L’association « Non à l’ncinérateur à Grasse » : AVENIR PROPRE OU GUERRE DU FEU – Et la pétition à signer

((/images/lIncinérateur Grasse grasse 2015 couleur.jpg)) Signer __[LA PETITION|http://www.grasse-sans-incinerateur.fr/petition.htm|fr]__ Vous pouvez aussi allez sur le blog __[GRASSE SANS INCINERATEUR|http://www.grasse-sans-incinerateur.fr/|fr]__ Le texte « AVENIR PROPRE OU GUERRE DU FEU » de l’association « Non à l’incinérateur de Grasse  » Il ne viendra à l’idée de personne de laisser un landau à coté du pot d’échappement d’une voiture en fonctionnement, même muni du dernier filtre à particules ! Et si vous le faisiez, les gens n’auraient pas de mots assez durs pour qualifier votre irresponsabilité. Ce serait effectivement irresponsable et criminel… Pourtant à Grasse, on veut nous imposer un énorme pot d’échappement qui rejettera les fumées, gaz et molécules issus de la combustion de nos poubelles, un cocktail d’une rare toxicité. Mais là, comme par miracle, aucune conséquence sur la santé des bébés de la maternité toute proche, ni sur celle des écoliers, collégiens et lycéens présents à proximité toute l’année. Ce sera environ 200 000 habitants qui seront concernés de prés ou de loin par les rejets de l’incinérateur. %%% D’après une récente étude, la pollution stagne 274 jours par an sur l’agglomération grassoise, faute de vent ou à cause des vents dominants qui accumulent la pollution dans le cirque naturel que forme le relief environnant (voir sur le site www.grasse-sans-incinérateur.fr /onglet projet). Il faut avoir une confiance aveugle dans la technologie pour risquer la santé de nos enfants. Etes-vous prêt à tenter l’expérience ? Nous, non ! D’autant que des incinérateurs ont déjà été installés ailleurs et les résultats sont là : une augmentation des infections pulmonaires suite à la pollution de l’air. Le milieu naturel est contaminé et les habitants avec. ((/images/lIncinérateur Grasse a croisée des chemins – copie.JPG))

Comment expliquer aux citoyens qu’il faut continuer à trier les déchets sachant qu’un incinérateur peut tout brûler ? C’est anéantir le travail fait depuis des années pour valoriser les déchets. Déchets qui sont en réalité des matières premières (verre, plastique, papier, carton, métaux), et des matières organiques destinées au compost. La hausse du prix des matières premières devrait nous inciter à trier d’avantage car revendues, elles rapportent de l’argent alors que brulées, elles nous coûtent cher et enrichissent l’exploitant !%%% En triant, on peut faire baisser la taxe d’ordure ménagère, en brûlant elle augmentera obligatoirement : Il faudra bien payer l’incinérateur, l’exploitant et ses actionnaires. Et même si un jour, on concevait un incinérateur « propre », ce serait malgré tout un constat d’échec : cela signifierait que nous n’aurions pas su faire un tri intelligent en amont, ni réduire nos déchets et les emballages inutiles. %%% Et même « propre », un incinérateur produira toujours des milliers de tonnes de CO2, principales responsables du réchauffement climatique et de ses conséquences sur l’homme et les écosystèmes. Même propre, il produira toujours des cendres toxiques (mâchefers) et des suies collées sur les filtres dont on ne saura quoi faire. Même propre c’est un retour à l’âge de pierre, à la guerre du feu. Car brûler n’a jamais rien fait disparaitre : en chimie, rien ne se perd, tout ce transforme. Lorsqu’on brûle de la matière, il se produit des gaz, des suies, des cendres et de la chaleur. Autrement dit, on libère des éléments toxiques après combustion. Donc en croyant éliminer des déchets, on en crée d’autres, plus dangereux et invisibles. Rappelez-vous que lorsque vous brûlez quelque chose, vous ne le voyez plus, mais ses composants sont toujours là ! Dans notre poubelle tout ou presque est recyclable, il y a seulement 13 % de déchets qu’on ne sait pas encore recycler (couches pour bébé, papier gras, polystyrène…) mais à l’avenir, ce chiffre va encore baisser car en Angleterre un industriel transforme le polystyrène en carburant, un autre en France recycle les sacs poubelles et les allemands les pots de yaourt ! 13 % donc contre 30 % de mâchefers avec un incinérateur ! Mâchefers qui contiennent des métaux lourds et autres composants instables. Rien à voir avec les couches pour bébé ou les pots de yaourts ! D’après le CNRS, une concentration de 28% de mâchefers tue la moitié des invertébrés aquatiques. N’oublions pas que nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire. Plus qu’un incinérateur, cette « usine à gaz » est aussi un énorme aspirateur à détritus qu’il faut alimenter en permanence. En effet l’auto combustion impose que le four soit toujours plein pour que son rendement soit optimum. Du coup, rentabilité oblige, la tentation est grande que l’exploitant du monstre n’y enfourne des déchets recyclables comme c’est déjà le cas avec le papier, le carton et les boites de conserves dans d’autres incinérateurs ! Donc si le four n’est pas plein, les camions iront directement à l’incinérateur sans passer par le tri sélectif. Qui pourra contrôler ce qui est brulé ? Incroyable paradoxe, alors qu’avec le recyclage et le compostage, nos poubelles diminueront au cours des années, l’insatiable incinérateur réclamera toujours sa ration journalière. Vous voyez bien que le principe de l’incinération est un non-sens, il va à l’encontre d’une politique raisonnable de réduction des déchets. De plus, si on signe pour un incinérateur, c’est pour 25 ans minimum ! Que cela fonctionne ou non. Les promoteurs du projet seront morts depuis longtemps alors que nos enfants et petits enfants souffriront encore des choix d’une politique d’un autre âge. %%% Tandis qu’un procédé efficace de valorisation des déchets peut toujours s’améliorer, s’adapter au mode de consommation des habitants et aux nouveaux produits du marché, sans polluer. Vous entendrez dire que l’incinération produit de l’électricité. Pourtant, brûler des poubelles pour faire de l’électricité n’est pas très glorieux. Les centrales à charbon c’est horrible, mais les centrales à poubelles, c’est bien ! Cherchez l’erreur ! Sachez que l’exploitant vous facture l’incinération de vos poubelles et vous facture aussi l’électricité qui en ressort après qu’EDF ait pris sa marge. Juteux business qui justifie leur acharnement à vouloir implanter des incinérateurs partout. Comment la capitale mondiale des parfums qui adopte le plan climat énergie, organisent Fraich’attitude, Cap Santé et Bio Grasse peut-elle seulement imaginer entacher ses senteurs et son image avec un incinérateur. C’est hallucinant d’incohérence, absurde, suicidaire…. Inévitablement, l’avenir passera par une meilleure gestion de nos déchets, un tri plus rigoureux et plus sélectif. Il faudra une implication sans faille des pouvoirs publics, des grandes surfaces, cantines et restaurants et surtout un contrôle strict de la collecte des déchets (actuellement, les collecteurs mélangent les déchets triés et non triés dans le même camion. Quelle honte au regard des honnêtes gens qui trient leurs poubelles). Bref, c’est toute la filière de consommation qui doit revoir son mode de gestion, de la fabrication du produit jusqu’à son recyclage. Aucun maillon de la chaine ne doit être défaillant sinon le risque est grand de voir revenir à la charge ceux qui préfèrent brûler que de recycler. Avant de se lancer dans un projet aléatoire à 100 millions d’euros minimum, commençons par améliorer le tri existant, créons un centre de tri et de valorisation des déchets moderne, performant et durable comme cela ce fait actuellement dans d’autres villes. Appliquons la pesée embarquée (plus tu tries, moins tu payes), votée par l’assemblée nationale et qui fonctionne très bien en Vendée, en Alsace, en Isère, à Besançon (200 000 hab.) : Soyons innovant et exemplaire. Un centre de valorisation des déchets se visite, c’est gratifiant pour une ville, tandis qu’un incinérateur, c’est morbide (le renommer CVE ne change rien !). C’est un travail collectif indispensable d’information et d’éducation auprès des habitants qui permettra cette prise de conscience éco citoyenne, nécessaire à la réduction de nos déchets. C’est sûr qu’une grande campagne de valorisation des déchets est moins excitante qu’une campagne électorale, mais nos élus, experts en communication sauront convaincre sans problème tous les acteurs concernés par la production et le retraitement des déchets. Industriels, politiques et citoyens, nous devons agir ensemble. Bien sur, l’effort à réaliser est conséquent et il serait plus simple de commander un incinérateur, mais nous avons le devoir pour nous et les générations à venir de changer notre comportement et assumer nos déchets. Ce serait l’occasion unique pour Grasse d’être à la pointe en matière de retraitement des déchets, notre ville deviendrai un exemple du bien être comme c’était le cas lorsqu’elle était une station thermale ou l’on traitait les maladies pulmonaires. Ne baissons pas les bras, si l’on regarde derrière nous, une grosse partie du chemin a déjà été réalisé, il serait dommage d’abandonner si près du but et de choisir la facilité en brulant nos déchets. Soyons responsables, pensons à l’avenir et à nos enfants. Signez la Pétition sur www.grasse-sans-incinérateur.fr et informez-vous. «