APPEL « Pour l’avènement de la démocratie en Birmanie : agissons ! » –  » Une leçon ancienne, qui nous est donnée de nouveau, celle de la réussite de la stratégie de non-violence active « 

 » Avec la victoire inespérée d’Aung San Suu Kyi et de ses partisans lors des élections législatives partielles birmanes, nous mesurons la portée symbolique de cette avancée, et la responsabilité qui devient la nôtre, de contribuer désormais de façon réelle à l’avènement de la démocratie en Birmanie. La France, l’Europe, et leurs opinions publiques, ont un rôle à jouer, vigilant et bienveillant, à ce moment de l’Histoire asiatique.%%% Nous savons, profondément, tout ce que d’illusoire peut avoir cette fenêtre entrebâillée dans une nation qui a tant souffert, et où l’horreur s’est mariée à la misère. Mais nous savons aussi que l’enthousiasme et la joie du peuple birman promettent que plus rien ne sera comme avant ce 1er avril. Aujourd’hui, il nous faut agir, simplement et résolument. C’est pourquoi nous décidons ensemble, ONG, personnalités, citoyens, de lancer un Collectif de soutien à Aung San Suu Kyi et à la démocratie en Birmanie. Un Collectif qui sera vigilant et actif quant à l’engagement de la France et de l’Europe pour une vraie démocratie dans ce pays vital pour l’équilibre de la paix en Asie. La Birmanie et Aung San Suu Kyi font naître en nous l’espoir, et la porte ouverte vers la démocratie dans ce pays en ouvre d’autres, inespérées. N’ayons pas peur de le dire : « Après le monde arabe, voici le tour de l’Asie… et ça commence par la Birmanie ! » __Après Gandhi ou Mandela, c’est également une leçon ancienne, qui nous est donnée de nouveau, celle de la réussite de la stratégie de non-violence active, qui a réussi au-delà de toute attente, par la force de sa persévérance et sa foi en la réconciliation.__ Notre rôle est aujourd’hui simple, résolu et modeste : · exprimer notre soutien fort à Aung San Suu Kyi et à ses partisans, et exiger du gouvernement birman de jouer véritablement le jeu qu’il a initié%%% · demander aux diplomaties françaises et européennes d’agir de façon concrète en faveur de ce processus, par des moyens logistiques et financiers%%% · inciter les régions d’Europe à investir dans une coopération décentralisée avec les institutions et les régions birmanes, ainsi que les organisations politiques et citoyennes, afin d’investir sur une véritable aide à la gouvernance, dans un pays qui a tout à inventer en termes de citoyenneté, de transparence, de justice sociale __La satisfaction quant à un scrutin aussi partiel, est certes nécessaire mais insuffisante, car il n’offre pour l’instant qu’une tribune à Aung San Suu Kyi et à ses partisans. Elle ne peut être le prétexte trop aisé à un investissement massif et immédiat des grands groupes français, déjà connus pour leurs errances sur le sol birman…__%%% Le gouvernement français, incité en cela par les régions, doit l’affirmer clairement : investir, oui, mais d’abord dans la démocratie ! «