Archives mensuelles : octobre 2014

Rendez vous mensuel pour la Palestine place Garibaldi à 17h organisé par le Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient

 » Samedi 25 octobre aura lieu le rendez vous mensuel pour la Palestine 

place Garibaldi à 17h 

organisé par le Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient

Ce rendez vous mettra l’accent, bien sûr, sur la campagne BDS mais également sur les prisonniers palestiniens et particulièrement sur : 

  • Marwan Barghouti le« Mandela » palestinien comme le nomment désormais tous les Palestiniens de Gaza comme de Cisjordanie.
  • A cette occasion notre Collectif sera rejoint par les Jeunes Communistes du 06 qui ont entrepris de faire de Marwan Barghouti un « Citoyen d’Honneur » de notre ville. Cette cause est nationale et elle est portée par l’ensemble de leur organisation. Nous les accueillerons bien volontiers.

A cette occasion notre Collectif sera rejoint par les Jeunes Communistes du 06 qui ont entrepris de faire de Marwan Barghouti un  » Citoyen d’Honneur  » de notre ville. Cette cause est nationale et portée par l’ensemble de leur organisation. Nous les accueillerons bien volontiers.

Bienvenue à toutes et tous.

Toutes et Tous UNI-I-E-S pour la Palestine.

 

 

Prix Pinocchio 2014 du développement durable, organisés par les Amis de la Terre France, en partenariat avec le CRID et Peuples Solidaires : VOTEZ !!

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« Pourquoi les prix Pinocchio ?

Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre France, en partenariat avec le CRID et Peuples Solidaires, ont pour but d’illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises multinationales, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu’elles utilisent abondamment.

Depuis l’émergence au niveau international du concept de Responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSEE), notamment lors du Sommet pour la Terre de Johannesburg en 2002, ce sont les approches volontaires qui prédominent : Pacte mondial des Nations unies, principes d’Equateur des banques, principes directeur de l’OCDE, chartes éthiques, etc.

Autant d’engagements juridiquement non-contraignants, et de ce fait inefficaces : tandis que les entreprises bénéficient de retombées positives en termes d’image auprès de leurs actionnaires, de leurs clients et des citoyens, elles ne s’engagent en contrepartie que sur des grands principes généraux peu opérationnels, et ne sont pas redevables de leurs actes en cas de non-respect de ces approches volontaires. Bien que soutenues au plus haut niveau par des pouvoirs publics qui privilégient souvent la compétitivité des multinationales aux droits de l’Homme et à la protection de l’environnement), ces approches volontaires ont aujourd’hui largement prouvé leur inefficacité.

Au niveau international, les multinationales profitent de vides législatifs pour mener leurs activités au détriment du respect des droits sociaux, sociétaux, ou de l’environnement dans les pays du Sud.
Des élus et de nombreux acteurs de la société civile, dont les Amis de la Terre, réclament désormais la mise en place d’un cadre juridique contraignant au niveau international, afin d’obliger les entreprises à assumer leurs responsabilités. La mise en place d’un cadre plus strict au niveau communautaire européen, et en France, est déjà une étape intermédiaire nécessaire.

Pour en savoir plus, lisez notre position sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises. »

http://www.prix-pinocchio.org/rubrique.php?id_rubrique=5

« Les Jours Heureux – Quand l’utopie des Résistants devant réalité » mardi 28 Ooctobre à 18h30 à Nice au Court Circuit Café 4 rue Vernier

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 » « Les Jours Heureux » mardi 28 octobre à 18h30 à Nice

LE CINEMA CITOYEN du Café Court-Circuit vous propose :

une soirée projection/débat organisée par Le Court-Circuit Café (4 rue Vernier) et l’association Les Urbains de Minuit autour du film :

« Les Jours Heureux »

(la sortie nationale a eu lieu le mercredi 6 novembre 2013)

documentaire de Gilles Perret sur le Conseil National de Résistance.

www.lesjoursheureux.net

Nous aurons particulièrement l’honneur et le plaisir d’accueillir la participation et le témoignage de la résistante Henriette Dubois dite Nelly,: ex, agent de liaison à l’Etat major F.T.P., zone Sud.

Nous proposons aussi ce soir là, après le débat:

– un couscous aux légumes de saison et bio, à 6 euros.

Réservez votre assiette avant le 27 octobre au:

06 16 91 15 22 « 

Stop #TAFTA / « Accepter le traité transatlantique c’est renoncer à notre capacité de décider, de construire la société que nous voulons… » EurodeputesEELV


Stop #TAFTA / Accepter le traité… par EurodeputesEE

…Nous refusons ce marchandage entre la démocratie et les intérêts de quelques multinationales.

« TAFTA, ou TTIP, sont les noms du traité de libre-échange en cours de négociation entre les États-Unis et l’Europe.

L’objectif annoncé est de faciliter les échanges intercontinentaux alors qu’ils représentent déjà 40 % du commerce mondial.

Cet accord menace les législations qui protègent les citoyens, les travailleurs et l’environnement.

Alimentation, santé, services publics, bien-être animal, OGM, données personnelles et libertés numériques, droits sociaux, environnement… tout est sur la table des négociations ! Car ces choix de société, construits démocratiquement, sont considérés par les apôtres du libre-échange comme des obstacles au commerce, un frein au profit des entreprises multinationales.

Autre danger du TAFTA, les nouveaux pouvoirs accordés aux entreprises.

Le Traité prévoit d’autoriser celles-ci à attaquer devant un tribunal privé les Etats ou les collectivités locales si elles considèrent que leurs perspectives de bénéfices sont impactées par les décisions de politiques publiques. Ainsi, Philip Morris demande-t-elle des milliards de dollars de compensation à l’Australie et à l’Uruguay parce que ces pays ont mis en place des politiques anti-tabac. Si le Traité était déjà en vigueur, des entreprises américaines auraient pu attaquer la France pour son moratoire sur les cultures d’OGM, son refus d’exploiter les gaz de schiste ou son interdiction du bisphénol A dans les biberons !

De tels procès sont actuellement en cours à travers le monde en application de traités similaires au TAFTA.

Accepter le traité transatlantique c’est renoncer à notre capacité de décider, de construire la société et l’Europe que nous voulons. Nous refusons ce marchandage entre la démocratie et les intérêts de quelques multinationales. Nous dénonçons cette négociation qui se déroule en toute opacité, sans les citoyens, contre les citoyens.

Informez-vous sur TAFTA. Parlez-en autour de vous en utilisant les outils de mobilisation disponibles. Interpelez maintenant vos élus locaux, vos parlementaires nationaux et européens pour gagner le combat citoyen contre ce traité. »

« La vague Alternatiba s’amplifie » communiqué de presse … Changeons le système, pas le climat !

Pièce jointe

 » Bayonne en octobre 2013, Agen, Gonesse, Nantes, Paris, Lille, Ciboure-Socoa et Bordeaux en septembre et octobre 2014 : 62 000 personnes ont déjà visité les Villages des alternatives au changement climatique « Alternatiba ».

Près de 1700 bénévoles ont participé à la préparation et à la mise en place de ces 8 premiers Alternatiba auxquels il faut rajouter les milliers d’exposants, intervenants, artistes qui les ont animés. Entre dix et vingt mille personnes ont assisté à leurs conférences et tables rondes sur le dérèglement climatique, sur la COP21, sur les fausses solutions, sur les alternatives et démarches de transition sociale et écologique permettant de « construire un monde meilleur en relevant le défi climatique » comme le résumait la formule de Stéphane Hessel, qui avait accepté de parrainer ce processus Alternatiba.
Déjà 46 Alternatiba au total :
Alternatiba permet aux citoyens de prendre confiance en leur capacité collective de changer les choses, de participer ici et maintenant aux transitions nécessaires pour transformer nos modes de production, de consommation, de transports, d’aménagement du territoire, etc. Bref, de changer de système pour ne pas changer de climat.
La vague Alternatiba s’amplifie donc et va continuer tout au long de l’année 2015, contribuant à la montée en puissance de la mobilisation citoyenne dans la perspective de la COP21, l’important sommet Onusien sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015. 38 autres Alternatiba sont en effet d’ores et déjà en cours de préparation en France, mais également dans plusieurs pays Européens. Presque chaque semaine, un nouvel Alternatiba vient allonger encore cette liste.

Coordination européenne des Alternatiba à Lille
La 4ème Coordination européenne des Alternatiba se réunira à Lille le samedi 25 octobre 2014. Elle analysera les premiers retours d’expérience, mettra en place des temps de formation, travaillera à une promotion massive des alternatives que chacun-e peut renforcer à son niveau, débattra des stratégies de mobilisation citoyenne face à la COP21.
Elle travaillera également sur une grande campagne de communication et de mobilisation citoyenne sur le climat et les alternatives écologiques et sociales, qui sera lancée le 3 décembre 2014 et durera 2 mois.
C’est maintenant qu’il faut agir !
La Coordination Européenne des Alternatiba appelle la population, et en particulier les jeunes générations, à renforcer cette dynamique massive des Alternatiba visant à enclencher sans plus tarder la transition sociale et écologique, seule capable d’empêcher le chaos climatique.

Changeons le système, pas le climat !

Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! »

La Coordination européenne des Alternatiba,

Communiqué de presse

Législatives du 26 octobre 2014 : le Front Populaire de Tunisie en campagne électorale à Nice – Réunion vendredi 17 octobre 2014 à la FSGT 27 rue Smolett

Bulletin-Front Populaire TN-oct-2014-02-10

Communiqué de presse

 Elections législatives du 26 octobre 2014 ( 24 et 25 à l’étranger )

« Le Front Populaire de Tunisie en campagne électorale.
Europe écologie les Verts de Nice et de Toulouse accompagnent le Front Populaire Tunisien en campagne électorale lors du passage à Nice de leurs responsables.
Dans le cadre de la campagne des élections législatives tunisiennes, le Front Populaire Tunisien organise une réunion publique

ce vendredi 17 octobre 2014 à 19h

à la salle FSGT, 27, rue Smolett à Nice.

Cette salle, à l’est de Nice, est accessible en tram par l’arrêt ACROPOLIS.
Sonia Hassine, tête de liste du Front Populaire et Samir Hammouda, porte parole de la campagne France Sud, recevront les médias à 18h et animeront la réunion.  »

« Europe Ecologie Les Verts s’engage pour la paix en Ukraine » Motion adoptée lors de notre réunion du Conseil Fédéral d’Europe Ecologie – Les Verts des 11 et 12 octobre 2014

Motion : Europe Ecologie Les Verts s’engage pour la paix en Ukraine

Publié le  dans Russie – Espace post-soviétique Mots-clés : 
Manifestants sur la place Maidan, novembre 2013

Motion adoptée par le Conseil Fédéral d’Europe Ecologie – Les Verts, réuni les 11 et 12 octobre 2014

Motion

« Ainsi, afin d’aller vers une solution politique durable, il faut rechercher :

  • la démilitarisation, sous contrôle international, de toutes les parties en conflit, et la dissolution de toutes les milices. Cette tâche peut-être prise en charge par les Casques bleus, dont seront exclus les pays prenant part au conflit ;
  • la tenue d’une consultation démocratique à l’échelle du territoire ukrainien et sous les auspices de l’OSCE sur le contenu de cet accord de paix ;
  • la reconnaissance par les voisins de l’Etat ukrainien des frontières internationales établies par des précédents accords internationaux ;
  • la tenue rapide d’élections législatives sur l’ensemble du territoire ukrainien ;
  • la poursuite du respect de la juste représentation de toutes les minorités et langues en Ukraine ;
  • une aide humanitaire internationale aux populations victimes du conflit : familles des victimes, blessés, déplacés. 

Le conseil fédéral d’Europe Ecologie Les Verts, réuni les 11 et 12 octobre 2014, demande :

  • à l’Union européenne de s’engager enfin dans la création d’une défense commune, outil d’une diplomatie commune afin de se dégager de la dépendance vis-à-vis de l’OTAN.
  • à l’Union européenne de s’engager dans une transition énergétique couplant le développement des énergies renouvelables et des mesures d’efficacité énergétique afin, entre autres, de se dégager de la dépendance aux hydrocarbures provenant de Russie et compatible avec la nécessaire reconstruction et adaptation de l’appareil de production énergétique ukrainien.
  • aux députés français et aux responsables politiques de respecter les sanctions visant la Russie. A ce titre, EELV dénonce fermement la visite à Paris de deux personnalités russes visées par ces sanctions, MM Serguei Narychkine, Président de la Douma, et Leonid Sloutsky, député russe, et leur rencontre avec une série de parlementaires français minant ainsi l’efficacité des sanctions.
  • à l’Union européenne de parler d’une seule voix face au Président russe et de presser l’établissement d’une paix durable en Ukraine pour éviter un pourrissement plus avant de la situation. 
  • à l’Union européenne d’engager une véritable politique européenne d’accueil des réfugiés qui fuient le territoire ukrainien et le régime de Poutine.
  • à l’Union européenne d’accompagner le processus de réforme de la gouvernance en Ukraine. Le processus de lustration doit se concentrer sur la lutte anti-corruption des oligarques et la récupération des biens spoliés 
  • à l’Union européenne d’aider l’Etat ukrainien a conforter son intégrité territoriale vis à vis de la Russie, à faire évoluer sa forme de l’Etat si le gouvernement ukrainien le demande et à le conseiller en matière de consultation populaire. 

Le conseil fédéral d’Europe Ecologie Les Verts, réuni les 11 et 12 octobre 2014, rappelle qu’EELV soutient l’émergence des forces politiques progressistes et écologistes. »

Pour rappel :

Exposé des motifs

« A partir de novembre 2013, les manifestations pacifiques qui se sont déroulées sur le Maïdan, au cœur de la capitale ukrainienne, ont représenté un véritable mouvement populaire, aux revendications initiales en faveur d’un rapprochement avec l’Union européenne, qui sont passées très rapidement à l’exigence d’un état de droit et de la fin de la corruption.

A l’origine de la crise, les deux projets économiques exclusifs l’un de l’autre soutenus d’une part par l’Union Européenne et d’autre part par la Russie plaçaient l’Ukraine dans une situation de tiraillements entre deux sphères économiques et politiques, auxquelles l’Ukraine est attachée par des liens historiques, économiques et humains. L’Ukraine depuis son indépendance a perdu son autonomie énergétique, indispensable à la survie d’un modèle productif le plus énergivore d’Europe. Les oligarques, porte-parole d’intérêts étrangers aux besoins des Ukrainiens et adoptant un comportement de rapacité, se sont révélés incapables de construire un Etat démocratique pouvant assurer une transition économique et énergétique indispensable.

Face à l’amplification du mouvement pacifique, la réaction du régime du président Viktor Ianoukovitch est alors devenue violente. Après la fuite de ce dernier et l’instauration d’un gouvernement transitoire le 25 mai 2014, un nouveau président, Petro Porochenko, a été élu dans des conditions reconnues par l’OSCE comme conformes aux standards démocratiques. Des élections législatives sont désormais programmées pour le 26 octobre 2014.

Néanmoins, des Ukrainiens ont pu prendre leurs distances vis-à-vis du nouveau pouvoir ukrainien et du mouvement Euromaïdan tel qu’il s’est exprimé. Une juste représentation de tous les Ukrainiens, de toutes les régions et de tous bords dans les divers échelons de l’Etat et dans les instances politiques est ainsi la mieux à même d’apporter une solution à ces réticences. Malgré les soubresauts politiques et les clivages parfois tendus au moment des échéances électorales entre habitants de l’Ouest et habitants de l’Est, le jeune Etat ukrainien commençait progressivement à se trouver une unité. Le sentiment d’appartenir au pays Ukraine existait, indépendamment de la langue parlée, des origines et des convictions politiques.

Une partie des populations de l’Est et du Sud de l’Ukraine, notamment en Crimée, a vivement exprimé des réticences. Toutefois, l’annexion éclair de la Crimée par la Russie, précédée par un référendum réalisé dans des conditions douteuses et sous pression militaire, est contraire au droit international. Face à ces réticences, le gouvernement ukrainien n’a hélas pas privilégié le dialogue politique et la rencontre avec ces populations distantes vis-à-vis du mouvement de Maïdan. Dans un contexte d’invasion avérée par un Etat étranger, et d’annexion d’une partie du territoire, le gouvernement ukrainien s’est trop vite tourné vers une solution militaire en lançant une offensive massive en termes de troupes et de matériel.

L’Ukraine est depuis plusieurs mois dans une situation de conflit ouvert, mêlée d’une ingérence étrangère, attestée et quasiment reconnue par la Russie, qui fait peser de lourdes menaces d’escalade militaire sur l’unité de l’Ukraine, avec des répercussions également sur l’ensemble du continent européen. Le cessez-le-feu annoncé le 5 septembre 2014 et décidé à Minsk entre le gouvernement de Kiev et les séparatistes du Donbass, sous l’égide de l’OSCE, constitue une première étape dans le règlement de paix.

En réalité, l’Ukraine se retrouve confrontée au comportement général de la Russie dans l’espace post-soviétique, qui menace actuellement particulièrement son intégrité territoriale. En effet, lorsque l’Ukraine a signé le mémorandum de Budapest en 1994 avec les puissances nucléaires que sont les USA, la Grande-Bretagne et la Russie, ces dernières lui assuraient son intégrité territoriale ainsi que sa souveraineté politique et économique, en échange de son renoncement aux armes nucléaires déployées sur son sol. La récente annexion de la Crimée et l’invasion à peine camouflée du Donbass contreviennent ainsi à cet accord.

A l’intérieur du territoire ukrainien, la propagande savamment orchestrée par le Kremlin en direction des russophones, les actions militaires des séparatistes et de leurs soutiens étrangers et le pourrissement de la situation construisent un fossé entre les Ukrainiens là où il n’y avait que des divergences civilisées. La propagande du Kremlin est également très active en France et en Europe. Elle ressuscite des clichés issus de la Seconde guerre mondiale et présente une Ukraine guidée par des fascistes.

Deux partis d’extrême droite, dont les valeurs et le projet politique sont à l’opposé des principes des écologistes, ont tout de même pris une part active dans la défense des manifestants de Maïdan. Leur proposition de loi entendant supprimer le statut officiel pour les langues régionales, dont le russe, était notamment une grave erreur politique. Ils sont malheureusement surreprésentés dans le gouvernement ukrainien. Toutefois, la propagande russe surestime largement l’importance de ces partis sur la scène politique ukrainienne, alors qu’elle favorise ce type de mouvements nationalistes et impérialistes en Russie.

Les manifestations « Pour la paix en Ukraine », organisées à Moscou le 21 septembre 2014, ont rassemblées plusieurs milliers de manifestants et marquent un espoir de rupture du consensus guerrier qui prévaut jusqu’à présent en Russie.

D’une part, l’ingérence étrangère est inacceptable, d’autant plus en provenance d’un pays membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et par conséquent en charge du maintien de la paix et de la sécurité internationale. A ce titre, EELV réaffirme le principe d’inviolabilité des frontières, inscrit dans l’article 2-4 de la Charte de l’ONU, et dans l’article 1-III de l’Acte final de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe. La Russie qui prend part à ces deux organisations internationales, et qui aspire à voir son rôle international prendre de l’ampleur, doit se montrer une nation responsable et respectueuse de ces principes.

D’autre part, la confrontation militaire entre les forces sécessionnistes et l’état Ukrainien doit être traitée par une solution politique amenant à la table des négociations toutes les parties prenantes. Le cessez-le-feu est un premier pas sur ce chemin.

En attendant le règlement politique du différend ukrainien, la France et l’Union européenne sont fondées à exercer des pressions à l’encontre de la Russie pour qu’elle cesse son ingérence et vienne à la table des négociations. Cependant, ces pressions ne peuvent prendre qu’une forme diplomatique, politique et économique, et non militaire pour éviter toute escalade.

Pour que de telles négociations aient une chance de s’ouvrir et de réussir, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN doit être proscrite de façon explicite, car elle constituerait un casus belli pour la Russie. La décision de l’OTAN en vue du renforcement de la « force de réaction rapide » pourrait faire augmenter la tension dans la région entre la Russie et l’Europe, déjà très dégradées depuis la mise en œuvre du bouclier antimissile.

Les sanctions économiques ciblées sur des personnalités russes, soutien du régime de Vladimir Poutine, ont déjà des résultats tangibles à l’intérieur de la Russie et peuvent être élargies et approfondies.

Quant à l’Union européenne, celle-ci a ratifié avec l’Ukraine un accord d’association le 16 septembre dernier. La situation économique de l’Ukraine est fortement préoccupante. L’Etat ukrainien, par un cumul de déficits de plusieurs natures dû à la dictature de Ianoukovitch et de sa corruption, est menacé par une faillite. L’Union européenne se doit d’apporter une aide financière à la hauteur des enjeux dans le cadre d’un plan international. Des réformes institutionnelles et économiques sont sans doute nécessaires, elles doivent être accompagnées par l’Union européenne, qui doit sortir du dogme de l’austérité pour prendre en compte une réelle et fondamentale dimension sociale sans laquelle les citoyens ukrainiens ne peuvent accepter ces réformes. »

« Communiqué à propos de l’augmentation du prix du diesel … » EELV – Jean Yves Petit Vice-Président de la région PACA, délégué aux transports et à l’éco-mobilité, Président de la Régie Régionale des Transports

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« Le Gouvernement envisage une augmentation de deux centimes du prix du diesel pour pallier provisoirement (sic) le manque de recettes du péage poids lourds.
Les écologistes ne peuvent qu’approuver cette mesure, du fait de l’urgence sanitaire et du coût dû à la pollution de l’air.

Le produit de cette augmentation, estimé à environ 800M€, doit alimenter le budget de l’AFITF (agence de financement des infrastructures de transports de France). L’AFITF contribue au financement des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et fluviales, il est donc incompréhensible que cette hausse ne soit pas appliquée sur le gasoil professionnel.

Comment expliquer à nos compatriotes qu’ils doivent faire un effort par l’intermédiaire d’une contribution sur l’utilisation du gasoil pour améliorer et développer la mobilité des personnes et des marchandises, pour agir en faveur de l’égalité des territoires, mais que ceux qui polluent le plus, suite à l’usage professionnel, seront exonérés ?

Enfin, il convient de prendre en compte la situation de celles et ceux qui, faute de transports collectifs, utilisent leur voiture pour se rendre sur le lieu de travail. Une prise en charge doit être prévue (sous la forme d’un chèque transports par exemple) comme c’est le cas pour celles et ceux qui utilisent les transports collectifs.  »

Jean Yves Petit

Vice-Président, délégué aux transports et à l’éco-mobilité

Président de la Régie Régionale des Transports

Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

27 place Jules Guesde

13481 Marseille cedex 20