» Détention secrète et torture par la CIA : Le Parlement européen prend acte des abus commis en Europe et demande des comptes  » Communiqué de presse d’Hélène FLAUTRE, députée européenne (Groupe des Verts/ALE)

Enfin, il était temps que l’Europe réagisse à ces agissements ignobles et gravissimes ! Agissements suite aux actes de vengeance ordonnés par G. W. BUSH contre l’Afghanistan ( avec les résultats effroyables, reconnus aujourd’hui, pour les Afghans, leur pays et en prime nos soldats ) perpétrés en 2001 suite aux attentats criminels du World trade center de New York ! Voici le Communiqué de presse ((/images/VertsALE-fr.jpg))  » Cinq ans après le rapport de la Commission d’enquête du Parlement européen qui avait mis au jour les complicités européennes dans les transferts illégaux et la détention secrète de prisonniers par la CIA après le 11 Septembre (rapport Fava – 2007), la commission des libertés publiques du PE vient d’adopter un rapport de suivi, enjoignant l’UE à poursuivre la quête de vérité et de justice sur ces abus. Le rapport final sera adopté lors de la prochaine session du PE à Strasbourg (10 au 13 septembre). A l’issue du vote, Hélène FLAUTRE, députée européenne du Groupe des Verts/ALE, Rapporteure pour le PE sur ce dossier a déclaré:  » Je me félicite du vote de la Commission LIBE sur le rapport CIA. Les nouveaux éléments réunis confirment que l’Union européenne s’est rendue complice de violations des droits de l’Homme: accueil de sites secrets sur son territoire, disparitions forcées, sous-traitance de la torture à des pays connus pour la pratiquer à grande échelle. Enterrer l’affaire ou nier les responsabilités européennes s’apparenterait à un déni de réalité et de justice, la commission LIBE l’a compris. Je regrette qu’à la faveur de quelques amendements, des députés aient fait prévaloir des intérêts nationaux sur la quête de vérité. »

Dans son rapport, le PE exhorte les Etats Membres à mener enfin des enquêtes indépendantes et efficaces sur les manquements et abus qui se sont produits. » « Ce rapport assume la responsabilité politique de l’UE et prend acte de la défaillance de ses institutions. Le Conseil doit reconnaître les faits pour contribuer au travail collectif de vérité; la Commission européenne doit mettre en place un plan de suivi clair et concerté des enquêtes européennes pour soutenir les initiatives dans les Etats Membres. » Ce rapport était attendu par les organisations internationales de défense des droits de l’homme, les ONG, les avocats des victimes et les journalistes d’investigation, avec lesquels nous avons entretenu un dialogue suivi.%%% Le PE donne rendez-vous à tous les acteurs dans un an pour faire le point sur le chemin parcouru et sur le suivi de ses recommandations. La crédibilité du projet européen est en jeu : l’UE doit justice aux victimes et doit s’engager devant les citoyens européens sur la fin de tels abus ». «