Scanners dans les aéroports : attendons les règlements européens avant de se précipiter … à nouveau ! Et le communiqué de CAP21

((/images/1737739857.jpg)) [http://lasserpe.blogs.sudouest.com/archive/2010/01/12/lasserpe-cabines-d-essayage-dans-les-aeroports.html|http://lasserpe.blogs.sudouest.com/archive/2010/01/12/lasserpe-cabines-d-essayage-dans-les-aeroports.html|fr] Et dire que Nice voulait être une des premières villes en 2008 dont l’aéroport inaugurait un scanner !%%% Remarquons aussi que chaque unité revient entre 100.000 et 150.000 euros et que des alternatives existent. Comme le « Puffer », développé par General Electric qui est capable de détecter des particules chimiques sur le corps et d’évaluer leur dangerosité, l’Ionscan Sentinel, produit lui par Smiths Detection, la machine envoie des souffles d’air qui font voler les particules et les analyse pour détecter d’éventuelles traces d’explosifs ou de narcotiques. Plus perfectionné encore, le « Guardian » de Syagen Techonology utilise un spectromètre de masse, appareil qui permet de détecter certaines molécules de façon très fine. Mais ils sont aussi très onéreux et parfois fragiles. Les cartes d’embarquement sans papier, les technologies biométriques, les scanners pour prothèses et plâtres, ou des détecteurs à explosifs, petits et maniables, eux sont beaucoup moins chers.%%% Voici le communiqué de CAP21 :%%%  » CAP21 demande au gouvernement de retirer l’article 18 bis du projet de loi Loppsi2 qui modifie l’article 282-8 de l’aviation civile en autorisant l’expérimentation pour une durée de 3 ans de scanners corporels dans le but de renforcer la sécurité dans les aéroports. Interrogé, Brice Hortefeux a commenté le texte en disant que le passage devant les scanners corporels serait facultatif mais qu’un refus ne permettra pas de prendre l’avion. Deux commissaires européens, Siim KALLAS (commissaire aux transports) et Viviane REDING (commissaire à la justice), émettent un doute sur l’efficacité de ce système et informent qu’un rapport sur la protection des aéroports sera publié en avril 2010. CAP21 demande que ce contrôle corporel soit remplacé par un ensemble de mesures variées et une coopération européenne renforcée. CAP21 demande au gouvernement d’abandonner ce projet qui constitue une atteinte à la vie privée et qu’il se conforme aux futures directives européennes. Voir aussi l’article sur Libération.fr :%%% __LE SCANNER CORPOREL DE ROISSY PAS ASSEZ TRANSPARENT__ Le futur scanner corporel de Roissy se heurte à des vétos des autorités et prend du retard. Ca coince au portillon. Finalement, le scanner corporel qui devait être installé à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle avant la fin du mois ne fera son apparition que vers le « 8 ou 10 février », a annoncé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), jeudi 28 janvier. « Plusieurs autorités, médicales ou encore la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés, ndlr), veulent encore vérifier plusieurs choses avant que nous testions la machine ». __Installé au terminal 2E, selon la DGAC, le scanner corporel de Roissy prend du retard rencontrant le même tollé qu’à l’aéroport de Nice, qui souhaitait déjà le tester en novembre 2008. La DGAC avait d’ailleurs dû désinstaller ce scanner de Nice, installé à l’automne 2008, suite de la levée de boucliers de plusieurs parlementaires européens, craignant pour le respect de la vie privée des passagers.__

CDG semble être aujourd’hui confronté aux mêmes déboires. « Nous sommes dans le pays des Droits de l’Homme », a déclaré la direction de la DGAC, « nous avons de nombreuses sollicitations d’autorités médicales et de la Cnil, qui veillent à l’usage de cette machine ». L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle recevra donc un scanner corporel en test sur les vols à destination des Etats-Unis entre le 8 et 10 février, au mieux. Ces nouveaux scanners à ondes millimétriques permettent de voir les personnes « comme si elles étaient nues » et sont capables de détecter sans palpation des articles interdits non repérables par les portiques de sécurité. Révélant l’anatomie des voyageurs, la nouvelle technologie doit permettre d’éviter les palpations. Il s’agirait en fait d’une fouille virtuelle. Contrairement aux détecteurs de métaux, les scanners corporels présentent le bénéfice de pouvoir détecter toutes sortes de produits notamment des produits liquides et plastiques. Ce nouveau portique de sécurité est déjà testé dans d’autres aéroports dans le monde, en Hollande, en Suisse, à Moscou, à Jeddah (Arabie Saoudite) ou même à Londres à l’aéroport de Luton. Les dix plus grands aéroports américains disposent également de scanners corporels.%%% … [http://voyages.liberation.fr/actualite/le-scanner-corporel-de-roissy-pas-assez-transparenthttp://voyages.liberation.fr/actualite/le-scanner-corporel-de-roissy-pas-assez-transparent|fr]