TRIBUNE:  » Assurer la sécurité alimentaire des populations  » parmi les signataires : Delphine Batho, Julien Bayou, Jean-Marc Governatori, Jean-Paul Jaud, Corinne Lepage, Edgar Morin, Michèle Rivasi, Gilles-Eric Séralini, Coline Serreau …

LA CRISE ALIMENTAIRE EST IMMINENTE, car à la détérioration continue des sols s’ajoute le blocage des circuits internationaux de transport sur lesquels repose le système alimentaire mondial. Nous ne sommes pas mieux préparés à cette échéance qu’à l’actuelle crise sanitaire. Or ces épidémies et ces crises alimentaires seront rendues plus fréquentes par l’état écologique et économique du monde.

La menace de pénurie alimentaire n’est ni un coup du sort, ni une fatalité. Elle résulte d’une insouciance et d’une illusion trop longtemps entretenues selon lesquelles nous serions dans un progrès matériel indéfini, dans une abondance qui pourrait — grâce au marché — résoudre spontanément toutes les difficultés et atténuer tous les risques, laissant le consommateur dormir tranquille et vaquer à ses occupations. Nous en avons perdu de vue des principes biologiques de base.

Résultat de ce choix de société : une agriculture artificielle, industrielle, entièrement dépendante des énergies fossiles, hors-sol, sans paysans, anéantie par un exode rural sans précédent. En France, 11 millions de paysans sont passés à la trappe en quelques décennies, et en 2020, c’est encore une exploitation toutes les 26 minutes qui disparaît ! Combien dans le monde ? Ce sont des milliers de kilomètres carrés alignés pour produire, transformer et acheminer une nourriture appauvrie en nutriments, reposant sur trop peu d’espèces, sur des pratiques artificielles et destructrices des sols, des eaux, et des communautés humaines. Ce système alimentaire, trompeusement efficace, n’en est devenu que plus vulnérable aux chocs climatiques, aux maladies, aux crises économiques et géopolitiques, et aux pénuries de ressources.

La France a la réputation d’être un pays producteur. Certes, en volumes ! Mais peut-elle pour autant nourrir sa population ? Non : notre système alimentaire dépend d’importations de soja américain et brésilien (faute de protéines végétales cultivées), de matières premières (dont les énergies fossiles et les phosphates), et de fruits et légumes (des milliers de camions par jour nous apportent les denrées agricoles des pays du sud). Aujourd’hui, moins de 2 % de notre surface agricole utile produit des fruits et légumes, alors qu’il en faudrait 10 % !

Notre monde vit dans un rêve technologique. Mais le réveil est terrible. Il produit maintenant des foules sans travail et sans nourriture décente, sur des sols progressivement stérilisés par les labours profonds et les molécules toxiques de l’agro-industrie suspectées de contribuer à toutes nos maladies chroniques, dites « maladies de civilisation » ! Une agriculture sans paysans, c’est l’Eldorado pour la pétrochimie et l’industrie lourde, mais c’est le cauchemar pour les peuples et les biens communs.

La crise du coronavirus en annonce d’autres, et met en lumière toutes les vulnérabilités extravagantes de ce système industriel. Nous avons l’opportunité de réagir, non pas en stoppant la machine (ça c’est fait), mais en coordonnant et en accélérant une « transition » vers des systèmes alimentaires moins vulnérables et plus résilients aux chocs de toutes sortes. Presque aucun pays n’est épargné par ces menaces, puisque quasi tous ont choisi les mêmes voies techno-chimiques et économiques, les mêmes dépendances des transports au long cours.

Nous sommes nombreux à avoir annoncé les catastrophes alimentaires. Depuis la révolution industrielle des années 1960-1970, des mises en garde ont été documentées, des propositions de réorientation ont été faites, alors que les politiques agricoles, sous l’emprise des lobbies agro-industriels, n’ont cessé de poursuivre leur course folle dévastatrice des écosystèmes, de la santé et des emplois…

Ce que nous proposons, c’est d’ENGAGER D’URGENCE UNE GRANDE CONCERTATION CITOYENNE par échanges électroniques et visio-conférences, dans chaque région et chaque bassin de vie, visant à remailler le territoire avec des productions diversifiées, à proximité et au service des populations, et avec leur aide.

Nous avons besoin :

d’hectares soustraits à l’artificialisation et à l’appétit des acquéreurs fonciers ;
de formation des agriculteurs aux techniques simples de culture et d’élevage qui permettent de régénérer les sols, économiser l’eau, réduire la mécanisation, et boucler les cycles du carbone, de l’azote et du phosphore ;
d’outils de production agricole robustes et simples à fabriquer ;
de circuits raccourcis qui alimentent les populations et les usines de transformation, si possible locales.
C’est une question de bon sens, pas d’idéologie. Il y a urgence à faire l’inventaire des ressources et des besoins sur les territoires par des concertations régionales en commençant par les communes avec la collaboration des Maires et des associations locales :

Quels sont les lieux et les ressources comestibles disponibles aujourd’hui, les moyens de stockage et de distribution ?
Quels sont les lieux de formation pour les futurs paysans ?
Quelles sont les cultures et les surfaces allouées aux denrées de première nécessité ?
Quelles sont les surfaces à conserver de milieux naturels et d’infrastructures écologiques pour renforcer les populations et la diversité des pollinisateurs et des oiseaux prédateurs des ravageurs ?
Quels sont les moyens humains et matériels à mettre en œuvre dans chaque commune ?

Chaque municipalité ou intercommunalité peut faire l’inventaire de son territoire avec ses citoyens, selon une grille à co-élaborer, afin de cartographier la France, d’échanger et de s’entraider. Il s’agit de rendre les territoires efficients dans chaque région, en s’inspirant des meilleures solutions des uns et des autres.

La nourriture est le premier des besoins, or les systèmes alimentaires sont devenus majoritairement vulnérables et contre-productifs. L’agriculture est l’une des fonctions essentielles à la sécurité et au bien-être des communautés humaines, c’est le moment de lui redonner ses bases et son sens : c’est une question d’ordre public et de sécurité nationale.

Signataires :

Philippe Desbrosses : agriculteur et docteur en sciences de l’environnement
Dominique Bourg : philosophe, professeur honoraire, Université de Lausanne
Valérie Cabanes : juriste internationaliste
Françoise Laborde : sénatrice de la Haute-Garonne
Stéphane Linou : ancien conseiller général de l’Aude, auteur de Résilience alimentaire et sécurité nationale (2019)
Edgar Morin : sociologue
Christian Mouchet : Président de la Fondation pour le Progrès de l’Homme, agronome, professeur émérite Agrocampus Ouest
Coline Serreau : cinéaste, membre de l’académie des Arts
Pablo Servigne : ingénieur agronome et auteur
Julien Bayou : secrétaire national du groupe EELV
Sophie Swaton : Présidente de la Fondation Zoein, économiste et philosophe, Université de Lausanne
Maxence Layet: écrivain, éditeur de la revue Orbs l’autre Planète
Gilles-Eric Séralini : scientifique, professeur d’Université, spécialiste des O.G.M.
Delphine Batho : ancienne Ministre, députée des Deux-Sèvres, auteure de L’ Ecologie Intégrale
Benoît Biteau : paysan bio, agronome, député Européen EEVL
Corinne Lalo : journaliste indépendante d’investigation, auteure
Dr Dominique Eraud : phytothérapeute-nutritionniste, présidente de Solidarité-Homéopathie
Emmanuel Bailly : ingénieur auteur des tables d’indices de Souveraineté Alimentaire
Alexandre Boisson : expert sécurité civile, co-fondateur de SOS maires
Yannick Jadot : député Européen EELV
Jean-Marc Governatori : auteur, Écologie Politique
Corinne Lepage : ancienne ministre et députée Européenne, avocate
Charles et Perrine Hervé-Gruyer : fondateurs de la Ferme du Bec-Hellouin, auteurs Permaculture
Lucile Cornet-Vernet : parodontologue, fondatrice des Maisons de l’ARTÉMISIA
André-Jacques Holbecq : auteur, économiste, co-fondateur de SOS maires
Claude Aubert : agronome, écrivain, fondateur de Terre Vivante et Quatre Saisons du Jardinage
Boris Aubligine : paysan, fondateur d’Ethica Mondo MBA
Charles Kloboukoff : PDG du groupe Léa Nature
Michèle Rivasi : députée Européenne EELV
Samuel Lachaume : conseil en finance et territoire durables
Cyril Dion : co-fondateur du Mouvement des Colibris et co-réalisateur du Film Demain
Lionel Montoliu : fondateur de 0.6 Planet, docteur de Polytechnique, co-directeur du master Management de la Technologie et de l’Innovation
François Plassard : paysan Terre-Mer, ingénieur agronome, docteur en Economie, auteur ruralité
Monica Bassett : artiste peintre Internationale
Isabelle Champion-Poirette : présidente de Mille Variétés Anciennes
Olivier Roellinger : chef restaurateur de Cancale
Jean-Paul Jaud : cinéaste

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Nacioun Nissarda: questionnaire pour les candidats à l’élection municipale de Nice 2020 Réponse de NICE ECOLOGIQUE

Nacioun Nissarda : « Nous avons reçu les réponses au questionnaire qui intéressait les « Nissart ». Nous n’avons pas eu de réponses de la part des listes d’Estrosi, Allemand et Damiano.
Nous vous livrons les réponses sans autre commentaire. Nous vous donnerons notre point de vue « nissart » par ailleurs.

Réponse de NICE ECOLOGIQUE

QUESTIONNAIRE POUR LES CANDIDATS A L’ELECTION MUNICIPALE DE NICE DE MARS 2020

1) TRAVAUX : Nous avons vu, ces dernières années, à Nice un développement de grands travaux dans notre ville. Prévoyez-vous de continuer voire d’accentuer de grands travaux sur Nice ? Etes-vous favorable à une concentration littorale ?

Jean Marc Governatori : Non, il faut éviter les grands projets inutiles, qui gaspillent l’argent public, qui détruisent notre patrimoine végétal ou qui génèrent pollution toxique ou qui provoquent l‘accélération de l’atteinte irréversible des conditions climatiques (extension de l’aéroport … ). Nous maintenons le Palais des Expositions où il est. Nous n’en construisons pas de nouveau. Nous gardons également le Palais des Congrès. Nous faisons un inventaire des locaux tertiaires inoccupés. Nous construisons la ville sur la ville, nous évitons d’imperméabiliser de nouvelles terres.

2) TERRES AGRICOLES : Les terres agricoles ont tendance à disparaitre. Que comptez-vous faire pour arrêter ce processus et retrouver des terres exploitables ? Etes-vous favorable à la production locale (gage de traçabilité) plutôt qu’à l’importation massive ? Etes-vous favorable à un label local ? Votre position sur les jardins partagés dans la ville ?

Jean Marc Governatori : Il faut arrêter de bétonner nos terres arables par modification du PLUm (Plaine du Var, une de terres le plus fertiles d’Europe, mais pas seulement il y en a encore un peu dans d’autres quartiers à l’Est et ailleurs). Il faut aussi changer de paradigme : .retrouver ou créer des zones agricoles réparties sur tout notre territoire : ne pas détruire ceux qui restent, « potagériser » tous les endroits utilisables et en créer de nouveaux, toits, façades …
Un label local peut être un plus, mais ce n’est pas le plus important. Nous avons aussi dans le même ordre d’idée prévu de créer une monnaie locale.
Le principal est de sanctuariser le maximum de terres agricoles pour y produire les ingrédients de la gastronomie locale. On peut dans le même temps développer un agro-tourisme.
Nous mettrons en place des structures qui aideront et valoriseront la vente en direct des producteurs locaux.
Une Cellule municipale, avec un adjoint, est à créer pour sortir de notre énorme dépendance alimentaire (et énergétique).

3) RAYONNEMENT DE NICE : Quelle vision de Nice et de l’ancien Comté avez-vous sur le plan national et international ? Faut-il se limiter à l’arc méditerranéen (Barcelone, Nice, Gênes) dans lequel Nice fait figure de parent pauvre ou s’ouvrir à l’arc alpin (Nice, Turin, Genève) dans le quel Nice s’ouvrirait à toute l’Europe ? Seriez-vous favorable à une collectivité territoriale propre au pays Niçois ? Cette collectivité devrait-elle rester au sein de la région SUD-PACA ?

Jean Marc Governatori : Nice doit avoir un rayonnement plus important grâce à son passé et à sa culture qui sont peu connus et encore moins utilisés pour rendre notre territoire plus attractif. Retrouver nos contacts ancestraux et recréer une proximité avec les cultures de l’est de l’Occitanie : Savoie, Piémont, Ligurie, Val d’Aoste et même la région suisse de Genève (hors UE).
Une collectivité territoriale propre au pays Niçois est à envisager. Il faudra réfléchir à sa place au sein de la région PACA, qui, de toute façon, doit être plus individualisée, et avec plus de moyens de fonctionner. Ceci sur le plan sanitaire et social (ARS, CPAM), énergétique, alimentaire, judiciaire, postal …etc.
Nice doit conserver ou retrouver un certain nombre de structures décisionnaires et actives.

4) TRANSPORTS : Dans le domaine des transports, êtes-vous favorable à la gratuité de l’autoroute contournant Nice ? Pensez-vous qu’il faille limiter la circulation intensive des camions autour de Nice ? Etes-vous pour le ferroutage ? Etes-vous favorable à la conservation et au développement de nos lignes locales et historiques (train des pignes et train des merveilles) lien de vie pour les populations de nos vallées ? Que pensez-vous d’une future ligne de chemin de fer Nice-Turin-Genève ?

Jean Marc Governatori : L’autoroute doit être gratuite en effet. Nous sommes la seule grande ville où le contournement est payant. Mais il faudra trouver une parade aux passages de plus en plus nombreux de camions qui traversent notre région centrale et qui génèrent pollution et accidents. Le rendre gratuit pour les locaux peut être une réponse acceptable. Le train représente LA solution pour les différents déplacements ou transports de fret. Pour le ferroutage, il faut au moins 10 ans pour l’installer. En attendant une taxe poids lourds « traversant » est une solution. La ligne Nice Turin est indispensable. Il faut absolument relier la Bévéra et la Roya au bassin niçois ainsi que la haute vallée du Var par le train des Pignes et organiser aussi par ce biais l’approvisionnement des productions agricoles et artisanales réalisées sur le territoire traversé, à destination de la clientèle du littoral. Ces lignes sont indispensables car elles permettent les déplacements domicile-travail ou les trajets scolaires pour une partie de la population qui ne pourrait pas sinon vivre dans l’arrière-pays. Il faut aussi créer une ligne maritime côtière non polluante (passagers et fret) de Nice à Monaco, pour commencer.

5) CULTURE : Que comptez-vous faire pour l’identité niçoise soit plus visible et trouve toute la place qui leur revient légitimement ? Nous avons deux écoles bilingues à Nice (nissart et français) : êtes-vous pour la création de nouvelles écoles bilingues ? Souhaitez-vous que la spécificité de l’identité niçoise soit plus présente et devienne même un atout pour la promotion de notre ville ? Souhaitez-vous que la spécificité de l’identité niçoise soit officiellement reconnue (co-officialité de la langue niçoise avec le français au sein de l’institution municipale, co-officialité des symboles niçois (drapeau, hymne) au côté des symboles de la République dans le Protocole etc.) ?

Jean Marc Governatori : Les écoles, et les jeunes, sont la garantie de la survie de notre langue et de notre culture. Un cursus nissart, de la maternelle à l’Université, et en continuité bien sûr, est indispensable. Mais c’est du ressort de l’Etat dans le domaine programmatique et décisionnaire. Au niveau municipal nous pouvons et devons être catalyseurs et facilitateurs pour les associations qui œuvrent dans ce domaine en direction de ceux qui le souhaitent. Par ailleurs, des classes bilingues dès le plus jeune âge, sont un plus pour développer la capacité d’apprentissage d’autres langues et c’est aussi un lien interculturel fort, bien au-delà de notre culture. Enfin, la spécificité au sein de la culture occitane est réelle mais ne doit pas se faire en antagonisme afin de ne pas créer des divisions artificielles et négatives pour la défense de notre culture. Cela est instrumentalisé par certains et cela nous affaibli au risque de nous discréditer.
Pour notre drapeau il serait normal, en effet, qu’il soit présent.

6) INFRASTRUCTURES ET INSTITUTIONS : Quelles actions comptez-vous faire pour réimplanter une cour d’appel, un centre de tri postal, maintenir l’académie, maintenir tout autres infrastructures/institutions menacées de délocalisation en Provence et (ré)implanter toutes infrastructures/institutions qui font défaut à la cinquième ville de France ? Quelle est votre position concernant la prison de Nice ?

G : Il est inadmissible que Nice soit désormais dépourvue de centre de tri, alors que La Poste a le culot de vendre des timbres au tarif vert ! Comment écologiquement justifier qu’une lettre pour Nice de Nice parte sur Toulon pour y revenir ! Nous pouvons proposer et négocier avec La Poste de réinstaller un centre de tri au niveau de l’actuel MIN que nous ne déplacerons pas à La Baronne. Il sera restructuré sur place ce qui dégagera beaucoup d’espace car son activité a bien baissé depuis sa création.
Nous ferons pression pour éviter la fusion de l’académie de Nice avec celle de Aix-Marseille.
De manière générale, nous mettrons tout en œuvre pour maintenir dans les localités qui sont du ressort de la métropole une présence de l’administration ou des structures de santé, surtout dans le haut-pays afin d’éviter notamment la fracture numérique et les déserts médicaux.

Reginald Cangé ς੭ Le lac Majeur (Lac Majeur) Video

La chanson ( le lac majeur ), très belle, est un hymne à la vie suite aux horreurs de la guerre. Guerre qui touche même des paradis comme celui-ci : le lac Majeur.
Le Lac Majeur est une chanson de Mort Shuman sortie en single en 1972 et parue sur l’album Amerika la même année. Elle est écrite par Étienne Roda-Gil et composée par Mort Shuman.
Reginald Cangé est un chanteur haïtien qui reprend la chanson de Mort Schuman.

Cette superbe video a été faite en 2016 pour le lancement du parfum Dolce Rosa Excelsa, la maison Dolce Gabbana.

Jardins Partagés de St Roch à Nice : historique synthétique

JARDINS PARTAGÉS DE ST ROCH

Une ancienne parcelle agricole transformée en jardins partagés pour les habitants au coeur d’un quartier à l’urbanisation galopante.
Un poumon vert de St Roch à l’heure du réchauffement climatique.
Un lieu magique à deux minutes des Assises de la transition écologique de fin 2018, à l’angle des rues Daumas et Vauban.
Vous pouvez nous soutenir pour l’avenir de ce jardin siège d’un immense avocatier centenaire, des caroubiers, un figuier, une vigne très ancienne de raisin framboise, des légumes locaux et autres spécimen du patrimoine végétal nissart.
Contact : jeaninecostamagna@gmail.com

NICE Jardins Partagés de St Roch : dans le dernier numéro du « Sourgentin » il y a un magnifique article sur l’avocatier centenaire

NICE Jardins Partagés de St Roch*: « Dans le dernier numéro du « Sourgentin », il y a un magnifique article sur l’avocatier centenaire de la parcelle Daumas Vauban, dont l’auteur est Jacques Dalmasso.
 
Cet avocatier a été planté par le père de l’ancien fleuriste de la Place St Roch qui a pris sa retraite il y a quelques années. Il y a maintenant un traiteur. Il est donc quasi centenaire, mais pour un arbre c’est jeune. Il y avait autrefois de nombreux avocatiers sur ce quartier et il en reste quelques uns mais lui seul a atteint cette taille respectable, certainement à cause de l’eau présente en sous sol et de la ventilation du carrefour.
 
Il est un poumon vert du quartier et recycle sans faillir le CO2 émis par les voitures qui nous empoisonnent.
Rappelons en effet que seuls les arbres de plus de 25 ans fixent efficacement le CO2.
Quant à abattre un tel arbre qui donne des fruits de 700 à 800 grammes et pompe l’eau de manière particulièrement efficace lors des fortes pluies accompagnées de ruissellement, ce serait insensé.
 
Notre meilleur allié contre le réchauffement climatique c’est lui : en transpirant il climatise gratuitement le quartier.
Oui cest bien lui le seigneur de la parcelle Daumas Vauban que l’on doit remercier pour ses multiples services.
Il vient d’Amérique du Sud mais c’est un citoyen et un enfant de St Roch. Il suffit d’aller à l’ombre de ses branches pour ressentir une grande paix. Un véritable remède au stress de la vie urbaine. Les Japonais préconisent d’ailleurs des douches de forêt comme thérapie. Une douche de cet avocatier est un remède absolu contre la fatigue et le stress. A conseiller …même aux promoteurs ! »
 
Jeanine Costamagna et André Minetto
 
* L’association Les Jardins Partagés de St Roch et ses adhérents s’occupent depuis plus de cinq ans de ce magnifique avocatier et du terrain qui l’entoure. C’est un petit coin de paradis, une partie de notre patrimoine végétal nissart et une arme efficace contre la pollution atmosphérique cancérogène, les canicules mortelles, l’expression de l’agressivité …etc.

Communiqué de presse du Comité de quartier St Roch  » Sur le chantier de St Jean d’Angely, il ne fait vraiment pas bon être un arbre et ce malgré les recommandations du commissaire enquêteur « 

NICE-Comité de quartier St Roch:
« Sur le chantier de St Jean d’Angely, il ne fait vraiment pas bon être un arbre et ce malgré les recommandations du commissaire enquêteur.

En début de semaine , quatre grands arbres sains ont ainsi été abattus sans autre forme de procès. Le cauchemar continue.
Une zone bétonnée à mort. Des arbres abattus alors qu’ils appartiennent au domaine public et non au périmètre du chantier. Cela avait déjà été le cas en dessous.
Sur cette nouvelle opération aucun permis n’est en cours puisque c’est la zone du multiplexe.
Cette volonté d’éradication du patrimoine végétal de notre quartier est sidérante alors que ces grands arbres sont les seuls à pouvoir contrebalancer le réchauffement induit par toutes ces constructions en cours. Les décideurs de ce projet sont visiblement hors sol.

Voilà comment on remercie nos amis qui ont fourni ombre et oxygène gratuitement. Voilà comment on anticipe le réchauffement climatique. Sur une zone où tout est là pour faire un éco quartier.
L’irresponsabilité prévaut. C’est aberrant. »

Jeanine Costamagna, Présidente
André Minetto, Vice Président

Communiqué de presse

 

Campagne d’ATTAC du 8 au 15 septembre 2018 : Prenons le contrôle sur la finance et sur notre avenir

Cette semaine d’action débutera le 8 septembre par la mobilisation « Dans nos rues pour le climat » avec des milliers d’actions prévus partout dans le monde et en France. Nos messages : “Pas un Euro de Plus” pour l’industrie fossile, réinvestissons dans un modèle énergétique sobre, décentralisé et juste 100% renouvelable, tenons l’industrie fossile responsable pour les destructions qu’elle cause.

Elle s’achèvera le 15 septembre, date anniversaire des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers, point d’orgue de la crise financière. Cette journée d’action est organisée par la coalition européenne « Change Finance » regroupant plus de 60 organisations qui appellent à prendre le contrôle sur la finance.

Ce jour là, nous ciblerons les plus grandes banques privées et les institutions publiques qui continuent à financer des industries toxiques et à pratiquer l’évasion fiscale. Pour dévoiler leur vrai visage, nous redécorerons à notre manière leurs vitrine en affichant leurs principaux méfaits accompagnés du slogan #PasAvecNotreArgent !

Vous souhaitez participer aux actions ? Inscrivez-vous.

https://france.attac.org/se-mobiliser/prenons-le-controle-sur-la-finance-et-sur-notre-avenir/article/impliquez-vous-dans-la-campagne-pasavecnotreargent

 » Au coeur de la COP 21 : SOS Jardins partagés de Saint Roch en danger « 

           « Au coeur de la COP 21 : SOS jardins partagés de Saint Roch

Nous lançons une alerte sur les Jardins Partagés de Saint Roch qui risquent de disparaître. En effet, suite a la restauration partielle du mur d’enceinte, la Métropole nous a mis en demeure de justifier notre présence. N’ayant obtenu aucun bail jusqu’à ce jour, tout en étant mentionné sur le site de la Métropole, nous tenons à rappeler dans quel espoir et esprit nous avons oeuvré et nos différentes actions en direction des habitants.

Nous sommes rentrés en octobre 2013 sur la parcelle Daumas-Vauban, achetée à 370 000 euros aux héritiers de l’ancien propriétaire Monsieur Roux, après avoir été préemptée. Et ce après avoir multiplié en vain courriers, pétitions, démarches afin de sauver ce terrain promis a l’alignement, comme dernier vestige du passé agricole du quartier, dans l’optique de faire des jardins pedagogiques pour les écoles et collèges avoisinants. Tout ayant été refusé, ne pouvant nous résoudre a voir disparaître ce lieu magique (selon les propres paroles de Monsieur Jean-Marc Giaume, notre Adjoint au Territoire ), il ne restait plus que cette solution qui a d’ailleurs été tacitement acceptée des autorités pendant cinq ans.
Cette parcelle a été transformée après un nettoyage et un désherbage intenses en jardin partagé destinés aux habitants du quartiers pour une durée de leur choix. À ce jour il existe une liste d’attente conséquente, preuve de l’engouement que suscitent ces jardins.

Entretenir une parcelle c’est être confronté à de multiples questions et c’est aussi trouver des solutions: l’utilisation du compost, l’heure idéale d’arrosage, le paillage, le choix des semis, la protection bio contre les insectes… À travers ce parcours, les habitants retrouvent un lien avec la terre.
Nous avons aussi incité les habitants à nous laisser leurs épluchures de fruits et légumes pour faire du compost.
Des pancartes ont été affichées afin de sensibiliser le public a nos actions, à la protection de l’environnement ainsi qu’à la valeur patrimoniale de ce terrain: l’eau puisée a sept mètres en dessous du sol grâce à la pompe installée par bos soins, les abeilles et mésanges qui viennent sur la parcelle (pour les abeilles particulièrement quand l’avocatier est en fleurs), les chauves-souris… Des pancartes demandent aussi aux habitants de respecter la planète (diminuez vos émissions de CO2, cette année plantez un arbre…)

Outre le public adultes, nous avons pu en 2017, suite a l’autorisation de Monsieur Lauriano Azinheirinha, Adjoint à l’Éducation à cette date, accueillir des classes de l’école Saint Roch, sur plusieurs semaines. Ce fut une fête pour les enfants de planter, d’arroser, de toucher la terre, d’écouter le chant des oiseaux (car cette parcelle est aussi une niche écologique, refuge de biodiversité ). Ils nous ont laissé de nombreux dessins et messages de remerciements. Des personnes viennent aussi se ressourcer sur la parcelle (certaines étant handicapées ). C’est un lieu où l’on sort du temps de la ville et où l’on peut enfin prendre le temps de prendre le temps. Il y a eu des repas, plusieurs fêtes, dont celles  des voisins, avec visite du Territoire.
Nous avons participé à l’élaboration d’un mémoire sur les incroyables comestibles par une jeune chercheuse qui a enquêté sur notre action et nos projets.
La cueillette des avocats est toujours une fête. Certains se proposent spontanément pour recueillir ces magnifiques fruits de 500 à 800 grammes. Cet avocatier nissart centenaire parle à beaucoup de gens y compris ceux qui viennent des îles. Et nos aînés les plus âgés le connaissent depuis toujours. Là encore c’est une occasion de rencontre, d’échanges. Cette parcelle crée du lien social entre gens d’origine, d’âge et de condition très différents. Il y a quelque chose d’universel sur ce jardin.

Enfin notre dernier projet a été de restaurer la partie écroulée du mur d’enceinte côté Daumas, afin de changer le grillage rouillé et dangereux. Saluée par les habitants, cette opération nous est aujourd’hui reprochée par la Métropole: pourquoi ? 

D’autres jardins partagés fleurissent  un peu partout: pourquoi Saint Roch serait-il privé de ce trésor hérité du passé mais qui fait lien avec le futur dans la lignée de la COP21* ?

Nous souhaitons donc, depuis le début, obtenir une régularisation, comme les autres jardins partagés afin d’éviter les malentendus comme actuellement. Nous souhaitons aussi contractualiser et pérenniser nos actions, notamment avec les écoles du quartier. 

La parcelle Daumas Vauban doit être préservée comme patrimoine écologique et historique, et bien commun au bénéfice de tous.

* les Jardins Partagés de Saint Roch apparaissent dans le document de la Métropole Nice Côte d’Azur :

« Action No 34 de l’Agenda 21 métropolitain : « Créer des jardins collectifs (familiaux, partagés et d’insertion) et des jardins pédagogiques dans les écoles » 

Jeanine COSTAMAGNA, Présidente de l’association Jardins Partagés de Saint Roch
André MINETTO, Vice Président  de l’association Jardins Partagés de Saint Roch
PHOTOS 

Une épicerie 100% vrac day by day arrive bientôt à Nice !

 » Vous y trouverez tous les produits du quotidien en quantité à la demande et sans emballage superflu ! Il n’y aura pas de produits frais, mais autour de ce magasin vous pourrez trouver un boucher, un boulanger, un poissonnier et un fromager, mais surtout il y a le marché plusieurs jours par semaine.
 
Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin de vous !
Un coup de pouce financier via la plateforme de financement participatif Bluebees sous la forme d’un prêt rémunéré à 2%, est actuellement en ligne :
 
https://bluebees.fr/fr/project/all?zipCode=06&keywords=&continent=&biztype
 
Voici également le lien vers la page Facebook afin de suivre l’avancement du projet. 
 
https://www.facebook.com/Mon-épicerie-en-vrac-Nice-1738324866210371/  « 

Communiqué du Comité de quartier Saint Roch Vauban et de l’Association  » Quartiers de Nice  » :  » Multiplex et complexe immobilier: quel quartier Saint Roch demain ? « 

« Suite à l’article du 21 avril paru dans Nice Matin, nous tenons à réagir en apportant les remarques et réserves suivantes sur l’impact que peuvent avoir ce multiplex et cette grosse opération immobilière en cours dans son ensemble sur le quartier St Roch à Nice

– Ce projet de multiplexe est une bonne idée en soi car ce quartier manque d’équipements alors que l’Université s’y étend. Tout projet favorisant la culture y est donc le bienvenu; un musée du Carnaval a également été annoncé sur la Halle Spada , ce dont nous nous réjouissons.

– Pour autant le gigantisme de ce projet pose question ( 10 salles et quasiment 2000 places ), le tout conjugué à un bâtiment compact en bordure de route, pas franchement dans le style St Roch. On aurait pu imaginer le même projet mais moin grand.

– Quelles seront les retombées en terme de circulation, de nuisances ( sonores et autres ) même si la zone de construction est un peu excentrée ?

On nous promet une zone tournée vers la mobilité douce… Pour le moment la rue de Roquebiliere est plus qu’ engorgée par une circulation très dense et donc avec un air pollué et très toxique…

– Un nouveau quartier se crée, dissocié du coeur de Saint Roch. Quel lien entre les deux et ces différentes populations ?

On nous promet que ce multiplexe va dynamiser le quartier: mais dynamiser comment ? En créant des mouvements de foules anonymes venant de plus ou moins loin, ou en y incluant du lien ?

St Roch n’est pas qu’une zone de foncier où l’on démolit des hangars et des entrepôts, abat de nombreux arbres souvent centenaires, pour y construire du neuf. C’est un quartier qui a une âme et une histoire ainsi que l’a très bien montré la brochure éditée à l’occasion des 80 ans du boulevard St Roch. Un quartier humain, ancien verger et potager nissart, un quartier équilibré où il existe un lien entre les habitants. Une richesse à garder pour éviter les dérives constatées ailleurs.

– Sur l’aspect écologique force est de constater que la zone verte existant sur place est purement et simplement éradiquée. Les conclusions du rapporteur de l’enquête publique préalable au chantier déjà en cours et à celui du multiplexe préconisaient de garder tous les grands arbres du secteur. On voit le résultat : ils ont tous été coupés sans autre forme de procès, et notamment des arbres appartenant au domaine public qui devaient être préservés sur le plan. Cette disparition a permis la création d’une deuxième entrée au chantier en cours sur la rue de Roquebiliere. Des constructions moins compactes et pas immédiatement en bordure de route auraient permis de conserver cette zone verte. Rappelons que seuls les arbres de plus de 25 ans fixent efficacement le CO2 et qu’ en cette période de réchauffement climatique il faudrait peut-être arrêter de les détruire, de goudronner et de bétonner. Au lieu de cela une logique d’éradication prévaut : il faut à tout prix faire du neuf et cette obsession conduit au triomphe du minéral sur le végétal. Répétons le : dans ce cas précis on pouvait fort bien garder ces grands arbres et même l’ancien clos de boules en y créant éventuellement en jardin public et un espace pour les jeunes. Et cela aurait fait un lien entre ce nouveau quartier et l’ancien, et entre générations.

La vegetalisation du multiplexe n’est en rien un espace vert. Et pas un obstacle au réchauffement climatique.

Enfin pourquoi avoir planté des pins le long du boulevard François Mitterrand si c’est pour mieux les faire sauter ensuite ?

– Cerise sur le « gâteau », un Lidl est également prévu sur cette zone. Le troisième sur la rive gauche du Paillon. Encore une grande surface. Quel impact sur le petit commerce à St Roch et autour qui souffre ?

Le quartier St Roch est en mutation très, trop rapide. N’oublions pas que les forces de police doivent quitter les casernes Auvare pour 2022 et que cette opération immobilière d’envergure sur St Jean d-Angely risque d’avoir son pendant sur la zone Auvare. Opération sur laquelle nous n’avons pour le moment aucune information.
Par contre, comme nous l’avons dit à de nombreuses reprises lors de nos assemblées générales ou autres réunions, les infrastructures de base sont insuffisantes sur ce quartier au regard de la densification qui s’accroît régulièrement et de la présence d’une population jeune. Il est donc indispensable de prévoir sur la zone des Casernes un jardin public, des équipements sportifs qui pourraient être utilisés notamment par les écoles ( le stade Vauban étant saturé ) et pourquoi pas un espace chiens, inexistant à ce jour. Il ne suffit pas de construire des logements, il faut aussi des espaces de vie à la hauteur. Le multiplexe est une réponse qui ne saurait couvrir tous les besoins des habitants. »

Jeanine COSTAMAGNA, Présidente du Comité de quartier Saint Roch Vauban

André Minetto, Vice Président du Comité de quartier Saint Roch Vauban

Christian RAZEAU Association Quartiers de Nice

Ex futur aéroport de Notre Dame des Landes : une « victoire historique » Europe Ecologie-Les Verts

F-EELV 

« « Europe Écologie-Les Verts Paca salue une décision que les écologistes attendaient depuis des décennies, affirme le communiqué du parti. Outre l’aspect dispendieux, la construction d’un nouvel aéroport aurait engendré des dégâts sociaux et environnementaux considérables et irréversibles ».

Désormais, Europe Écologie-Les Verts appelle au dialogue et à l’apaisement. « Car la Zad n’est pas seulement un enjeu écologique, un bocage inestimable à protéger, mais surtout le symbole d’un possible renouvellement de la politique, de notre modèle social, de nos modes de vie. » Pour Hélène Haensler, Guy Bénarroche, co-secrétaires régionaux, Christine Juste et Jean-Laurent Félizia, co-porte-parole : « La Zad, c’est avant tout une jeune génération qui vient apprendre à cultiver et faire vivre des terres qu’on voudrait bétonner. C’est un espace paysan, utopique, solidaire, qui crée les conditions d’une autre agriculture, fière et durable, à l’image du grand mouvement de désobéissance civile non violent qui conduisit François Mitterrand à refuser en 1981 l’extension du camp militaire du Larzac… »

Les écologistes demandent ainsi une période de gel de la redistribution institutionnelle des terres, afin qu’elles continuent à être prises en charge collectivement par celles et ceux qui s’étaient battus pour elles. « Il est essentiel de préserver et faire vivre les patrimoines naturels et agricoles exceptionnels de cette zone, dans la logique de l’agriculture paysanne respectueuse de l’environnement », ajoute le communiqué.

Europe Écologie-Les Verts Paca soutient l’appel du mouvement contre l’aéroport et pour l’avenir de la Zad et appelle à converger dans le bocage le 10 février, au lendemain des 10 ans de la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport.  »

http://www.go-met.com/news/notre-dame-landes-victoire-historique-selon-europe-ecologie-les-verts-paca/

Pétition à signer « Ni SUD, Ni PACA, Mais PROVENCE! Rendons enfin son nom à notre région! »

« Ni SUD, Ni PACA, Mais PROVENCE! Rendons enfin son nom à notre région!
Le Conseil Régional, « Provence-Alpes-Côte d’Azur » vient d’entériner une notion totalement inadaptée à l’émergence d’une vraie personnalité régionale ouverte. Il souhaite dénommer notre région « SUD – Provence-Alpes-Côte-d’Azur ». Au-delà de la longueur de l’appellation, qui nous a valu l’affreux acronyme PACA, l’on ne peut que déplorer, dans SUD, le dénigrement de ce qui fait vraiment notre région ainsi que l’absence de débat autour d’une décision totalement hors sol.

Originellement, culturellement, linguistiquement… cette région est la PROVENCE inventée par la démocratie grecque, les républiques romaines et les divers apports méditerranéens. C’est la PROVENCE des villes franches et des grand citoyens, la PROVENCE des révolutionnaires, des républicains de 1851 et des résistants. Elle est certes diverse, de Nice à Marseille, de Toulon à Briançon, d’Avignon à Forcalquier mais unie dans cette diversité. Sa langue qui s’exprime en provençal, niçois, alpin est l’exemple même de cette intercompréhension.

Nous demandons que le nom historique de PROVENCE, connu dans le monde entier, soit rendu à notre territoire, suscitant ainsi l’adhésion citoyenne et populaire au projet régional ! »

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Monsieur le Président de Région

Encore des abattages scandaleux de grands arbres centenaires à Nice : quartier Saint Roch-Vauban

Photos avant les massacres d’arbres anciens

 

 

 

 

 

 

 

Photos après les massacres d’arbres anciens

« C’est à se demander si le commissaire enquêteur a recommandé lors de l’enquête publique relative au chantier de St Jean d’Angely d’abattre ou de garder tous les grands arbres.

A la vérité il ne reste plus grand chose sur place de ces magnifiques eucalyptus et autres essences. Il y a quelques jours on a pu déplorer le massacre particulièrement gratuit de trois arbres à l’angle nord est du chantier. Trois arbres à la périphérie du chantier qui pouvaient parfaitement être conservés.

La planète et le Comité de Quartier St Roch Vauban ne remercient pas Vinci pour l’inconscience écologique dont il fait preuve sur ce chantier. A l’heure oú il est minuit moins cinq par rapport au réchauffement climatique, détruire des grands arbres avec autant de légèreté est hallucinant.

En effet, ils sont les seuls à fixer efficacement le CO2 et à contrebalancer l’effet de réchauffement. On sait maintenant que la mortalité lors des canicules, qui risquent de se produire de plus en plus, est beaucoup plus importante en l’absence de végétations, et donc d’arbres très anciens, et générant de l’ombre et de la fraicheur; ceci d’autant plus que la terre a été goudronnée ou cimentée. Le béton à outrance, le goudronnage systématique et l’artificialisation systématique en ville est dramatique et très pathogène.

De plus les eucalyptus ont des racines droites parfaitement compatibles avec des constructions même proches. Nous n’héritons pas la terre. Nous l’empruntons aux générations futures. Du pin massacré à la pelleteuse à l’eucalyptus tronçonné sans état d’âme voilà comment on remercie ces amis de l’homme sans lesquels il ne pourrait pas y avoir de vie sur terre. Un exemple parmi tant d’autres. On se demande comment l’être humain peut scier la branche sur laquelle il est assis…. »

Jeanine Costamagna

André Minetto

Comité de quartier St Roch-Vauban (Nice)

Avec l’association «Les Perdigones» à Levens, Festival ALIMENTERRE du 15 octobre au 30 novembre 2017

Evénement sur les enjeux de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde, le Festival ALIMENTERRE est organisé depuis 2007.

A l’initiative de l’évènement, le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) est une association reconnue d’utilité publique qui rassemble 23 organisations membres (associations, syndicats, collectivités territoriales). Depuis sa création en 1960, il sensibilise et mobilise l’opinion publique pour la défense du droit à l’alimentation et la lutte contre les inégalités.
Le festival ALIMENTEREE se déroulera du 15 octobre au 30 novembre 2017 par des centaines de bénévoles partout en France et dans 12 pays. A Levens l’association « Les Perdigones » le relaye depuis 2009.
Quel modèle de production pour une alimentation saine et durable pour tous ? Comment permettre aux paysans et aux travailleurs agricoles de vivre dignement ? Comment leur garantir l’accès aux moyens nécessaires pour produire ? Comment faire changer d’échelle les alternatives durables ? Quelle nourriture pour demain et sous quelle forme ? En changeant notre regard sur le monde, la sélection 2017 ouvre de nouvelles pistes pour remédier aux incohérences du système alimentaire mondial.
Alors que s’ouvre le 2° chantier des Etats généraux de l’alimentation sur le thème « une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous », grâce aux débats qui accompagnent chaque projection, le festival permet aux citoyens, élus, agriculteurs, entrepreneurs, militants associatifs, de s’interroger ensemble, prendre conscience de son rôle et trouver des solutions.
Pour combattre la faim, qui affecte 795 millions de personnes dans le monde, les solutions émergeront-elles de ces initiatives ?

PROGRAMME ALIMENTERRE 2017 à LEVENS
DIMANCHE 5 Novembre 2017 à 17h00 salle Fuon Pench
(Parking du centre ancien et accès par ascenseur niveau 2)
17h00 « Nourrir une métropole »
Court métrage (19m) de Wilfried Duval
En Île-de-France, à peine 10% des fruits et légumes consommés
proviennent du territoire francilien. Ce chiffre descend à moins de
1,5 % en ce qui concerne la viande et le lait. Avec le regain de
l’agriculture locale, quelles sont les solutions sur le territoire pour
nourrir une population de 7 millions d’habitants ? La construction
du Grand Paris aura-t-elle un impact sur le futur modèle
alimentaire métropolitain ?
Face à un système alimentaire mondialisé qui ne permet pas de répondre à l’enjeu de nourrir la planète, ce court-métrage nous invite à réfléchir comment agir au niveau local : consommer local, commerce équitable, gouvernance alimentaire locale, etc. Il permet aux différents acteurs, citoyens, élus, agriculteurs, entrepreneurs, militants associatifs, de s’interroger ensemble et de trouver des solutions. En partant de l’exemple du Grand Paris, il permet de lancer une réflexion collective pour repenser l’alimentation à l’échelle de son territoire.
18h00 « Land Grabbing »
Long métrage 90 mn
Chaque film sera suivi d’un débat, avec des intervenants du monde agricole
Entrée à participation libre
(Qui nous permettra de couvrir les frais d’organisation et de projection)
La soirée se terminera pour ceux qui le désirent autour d’un repas partagé (Chacun pourra apporter ses petits plats préférés)