Conférence sur le racisme à Genève (Durban 2): bilan décevant et assez négatif pour les victimes du racisme – Echec pour l’ONU et recul pour l’entente entre les peuples

La Conférence qui vient de se terminer a débuté le 20 avril, jour de son inauguration, qui coïncidait avec la commémoration de la Shoah.%%% Elle a été victime des lobbys d’un côté, de la haine, du poids et de la collusion des régimes non démocratiques de l’autre. Et tributaire des financeurs, la Chine, par exemple étant la première à verser son obole.%%% Elle aura été aussi affaiblie par le boycott des USA d’Obama. Les autres pays qui l’ont boycotté sont: Tchèquie, Israël, Australie, Canada, Allemagne, Italie, Pays-Bas et Pologne. %%% Les racismes et discriminations risquent d’en être les grands vainqueurs. %%% Car le poids des régimes dictatoriaux et des régimes alliés ou se ralliant pour la circonstance, avant et pendant la Conférence aura était important, bloquant les interventions des ONG sur les thèmes majeurs, les empêchant d’intervenir sur les thèmes des Droits de l’Homme qu’ils défendaient, ou en les coupant lorsqu’ils arrivaient à parler. Parmi la vingtaine de vice-présidents, faisaient aussi partie la Norvège, la Grèce ou la Belgique qui semblent avoir été dépassées par le front uni des autres. Ajouté à l’alliance paradoxale d’Israël et de certains pays musulmans pour déformer le but originel, tout cela aura contribué à cet échec ! %%% __Qu’il est loin, ce but originel: lutter contre les racismes et discriminations et rendre impossible demain une abomination comme la Shoah, protéger les minorités, mais aussi décourager les actes de rejets quotidiens.__ %%% Mais, soyons optimistes, un petit pas dans le bon sens aura été fait quand même ?%%% Ban KI-MOON a, lui, souligné que la conférence ne constituait pas « la fin du processus mais le début ». « Sur la base de ce texte, j’adjure les Etats membres de l’ONU à appliquer l’ensemble des recommandations au niveau de leur politique nationale tout en essayant de coordonner leur action entre eux », a-t-il ajouté.%%% __Je souhaite que cela ne soit pas un vœu pieux ! Le manque de coordination mondiale est dramatique dans ce domaine majeur, les Droits de l’Homme; ainsi que dans d’autres domaines d’ailleurs, comme, entre autres:__%%% – __la mise au service de l’Humain des moyens économiques et du commerce mondial,__%%% – __la protection de l’environnement,__ %%% – __la préservation des espèces animales,__%%% – __ou la défense de la santé humaine contre certains lobbys industriels, criminels et irresponsables.__ %%% __Il est temps d’imposer une autre forme réellement efficace de dialogue et de gouvernance planétaire dégagé de la tutelle des régimes qui bafouent les Droits de l’Homme et s’érigent en donneurs de leçons.__%%% Voici un article intéressant sur __RSR ( Radio Suisse Romande )__:%%% [http://info.rsr.ch/fr/news/Conference_sur_le_racisme_bilan_controverse.html?siteSect=2010&sid=10612998&cKey=1240569458000|http://info.rsr.ch/fr/news/Conference_sur_le_racisme_bilan_controverse.html?siteSect=2010&sid=10612998&cKey=1240569458000|fr]  » __Conférence sur le racisme: bilan controversé__

Le bilan de la conférence de Genève contre le racisme (Durban II), qui s’achève vendredi, restera très controversé. Elle a été dominée par la polémique créée par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le boycott de la réunion par dix pays occidentaux, et non des moindres. Sur le plan médiatique et diplomatique, le président iranien a réussi un coup magistral, aidé par une mobilisation exceptionnelle des organisations juives. Paradoxalement, les deux camps se sont mutuellement renforcés pour discréditer la conférence. Entre les anathèmes du président iranien et ceux d’Israël et des organisations juives, déniant toute légitimité à la conférence de l’ONU et appelant à un boycott généralisé, les victimes du racisme ont eu beaucoup de peine à faire entendre leur voix. Plus de dérapage Les dérapages ont été plus graves qu’à Durban, lors de la première conférence de l’ONU en septembre 2001. Ils ont eu lieu à Genève à l’intérieur de l’ONU, alors qu’à Durban les violences verbales anti-israéliennes avaient surtout dominé le forum des ONG à l’extérieur de la conférence. Le fait que le début de la conférence ait coïncidé avec la Journée de commémoration de l’Holocauste a contribué à déchaîner les passions, «une coïncidence très malheureuse», a regretté la porte-parole de l’ONU Marie Heuzé. Un bon document Les déclarations incendiaires de Mahmoud Ahmadinejad ont fait du conflit israélo-palestinien le centre des débats, alors même que dans les travaux préparatoires, tout avait été fait pour évacuer ce problème. Il n’y a aucune mention d’Israël dans le document final de la conférence, adopté à la hâte mardi pour éviter toute remise en question, ce qui répond aux voeux des Occidentaux. Le concept de diffamation des religions, très contestable, n’a pas été entériné dans le texte final, et le principe de la liberté d’expression préservé. Plusieurs ONG ont qualifié de «bon» ce texte, même si, pour d’autres, il ne va pas assez loin et ignore des discriminations importantes (castes ou homosexuels notamment). Absence critiquée Ces concessions arrachées de haute lutte aux pays musulmans n’ont pas atteint leurs buts, puisque les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux ne se sont pas ralliés à la conférence. Le fait que dix pays, soit bien davantage qu’à Durban, n’envisagent pas d’adopter son document final en affaiblit la portée. L’absence des Etats-Unis a été beaucoup critiquée, y compris par la Haut Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay. Mais Barack Obama a, semble-t-il, préféré ne pas s’aliéner les organisations juives. La Suisse, elle, a choisi de participer. De nombreuses ONG, aussi bien du Nord que du Sud, ont dénoncé l’absence de ces pays. Les ONG ont aussi ressenti comme un affront le fait que le document final ait été adopté avant qu’elles aient pu s’exprimer. De nombreuses communautés n’ont pas pu mettre en avant leurs revendications et ont exprimé leur frustration. »