« Une 2ème DUP » (demande d’enquête d’Utilité Publique) « pour exproprier un lieu de culte musulman !  » Communiqué de presse de M. Abderrazak FETNAN partagé par le Dr André MINETTO

« Est-ce le Programme électoral de Christian Estrosi pour les prochaines municipales ?

Dans les projets de délibérations qui seront présentés au Conseil municipal du
vendredi 11 octobre prochain,  le Maire de Nice propose aux conseillers, la
délibération 5.7 qui a pour objet, une demande d’ouverture des enquêtes
d’utilité publique et parcellaire en vue de la réalisation d’un équipement
petite enfance aux Iscles de Sainte-Marguerite.
Le maire de Nice croit avoir trouvé le  moyen de s’opposer à l’installation d’un
lieu de culte musulman et se situant dans le périmètre de Nice Méridia.  En
opposant un éventuel lieu de culte musulman à  la réalisation  d’une crèche, il
imagine ainsi être inattaquable dans sa méthode.
Les dignitaires musulmans, rappellent régulièrement le manque criant d’espaces
cultuels, situation qui a pour conséquence qu’à l’Ariane, à Bon Voyage, ou
encore à Las Planas, se déroulent tous les vendredis des prières de rue. En
s’opposant encore une fois à l’installation d’un lieu de culte musulman ailleurs
que sur les quartiers Est de la ville, Monsieur Estrosi fait  le choix des
prières de rue à Nice.  A qui profite le crime ?
Le projet de la future salle de prières « Ennour » de  la Plaine du Var, aurait
pu, notamment grâce aux futures lignes 2 et 3 du Tram, donner la possibilité à
nos concitoyens de confession musulmane du centre-ville, mais aussi de la
Métropole, de prier dans la dignité individuelle et collective.
Cette deuxième demande d’enquête d’Utilité Publique, après la demande concernant
le lieu de Culte de Gambetta en juin 2012, apporte un éclairage nouveau quant
aux propos de Monsieur Estrosi, qui déclarait, il y a quelques semaines, que  «
l’Islam est incompatible avec la démocratie ».
J’en appelle au sens des responsabilités et à l’esprit républicain des
conseillers municipaux dans leur totalité, pour demander au Maire de retirer
cette délibération. Délibération, qui, si elle est maintenue, et si elle est
votée, sera vécue par nos concitoyens de confession musulmane, comme une
humiliation de plus et la provocation de trop.  »

Abderrazak FETNAN

Conseiller municipal

Conseiller métropolitain