Bisphénol A ( BPA ) : l’Afssa veut  » bien reconnaître un problème mais n’en tire pas les conséquences en termes de norme » pour André CICOLELLA, porte-parole du RES ( RÉSEAU ENVIRONNEMENT SANTÉ )

Enfin un début de prise de conscience d’un organisme public mais qui reste largement inachevé, car sans revoir la Dose journalière admissible (DJA) ! On a fait un demi pas et on s’arrète au milieu du gué. __Rappelons les produits dans lesquels se trouve le Bisphenol A – BPA__ Produiits à usages :%%% 1. alimentaires : biberons, petit électro-ménager de cuisine, récipients plastiques pour micro-onde, bouteilles d’eau réutilisables, revêtement des boîtes de conserve et des cannettes. On le trouve dans les plastiques identifiés par le code de recyclage n°7 (PC) et, dans une moindre mesure n° 3 et 6. %%% 2. non alimentaires : pare-choc, lunettes, CD, papier thermique, ciments dentaires … %%% __Or des traces de Bisphenol A (BPA) ont été retrouvées dans les aliments en contact avec ces emballages plastiques__.%%% Voir le dossier sur le Bisphénol A réalisé par le RES depuis un bon moment. [http://www.reseau-environnement-sante.fr/dossier-par-themes/bpa.html|http://www.reseau-environnement-sante.fr/dossier-par-themes/bpa.html|fr]  » PARIS – Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, ainsi qu’André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé, ont regretté vendredi que, tout en reconnaissant un problème avec le Bisphénol A, l’Agence sanitaire des aliments (Afssa) n’en tire pas les conséquences.

Dans un nouvel avis publié vendredi, l’Afssa décèle « des signaux d’alerte » dans de nouvelles études sur le Bisphenol A (BPA), un produit utilisé pour nombre de contenants alimentaires dont des biberons, et a décidé de poursuivre son travail d’expertise pour essayer de les comprendre. « C’est positif que l’Afssa consente à prendre la mesure de toutes les études sorties récemment », a indiqué à l’AFP M. Bapt, qui a déjà interdit la commercialisation des biberons contenant du BPA dans la petite ville de Saint-Jean (Haute-Garonne) dont il est maire. Il a regretté cependant qu’il ait fallu attendre que la FDA, l’agence américaine, « lance une alerte pour que l’Afssa bouge » et qu’elle n’ait pas jugé utile de donner des « préconisations ». Estimant qu’il y a « urgence », il a souligné que la balle était désormais « dans le camp de la décision politique ». « J’appelle à nouveau la ministre de la Santé (Roselyne Bachelot) à faire une recommandation de précaution, en priorité vis-à-vis des femmes enceintes », a-t-il dit. André Cicolella a regretté lui aussi que l’Afssa « veuille bien reconnaître un problème mais n’en tire pas les conséquences en termes de norme », puisqu’elle ne « remet pas en cause » la Dose journalière admissible (DJA). « Ils ne remplissent pas leur rôle en ne définissant pas la norme », a-t-il affirmé à l’AFP.  » (©AFP / 05 février 2010 12h37)