Archives mensuelles : avril 2014

Rassemblement à l’appel appel du « Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient » à Nice samedi 26 avril 2014 place Garibaldi à 17h

 » Contre la mascarade des pourparlers de paix

  • Pour la libération des prisonniers palestiniens

Contre le silence des médias face aux injustices frappant les Palestiniens en particulier le blocus de Gaza

  • Pour la campagne de Boycott,Désinvestissement,Sanctions : la France et l’Europe doivent agir

Seul-e-s les citoyennes et les citoyens peuvent faire bouger les lignes

Ne soyons pas complices par notre silence mais citoyennes et citoyens engagé-e-s
Participez au RENDEZ-VOUS MENSUEL POUR LA PALESTINE »

Engageons-nous pour la Palestine et participons nombreuses et nombreux aux prochains rendez-vous pour la Palestine !

  • « N’oublions pas que bientôt auront lieu les élections européennes.

France Palestine vous enverra les réponses des candidat-e-s concernant la Palestine et l’Europe 

  •  Ne nous abstenons pas !!!!!

EUROPÉENNES 2014 – L’UE, UN ACTEUR MAJEUR

CAMPAGNE D’INTERPELLATION DES CANDIDATS – mars 2014 / mai 2014

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Les élections européennes se dérouleront le 25 mai 2014. A cette occasion, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine propose à ses membres un argumentaire pour interpeller les candidats autour de 3 sujets :

  • La coopération UE-Israël et les colonies ;
  • Les destructions d’infrastructures financées par l’UE ;
  • La levée du blocus de la Bande de Gaza et la continuité territoriale entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Les parlementaires européens peuvent jouer un rôle important au sein de l’Union européenne pour le respect du droit international par Israël et la mise en place d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant 1967 afin d’aboutir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine. Nous invitons les membres à mobiliser leurs groupes locaux pour agir collectivement dans leurs circonscriptions.

  • Rendez vous à la fin du mois d’avril pour le rassemblement pour la Palestine place Garibaldi (Nice) ou 
  • le dimanche 18 mai pour la semaine du commerce équitable place du Palais de Justice à Nice « 

« Cancers, diabète, obésité : « La croissance des maladies liées à notre mode de vie met en péril notre système de santé » Dans Bastamag, avec André Cicolella Président du RES ( Réseau Environnemement Santé )

  • A lire en entier dans 

http://www.bastamag.net/Cancers-diabete-obesite-La

  • 400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau potable, l’air… Un scandale invisible pour le toxicologue André Cicolella, président du Réseau environnement santé, qui décrypte, dans son dernier livre, les raisons de cette épidémie mondiale. Et appelle à un grand mouvement citoyen. Entretien.

Basta ! : Pourquoi le « scandale des maladies chroniques » est-il, selon vous, « invisible » ?

André Cicolella : [1] Diabète, cancers, obésité : les maladies chroniques touchent les personnes sur la longue durée. A la différence des maladies aiguës. Pour la grippe, par exemple, soit vous en guérissez, soit vous en mourrez. Alors que pour le diabète, vous n’en guérissez pas dans l’immédiat, vous n’en mourrez pas non plus dans l’immédiat. La grande majorité des maladies chroniques ne se transmettent pas, elles sont non-infectieuses. Mais leur nombre a explosé ces dernières années. En France, un homme sur deux sera touché dans sa vie par un cancer. C’est le cas pour une femme sur trois. Deux adultes sur trois seront touchés par une maladie cardio-vasculaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie la situation d’épidémique et de pandémique : elle touche désormais tous les pays du monde. Ce ne sont donc pas principalement des maladies de la vieillesse, comme l’affirment certains (lire aussi :L’obésité, une « maladie de civilisation » qui affecte les plus pauvres). La croissance de ces maladies met en péril l’état de santé des populations, mais aussi notre économie. Notre système de santé implose, non pas parce qu’il y a trop de médecins, mais parce qu’il y a trop de malades. Nous avons aujourd’hui suffisamment d’éléments pour comprendre ce qu’il se passe. Pourtant, on ne fait rien.

Le gouvernement a pourtant mis en place un nouveau plan cancer. Il ne servirait à rien ?

Ce plan a une visée thérapeutique : il souhaite améliorer les traitements des malades. Mais les gains sont trop modestes : seulement quelques semaines de survie ont été gagnées grâce à ces traitements. Le plan cancer dispose d’1,4 milliard d’euros pour développer des stratégies thérapeutiques, alors que la recherche environnement/santé représente seulement un peu plus de 10 millions d’euros annuels ! Ce n’est pas suffisant pour s’attaquer aux causes du cancer et répondre à plusieurs questions : pourquoi la France est-elle, d’après des données parues en décembre 2013, le troisième pays au monde dans la prévalence du cancer du sein ? Et le deuxième pour le cancer de la prostate ? Ces cancers sont hormonaux-dépendants, c’est-à-dire qu’ils sont provoqués par une modification du système hormonal. Or, la question des perturbateurs endocriniens, ces molécules chimiques qui perturbent le système hormonal, reste marginale dans le plan cancer. C’est un scandale. D’après Agnès Buzyn, présidente de l’Institut national du cancer, les causes environnementales du cancer sont surestimées !

Combien coûtent ces maladies à la Sécurité sociale ?

Ces maladies provoquent des affections de longue durée (ALD), auxquelles la Sécurité sociale doit répondre. J’ai effectué un calcul simple à partir des données de l’Assurance maladie. Entre 1994 et 2009, ces maladies ont entraîné un surcoût de 400 milliards d’euros ! Cela veut dire que les responsables politiques ont plutôt choisi d’emprunter auprès des marchés financiers plutôt que d’agir sur les causes. Il aurait été beaucoup moins coûteux d’arrêter l’épidémie de diabète ou d’obésité ! Notre système de santé solidaire risque donc de disparaître… Et c’est ce que beaucoup de personnes souhaitent : qu’on aille vers un système à l’américaine, où la santé permet de faire le maximum de profits ! C’est un des enjeux majeurs pour notre société, mais aussi pour les pays émergents. En Chine ou en Inde, une personne qui est atteinte de diabète tombe dans la pauvreté. C’est donc une question à débattre sur le plan politique.

Les parents transmettent-ils ces maladies à leurs enfants ?

Les scientifiques estiment que si une femme est exposée pendant la gestation, à des produits chimiques, du type perturbateurs endocriniens, les gamètes de l’enfant seront modifiées et le message transmis par ces gamètes le sera aussi, jusqu’à au moins trois générations. C’est ce qu’on appelle l’épigénétique. Des expériences menées sur les rats l’ont mis en évidence. Et le système hormonal des rats est semblable à celui des hommes.

Comment les perturbateurs endocriniens provoquent-ils ces maladies chroniques ?

Lorsque nos organismes se développent, dans les premières semaines de la gestation, l’activité de notre corps est sous un intense contrôle hormonal. C’est à ce moment là que les organes vont se créer. Ainsi, nos hormones thyroïdiennes vont entraîner le développement du cerveau. Et ce développement sera entravé si l’équilibre de ces hormones thyroïdiennes est bouleversé par des perturbateurs endocriniens. Ces derniers entraînent des troubles du comportement. Autre exemple : la formation du tissu mammaire se fait pendant les premières semaines de la gestation. Si l’embryon est exposé à des perturbateurs endocriniens à ce moment-là, les risques d’avoir un cancer du sein explosent. C’est ce qui s’est passé sur le distilbène [un médicament donné entre 1950 et 1977 pour éviter les fausses-couches] : les filles des mères qui ont pris du distilbène pendant leur grossesse ont 80% de risque en plus de développer un cancer du sein. Avant son interdiction dans les biberons en 2011, toute la population française a été exposée au bisphénol A pendant des années [Le Sénat a voté pour l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires (boîtes de conserve) à partir de janvier 2015, ndlr]. Quelles en seront les conséquences dans 40 ans ?

Les scientifiques ont montré que les perturbateurs endocriniens agissent à de très faibles doses. Les réglementations actuelles sont-elles adaptées ?

Nos réglementations sont basées sur des concepts des années 1960/1970. Chacun fait aujourd’hui semblant d’y croire, mais ces concepts sont désormais obsolètes. Qu’est-ce qu’une eau de qualité ? Selon ces normes, c’est une eau qui contient moins de 0,1 micro-gramme de pesticides par litre. On est donc largement en dessous, aujourd’hui. Or, quand on met des grenouilles dans une eau chargée en atrazine [un herbicide interdit en Europe depuis 2004, ndlr] à ce niveau, 25% de leurs petits ont des modifications de l’appareil reproducteur. Ce qui signifie que la reproduction des grenouilles est fortement perturbée. On ne trouve nulle part ces débats, actuellement, dans le champ politique, alors que se jouent les négociations autour de la directive européenne sur la qualité de l’eau. La question des perturbateurs endocriniens est pourtant la clé de compréhension non seulement de l’épidémie actuelle de maladies chroniques mais de la chute de la biodiversité. Aujourd’hui, on ne tient pas compte des données de la science : on préfère la politique de l’autruche. Or, c’est une véritable question de société, dont il faut débattre et que les citoyens doivent s’approprier.

Que manque-t-il actuellement pour que cet enjeu ne soit plus « invisible » ?

Un grand mouvement citoyen ! On l’a vu avec le bisphénol A. Les politiques de tout bords se sont emparés du sujet, qui dépasse les clivages partisans. On ne s’intéresse pas à la santé de nos enfants en fonction des opinions politiques des parents. Steeve Job (cofondateur et PDG d’Apple) est mort d’un cancer du pancréas, au bout de cinq ans de maladie, comme la grande majorité des personnes atteintes de ce cancer. Et l’argent qu’il a dû dépenser pour tenter de se soigner n’y a rien changé. Tout le monde est donc concerné. Le cancer du pancréas fait plus de 600 000 morts par an, dans le monde. En France, il fait plus de victimes que les accidents de la route. Et pourtant, on ne fait rien.

Quelles mesures peuvent-être prises pour lutter contre le développement de ces maladies chroniques ?

Il faut tout d’abord éliminer certains produits chimiques, perturbateurs endocriniens. On a réussi à le faire avec le bisphénol A. Pour cela, il faut que les autorités françaises reconnaissent que c’est un problème. Chaque individu peut agir, par exemple dans le choix des cosmétiques. Aujourd’hui, 71% des fonds de teint contiennent des perturbateurs endocriniens. On peut donc choisir dans les 29% restants… L’industrie chimique doit aussi produire des molécules qui assurent des propriétés similaires mais qui ne sont pas aussi toxiques.

Ensuite, ce sont nos modes de vie qu’il faut changer, combattre la sédentarité avec une autre conception de la ville qui ne soit pas celle de la ville américaine : je prends ma voiture pour aller au travail, puis l’ascenseur, et je mange le midi chez Mc Do ou un équivalent. Dans notre alimentation, il faut retrouver une consommation alimentaire saine, grâce au développement de l’agriculture biologique. Et diminuer nos consommations d’aspartame et de sucres, notamment dans les sodas. On pourrait faire des campagnes comme celle contre le tabac, en indiquant sur les produits que cela provoque du diabète. Mais contrairement au tabac, les autorités ne souhaitent pas faire peur à l’industrie agro-alimentaire…

Vous plaidez aussi pour un apprentissage à la santé dès l’école primaire…

Pour moi, être en bonne santé dépend de la qualité de la relation de l’être humain à son écosystème. Pour combattre ces maladies chroniques, il faut agir sur son environnement. Lutter contre ces maladies est l’affaire de tous. Chacun doit être formé à la protection de sa santé. Cela s’apprend, se construit ! A l’école primaire, je plaide pour que l’on apprenne à lire, écrire, compter

…  « 

Propos recueillis par Simon Gouin

Photo : DES Daughter

Toxique Planète, le scandale invisible des maladies chroniques, André Cicolella Seuil, collection Anthropocène.

Lire aussi : Comment les industriels utilisent la science comme un instrument de propagande

Pétition à signer : « Stop aux sacs en plastique ! »

Stop aux sacs en plastique !

Une tortue est en train d’avaler un bout de sac en plastique bleu
« Les animaux marins agonisent lentement de l’ingestion de déchets plastiques (photo: Ron Prendergast)Les sacs en plastique sont le symbole du gaspillage inhérent à nos sociétés de consommation : chaque Européen en utilise en moyenne 200 par an – soit près de 100 milliards au sein de l’UE ! Ne servant le plus souvent qu’une seule fois, leur temps moyen d’utilisation -20 minutes- est dérisoire comparé aux siècles nécessaires à leur décomposition.

Huit milliards de sacs plastiques ne sont pas jetés à la poubelle mais abandonnés dans la nature chaque année. Ils défigurent les paysages, polluent les eaux et forment d’immenses plaques de déchets sur les océans.

Les sacs en plastique constituent un danger mortel pour la faune aquatique car les oiseaux de mer, tortues, pinnipèdes (phoques, otaries, etc.), cachalots, etc., confondent les bouts de plastique avec leur propre nourriture. Au moins un million d’animaux marins succombent chaque année à l’ingestion de déchets plastiques.

La lumière du soleil et les vagues réduisent les plastiques en micro-fragments qui flottent sur l’eau. De plus en plus souvent ingurgités en lieu et place du plancton par les poissons, ceux-ci atteignent inévitablement nos assiettes.

L’UE souhaite transférer aux États membres la responsabilité politique sur la question des sacs en plastique. Ceux-ci pourront décider soit de les taxer, soit de fixer des objectifs de réduction, soit de les interdire. Avant que le projet de loi ne soit examiné par le Conseil des ministres, le Parlement européen se prononcera sur le sujet le 17 avril prochain.

Nous, consommateurs, pouvons aisément nous passer des sacs plastiques en utilisant des sacs plus solides fabriqués avec d’autres matériaux. Le vote d’une loi d’interdiction des sacs en plastique est donc souhaitable.

Exhortons les décideurs politiques européens à voter pour un futur sans sacs plastiques ! « 

Début de l’action: 10 avr. 2014

l’association Filière Paysanne lance un appel d’ampleur nationale pour la préservation des terres fertiles menacées par l’artificialisation des sols

 » Dans le cadre de la loi d’avenir agricole, qui passera ces prochains jours devant le sénat, l’association Filière Paysanne lance un appel d’ampleur nationale pour la préservation des terres fertiles menacées par l’artificialisation des sols.

Cet appel est soutenu par de nombreuses associations, dont Aqui Sien Ben et France Nature Environnement Alpes Maritimes. Il invite le nouveau Premier Ministre et le Ministre de l’Agriculture à renforcer le rôle essentiel des Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF), en leur attribuant un avis décisionnel sur tout projet d’urbanisme ou d’aménagement qui aurait pour conséquence de réduire un espace à usage ou à vocation agricole.  »

Pour en savoir plus : communiqué en pièce jointe et pétition

https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/m-le-premier-ministre-et-m-le-ministre-de-l-agriculture-vote-de-la-loi-d-avenir-agricole-arr%C3%AAtons-de-b%C3%A9tonner-nos-terres-nourrici%C3%A8res

Nous vous invitons à prendre connaissance de cet appel, à le signer et à le faire circuler largement.

Le communiqué de presse en pièce jointe a été diffusé hier au niveau national. Il fait déjà l’objet de nombreuses retombées :

RETOMBÉES PRESSE DU 9/4/2014 :

AFP  – « Un appel pour préserver les terres agricoles de l’urbanisation »

http://www.afp.fr/fr/node/2271123

OUEST FRANCE (reprise article AFP) – « Terres agricoles : Appel pour une urbanisation maîtrisée »

http://www.ouest-france.fr/terres-agricoles-appel-pour-une-urbanisation-maitrisee-2122578

TERRE-NET (reprise article AFP) – « Un appel pour préserver les terres agricoles de l’urbanisation »

http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/un-appel-pour-preserver-les-terres-agricoles-de-l-urbanisation-205-99736.html

LA FRANCE AGRICOLE (reprise article AFP) – « Un appel pour préserver les terres agricoles de l’urbanisation »

http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/foncier-un-appel-pour-preserver-les-terres-agricoles-de-l-urbanisation-86812.html

REVENU AGRICOLE (reprise article AFP) – « Loi d’avenir : un appel pour préserver les terres agricoles de l’urbanisation »

http://www.revenuagricole.fr/focus-gestion/gestion-fiscalite-epargne/gestion-en-bref/12579-un-appel-pour-preserver-les-terres-agricoles-de-l-urbanisation

AGRAPRESSE (reprise article AFP) – « Un appel pour préserver les terres agricoles de l’urbanisation »

http://www.agrapresse.fr/appel-pour-sauvegarder-les-terres-agricoles-par-l-association-fili-re-paysanne-art374951-22.html

BRIGITTE ALLAIN  – “L’union fertile: acteurs de la société civile et du monde politique se rassemblent pour sauvegarder les terres agricoles en France”

http://brigitteallain.eelv.fr/appel-pour-la-preservation-des-terres-agricoles-lunion-fertile-acteurs-de-la-societe-civile-et-du-monde-politique-se-rassemblent-pour-sauvegarder-les-terres-agricole/

MAVILLE NICE (reprise article OUEST FRANCE) – « Terres agricoles : Appel pour une urbanisation maîtrisée »

http://www.nice.maville.com/actu/actudet_-terres-agricoles.-appel-pour-une-urbanisation-maitrisee_fil-2529144_actu.Htm

 

 

Pétition à signer : « Vote de la loi d’avenir agricole : arrêtons de bétonner nos terres nourricières ! »

Vote de la loi d'avenir agricole : arrêtons de bétonner nos terres nourricières !
  • Adressée à : M. le Premier Ministre et M. le Ministre de l’Agriculture

Vote de la loi d’avenir agricole  : arrêtons de bétonner nos terres nourricières !

    1. Pétition de

      Filière Paysanne

 » Arrêtons de bétonner nos terres nourricières !

Dans le cadre du vote en cours de la loi d’avenir agricole, nous demandons aux responsables gouvernementaux de prendre des mesures rapides et efficaces pour stopper l’artificialisation (1) de nos précieuses terres nourricières. L’urbanisation incontrôlée de notre territoire fait disparaître, en moyenne, 78 000 ha de surfaces agricoles par an. Ce phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il s’est accéléré au cours de ces dernières décennies. Il équivaut, aujourd’hui, à la surface moyenne d’un département entier tous les 7 ans, ou à un stade de football toutes les 5 minutes.

L’incroyable gaspillage de cette ressource naturelle a de graves conséquences pour notre pays, à la fois sur le plan économique, social et environnemental :

– affaiblissement de notre filière agricole et agro-alimentaire (premier employeur national), qui fragilise de nombreux territoires ruraux, en particulier les territoires périurbains,

– déficit de notre balance commerciale agricole (hors vins et spiritueux),

– imperméabilisation des sols aggravant les phénomènes d’inondations dans de nombreuses régions, avec des conséquences humaines et économiques de plus en plus lourdes,

– limitation des infiltrations indispensables pour l’épuration des eaux, le recyclage d’effluents divers, et la régénération de nos nappes phréatiques,

– perte de capacité de nos sols à stocker du carbone sous forme de matière organique,

– diminution de la biodiversité présente dans les zones agricoles,

– détérioration de notre cadre de vie, de nos paysages et de notre attractivité touristique,

– régression de notre agriculture de proximité, de la qualité et de la diversité de notre alimentation, et de notre identité gastronomique et culturelle, à la fois locale et nationale,

– rallongement de nos circuits d’approvisionnement, qui participe à l’augmentation du transport de marchandises sur longue distance, avec de multiples nuisances.

Au-delà de nos frontières, ce gaspillage français accroît la dépendance alimentaire de l’Europe vis à vis de l’extérieur (face à un marché agricole mondial de plus en plus spéculatif et à une concurrence toujours plus vive pour l’accaparement des terres).

Nous demandons donc au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture de renforcer le pouvoir des Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) (2), dans le cadre de la future loi d’avenir sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt.

Pour cela, ces commissions doivent avoir un avis décisionnel sur tout projet d’urbanisme ou d’aménagement qui aurait pour conséquence de réduire un espace à usage ou à vocation agricole, qu’il y ait un document d’urbanisme approuvé ou non sur le territoire concerné.

Cette mesure permet :

– de respecter les engagements pris par le gouvernement lors de la Conférence Environnementale de septembre 2012,

– de suivre les recommandations de la Cour des Comptes, remises à Jean-Marc AYRAULT en août 2013 (3),

– de prendre en compte les amendements proposées par de nombreu(ses)x parlementaires, représentant l’ensemble de l’échiquier politique, dans le cadre de la future loi d’avenir agricole.

Une mesure similaire a été mise en place par le Québec grâce à la loi du Zonage Agricole de 1978. Avec 36 ans de recul, cette mesure a objectivement prouvé son efficacité en matière de préservation du foncier agricole, tout en répondant aux besoins de logement et de développement du territoire. La France doit agir à son tour dans ce sens.

Nous invitons donc nos concitoyennes et concitoyens à signer cet appel, et à le faire circuler aussi largement que possible, pour encourager le gouvernement à franchir ce pas décisif. Cette démarche collective est à la fois cruciale pour améliorer notre situation actuelle et pour préserver l’avenir de nos enfants.

Des éléments complémentaires (premiers signataires, crédit photo, informations plus détaillées…) sont disponibles sur le lien suivant :

http://filiere-paysanne.blogspot.fr/

1 Perte du caractère naturel ou agricole d’un espace par bétonnage, goudronnage, compactage ou transformation en pelouse à usage public ou privé.

2 Les futures CDPENAF, prévues par la loi d’avenir agricole, devraient remplacer les actuelles CDCEA (Commissions Départementales de Consommation des Espaces Agricoles).

3 Référé de la Cour des Comptes n° 66580. Lien d’accès   »

 » Aides d’Etat à l’énergie : la Commission favorise les plus gros pollueurs  » dans Médiapart

A lire en entier dans :

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/100414/aides-detat-lenergie-la-commission-favorise-les-plus-gros-pollueurs

 » Michèle Rivasi, députée européenne, tête de liste Europe-Ecologie pour le Sud-Est, déplore le choix de la Commission européenne en matière d’aides à la protection de l’environnement et de l’énergie, qui fait la part belle aux industries les plus consommatrices, « exonérées d’une contribution égale à celle des ménages européens dans le financement des énergies renouvelables ».

La Commission européenne a présenté mercredi 9 avril les nouvelles lignes directrices concernant les aides d’État à la protection de l’environnement et de l’énergie. Les écologistes craignaient que ces propositions fassent la part belle aux industries les plus consommatrices d’énergie, au détriment du financement des énergies renouvelables et des factures des consommateurs. Ce n’est désormais plus une crainte mais une réalité.

La politique énergétique européenne est caractérisée par son ambition climatique, même si celle-ci subit les aléas de volontés divergentes au sein des États membres. Elle est aussi tributaire d’une trop forte dépendance énergétique. Face à ces deux constats, il semblerait logique de privilégier les énergies renouvelables et les économies d’énergie pour relever ce double défi. Mais non, la Commission européenne – mal influencée qu’elle est par l’Allemagne mais aussi par la France et le Royaume-Uni et bien évidemment par de puissants lobbies – a décidé que les énergies renouvelables devenaient trop importantes pour continuer à bénéficier de tarifs d’achat avantageux. Et le comble de cette arnaque se retrouve dans sa justification: « Les énergies renouvelables créent une distorsion de concurrence » !

Les propositions faites aujourd’hui permettent aux industries les plus consommatrices d’énergie (chimie, papier, céramique, métal) d’être exonérées d’une contribution égale à celle des ménages européens dans le financement du développement des énergies renouvelables. Plutôt que d’inciter les plus gros consommateurs à réduire leur facture par l’efficacité énergétique, on préfère les exempter et faire payer le gros de la facture aux citoyens et aux petites entreprises. Les écologistes ne peuvent cautionner un tel choix alors que les industries électro-intensives consomment 35% de l’électricité européenne! Quelle est la cohérence avec la volonté affichée de réduire notre dépendance énergétique? Si l’on veut vraiment aider nos industries face à des pays qui n’ont pas adopté de règles environnementales et climatiques aussi contraignantes que les nôtres, il n’y a qu’à mettre en place une taxe carbone aux frontières de l’Europe: c’est ainsi qu’on nivèlera la politique énergétique mondiale par le haut, et non l’inverse!

Par ailleurs, la Commission souhaite en finir avec les tarifs d’achat des énergies renouvelables qui sont pourtant la meilleure garantie de leur développement, en favorisant la prévisibilité et la sécurité des investissements pour les propriétaires des installations. Les nouvelles infrastructures de production d’énergie renouvelables – en fonction de leur puissance – devront désormais passer par des appels d’offres, ce qui favorisera les grosses entreprises et empêchera le développement des coopératives et du financement citoyen de la transition énergétique.

Difficile d’avaler tant de couleuvres quand on ne connaît que trop bien les avantages concédés aux énergies fossiles et nucléaires depuis des décennies, et notamment les budgets de recherche publique dont elles ont bénéficié. Et n’est-ce pas une distorsion de concurrence de laisser les opérateurs nucléaires couvrir seulement un accident nucléaire à hauteur de 91 millions d’euros quand l’État devra assumer la charge potentielle de ses conséquences qui se chiffrent en centaines de milliards d’euros? N’est-ce pas aussi une distorsion de concurrence de subventionner le diesel alors qu’il est reconnu cancérigène certain par l’OMS?

Encore une fois, les écologistes constatent et dénoncent que le principe du “ pollué-payeur ” prévaut sur celui du pollueur-payeur.

…  »

José Bové, eurodéputé écologiste sur la Commission européenne : ce changement au mode de scrutin est  » une ébauche d’élection démocratique d’un exécutif jusqu’ici technocratique « 

A lire en entier dans Le Point

http://www.lepoint.fr/politique/eelv-nous-sommes-dans-la-majorite-presidentielle-08-04-2014-1811239_20.php

 » …

Bové : « Le chef de l’Etat n’a pas de politique environnementale »

« Le chef de l’Etat, depuis 21 mois, n’a pas de politique environnementale. La meilleure preuve, c’est qu’on en est au quatrième ministre », a-t-il dit.

Les Verts ont rassemblé plusieurs centaines de personnes à la salle de spectacle du Bikini à Ramonville sur le thème « donnons vie à l’Europe ».

Avant ce meeting des têtes de listes françaises avec la militante allemande Ska Keller, qui se présente en tandem avec José Bové pour prendre la tête de la Commission européenne, José Bové a estimé que ce changement au mode de scrutin était « une ébauche d’élection démocratique d’un exécutif jusqu’ici technocratique ».

« Notre première tâche est de convaincre les Français d’aller voter le 25 mai  » a-t-il souligné, rappelant que « l’Europe fait rêver » ceux qui comme sur la place Maïdan de Kiev « sont morts parce qu’ils croyaient dans nos valeurs ».

Pour Emmanuelle Cosse « le danger premier de ces élections est une abstention très forte, liée précisément aux difficultés des responsables politiques à parler d’Europe ».

Face au « second danger, le vote d’extrême-droite », José Bové s’est dit convaincu que la campagne, « va permettre de démonter un discours approximatif basé sur des peurs, qui ne correspond en rien aux besoins des Français ».

« On ne peut pas mentir aux Français en racontant n’importe quoi sur l’euro, sur l’enfermement de la France: si c’était cela, Airbus n’aurait jamais existé, et les particules fines, elles ne s’arrêtent pas à la frontière française, comme le nuage de Tchernobyl ».

« La réponse aux crises passe par l’Europe pas par des murs toujours plus hauts » « a-t-il ajouté.

José Bové a réaffirmé son souhait que les Ecologistes soient nettement au dessus des 10% des voix : « 10% + x et que ce 10+x permette d’être dans les trois premiers du scrutin ». EELV avait obtenu un grand succès en 2009 avec environ 16% des suffrages en France. « 

Le printemps bio le 1er juin c’est à Collonges dans le 06 !

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« Depuis déjà quelques années, nombreux sont les événements se déroulant sur le littoral en faveur de l’Agriculture Biologique. On a choisi cette année d’organiser la première édition d’une fête de l’AB à Collongues ! Située au nord-ouest du département des Alpes-Maritimes, cette commune rurale s’intègre dans un espace montagneux à couper le souffle : paysages forestiers à perte de vue et grand air sont au rendez-vous !

Une véritable journée festive au sein du village..

DIMANCHE 1er JUIN 2014

10h – 17h : venez à la rencontre des producteurs bio et locaux : ils seront au rendez-vous pour proposer et faire déguster une multitude de produits locaux.

10h – 17h : des artistes et artisans vous feront découvrir leurs univers : créations et œuvres en tous genres pour égayer votre curiosité… Des associations œuvrant dans le domaine de l’environnement, de l’agriculture, de l’éco-citoyenneté seront présents pour partager avec vous les valeurs qu’elles défendent et les actions qu’elles mènent sur le terrain.

Départ à 10h30 du village : un jeune maraîcher bio aura le plaisir de vous emmener sur son lieu de production. Après une trentaine de minutes de ballade, vous pourrez assister à une visite ludique et pratique en direct de l’exploitation. Pour les petits comme pour les grands ! Dégustation à la clef…

Dès 12h : venez vous restaurer en produits bio et locaux ! Le comité des fêtes sera ravi de vous proposer un repas et un espace convivial pour déjeuner en famille ou entre amis.

14h – 16h : Des acteurs locaux œuvrant pour l’installation d’agriculteurs sur le territoire participeront à une table ronde ouvertes à toutes et tous. Quels enjeux aujourd’hui ? Quels sont les rôles de ces structures ? Quelles sont les démarches à suivre pour s’installer ? Que vous soyez propriétaires fonciers, porteurs de projets agricoles ou tout simplement curieux d’en savoir plus sur la thématique de l’installation agricole, cette table ronde est faite pour vous !

Le tout dans une ambiance détendue et musicale !

Pour tous renseignements n’hésitez pas à nous joindre par courriel : agribio06communication@gmail.com « 

 » Michèle Rivasi exige du nouveau Gouvernement un moratoire sur le projet ITER  » communiqué de presse

Michèle Rivasi exige du nouveau Gouvernement un moratoire sur le projet ITER

A l’heure où doivent passer les convois XXL acheminant les matériaux pour la construction du Tokamak pour la réalisation du projet ITER sur le site de Cadarache, Michèle Rivasi a écrit à la nouvelle Ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie Ségolène Royal pour exiger un moratoire sur cet autre « éléphant blanc » (ou grand projet pharaonique socialement inutile) comme celui de l’aéroport de Notre-Dame des Landes, qu’est le projet de recherche sur la fusion thermonucléaire ITER basé à Cadarache.

Michèle Rivasi considère qu’ « en pleine crise sociale, budgétaire, climatique et énergétique, la recherche européenne doit se doter d’objectifs transparents, répondant aux attentes des citoyens et aux impératifs planétaires, bien loin des rêves prométhéens irresponsables incarnés par le projet ITER que même le monde scientifique rejette maintenant face aux risques qu’il comporte et au choix énergétique qu’il induit« .

Les risques technologiques n’ont pas été correctement estimés lors de l’enquête publique à l’instar de la perte brutale du contrôle du confinement du plasma en régime thermonucléaire, des fuites possibles de tritium et de décontamination des déchets, de la sous-évaluation du risque sismique sur le plasma en fusion…

Outre le rappel du mirage scientifique qu’est le projet ITER, Michèle Rivasi revient aussi sur le gouffre financier qu’il représente après le triplement de son coût d’origine. Pour la députée européenne : « La France va débourser 1,3 milliards d’euros pour financer le projet ITER: avec un tel budget nous pourrions devenir un leader mondial des énergies renouvelables ou bien de l’efficacité énergétique. Mais non, alors que la France peine à trouver de l’argent pour financer l’emploi et la transition énergétique, elle préfère dilapider l’argent du contribuable« .

« Par ailleurs, la semaine dernière  le Parlement européen a approuvé la décharge de l’entreprise commune ITER (1), mais en pointant du doigt de nombreuses lacunes: des incohérences dans la procédure préalable à la passation des marchés, un calendrier de référence irréaliste, un risque de majoration permanent du budget en raison de la hausse du nombre de composants et du prix des matières premières, des manquements dans la gestion financière et budgétaire, des problèmes liés à la gestion des conflits d’intérêts et de la transparence. Beaucoup trop de problème, notamment financiers, alors que l’austérité frappe l’ensemble des budgets européens…sauf celui de la recherche dans la fusion nucléaire« .

Or, pour l’Europe, comme la crise ukrainienne le révèle, le défi énergétique est énorme : il faut tendre vers un nouveau modèle énergétique fondé sur les énergies renouvelables, l’efficacité et la sobriété énergétique. En respectant un des trois objectifs du Paquet Climat Energie défini en vue du sommet de Copenhague en diminuant de 20% sa consommation énergétique, l’UE économiserait chaque année plus de 100 milliards d’euros, créerait un million d’emplois et le gisement d’une filière économique de petites PME tandis que les ménages réduiraient de 1000 euros par an leur facture énergétique.

Le projet ITER, doit être arrêté d’urgence. Il est encore temps dans la phase de construction d’arrêter cette gabegie. Nous ne pouvons continuer à gaspiller des milliards d’euros pour un programme de recherche fondamentale dépassé et ne répondant pas du tout à l’urgence climatique et énergétique.

Il convient d’envisager la reconversion du site et des investissements réalisés en une technopôle de la transition énergétique réunissant chercheurs, développeurs, entreprises et industriels sur le site prévu pour accueillir le projet ITER.  »

(1)    Une décharge budgétaire correspond au contrôle final du budget pour une année donnée: la décharge constitue le volet politique du contrôle externe de l’exécution budgétaire.

 » Motion portant sur la position des écologistes quant au vote de confiance du gouvernement  » votée lors du Conseil Fédéral d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

 » En 2012, les écologistes ont fait le choix de soutenir Francois Hollande au second tour de l’élection présidentielle et de participer à la mise en œuvre de l’accord de mandature signé par EELV et le Parti socialiste.

Depuis, les orientations, notamment sur le plan de la politique économique et sociale, définies par le président de la République et mises en œuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, ont été avant tout déterminées par l’objectif de réduction du déficit public. Ce choix s’est fait aux dépens d’une politique volontariste en faveur de la nécessaire réduction des inégalités sociales et de l’engagement d’un nouveau modèle de développement non productiviste et respectueux de l’environnement.

Malgré les demandes répétées d’Europe Ecologie Les Verts en faveur d’un changement de cap et le signal envoyé par les Françaises et les Français à l’occasion des élections municipales de mars 2014, le Président de la République a confirmé, lors de son allocution annonçant la nomination de Manuel Valls comme nouveau Premier ministre, sa volonté de poursuivre une politique dictée par l’orthodoxie budgétaire et l’impératif comptable de réduction des budgets publics.

En conséquence, le Bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts a pris la décision de ne pas participer au nouveau gouvernement.

Ainsi, considérant que le rôle du Conseil fédéral est de définir l’orientation politique générale d’Europe Ecologie les Verts et qu’il est demandé aux parlementaires écologistes de prendre en compte ces orientations dans le cadre de l’exercice de leur mandat,

 Le Conseil fédéral d’Europe Ecologie Les Verts réaffirme :

  • que la feuille de route du Président de la République confirmant la mise en œuvre de l’orthodoxie budgétaire portée par le TSCG et imposant une réduction brutale des dépenses publiques est incompatible avec la transition écologique ;
  • que la nécessité de la transition énergétique et environnementale passe par un programme d’investissement dans les filières d’avenir ;
  • la volonté des écologistes de voir mis en œuvre les engagements pris lors de la signature de l’accord de mandature avec le parti socialiste en 2011 ;
  • l’autonomie de l’écologie politique ;
  • que la confiance dans le gouvernement ne peut être accordée tant qu’une réorientation de la politique économique, sociale et environnementale n’aura pas été amorcée. «