en sortant des chemins imposés par le FMI et le système destructeur de la finance mondiale que nous sauverons les peuples, les économies nationales et mondiales … et la démocratie ! L’Islande a récemment aussi osé dire NON au diktat des prédateurs financiers. Mardi 21 février 2012, les députés français sont appelés à voter pour ou contre le MES (Mécanisme Européen de Stabilité). – Discussion, après engagement de la procédure accélérée, du projet de loi autorisant la ratification du traité instituant le mécanisme européen de stabilité : nos députés Europe Ecologie Les Verts voteront NON.  » Malheureusement le vote de mardi n’est pas un vote pour la solidarité financière entre Etats-membres, mais un vote pour une stabilisation budgétaire fragile et inégalitaire. Après 4 ans de crise financière, dont 2 touchant directement les finances publiques de la zone Euro, les dirigeants européens n’ont été pas capables de mettre en place le moindre mécanisme de politique financière et économique commune. Depuis presque 2 ans chaque tentative (systématiquement insuffisante) de combler la dette publique grecque est le fruit de négociations individuelles entre Etats, et non d’une négociation parlementaire supra-nationale. En plus de 2 ans, les Etats-membres n’ont jamais réussi à réfléchir dans le cadre de l’intérêt supérieur de l’Union Européenne, zone d’intégration économique et politique, et de paix.  » Commission économique EELV  » A lire en entier dans __[LIBERATION|http://www.liberation.fr/economie/01012390907-nous-avons-sauve-les-gens-plutot-que-les-banques|fr]__ __«Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques»__

L’ancien ministre de l’Economie argentin, Roberto Lavagna, a sorti son pays de la crise en 2002, en se passant des services du FMI. Il préconise la même solution pour la Grèce. Recueilli par Gérard Thomas, à Buenos Aires L’ancien ministre de l’Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l’Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu’il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d’être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s’élève à plus de 72 milliards d’euros, l’inflation annuelle flirte avec les 125% par an, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne décide immédiatement de se passer de « l’aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers. Quelques pistes à suivre pour la Grèce. Q : __Quelles sont les grandes similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ?__ … Q : __Comment avez-vous tiré l’Argentine du chaos ?__ … Q : __Vous avez donc oeuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ?__ … Q : __Selon vous les plans d’austérité et de rigueur ne sont pas nécessaires mais c’est pourtant ce qu’on impose à la Grèce…__ … Q : __Vous devez avoir beaucoup d’ennemis chez les banquiers…__ … »