Archives mensuelles : septembre 2013

La fête qui défriche à Nice, le 21 et 22 septembre 2013 à Colomar avec Terra Segurana

Fete qui déchiffre 22 sept 13

 

 » Les associations « les Jardins Partagés de Terra Segurana » et la « Zonmé » organisent, Samedi 21 et Dimanche 22 septembre, avec le soutien du Pôle d’ECOnomie Solidaire des Alpes-Maritimes et du Collectif d’Association Pour des Réalisations Ecologiques (CAPRE 06), la « Fête qui défriche 2 ».

Le jardin partagé de Colomars, situé au chemin du Génie (le petit), est un potager de 4000 m² pédagogique et familial ou 6 familles cultivent une parcelle. Dans un cadre magique à quelques kilomètres seulement de Nice, en zone classée Natura 2000 dans le vallon de Magnan, les Jardins Partagés de Terra Segurana promeuvent une agriculture qui se passe de produits issus de l’industrie chimique, qui refusent les semences issues de manipulations génétiques et qui préserve les ressources essentielles aux générations futures.

Réconcilier l’Homme et la Terre, promouvoir les arts scéniques et ornementaux, retisser un lien social interculturel et intergénérationnel, créer des emplois et même redynamiser une économie locale, tels sont les objectifs de ces associations.

VENEZ METTRE LES MAINS DANS LA TERRE ET PROFITER DU PLEIN AIR GRACE AU CAMPING GRATUIT!

action week-end : aménagement de la parcelle collective en vue des plantations d’hiver, collecte de galets pour la création des allées, défrichage des ronces et de leur pied, remise en état du bassin de boue.

dimanche: cours de jardinage en 4 étapes: 1/exposition et surfaçage, rôle des haies. 2/différents types de terre et test PH. 3/apprivoiser les outils et techniques de travail du sol. 4/ enrichissement de la terre + familles et exigences des familles de plantes et légumes.

PROGRAMME : LES PETITS GARS LAIDS : Ces 4 musiciens vous proposent une musique festive, acoustique et chaleureuse imagée par des textes racontant des histoires de la vie quotidienne drôles et émouvantes.
http://www.lesptitsgarslaids.com/biographie

BENJAMIN FINCHER, Pop orchestrale, folk lo-fi, indie-rock, 8-bit électronique. www.benjaminfincher.com

SAI AFRONYMOUS : WALL-TSHIRT-SKATEBOARD-VYNIL-SOUND SOUUUUL !www.afronymous.com

MONSIEUR RÊVE : is a DJ and a music producer based in Nice along the French Riviera https://www.facebook.com/pages/monsieur-rêve/168381202923

ENTREE 3 euros
RESTAURATION de 2 à 6 euros
BOISSONS de 1 à 5 euros

L’Association Les Jardins Partagés de Terra Segurana, créée au mois de Mai 2013, a besoin de vous : Un appel à don est prévu pour les outils de jardinages qui permettront de commencer des cours réguliers pour 12 à 20 personnes dès cet automne.

Dans un jardin on récolte bien plus que ce que l’on sème ! »

 » Damas, Verdun de la Liberté ?  » par Alain LIPIETZ

« On ne « donne » pas la liberté, on ne peut qu’aider un peuple en lutte à la conquérir. Entre la non-intervention et les bombardements de confort moral, il y a peut-être une voie utile pour aider son prochain. » Alain LIPIETZ

A lire en entier dans le n° de Politis du 5 septembre qui ouvre le débat sur la non-intervention en Syrie. Voir à la suite, à lire en entier dans Politis, la contribution d’Alain LIPIET :

 » De mois en mois, les occasions de revisiter la crise des années 30 pour éclairer la crise présente se multiplient. Désormais :  la question de la guerre ou de la »non-intervention ». Mêmes causes, mêmes effets, mêmes punitions : comme disaient les Anciens, « Le capitalisme porte la crise et la guerre comme la nuée porte l’orage »…

Il y a quelques mois, je profitais d’une réunion politique à Madrid pour visiter le Musée de la Reine Sofia, un ancien couvent qui sert désormais d’écrin à Guernica. Cette fresque bouleversante et gigantesque fut peinte par Picasso pour mobiliser l’opinion mondiale contre le danger international des fascismes, désormais alliés. Elle dénonçait le premier bombardement aérien de terrorisation, crime commis par la Légion Condor de l’aviation allemande mise au service de Franco.

Guernica trône aujourd’hui dans une salle immense, encadrée par d’autres salles où sont exposé les tableaux ou affiches des artistes du camp progressiste international, mobilisé « pour l’Espagne ». Les panneaux explicatifs notent avec une pointe d’amertume que la Guerre d’Espagne a offert à la peinture mondiale quelques nouveaux thèmes : une certaine « hispanitude », des population civiles impuissantes, écrasées par le fer et feu tombés du ciel…

Je me penchai sur des « Une » du mensuel Regards, news magazine du PCF lancé en 1932. À l’époque c’est un précurseur du photojournalisme, pour qui travaillent des géants (Cartier-Bresson, Capa, Ronis…). Le titre a déjà le même graphisme que celui des années 2000 (coucou, Clémentine, Roger !) Une couverture crie : « Madrid, Verdun de la Liberté ».

Ce titre me glaça. Au même moment, les troupes aguerries du Hezbollah balayaient à l’est de la Bekaa les villes libérées par les insurgés syriens. La dictature baasiste de Assad écrasait sous les bombes et les Scud ses propres populations. Le TNT est-il plus politiquement correct que les gaz ? Le monde se taisait. Les derniers feux du Printemps arabe seraient-ils ainsi noyés ? Titrera-t-on un jour « La Ghûta, Guernica de la Liberté » ?

Aujourd’hui le monde s’ébroue. « Ça sent le gaz, c’en est trop ». Pas question évidemment de « faire tomber le régime ». Simplement, une bonne tape. Et encore… A l’époque de Guernica, les foules du Front Populaire s’époumonaient : « Des canons pour l’Espagne ! » et le pauvre Léon Blum, pathétique, leur répondait « Mais vous savez bien que je ne peux pas ! » Son ministre Pierre Cot, Jean Moulin, Malraux parvinrent à passer quelques avions aux républicains. Mais le gros du soutien viendra de Staline, et le Parti Communiste d’Espagne en profitera pour s’imposer sur le terrain, massacrant ses partenaires républicains du POUM et de la CNT.

Pourquoi Léon Blum n’a-t-il rien fait ? Bien sûr, la composante pacifiste de la gauche française (avec la puissante Fédération des instituteurs), traumatisée par le cauchemar de 14-18, refusait « l’engrenage ». Soutenir les républicains espagnols, c’était déjà affronter Hitler et Mussolini. Et surtout, l’Angleterre ne voulait pas, justement à cause de la composante stalinienne dans la résistance espagnole à Franco. Neville Chamberlain ne désespérait pas de jeter Hilter contre Staline…

Aujourd’hui, et jusqu’au gazage de la Ghûta (la banlieue de Damas tenue par les rebelles à la dictature), le monde « ne peut  pas », ne veut pas. Parce que le syndicat des dictateurs, avec à sa tête la Russie de Poutine, soutient Assad. Et la Chine, la vraie super-puissance, considère la Russie comme son ministre délégué aux affaires « à l’Ouest d’Aden ». Et surtout, parce que les forces sunnites jihadistes, proches d’Al Qaeda, sont maintenant la principale composante militaire de la révolte contre Assad. Parce que justement on n’a pas voulu aider la résistance quand elle était laïque et démocrate. Et comme Assad (bien aidé par le fanatisme de la composante sunnite des rebelles) est parvenu à transformer la guerre civile en guerre confessionnelle, les chiites radicaux, soutenus par l’Iran, sont entrés en guerre contre les sunnites radicaux. Et le monde ne désespère pas de voir Al Qaeda et le Hezbollah s’entre-dévorer.

…  »

Alain LIPIETZ

 

Suivez en direct  » Des paroles et des actes  » avec Christiane TAUBIRA, ministre de la Justice, ce soir sur France 2

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/des-paroles-et-des-actes/des-paroles-et-des-actes-du-jeudi-5-septembre-2013_403205.html

 » Christiane TAUBIRA, ministre de la Justice, est l’invitée de David Pujadas, jeudi 5 septembre. Elle vient notamment exposer et discuter les grandes lignes de la réforme pénale qu’elle souhaite mettre en place. Face à elle, les journalistes de la rédaction de France 2 reviennent sur le parcours au gouvernement de la garde des Sceaux, qui s’est illustrée dans le débat sur le mariage pour tous, et sur ses relations avec ses collègues ministres.  »

 

« Syrie : parions sur la voie du compromis » par Edgar Morin

Je partage entièrement cette analyse et cet avis, pointus, responsables et lucides. Une aide au début de la révolte populaire contre de dictateur immonde, soutenu, ne l’oublions pas, d’une façon ou d’une autre par beaucoup trop de responsables « européens » ( pays de l’UE, Russie, USA ), cette aide donc aurait été intelligente et efficace. Une intervention militaire aux finalités réelles équivoques, deux ans et demi après ce rejet populaire, une division qui s’installe et menace de détruire le pays, et tant de massacre perpétrés par ce régime, et continuité avec les dictateurs précédents, et tant d’aides à ce régime ignoble, anciennes ou récentes ….

A lire en entier dans __Le Monde__ :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/04/syrie-parions-sur-la-voie-du-compromis-par-edgar-morin_3471296_3232.html

 » Décider c’est parier. Décider l’intervention en Syrie, plus de deux ans après le début d’une protestation pacifique dont la répression a provoqué une horrible guerre civile, est un pari risqué. Une telle intervention dès le début pour soutenir des résistants en majorité démocrates aurait été risquée, mais elle aurait couru des risques moindres qu’aujourd’hui.

L’utilisation du gaz sarin sur une population civile est avérée. Reste à prouver que ces gaz ont été employés par l’armée régulière, et non par un éventuel groupe rebelle « al-qaïdiste » ou autre. Haute probabilité ne signifie pas certitude. Le mensonge américain sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein crée un doute qui pèse sur les esprits.

Même s’il était enfin prouvé que M. Al-Assad a employé ce gaz contre son propre peuple, même si le gaz est une arme prohibée depuis la première guerre mondiale et n’a pas été utilisé même au cours de la seconde, cette arme immonde ne massacre pas plus les civils que les bombardements massifs à gros calibres et bien entendu la plus petite bombe atomique. Toutefois, c’est un pas de plus dans l’horreur d’une guerre. Que cette tuerie déclenche une réaction morale tardive qui se traduit en intervention militaire, cela se comprend. Mais nous sommes devant une contradiction énorme : intervenir, c’est parier dangereusement, mais ne pas intervenir c’est parier non moins dangereusement, et nous payons déjà les conséquences de ce pari passif, comme l’a été le pari passif de la non-intervention pendant la guerre d’Espagne en 1937. Les ennemis de l’intervention ont montré ses dangers. Les ennemis de la non-intervention ont montré ses dangers. Ajoutons que dans l’un et l’autre cas, il est impossible de prédire la chaîne des interactions et rétroactions qui vont suivre.

Le pari d’intervention est un pari limité à des frappes de « punition ». Il n’est prévu aucune intervention au sol, et il semble difficile de penser que ces frappes puissent atteindre des objectifs capables de renverser la situation en Syrie. La guerre civile est déjà en fait une guerre internationale : l’Iran, la Russie, le Hezbollah y participent du côté du régime ; des aides limitées parviennent aux rebelles de la part de pays arabes et occidentaux, des volontaires islamistes de multiples pays participent aux combats. Une intervention accroît les débordements du conflit hors Syrie, notamment au Liban, ce qui risque de transformer une guerre internationale limitée en un embrasement plus large : elle serait une aventure dont les effets sont inconnus.

EFFETS NÉGATIFS PROBABLES

…  »

« Cancers : les risques environnementaux sont mal estimés » à lire dans Actu environnement

 » Un rapport de préfiguration du troisième Plan Cancer recommande de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes. En particulier les gaz d’échappement des moteurs diesel.

A lire en entier dans __Actu environnement__

http://www.actu-environnement.com/ae/news/cancers-risques-environnementaux-professionnels-Professeur-Vernant-Plan-Cancer-19333.php4

 » Un rapport de préfiguration du troisième Plan Cancer recommande de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes. En particulier les gaz d’échappement des moteurs diesel.

Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie à l’Université Pierre et Marie Curie, a remis le 30 août aux ministres chargées de la santé et de la recherche ses recommandations pour le troisième Plan cancer, qui couvrira la période 2014-2018.

Ces propositions doivent venir enrichir les réflexions des groupes de travail mis en place par les deux ministères en collaboration avec l’Institut national du cancer (INCa) pour élaborer ce plan. Ce dernier, qui s’appuiera également sur le bilan du deuxième plan rendu public il y a quelques jours et qui sera complété par une évaluation du Haut conseil de la santé publique, sera rendu public début 2014.

Des expositions pour la plupart multiples

« Les données épidémiologiques récentes et les estimations de risque attribuent aux expositions environnementales un nombre important de décès par cancer« , relève le rapport. Mais les risques environnementaux sont encore « mal connus et mal estimés« , juge-t-il, prenant exemple des perturbateurs endocriniens. En effet, « les expositions sont pour la plupart multiples et de nombreux facteurs de confusion existent« .

« Seul le radon a fait l’objet d’un objectif de la loi de santé publique de 2004« , déplore le document. Et encore ne portait-il que sur les établissements de santé et d’enseignement de 31 départements. De plus, si le diagnostic a été posé, les mesures de protection n’ont, quant à elles, pas été recensées. Le deuxième Plan cancer a certes étendu ce contrôle à l’habitat et prévu une information de la population, mais le rapport considère ce plan comme insuffisant.

Le rapport rappelle le classement par le Circ des champs électromagnétiques de radiofréquences comme cancérogènes possibles pour l’homme, de même que celui des particules fines rejetées par les moteurs diesel comme cancérogènes certains.

Les auteurs recommandent de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes, par une limitation des sources de pollution atmosphériques industrielles et urbaines, dont les gaz d’échappement des moteurs diesel, une limitation des toxiques polluant les eaux comme les pesticides, et la mesure des expositions aux perturbateurs endocriniens.

Autre objectif affiché : une augmentation du nombre d’équipes de recherche travaillant sur les liens cancer/environnement. Ce qui passe par le soutien à la constitution de cohortes, la caractérisation clinique et biologique des cancers d’origine environnementale en les comparant avec les cancers « spontanés » et un renforcement des études d’impact sur la santé.

Augmenter la déclaration des cancers d’origine professionnelle

…  »