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« Effets secondaires » de Grand Corps Malade: un texte sublime et juste

« Effets secondaires » de Grand Corps Malade: un texte sublime et juste qui résume nos errances monstrueuses …et nos espoirs d’en sortir ! Et ceci en quelques minutes.
 
L’intégralité des revenus de ce morceau sera reversée à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (93) et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie (78) via la Fondation Hôpitaux Paris – Hôpitaux de France.
 

TRIBUNE  » COVID-19  » AVERTISSEMENT ET ENSEIGNEMENTS  » Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Jean Marc Governatori, Corinne Lepage

 » L’économie mondiale et des millions d’emplois en France sont aujourd’hui à la merci d’un virus.
 
L’ampleur de cet événement est-t-elle suffisante pour nous faire comprendre qu’il faut en finir avec notre société consumériste et productiviste qui pollue air, eau et terres autant que notre santé et nos relations humaines ?
 
Son impact nous invite à remettre véritablement en cause notre mode de vie et notre façon de penser : sortir du toujours plus avoir, pour aller vers le toujours mieux être, prioriser et développer l’esprit de partage autant que l’éducation à la santé, autant que l’agriculture durable, autant que le respect des énergies consommées pour que nos territoires tendent vers l’autonomie énergétique et l’autonomie alimentaire.
 
Les drames humains, économiques et sociaux du Covid-19 sont le dernier avertissement avant que de prochains phénomènes irréversibles, issus de notre façon d’être actuelle, aient pour conséquences la fonte des glaciers sur l’ensemble de la planète, l’acidification des océans, l’abattage chaque année de 15 millions d’hectares de forêts dans le monde qui induisent un dérèglement climatique extrême, insupportable pour l’espèce humaine. Ils bouleversent et bouleverseront nos vies, engendreront des dizaines de millions de réfugiés climatiques et autant de souffrances.
 
Nous avons même été capables de créer un continent de plastics flottant d’une surface égale à 3 fois celle de la France (1,6 million de km2 dans l’Océan Pacifique).
 
Le désastre économique et social qui se prépare, dû à l’incroyable impréparation sanitaire et l’insouciance de nos gouvernements, est le prémisse de ce qui va nous arriver dans les prochaines années à cause de notre façon de vivre
 
Le Coronavirus serait-il là pour nous apprendre à respecter les écosystèmes représentés par les terres, les mers et les océans, respecter les forêts et nos corps ? Comme la biodiversité. Comme l’air que nous respirons.
 
Cette expérience de confinement nous aide à constater que l’existence ne se limite pas à travailler et à consommer. C’est aussi apprécier la valeur de l’instant présent et faire des pauses.
 
Nous pouvons transcender cette crise.
 
La qualité et la quantité de notre alimentation est essentielle en matière de santé et d’économie, en matière d’environnement et de paix civile. Pourtant, l’agriculture bio vivrière, paysanne, locale reste oubliée.
 
Il y a un formidable chantier de restauration de la planète, la purification des eaux, l’efficacité énergétique par l’isolation, la dépollution des terres, le reboisement des terres arides, la sauvegarde des variétés et espèces végétales et animales en perdition, le retour à des structures à la dimension humaine. À ces grandes œuvres, il y a aussi un merveilleux chantier au niveau de l’éducation de nos enfants, du respect de la terre et des êtres vivants, du « produire et consommer localement » avec une agriculture sensible et consciente. La croissance intérieure de l’être humain est le secteur à plus forte croissance, parce que tout est à bâtir dans l’être humain qui a peu cultivé sa façon d’être.
 
Covid-19 nous aura démontré les désagréments causés par la faiblesse des relations humaines que notre société productiviste et consumériste génère. Pendant et après cet épisode, nous avons à développer l’esprit de partage, missionner et accompagner les activistes écologiques et les activistes citoyens, susciter des comités locaux de liaison par quartier, les jardins potagers communautaires, le compostage collectif, les monnaies locales complémentaires, les banques d’échanges (temps et produits), les S.E.L, les Amap, le Ric, le sport, la culture, une nouvelle éducation permettent de construire ensemble un territoire où se développent les principes de fraternité et de co-responsabilité.
 
Avec un masque, des gants ou à un mètre les uns des autres, pour l’instant.
 
Terre-mère, Terre-nourricière, vraie merveille, garante de notre confort et de notre bien-être. Sachons la préserver à notre tour pour les siècles, et les générations à venir, car au moment où nous perdons encore en France, une ferme toutes les 20 minutes, hémorragie silencieuse d’un exode rural qui dure depuis 50 ans, et a vu passer des millions d’agriculteurs à la trappe, il est temps de se rappeler que la nourriture est le premier de nos besoins. L’agriculture est la première des fonctions indispensables à l’humanité. Or, il est impossible de cultiver la terre sans Paysan.
 
Les grands enjeux auxquels l’humanité est confrontée : la faim, la pauvreté, la maladie, l’environnement… dépendront dans notre aptitude à élaborer de nouvelles organisations sociales intelligentes, capables d’embrasser l’absolue complexité du monde pour y faire face. Notre enjeu principal aujourd’hui c’est la Conscience collective réalignée sur le partage et la coopération, et non sur la compétition… «
 
Corinne Lepage, ancienne Ministre de l’Environnement, Dominique Bourg, philosophe,
Philippe Desbrosses, Co-fondateur du Label AB
Jean Marc Governatori, : auteur, Écologie Politique

TRIBUNE:  » Assurer la sécurité alimentaire des populations  » parmi les signataires : Delphine Batho, Julien Bayou, Jean-Marc Governatori, Jean-Paul Jaud, Corinne Lepage, Edgar Morin, Michèle Rivasi, Gilles-Eric Séralini, Coline Serreau …

LA CRISE ALIMENTAIRE EST IMMINENTE, car à la détérioration continue des sols s’ajoute le blocage des circuits internationaux de transport sur lesquels repose le système alimentaire mondial. Nous ne sommes pas mieux préparés à cette échéance qu’à l’actuelle crise sanitaire. Or ces épidémies et ces crises alimentaires seront rendues plus fréquentes par l’état écologique et économique du monde.

La menace de pénurie alimentaire n’est ni un coup du sort, ni une fatalité. Elle résulte d’une insouciance et d’une illusion trop longtemps entretenues selon lesquelles nous serions dans un progrès matériel indéfini, dans une abondance qui pourrait — grâce au marché — résoudre spontanément toutes les difficultés et atténuer tous les risques, laissant le consommateur dormir tranquille et vaquer à ses occupations. Nous en avons perdu de vue des principes biologiques de base.

Résultat de ce choix de société : une agriculture artificielle, industrielle, entièrement dépendante des énergies fossiles, hors-sol, sans paysans, anéantie par un exode rural sans précédent. En France, 11 millions de paysans sont passés à la trappe en quelques décennies, et en 2020, c’est encore une exploitation toutes les 26 minutes qui disparaît ! Combien dans le monde ? Ce sont des milliers de kilomètres carrés alignés pour produire, transformer et acheminer une nourriture appauvrie en nutriments, reposant sur trop peu d’espèces, sur des pratiques artificielles et destructrices des sols, des eaux, et des communautés humaines. Ce système alimentaire, trompeusement efficace, n’en est devenu que plus vulnérable aux chocs climatiques, aux maladies, aux crises économiques et géopolitiques, et aux pénuries de ressources.

La France a la réputation d’être un pays producteur. Certes, en volumes ! Mais peut-elle pour autant nourrir sa population ? Non : notre système alimentaire dépend d’importations de soja américain et brésilien (faute de protéines végétales cultivées), de matières premières (dont les énergies fossiles et les phosphates), et de fruits et légumes (des milliers de camions par jour nous apportent les denrées agricoles des pays du sud). Aujourd’hui, moins de 2 % de notre surface agricole utile produit des fruits et légumes, alors qu’il en faudrait 10 % !

Notre monde vit dans un rêve technologique. Mais le réveil est terrible. Il produit maintenant des foules sans travail et sans nourriture décente, sur des sols progressivement stérilisés par les labours profonds et les molécules toxiques de l’agro-industrie suspectées de contribuer à toutes nos maladies chroniques, dites « maladies de civilisation » ! Une agriculture sans paysans, c’est l’Eldorado pour la pétrochimie et l’industrie lourde, mais c’est le cauchemar pour les peuples et les biens communs.

La crise du coronavirus en annonce d’autres, et met en lumière toutes les vulnérabilités extravagantes de ce système industriel. Nous avons l’opportunité de réagir, non pas en stoppant la machine (ça c’est fait), mais en coordonnant et en accélérant une « transition » vers des systèmes alimentaires moins vulnérables et plus résilients aux chocs de toutes sortes. Presque aucun pays n’est épargné par ces menaces, puisque quasi tous ont choisi les mêmes voies techno-chimiques et économiques, les mêmes dépendances des transports au long cours.

Nous sommes nombreux à avoir annoncé les catastrophes alimentaires. Depuis la révolution industrielle des années 1960-1970, des mises en garde ont été documentées, des propositions de réorientation ont été faites, alors que les politiques agricoles, sous l’emprise des lobbies agro-industriels, n’ont cessé de poursuivre leur course folle dévastatrice des écosystèmes, de la santé et des emplois…

Ce que nous proposons, c’est d’ENGAGER D’URGENCE UNE GRANDE CONCERTATION CITOYENNE par échanges électroniques et visio-conférences, dans chaque région et chaque bassin de vie, visant à remailler le territoire avec des productions diversifiées, à proximité et au service des populations, et avec leur aide.

Nous avons besoin :

d’hectares soustraits à l’artificialisation et à l’appétit des acquéreurs fonciers ;
de formation des agriculteurs aux techniques simples de culture et d’élevage qui permettent de régénérer les sols, économiser l’eau, réduire la mécanisation, et boucler les cycles du carbone, de l’azote et du phosphore ;
d’outils de production agricole robustes et simples à fabriquer ;
de circuits raccourcis qui alimentent les populations et les usines de transformation, si possible locales.
C’est une question de bon sens, pas d’idéologie. Il y a urgence à faire l’inventaire des ressources et des besoins sur les territoires par des concertations régionales en commençant par les communes avec la collaboration des Maires et des associations locales :

Quels sont les lieux et les ressources comestibles disponibles aujourd’hui, les moyens de stockage et de distribution ?
Quels sont les lieux de formation pour les futurs paysans ?
Quelles sont les cultures et les surfaces allouées aux denrées de première nécessité ?
Quelles sont les surfaces à conserver de milieux naturels et d’infrastructures écologiques pour renforcer les populations et la diversité des pollinisateurs et des oiseaux prédateurs des ravageurs ?
Quels sont les moyens humains et matériels à mettre en œuvre dans chaque commune ?

Chaque municipalité ou intercommunalité peut faire l’inventaire de son territoire avec ses citoyens, selon une grille à co-élaborer, afin de cartographier la France, d’échanger et de s’entraider. Il s’agit de rendre les territoires efficients dans chaque région, en s’inspirant des meilleures solutions des uns et des autres.

La nourriture est le premier des besoins, or les systèmes alimentaires sont devenus majoritairement vulnérables et contre-productifs. L’agriculture est l’une des fonctions essentielles à la sécurité et au bien-être des communautés humaines, c’est le moment de lui redonner ses bases et son sens : c’est une question d’ordre public et de sécurité nationale.

Signataires :

Philippe Desbrosses : agriculteur et docteur en sciences de l’environnement
Dominique Bourg : philosophe, professeur honoraire, Université de Lausanne
Valérie Cabanes : juriste internationaliste
Françoise Laborde : sénatrice de la Haute-Garonne
Stéphane Linou : ancien conseiller général de l’Aude, auteur de Résilience alimentaire et sécurité nationale (2019)
Edgar Morin : sociologue
Christian Mouchet : Président de la Fondation pour le Progrès de l’Homme, agronome, professeur émérite Agrocampus Ouest
Coline Serreau : cinéaste, membre de l’académie des Arts
Pablo Servigne : ingénieur agronome et auteur
Julien Bayou : secrétaire national du groupe EELV
Sophie Swaton : Présidente de la Fondation Zoein, économiste et philosophe, Université de Lausanne
Maxence Layet: écrivain, éditeur de la revue Orbs l’autre Planète
Gilles-Eric Séralini : scientifique, professeur d’Université, spécialiste des O.G.M.
Delphine Batho : ancienne Ministre, députée des Deux-Sèvres, auteure de L’ Ecologie Intégrale
Benoît Biteau : paysan bio, agronome, député Européen EEVL
Corinne Lalo : journaliste indépendante d’investigation, auteure
Dr Dominique Eraud : phytothérapeute-nutritionniste, présidente de Solidarité-Homéopathie
Emmanuel Bailly : ingénieur auteur des tables d’indices de Souveraineté Alimentaire
Alexandre Boisson : expert sécurité civile, co-fondateur de SOS maires
Yannick Jadot : député Européen EELV
Jean-Marc Governatori : auteur, Écologie Politique
Corinne Lepage : ancienne ministre et députée Européenne, avocate
Charles et Perrine Hervé-Gruyer : fondateurs de la Ferme du Bec-Hellouin, auteurs Permaculture
Lucile Cornet-Vernet : parodontologue, fondatrice des Maisons de l’ARTÉMISIA
André-Jacques Holbecq : auteur, économiste, co-fondateur de SOS maires
Claude Aubert : agronome, écrivain, fondateur de Terre Vivante et Quatre Saisons du Jardinage
Boris Aubligine : paysan, fondateur d’Ethica Mondo MBA
Charles Kloboukoff : PDG du groupe Léa Nature
Michèle Rivasi : députée Européenne EELV
Samuel Lachaume : conseil en finance et territoire durables
Cyril Dion : co-fondateur du Mouvement des Colibris et co-réalisateur du Film Demain
Lionel Montoliu : fondateur de 0.6 Planet, docteur de Polytechnique, co-directeur du master Management de la Technologie et de l’Innovation
François Plassard : paysan Terre-Mer, ingénieur agronome, docteur en Economie, auteur ruralité
Monica Bassett : artiste peintre Internationale
Isabelle Champion-Poirette : présidente de Mille Variétés Anciennes
Olivier Roellinger : chef restaurateur de Cancale
Jean-Paul Jaud : cinéaste

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Jardins Partagés de St Roch à Nice : historique synthétique

JARDINS PARTAGÉS DE ST ROCH

Une ancienne parcelle agricole transformée en jardins partagés pour les habitants au coeur d’un quartier à l’urbanisation galopante.
Un poumon vert de St Roch à l’heure du réchauffement climatique.
Un lieu magique à deux minutes des Assises de la transition écologique de fin 2018, à l’angle des rues Daumas et Vauban.
Vous pouvez nous soutenir pour l’avenir de ce jardin siège d’un immense avocatier centenaire, des caroubiers, un figuier, une vigne très ancienne de raisin framboise, des légumes locaux et autres spécimen du patrimoine végétal nissart.
Contact : jeaninecostamagna@gmail.com

Campagne d’ATTAC du 8 au 15 septembre 2018 : Prenons le contrôle sur la finance et sur notre avenir

Cette semaine d’action débutera le 8 septembre par la mobilisation « Dans nos rues pour le climat » avec des milliers d’actions prévus partout dans le monde et en France. Nos messages : “Pas un Euro de Plus” pour l’industrie fossile, réinvestissons dans un modèle énergétique sobre, décentralisé et juste 100% renouvelable, tenons l’industrie fossile responsable pour les destructions qu’elle cause.

Elle s’achèvera le 15 septembre, date anniversaire des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers, point d’orgue de la crise financière. Cette journée d’action est organisée par la coalition européenne « Change Finance » regroupant plus de 60 organisations qui appellent à prendre le contrôle sur la finance.

Ce jour là, nous ciblerons les plus grandes banques privées et les institutions publiques qui continuent à financer des industries toxiques et à pratiquer l’évasion fiscale. Pour dévoiler leur vrai visage, nous redécorerons à notre manière leurs vitrine en affichant leurs principaux méfaits accompagnés du slogan #PasAvecNotreArgent !

Vous souhaitez participer aux actions ? Inscrivez-vous.

https://france.attac.org/se-mobiliser/prenons-le-controle-sur-la-finance-et-sur-notre-avenir/article/impliquez-vous-dans-la-campagne-pasavecnotreargent

Une épicerie 100% vrac day by day arrive bientôt à Nice !

 » Vous y trouverez tous les produits du quotidien en quantité à la demande et sans emballage superflu ! Il n’y aura pas de produits frais, mais autour de ce magasin vous pourrez trouver un boucher, un boulanger, un poissonnier et un fromager, mais surtout il y a le marché plusieurs jours par semaine.
 
Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin de vous !
Un coup de pouce financier via la plateforme de financement participatif Bluebees sous la forme d’un prêt rémunéré à 2%, est actuellement en ligne :
 
https://bluebees.fr/fr/project/all?zipCode=06&keywords=&continent=&biztype
 
Voici également le lien vers la page Facebook afin de suivre l’avancement du projet. 
 
https://www.facebook.com/Mon-épicerie-en-vrac-Nice-1738324866210371/  « 

Ex futur aéroport de Notre Dame des Landes : une « victoire historique » Europe Ecologie-Les Verts

F-EELV 

« « Europe Écologie-Les Verts Paca salue une décision que les écologistes attendaient depuis des décennies, affirme le communiqué du parti. Outre l’aspect dispendieux, la construction d’un nouvel aéroport aurait engendré des dégâts sociaux et environnementaux considérables et irréversibles ».

Désormais, Europe Écologie-Les Verts appelle au dialogue et à l’apaisement. « Car la Zad n’est pas seulement un enjeu écologique, un bocage inestimable à protéger, mais surtout le symbole d’un possible renouvellement de la politique, de notre modèle social, de nos modes de vie. » Pour Hélène Haensler, Guy Bénarroche, co-secrétaires régionaux, Christine Juste et Jean-Laurent Félizia, co-porte-parole : « La Zad, c’est avant tout une jeune génération qui vient apprendre à cultiver et faire vivre des terres qu’on voudrait bétonner. C’est un espace paysan, utopique, solidaire, qui crée les conditions d’une autre agriculture, fière et durable, à l’image du grand mouvement de désobéissance civile non violent qui conduisit François Mitterrand à refuser en 1981 l’extension du camp militaire du Larzac… »

Les écologistes demandent ainsi une période de gel de la redistribution institutionnelle des terres, afin qu’elles continuent à être prises en charge collectivement par celles et ceux qui s’étaient battus pour elles. « Il est essentiel de préserver et faire vivre les patrimoines naturels et agricoles exceptionnels de cette zone, dans la logique de l’agriculture paysanne respectueuse de l’environnement », ajoute le communiqué.

Europe Écologie-Les Verts Paca soutient l’appel du mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la Zad et appelle à converger dans le bocage le 10 février, au lendemain des 10 ans de la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport.  »

http://www.go-met.com/news/notre-dame-landes-victoire-historique-selon-europe-ecologie-les-verts-paca/

Avec l’association «Les Perdigones» à Levens, Festival ALIMENTERRE du 15 octobre au 30 novembre 2017

Evénement sur les enjeux de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde, le Festival ALIMENTERRE est organisé depuis 2007.

A l’initiative de l’évènement, le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) est une association reconnue d’utilité publique qui rassemble 23 organisations membres (associations, syndicats, collectivités territoriales). Depuis sa création en 1960, il sensibilise et mobilise l’opinion publique pour la défense du droit à l’alimentation et la lutte contre les inégalités.
Le festival ALIMENTEREE se déroulera du 15 octobre au 30 novembre 2017 par des centaines de bénévoles partout en France et dans 12 pays. A Levens l’association « Les Perdigones » le relaye depuis 2009.
Quel modèle de production pour une alimentation saine et durable pour tous ? Comment permettre aux paysans et aux travailleurs agricoles de vivre dignement ? Comment leur garantir l’accès aux moyens nécessaires pour produire ? Comment faire changer d’échelle les alternatives durables ? Quelle nourriture pour demain et sous quelle forme ? En changeant notre regard sur le monde, la sélection 2017 ouvre de nouvelles pistes pour remédier aux incohérences du système alimentaire mondial.
Alors que s’ouvre le 2° chantier des Etats généraux de l’alimentation sur le thème « une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous », grâce aux débats qui accompagnent chaque projection, le festival permet aux citoyens, élus, agriculteurs, entrepreneurs, militants associatifs, de s’interroger ensemble, prendre conscience de son rôle et trouver des solutions.
Pour combattre la faim, qui affecte 795 millions de personnes dans le monde, les solutions émergeront-elles de ces initiatives ?

PROGRAMME ALIMENTERRE 2017 à LEVENS
DIMANCHE 5 Novembre 2017 à 17h00 salle Fuon Pench
(Parking du centre ancien et accès par ascenseur niveau 2)
17h00 « Nourrir une métropole »
Court métrage (19m) de Wilfried Duval
En Île-de-France, à peine 10% des fruits et légumes consommés
proviennent du territoire francilien. Ce chiffre descend à moins de
1,5 % en ce qui concerne la viande et le lait. Avec le regain de
l’agriculture locale, quelles sont les solutions sur le territoire pour
nourrir une population de 7 millions d’habitants ? La construction
du Grand Paris aura-t-elle un impact sur le futur modèle
alimentaire métropolitain ?
Face à un système alimentaire mondialisé qui ne permet pas de répondre à l’enjeu de nourrir la planète, ce court-métrage nous invite à réfléchir comment agir au niveau local : consommer local, commerce équitable, gouvernance alimentaire locale, etc. Il permet aux différents acteurs, citoyens, élus, agriculteurs, entrepreneurs, militants associatifs, de s’interroger ensemble et de trouver des solutions. En partant de l’exemple du Grand Paris, il permet de lancer une réflexion collective pour repenser l’alimentation à l’échelle de son territoire.
18h00 « Land Grabbing »
Long métrage 90 mn
Chaque film sera suivi d’un débat, avec des intervenants du monde agricole
Entrée à participation libre
(Qui nous permettra de couvrir les frais d’organisation et de projection)
La soirée se terminera pour ceux qui le désirent autour d’un repas partagé (Chacun pourra apporter ses petits plats préférés)

A lire: « UNE INSOUCIANCE MENACÉE » Arman Brodén

9782750011314
Une époque troublée vécue par un ado sensé et sensible …

Éditeur: La Bruyère éditions

15€

« Louis est un adolescent. Louis est déjà vieux. Louis est en classe de terminale à l’école française de Stockholm quand il rencontre un jour Emma. Ensemble, ils vont vivre un amour suave et magique. Mais plus le temps passe, plus les démons de Louis semblent revenir et se multiplier. Quelque chose de pas très clair le tourmente. Entre l’école, la fête, les excès et l’époque dans laquelle il vit, il ne trouve pas sa place.
Il ressent un vide ambiant. Voilà. C’est l’histoire d’une jeunesse, d’une époque, et d’une ville. Un livre qui se lit simplement, rapidement, mais qui ne manque certainement pas de profondeur ni de grâce. Un vrai bain de sensations pour le lecteur qui s’y aventure. »

Levens 27 nov: Comme chaque année depuis 6 ans maintenant « Les Perdigones » relaient le FESTIVAL ALIMENTERRE

Levens 27 nov: « Comme chaque année depuis 6 ans maintenant nous relayons le FESTIVAL ALIMENTERRE:
l’édition 2015 aura lieu :

Vendredi 27 novembre
à 20h00
Salle Fuon Pench
parking gratuit vieux village,
accès par ascenseur public 2e niveau

Dans le cadre de la 9° édition internationale
du festival de films documentaires ALIMENTERRE,

20 h « Ceux qui sèment »
documentaire de 52 mn
de Pierre Fromentin

L’agriculture familiale, un modèle dépassé ou d’avenir ?

C’est la question à laquelle 40 étudiants en agronomie (agro paris tech)
ont voulu répondre en réalisant ce film documentaire sur l’agriculture familiale autour du monde.
Une agriculture qui emploie chaque jour plus de 40 % des actifs
et produit 80 % de l’alimentation mondiale,

. précédé par deux court métrages
« copier cloner » et « Marguerite ou les impacts de la filière lait française »
(deux courtes animations pour une réflexion sur l’élevage bovin industriel et ses conséquences )

Chaque film sera suivi d’un débat

Le festival AlimenTerre est un festival national de films documentaires qui lie les questions de l’alimentation et des terres dans le monde.
Les films projetés en abordent les problématiques tant au niveau local qu’au niveau global et mettent en débat nos modèles agricoles et alimentaires.

Pour plus d’informations, notre communiqué de presse en pièce jointe (en formats word et en pdf) et le site du festival: lien

Merci de bien vouloir relayer auprès de vos contacts

Ariane Masséglia,
pour l’association Les Perdigones (06670 Levens)

http://www.lesperdigones.fr

lesperdigones@free.fr

Cette programmation était prévue de longue date et pour que les évènements horribles des jours derniers ne puissent avoir plus d’impact encore sur nos libertés, nous avons choisi de la maintenir »

ALTERNATIBA 06 octobre 2015 : 8000 visiteurs et un grand succès ! Un bon point … de départ

https://alternatiba.eu/alternatiba06/2015/10/19/alternatiba-mouans-sartoux-8000-visiteurs/

foule2

 » En chiffres !
8 000 visiteurs !
43 conférences !
200 alternatives !
300 bénévoles !
Marché bio et local avec 14 agriculteurs!
120 stands!
16 concerts, artistes, danseuses, troupe de théâtre,
déclameurs de rue, clowns, parade…!

Ambiance Alternatiba Mouans-Sartoux!

Ce samedi, le festival Alternatiba tout public a apporté joie de vivre et partage de savoir-faire le long des rues de la commune de Mouans- Sartoux ce samedi. Enfants, adolescents et étudiants ont été particulièrement sensibles à ces solutions, en lien direct avec les défis de leur génération. Les visiteurs se sont baladés sous le soleil, au grè des espaces restauration bio, conférences, ateliers de confection de jouets recyclés ou d’expression des émotions. Les plus vieux ont souvent été enchantés de cette émulsion vers l’espoir d’un avenir plus sain. Alternatiba, une fête populaire qui unit dans une grande joie de vivre autour de solutions saines !

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Alternatiba, en quelques mots !

Alternatiba est la proposition citoyenne d’alternatives dans tous les domaines de société, le temps d’un Festival. Les crises économiques, écologiques et sociales sont une opportunité de recréer un système fiable, durable en harmonie avec la nature et avec l’humain. Alternatiba met en scène les solutions existantes : les 200 alternatives proposées peuvent dès aujourd’hui être le moteur d’un tout nouveau modèle de société !

Loin d’un discours utopique, Alternatiba met en scène le concret dans un Festival qui imite un possible de société, si nous faisons le choix d’opter pour ces solutions !

Loin d’un Festival écolo, Alternatiba s’est attaché aux thèmes de société suivants : l’alimentation, l’éducation, la solidarité, la gouvernance, la culture, les loisirs, l’énergie, le recyclage, l’économie, la finance, la consommation, le climat, la nature, l’environnement, les médias, le bien-être, le transport et l’habitat.

Loin d’être une association, Alternatiba est un mouvement fédérateur de structures et de citoyens porteurs de solutions concrètes à notre société en déséquilibre. C’est en mutualisant les alternatives qu’Alternatiba entend porter la voix d’une transition de la société. Éparses, les voix des alternatives sont minimes. Ensemble, elles deviennent un nouveau modèle émergent, plus durable et plus solidaire.  »