Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle en France juge le nouveau plan de rigueur :  » « mea-culpa honteux et partiel des mesures adoptées en début de quinquennat » … par Nicolas Sarkozy en faveur des plus riches « 

((/images/Eva Joly.jpg)) PARIS, 7 novembre 2011 (AFP)  » Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, a estimé lundi que le nouveau plan de rigueur présenté par François Fillon était un « mea-culpa honteux et partiel des mesures adoptées en début de quinquennat » par Nicolas Sarkozy en faveur des plus riches. Ce plan « apparaît comme un mea-culpa honteux et partiel des mesures adoptées en début de quinquennat. Ce sont ceux qui ont mis le pays au bord de la faillite qui soumettent aujourd’hui les Français au plan d’austérité », écrit l’eurodéputée EELV dans un communiqué. « A nouveau, ce ne sont pas les plus riches qui vont les supporter. Ce sont les services publics, la santé, l’éducation, l’environnement, la sécurité et le logement social qui vont payer », poursuit l’ex-juge anticorruption, parlant de « demi-mesures qui prennent pour principales cibles les ménages ». Pour Mme Joly, « il y a d’autres solutions que l’austérité généralisée »: « plutôt que de multiplier les solutions court-termistes qui vont fragiliser nos concitoyens, il faut enfin lutter contre les paradis fiscaux qui représentent plus de 30 milliards de recettes non perçues » et « rétablir une plus grande justice fiscale ». Parmi les propositions de la candidate: « l’adoption d’urgence d’une loi visant à obliger toutes les institutions financières même étrangères qui détiennent des comptes de citoyens français ou d’entreprises françaises à le déclarer à l’administration fiscale française », « l’adoption d’un impôt plancher sur les bénéfices des sociétés à 17% » ou « le retour à une fiscalité sur le patrimoine équivalente à celle de l’an 2000 ». Elle prône également « la sanctuarisation de toutes les dépenses sociales pour ne pas accroître la pauvreté et la souffrance sociale » ou encore « la mise en place d’une taxe sur les énergies non renouvelables pour financer les investissements écologiques nécessaires pour créer enfin les centaines de milliers d’emplois verts qui permettront de redonner de l’espoir ».