Vers une écologie de la majorité ? Par Cécile Duflot

((/images/Cecile Duflot-.jpg)) Une écologie, alternative politique pour l’avenir de l’Humanité ? Pour moi, c’est oui, bien sûr. %%% Quand on voit le résultat de la Droite et de la Gauche dans tous les domaines, en France, en Europe ou ailleurs, c’est souhaitable pour la perrénité de notre planète, pour la dignité et le respect des habitants de notre terre et pour la survie de tous les êtres vivants, animaux ou végétaux !%%% Quand on voit la « qualité » de plus en plus de leaders, en France, en Europe ou ailleurs, on ne pourra pas faire pire !!%%% __Indignons-nous, révoltons-nous, agissons pour revenir au respect, à la solidarité et à la défense des intérêts de nos générations futures !__ Revenons à Cécile : « __Alors qu’au Brésil avec Marina Silva, en Colombie avec Antanas Mockus ou en Allemagne dans le Bade-Wurtemberg, les écologistes montrent qu’ils sont en mesure de constituer l’alternative du XXIe siècle., nous pourrons, nous devons faire écho à ces succès__ » Cécile Duflot  » Plusieurs mois nous séparent du début de la formidable aventure qu’a été Europe Écologie – Les Verts. Rassemblement original et inédit, il s’est construit, dès l’origine, de sa diversité. Militant-e-s issues des Verts, régionalistes, militants de la protection de la faune et la flore, antinucléaires, écosyndicalistes, féministes, tiers-mondistes s’éloignant d’autres forces politiques ou sans engagement préalable, notre mouvement s’est constitué de la pluralité de ces expériences politiques. Pendant ces mois, nous avons su faire de nos différences une richesse. Notre mouvement vise à représenter l’ensemble de la société et à convaincre toutes celles et ceux et tous de la nécessité d’engager la métamorphose qui s’impose face à la crise écologique. Alors que personne n’y croyait, nous y sommes parvenus. %%% Notre rassemblement a rencontré un écho inédit pour l’écologie politique dans les urnes et chaque jour de nouveaux militants viennent se joindre à nous pour entrer en résonance.%%% Nous voici pourtant à l’heure du choix. Après cette période de construction et d’émergence, nous devons aujourd’hui entrer dans celle de la consolidation et de l’affirmation. Les mois qui vont venir seront cruciaux pour les écologistes. Nous devons parvenir, après les élections européennes, régionales et cantonales, à être une force centrale dans le débat politique qui s’ouvre en vue de 2012. %%% Nous avons besoin d’une candidature écologiste à l’élection présidentielle, pour mettre au cœur de la société notre projet écologiste. Nous avons besoin que notre projet soit exigeant et radical pour répondre à l’urgence de la crise que nous devons affronter. Nous avons besoin de faire de ce projet le cœur de l’alternative en 2012 en faisant élire le premier groupe parlementaire écologiste. Et surtout exiger de nos partenaires, des transformations écologistes profondes de la société : sortie du nucléaire, élection à la proportionnelle, hospitalité vis-à-vis des immigrants, refus des grandes infrastructures et des grands projets comme Notre-Dame des Landes. %%% C’est parce que nous serons capables d’agir, non pas en seul contre-pouvoir, mais avec la volonté permanente d’exercer le pouvoir, pour le transformer, que nous serons en mesure de démontrer l’utilité des écologistes.%%% Alors, nous pourrons faire face à notre responsabilité : faire renaître l’espérance. Alors que les citoyens se sentent chaque jour plus éloignés de notre démocratie, nous devons montrer que le changement est nécessaire et possible. Avec la même volonté transformatrice de l’écologie, nous porterons cet espoir de changer les pratiques politiques pour renforcer notre démocratie. Notre Congrès doit être un moment de rassemblement plutôt que de division, et de débats politiques plutôt que d’affrontements. Nous avons besoin d’un mouvement rassemblé autour d’une ligne claire : poursuivre le rassemblement des écologistes pour construire une écologie de la majorité, une écologie qui ose convaincre toutes et tous, de la radicalité et de la responsabilité de ses propositions, non pas une écologie de l’adaptation, mais bien une écologie de transformation qui portera pour demain l’ambition du XXIe siècle. Alors qu’au Brésil avec Marina Silva, en Colombie avec Antanas Mockus ou en Allemagne dans le Bade-Wurtemberg, les écologistes montrent qu’ils sont en mesure de constituer l’alternative du XXIe siècle., nous pourrons, nous devons faire écho à ces succès.%% Pour cela, nous devons affirmer tous et toutes, ensemble : l’écologie, c’est maintenant ! «