Les OGM sont l’avenir du « bio » ! On aura tout entendu !! Ou comment tuer un dangereux concurrent qui monte

Et tout d’abord, un rappel :


OGM, les Organismes Génétiquement modifiés
envoyé par gpfrance. – L'info internationale vidéo.

Après mon précédent article sur ce thème des OGM et leur triste réalité, en voici un qui désinforme totalement ! Et rappelle le triste épisode du rachat des Echos. Ce serait devenu un outil de propagande ??

Autre remarque : j’ai mis en avant dans plusieurs articles les graves lacunes des OGM. Si le but était, comme le dit la propagande des industriels, de nourrir la pauvre planète affamée, ça se saurait depuis le temps et cela serait très bien. Les OGM sont utilisés depuis un moment dans plusieurs pays significatifs par le nombre d’habitants ( donc de clients potentiels ) mais pas pour la dénutrition, comme l’Inde ( ou après Bhopal et les « suicides-OGM », le bio est en train de conquérir des Etats avec succès ) ou le Mexique !

Mais, hélas, la réalité est tout autre; on cherche à rendre captifs des dizaines de millions de paysans qui vont être obligés de se ruiner pour obtenir la graine miracle; et cela ne rendra service qu’aux dirigeants de ces sociétés agro-alimentaires ! Et au début, comme au Mexique entre autre, on leur donne même les graines gratuitement tellement c’est rentable ensuite et puis ça fait « humanitaire », car ces populations ne sont pas du tout riches, ni « aidées » par des politiques agricoles déresponsabilisantes, coûteuses et dangereuses comme cela se fait aux USA ou dans l’Union Européenne pour aider les paysans à payer la manne versée aux producteurs d’intrants chimiques très divers qui détruisent ensuite eaux, sols, santé des agriculteurs et des consommateurs ! Et là c’est encore nos impôts, nos assurances ou les victimes qui devront payer ! Presque jamais le producteur de risque, sauf s’il y a procès, et trop rarement pour l’instant en France ou ailleurs.

Rappel : des opposants aux OGM ont détruit dimanche dernier, dans la région de Colmar, 70 pieds de vignes transgéniques sur un site de l’Institut national de recherche agronomique.

Revenons à notre sommet de la désinformation !

__Pour un bio à la sauce OGM__

A lire en entier dans  » Les Echos « 

[http://www.lesechos.fr/info/analyses/020727906129-pour-un-bio-a-la-sauce-ogm.htm|http://www.lesechos.fr/info/analyses/020727906129-pour-un-bio-a-la-sauce-ogm.htm|fr]

 » Les adeptes du bio comme les partisans de la cause écologique voudraient nous faire croire que la défense de leurs convictions passe fatalement par l’attaque de tous les OGM. En faisant systématiquement – pour des raisons bien plus idéologiques que scientifiques -du génie génétique un ennemi à abattre, les avocats de cet intégrisme anti-innovation se trompent pourtant de cible. Bien encadrés, les OGM ne sont pas leurs ennemis. Ils pourraient même, au contraire, être leurs alliés.

Les humanitaires luttant contre la faim dans le monde le savent. L’amélioration des rendements que permettent certains soja ou maïs transgéniques peut à sa manière contribuer positivement à l’alimentation de millions de personnes. Les moins obscurantistes des écologistes admettent également que les recherches permettant de faire pousser des plantes moins gourmandes en eau ou capables de se passer d’insecticides peuvent avoir un impact positif pour la nature.

C’est aujourd’hui toute la filière bio qui devrait faire sa révolution culturelle et accepter d’étudier les aspects éventuellement positifs de la biotechnologie. Car à force d’idéaliser des symboles, certains en finissent par ignorer les faits. Contrairement aux idées reçues, le bio n’est en particulier pas forcément très écolo. Les rendements et les économies d’échelles étant limitées, il faut faire rouler bien des heures un tracteur pour des productions faibles et un impact CO2 non négligeable. Il en va de même pour les fruits et légumes bio importés par avion et dont le bilan carbone est largement négatif.

Pas forcément meilleurs pour l’environnement, les produits bio pourraient faire des OGM un allié. En rendant le bio plus efficace, les OGM rendraient cette filière verte plus compétitive. Et en redistribuant ces gains de productivité aux clients sous forme de baisse de prix, une filière bio-OGM serait même mieux équipée pour rivaliser avec l’agriculture traditionnelle. Cela permettrait de réduire la consommation de pesticides ou d’engrais chimique, contribuant ainsi positivement à l’environnement. »