Mediator: CAP21 demande une commission d’enquête parlementaire sur la lenteur des décisions de l’Afssaps

Un scandale de plus !%%% BASTA !%%% Quand on voit le pinaillage excessif et inutile imposé dans certains cas aux professionnels et la gabegie et l’incurie des organismes publics responsables de notre santé à travers de nombreux « faits divers » depuis quelques années, ou le laxisme dans certains domaines comme le nucléaire, c’est inadmissible.%%% Je pense aussi que le Bisphénol A, par exemple, devrait être interdit dans toutes les utilisations où il est en contact avec l’être humain ( et les animaux ). %%% Et cela peut malheureusement se décliner pour un certains nombres de substance CMR ( Cancérogène, Mutagène ou Reprotoxique ) que nous côtoyons à notre insu, ou en le sachant mais sans pouvoir les éviter, dans notre travail ou dans notre vie quotidienne, domestique, à l’extérieur ou lors de loisirs. %%% Idem pour les OEM ( Ondes Electro-Magnétiques. %%% Idem pour certains médicaments à l’instar du Médiator et autres. %%% Idem pour les particules de diesel cancérogènes%%% … etc%%% On l’a fait pour la fumée du tabac, reste à le faire pour tout le reste.%%% La médecine du travail a commencé à le dénoncer; c’est très bien que Caisse Nationale d’Assurance Maladie s’y mette aussi pour relayer les actions que nous menons depuis longtemps dans nos ONG du domaine Santé-Environnement. Et en parallèle du combat mené par nos partis écologistes depuis qu’ils existent en France ( les années 80 ). COMMUNIQUÉ « Cap21 constate que la France a mis, encore une fois, beaucoup trop de temps pour interdire l’utilisation du médiator, médicament utilisé pour les diabétiques et responsable de valvulopathie cardiaque. . Il a fallu 12 ans à la France pour procéder à son retrait en 2009, alors que les Etats-Unis ont procédé à son retrait en 1997, un an seulement après une publication montrant que ce médicament pouvait altérer les valves cardiaques.

Rappelons que le médiator serait responsable de plus de 500 décès et 3500 hospitalisations entre 1976 et 2009 selon la conclusion d’une étude de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie présenté hier devant l’Afssaps. Devant cette énième inertie, Marianne Buhler, Vice-Présidente de Cap21 pose les questions suivantes : pourquoi l’Afssaps a-t-elle mis autant de temps pour prendre cette décision ? y a-t-il eu pression et lobbying du laboratoire Servier pour expliquer ce retard ? Pour Cap21, à l’aune de cette nouvelle affaire de santé publique, d’autres questions se posent : l’Anses(nouvelle agence qui remplace l’Afssaps) attendra t-elle autant pour, par exemple interdire le Bisphénol A dans les contenants alimentaires ? Pour Cap21, une commission d’enquête parlementaire serait nécessaire pour comprendre l’inertie dangereuse de l’Afssaps. «