Énergie nucléaire : quand allons nous jouer la transparence des coûts ? par Corinne LEPAGE – Jeux de mots, jeux de dupes … jeux de vilains : enfin ouvrir les yeux sur les mensonges cette filière !

A lire en entier sur :%%% [http://www.actu-environnement.com/ae/news/realite-cout-energie-nucleaire-10726.php4#xtor=EPR-1|http://www.actu-environnement.com/ae/news/realite-cout-energie-nucleaire-10726.php4#xtor=EPR-1|fr] %%%  » ENERGIES – Actu-Environnement.com %%% En jouant sur la notion de déchet valorisable et donc exportable vers la Russie, en attente d’un hypothétique recyclage, le nucléaire français s’exonère de l’évaluation du prix de revient réel de sa technologie. Un passe-droit inadmissible, a fortiori en temps de rigueur budgétaire.%%% La reconnaissance du secret de polichinelle, par le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire, que constitue __le non-recyclage de la quasi-totalité des déchets nucléaires français__ appelle plusieurs observations.%%% __Jeux de mots__%%%

Le __mensonge nucléaire institué par Areva__ qui a pu impunément pendant des années axer sa publicité sur le fait qu’elle travaillait en circuit fermé a abouti à la croyance que les déchets nucléaires étaient recyclés. Pour toute autre industrie, un tel comportement aurait été stigmatisé et sanctionné. Mais, visiblement, pas de souci pour Areva qui peut faire couler des litres d’encre de contre-vérités sans conséquences… %%% Dès lors que l’uranium stocké en Russie n’est pas recyclé, c’est évidemment un déchet. %%% Or, Areva joue sur les mots grâce à __la définition aberrante que la loi française a donnée du déchet nucléaire, en violation avec le droit communautaire du déchet__ qui le définit comme tout objet dont son producteur se « défait », c’est-à-dire n’a aucun usage immédiat, même si le déchet est commercialisé et même réutilisé ultérieurement. %%% Areva prétend qu’il ne s’agit pas de déchet au motif que peut-être en 2040, ce déchet sera réutilisable. Cette argumentation est irrecevable tant au plan de la loi française car l’échéance est trop incertaine, qu’au plan de la législation communautaire qui exclut un tel raisonnement. Or, __ce raisonnement permet à Areva d’échapper à toutes ses obligations en terme de producteur de déchet (notamment la surveillance et la responsabilité)__, de violer la convention de Bâle sur l’exportation des déchets dangereux. Remettre en cause cette interprétation juridique fantaisiste est donc lourd de très grosses conséquences judiciaires pour Areva.%%% __Jeux de dupes__%%% … «