Les experts de l’OMS : pour le Bisphénol A, dormez tranquille braves gens, tout va bien, nous veillons sur vous ( ?? ) – Le communiqué du RES ( Réseau Environnement Santé ) : heureusement que ça existe !

((/images/grippe-mexicaine.jpg)) Dessin de presse du 07-05-2009 de Philippe TASTET [http://www.philippetastet.com/|http://www.philippetastet.com/|fr]%%% Je suis en train de préparer un article sur les antennes relais pour un Comité de quartier. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez le lire sur ce site quand il aura été diffusé !%%% L’OMS me fait penser à l’Académie de médecine dont j’ai relu le rapport d’il y a environ un an sur les antennes relais; un poème. Qui serait comique si notre santé à tous n’était pas gravement en jeu ! Bon après le coût ( et le coup ) du vaccin contre la grippe A que nous ont fait l’OMS et le ministère, où ça puait le conflit d’intérêt à plein nez ( et pour de bon dans ce dossier ) je pense que les masques sont tombés et que les yeux commencent à s’ouvrir. Et que ce genre « d’experts » à la noix n’impressionnent plus grand monde.%%% Communiqué de Presse du RES (12 Novembre 2010) : __ » Bisphénol A : l’étrange expertise de l’OMS « __%%%

L’Organisation Mondiale de la Santé vient de rendre un avis sur le Bisphénol A dont la conclusion principale est qu’il est prématuré de prendre des mesures de santé publique. Une telle conclusion est très surprenante, car elle donne l’impression que l’on manque de données scientifiques. Ceci n’est pas conforme à la réalité. On dispose en effet aujourd’hui de près de 500 études publiées selon les règles de la déontologie scientifique, dans des revues à comité de lecture c’est-à-dire validées par les pairs. Le Réseau Environnement Santé effectue une veille scientifique systématique depuis avril 2009 . Celle-ci montre que 95 % des études menées chez l’homme et l’animal mettent en évidence un effet sanitaire. Les études menées sur toutes les espèces animales (souris, rat et singe principalement, mais aussi récemment porc, mouton et agneau) sont convergentes. La conclusion de ces études est claire : le BPA, lorsqu’il est administré pendant la gestation, induit chez la descendance un vaste spectre d’effets sanitaires : stimulation du cancer du sein et de la prostate, diabète et obésité, troubles du comportement et de la reproduction. Ces effets surviennent à des doses très inférieures à la Dose Journalière Admissible (DJA) actuellement en vigueur en Europe (50 microgrammes par kilo et par jour). La transformation pré-cancéreuse des cellules mammaires chez la souris exposée pendant la gestation est ainsi observée à une dose 2000 fois plus faible que la DJA. Plusieurs dizaines d’études chez l’homme ont maintenant été publiées qui confirment les résultats chez l’animal. Par exemple, récemment une étude américaine a mis en évidence des troubles du comportement chez l’enfant de 2 ans corrélés à l’exposition maternelle (Ce même effet a été observé dans 32 études animales sur 35) . L’OMS base son raisonnement sur le fait que le BPA n’est pas stocké et est éliminé rapidement. C’est exact, mais ce raisonnement est curieux, car, si le BPA est effectivement éliminé rapidement, l’exposition de la population est quotidienne. C’est ce qui explique que 93 % des Américains et 91 % des Canadiens sont imprégnés. Par ailleurs, plus de 80 études montrent que les niveaux de contamination interne chez l’homme correspondent aux niveaux qui induisent des effets chez l’animal. L’OMS conteste par ailleurs une source de contamination via les papiers thermiques, alors que l’étude récente de l’INRA Toulouse montre que le BPA peut pénétrer la peau, ce qui suggère un risque pour les salariés exposés professionnellement comme les caissières. Cette donnée permet d’expliquer pourquoi ce groupe de population est le plus imprégné en BPA, comme cela a été mis en évidence dans une étude américaine récente. La position de l’OMS n’est pas conforme au principe de précaution, lequel principe devrait guider ses prises de position. Dans la mesure où on dispose d’indications de toxicité, il est nécessaire d’agir sans attendre d’avoir la preuve définitive.