Archives mensuelles : décembre 2016

ALEP le massacre de trop dans l’indifférence des Européens ? Demain rien ne sera plus pareil

Euro-Méditerranée: années 90 la Bosnie, années 2010 la Syrie …on arrête quand la lâcheté, la complicité, l’égoïsme monstrueux qui finira par nous emporter ??

« A cette heure, des informations concordantes en provenance de Syrie font état de massacres effroyables dans les rues et dans les maisons des quartiers d’Alep repris par l’armée régulière. Après de semaines de bombardement, et comme nous le craignions depuis plusieurs semaines, la guerre d’extermination engagée depuis les airs contre les révolutionnaires syriens est en train d’être parachevée au sol par les miliciens d’Assad et du Hezbollah.

C’est un nouveau Hama qui est en train de se dérouler, 34 ans après. 

Un appel a été lancé en vue d’un rassemblement aujourd’hui à 12h place Beauvau. Il est sans doute déjà trop tard pour sauver de nombreux habitants d’Alep d’un génocide qui ne surprend aucun observateur (et il faut mesurer l’horreur de cette formulation, car elle illustre l’ampleur de la complicité des gouvernements et des opinions publiques occidentales). Mais nous devons continuer à nous mobiliser pour arrêter que le règne de la barbarie ne se répande pas plus avant en Syrie, dans toute la région puis en Europe. C’est un message de passivité, de peur et de mépris pour nos propres valeurs démocratiques que nous avons envoyé depuis des années au Kremlin et à son client, Assad.
Cela doit cesser pour les Syriens aujourd’hui …. et pour nous demain. »

Collectif pour une Syrie Libre et Démocratique

« Le diesel asphyxie nos vies et nos villes » publié dans Le Monde

 » Différentes villes, dont Paris, ont annoncé leur intention d’interdire le diesel. Cette mesure va dans le bon sens pour prévenir les pics de pollution, mais il faudra encore prendre d’autres dispositions tant les hydrocarbures menacent notre santé.
 
Alors qu’un pic de pollution sévit en France, nous, médecins, scientifiques et présidents d’associations environnementales, rappelons l’urgence d’agir. Nous précisons pourquoi l’interdiction des véhicules diesels en ville annoncée par les maires de Paris, Athènes, Madrid et Mexico va dans le bon sens. Elle doit ouvrir la voie à d’autres mesures pérennes, indispensables pour notre santé, partout en France.
 
Toxicité majeure du diesel
 
Commençons par regarder du côté des villes qui ont appliqué des mesures antipollution incluant des contrôles drastiques des émissions diesel, où le constat est sans appel : à Tokyo, en moins de dix ans, les émissions de particules fines liées au trafic ont diminué de 44 % et la mortalité cardiorespiratoire a diminué de 10 à 20 %.
 
Rappelons qu’en France, 48 000 décès prématurés sont attribuables aux particules fines chaque année, et qu’il s’agit d’une sous-estimation. Ces particules fines sont à l’origine de maladies cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques, neurodégénératives et de cancers. Ces particules sont également capables de traverser le placenta et d’avoir des effets sur le fœtus.
 
Parmi les différentes sources de pollution, les particules émises par la combustion d’énergie fossile (trafic routier, chauffage) sont les plus toxiques. Un moteur diesel émet un grand nombre de particules, dont 90 % sous forme de particules ultrafines (nanoparticules), peu prises en compte par les systèmes de mesures et les normes en vigueur.
 
La toxicité des particules du diesel provient des métaux lourds et surtout des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), fortement cancérigènes, qu’elles véhiculent. Les HAP sont rejetés sous forme de nanoparticules et de gaz que les filtres à particules ne peuvent retenir. Pire, les gaz pourront se condenser en particules à la sortie du pot d’échappement, sans que cela ne soit pris en compte dans les émissions particulaires par les constructeurs.
 
De plus, les moteurs diesel actuels sont, en ville, la source principale d’oxydes d’azote (NOx), parmi lesquels le NO2, particulièrement toxique pour les systèmes respiratoire et cardiovasculaire avec 7700 décès chaque année en France. Les NOx sont aussi à l’origine via des interactions gazeuses photochimiques, de la formation de particules fines secondaires et d’ozone. Enfin, le moteur diesel n’est pas conçu pour les trajets en ville lors desquels, ne pouvant atteindre une température optimale, il émettra davantage de polluants.
 
Quid de l’essence ? Les moteurs essences émettent également des hydrocarbures, mais plus légers (mono aromatiques ou mono cycliques) et donc d’une toxicité inférieure aux hydrocarbures aromatiques polycycliques émis par un diesel. Les particules de freinage représentent désormais jusqu’à 30 % des particules émises par le trafic routier, les derniers rapports d’experts démontrent que ces particules contiennent essentiellement voire exclusivement des métaux (cuivre.) responsables d’effets inflammatoires mais dépourvus d’hydrocarbures aromatiques cancérigènes
 
L’air n’est pas pollué qu’à Paris
 
En dehors des métropoles, nombreuses sont les villes françaises régulièrement exposées à une pollution trop élevée. Ces villes et leurs élus se doivent désormais de mettre en place rapidement des mesures efficaces pour lutter contre la pollution de fond.
 
Au-delà de la limitation du diesel en ville, il est indispensable de réduire fortement l’ensemble des émissions d’énergies fossiles, diesel comme essence, afin de relever dans un même élan les défis climatiques et sanitaires. Un plan d’accompagnement exceptionnel devrait être mis en place afin de permettre cette transition.
 
Les aides au changement de véhicule vers un type moins polluant doivent être significativement améliorées, en ciblant les particuliers et les professionnels qui en ont véritablement besoin, et surtout en développant les modes de déplacements alternatifs comme les transports en commun, le vélo ou encore le covoiturage.
 
Toutes les villes peuvent et doivent agir !
 
Au-delà des solutions qui existent et méritent d’être développées, les villes ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre de zones à basses émissions et de projets d’apaisement du trafic routier comme la piétonisation ou la baisse des vitesses. N’oublions pas que les décisions d’aménagement et d’infrastructures d’aujourd’hui auront aussi un impact sur la pollution de demain.
 
Troisième cause de mortalité en France et à l’origine de coûts socio-économiques importants, la pollution de l’air nécessite la mobilisation de tous et doit d’être hissée au rang des priorités d’action publique.
 
Les signataires de cette tribune sont : Isabella Annesi-Maesano (directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale en épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires), Marie-Abèle Bind (biostatisticienne environnementale, Centre de recherche environnementale à l’université Harvard), Olivier Blond (président de l’association Respire), Raphaël-Homayoun Boroumand (économiste), Thomas Bourdrel (radiologue et président-fondateur du collectif « Strasbourg respire »), André Cicollela (chimiste toxicologue, président du Réseau environnement santé), Denez L’Hostis (président de France nature environnement), Pierre Perbos (président du Réseau action climat France), Thomas Porcher (économiste), Jean Baptiste Renard (directeur de recherche au CNRS) et Pierre Souvet (cardiologue, président de l’association Santé environnement France). « 
 

La sociale : le film !

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Un film et une idée généreuse, grandiose et géniale que je soutiens … la Sécurité sociale ! Car elle est en danger de destruction et de dévoiement par Fillon et bien d’autres après Sarkozy, Bachelot, Valls, Macron, Touraine … etc

Le film « LA SOCIALE  » de Gilles Perret à Nice au « Mercury »
– samedi 3 décembre 14h
– Dimanche 4 décembre 17h
– Lundi 5 décembre 19h
– Mardi 6 décembre 20h

http://www.lasociale.fr/

« Il y a 70 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République. Un vieux rêve séculaire émanant des peuples à vouloir vivre sans l’angoisse du lendemain voyait enfin le jour.

Le principal bâtisseur de cet édifice des plus humaniste qui soit se nommait Ambroise Croizat. Qui le connait aujourd’hui?

70 ans plus tard, il est temps de raconter cette belle histoire de « la sécu ». D’où elle vient, comment elle a pu devenir possible, quels sont ses principes de base, qui en sont ses bâtisseurs et qu’est-elle devenue au fil des décennies ?

Au final, se dresseront en parallèle le portrait d’un homme, l’histoire d’une longue lutte vers la dignité et le portrait d’une institution incarnée par ses acteurs du quotidien. »