» Une loi, au secours des terres fertiles ?  » par LES PERDIGONES – Oui bien sûr, c’est vital à mes yeux, et localement cela nous sauverait de cet OIN ( Opération d’intérêt National ) bidon dans la plaine du Var !

Cet excellent article, dont je partage l’analyse et la philosophie, résume bien l’étendu du défi que nous devons enfin réussir à relever. Il résume la situation en 2012 et montre l’immensité du chemin qui reste à parcourir pour sauver nos terres arables dans le 06 et ailleurs. Ceci alors qu’elles se rétrécissent comme peau de chagrin au fil des années et ceci depuis de trop longues décennies !%%% L’éreintant combat que nous menons par exemple dans la vallée du Var ( OIN ) depuis un moment synthétise toutes les difficultés rencontrées dans ce genre de dossier. Rappelons en effet que l’artificialisation des terres agricoles s’accélère en France : un département en moins tous les 7 ans actuellement contre un tous les 10 ans sur les années 1993 – 2000, comme je le rappelais dans des articles en 2008 ( par exemple : « L’agriculture bio dans le 06 et la Région PACA: résumé de la conférence débat organisée par VERT L’AVENIR le 14 octobre 2008 » du mardi 14 octobre 2008 rubrique « Nice Côte d’Azur et A. M. » ). %%% En 2009, l’agriculture s’étendait sur 54 % du territoire métropolitain et la sylviculture sur 24 %. Mais les disparités sont énormes et dans c’est dans un département comme le notre que la pression est trop forte. Voici le début de cet article à lire en entier sur __[LES PERDIGONES|http://www.lesperdigones.fr/article-une-loi-au-secours-des-terres-fertiles-106079516.html|fr]__ :  » __Et pourtant lorsqu’on regarde la réalité de terrain, ces meilleures terres (arables) sont attaquées de toutes parts__.%%% __Il suffit de rappeler quelques chiffres. 90% des espaces artificialisés proviennent des zones agricoles et ceux qui ont les meilleures potentialités agronomiques (44% des terres arables) sont les plus touchés.__  » Puis loin un rapport du CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL de 2005 est cité :%%%  » Ainsi un rapport du conseil économique et social de… 2005 alerte sur la nécessité de sauver ces terres. Ce rapport de 93 pages intitulé « la maîtrise foncière, clé du développement rural : pour une nouvelle politique foncière » détaille les pertes de terres agricoles, en analyse les raisons et esquisse quelques scénarii pour les années à venir. »%%% …%%%  » Au passage on ne résiste pas au plaisir de reprendre un petit paragraphe concernant les terres arables: « Les terres arables constituent une ressource naturelle rare pour l’ensemble de l’humanité. Leurs qualités agronomiques, si elles ont pu être améliorées par les pratiques culturales agricoles, résultent d’un processus de formation sur des millions d’années. Elles sont peu renouvelables….Le rythme de consommation, pour des besoins urbains ou d’infrastructures diverses, de ces meilleures terres apparaît peu compatible avec un développement durable. »  » Plus loin est cité aussi un travail de la DATAR (Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale, organisme qui prépare, impulse et coordonne les politiques d’aménagement du territoire menées par l’État ) a été réalisé en 2003 et se veut prospectif à l’horizon 2020.%%% Nous sommes dans le scénario le plus mauvais parmi ceux qui sont envisagés : %%%  » « le scénario du rural sous dominance urbaine »… « la France rurale est-elle condamnée à servir d’annexe urbaine, pour apporter aux villes ce qui leur fait défaut : les espaces résidentiels, les lieux d’implantation industrielle, les sites environnementaux ou de stockage des déchets urbains ? » %%% __Une ressource rare, qu’il faut des millions d’années à constituer, qui profite à tous voilà ce que sont les terres arables et voilà pourquoi il faut les protéger__.  » Je vous invite à lire cet article avec attention, avec ses nombreux renvois vers un certain nombre de liens forts instructifs et des propositions de solutions.%%% La prise de conscience rapide et l’action sont primordiaux ! %%% Et ce grave problème s’ajoute à la stérilisation des terres préservées, gavées de façon insensée de produits chimiques en tous genres et à la destruction du système de production traditionnel remplacé par un exploitation quasi industrielle, allant de paire avec l’extension des OGM, comme c’est la norme dans certains pays. %%% Et je n’aborde même pas la question de la qualité de vie, ainsi que celle de l’eau et de l’air, de la qualité des paysages et de nos terroirs qui ont fait l’attractivité touristique historique lointaine de notre région. __En espérant pour nous, et surtout nos descendants, que lorsque nous aboutirons enfin il restera encore suffisamment d’hectares de terre nourricière à sauver … ici et ailleurs. D’autant plus qu’avec l’effondrement des transports intercontinentaux et surtout l’explosion de leur coût, nous n’aurons plus la solution ( trompeuse ) d’importer des aliments en quantité suffisante pour nous nourrir. Consommer local redeviendra « à la mode » mais pourrons nous encore le faire alors que c’est très difficile, déjà aujourd’hui.__