La souffrance animale s’expose au MAMAC de Nice le 13 février 2010 : manifestation vendredi 12 février à partir de 18h devant le MAMAC

__Je pense que même si la misère humaine doit être notre priorité, la souffrance animale provoquée inutilement ne doit pas nous être indifférente.__%%% Voir aussi par ailleurs le communiqué-lettre ouverte de l’AEI (Alliance Ecologiste Indépendante) à Madame Andrée Alziari-Nègre, Madame Muriel Marland-Militello, Monsieur Gilbert Perlein, conservateur en chef du MAMAC.%%% Voici le communiqué associatif :%%% __CONTACT : lapnpresse@yahoo.fr__ COMMUNIQUÉ « A partir du 13 février 2010, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) de Nice ouvre ses portes sur une exposition gore, malsaine et en violation des droits des animaux, grâce à l’approbation générale : de la Mairie de Nice au Conservateur du Musée. L’affiche promotionnelle réalisée et placardée a semblé exhiber avec mauvais goût un simple montage sordide réalisé par des logiciels bien connus de retouches d’image. Il n’en est rien !

Les cochons tatoués sont bel et bien de vrais animaux vivants séquestrés et exploités par un homme dérangé qui s’est adonné au tatouage sur leur peau. Son argument : la friction entre l’art et la vie. Mais qu’est-ce que l’Art ? Des ribambelles d’étudiants, de chercheurs et d’artistes se confrontent depuis des lustres pour donner une définition à ce mode d’expression sans jamais pouvoir en fournir une généralement satisfaisante. Quant à la vie, il apparaît clairement que l’artiste lui préfère la mort quoiqu’il en dise. Ici, le seul argument qui vaille concerne les animaux considérés comme de vulgaires supports à recevoir des aiguilles injectées d’encre pour s’incruster à jamais dans leur chair. L’alibi d’anesthésier l’animal avant le marquage ne tient pas, quiconque s’est déjà fait tatouer sait que cela n’est pas totalement indolore et que des picotements peuvent aisément se faire ressentir pendant plusieurs jours après le tatouage. Les cochons pris en otage n’ont pas choisi de se faire tatouer. Ce sont des animaux hypersensibles, sujet aux arrêts cardiaques par le stress. – Ils n’ont pas choisi d’être exhibés devant des humains avides de gore ou des ignorants du respect du vivant. – Ils n’ont pas choisi d’être engraissés pour atteindre le poids (200 kg) qui les conduira directement à être saignés. – Ils n’ont pas choisi de se faire découper la peau pour se retrouver empoussiérés dans un tableau sur un mur. – Ils n’ont pas choisi de se faire empailler. La démarche malsaine de Wim Delvoye, le concepteur de cet outrage à la vie est de proposer son art du tatouage en maltraitant des animaux, avant de les condamner à mort pour exhiber leur dépouille ségmentée. Le cochon n’est ni un morceau de viande, ni une toile. C’est un animal social, intelligent et surtout ayant les mêmes capacités que l’homme à souffrir. Est-ce justement cela qui a motivé Wim Deloye dans ses actes ? Il est donc du devoir des amoureux des animaux et surtout de ses défendeurs et des associations qui s’en réclament publiquement, d’agir contre cette mascarade sordide. Nous ne voulons pas d’une telle ignonimie dans notre cité ! Fédérons-nous pour faire entendre notre voix le vendredi 12 février, le vernissage se fera à 18h30 en présence de l’auteur de cette aberration. L’exposition démarre le lendemain le 13 février. Afin d’être rassemblés autour d’un combat unitaire, un appel est fait aux associations et personnes de la protection animale pour organiser une action. » DD%%% __CONTACT : lapnpresse@yahoo.fr__