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Contribution de l’Institut de l’économie circulaire à la table ronde « économie circulaire » de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013

Économie circulaire, vers un nouveau modèle de prospérité
Contribution de l’Institut de l’économie circulaire à la table ronde économie circulaire des 20 et 21 septembre 2013TABLE RONDE « ECONOMIE CIRCULAIRE »
CONFERENCE ENVIRONNEMENTALE DES 20 ET 21 SEPTEMBRE 2013CONTRIBUTION DE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE
« L’ECONOMIE CIRCULAIRE, NOUVEAU MODELE DE PROSPERITE »

 » POURQUOI CHANGER DE MODELE ECONOMIQUE ?

Le modèle de production et de consommation qui prévaut depuis la révolution industrielle repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire :Matières premières extraites > production > consommation > déchets.Ce modèle de développement a permis d’accélérer le « progrès » et à des milliards d’individus d’accéder à une certaine prospérité matérielle.Le fondement de la société de consommation trouve aujourd’hui ses limites face aux défis environnementaux, d’emploi et de l’augmentation de la population mondiale qui devrait progresser de 43% entre 2012 et 2100. Nos prélèvements sur les ressources naturelles dépassent déjà largement la biocapacité de la terre, c’est-à-dire sa capacité à régénérer les ressources renouvelables, à fournir des ressources non renouvelables et à absorber les déchets.

La prise de conscience collective a permis d’engager des démarches de réduction des impacts environnementaux qui sont un premier pas indispensable. Cependant réduire l’impact du modèle de développement actuel ne fait que reculer l’échéance. Une démarche plus ambitieuse s’impose.

L’économie circulaire concrétise l’objectif de passer d’un modèle de réduction d’impact à un modèle de création de valeur, positive sur un plan social, économique et environnemental.

QU’EST-CE QUE L’ECONOMIE CIRCULAIRE ?

L’économie circulaire, en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, prouve déjà que l’efficience de l’utilisation des ressources créée à la fois de la valeur économique, sociale et environnementale.Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d’affaire et politiques publiques innovants.Il s’agit par exemple de rallonger les flux de matière (réemploi, recyclage) et de produits (écoconception sans toxique ni obsolescence programmée, réparation, réutilisation puis recyclage) tout au long de la vie du produit ou service.Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et de consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.

La gestion des déchets ne peut plus se réduire à une conséquence du modèle de production actuel. L’optimisation de l’utilisation des ressources par une écoconception pensée en amont transforme la gestion des déchets en une simple étape de la boucle matière.

1- Optimiser l’utilisation des flux de matière et d’énergie / Repenser le cycle de vie de l’objet / Un modèle de production inspiré du fonctionnement des écosystèmes

L’économie circulaire rompt avec le schéma traditionnel de production linéaire, qui va directement de l’utilisation d’un produit à sa destruction, auquel il substitut une logique de “boucle”, où l’on recherche la création de valeur positive à chaque étape en évitant le gaspillage des ressources tout en assurant la satisfaction du consommateur.

Des “boucles” de valorisation positives

Les produits sont appréhendés en tant que flux de matière et d’énergie qui sont réinjectés dans des “boucles vertueuses” successives (qu’elles soient organiques ou techniques). Comme dans les écosystèmes naturels, ce système de production sollicite le moins de ressources possible, et la matière et l’énergie ne sont ni perdues, ni gaspillées. Ce qui peut être considéré comme un déchet dans l’économie linéaire dont la seule issue est d’être enfoui ou incinéré peut – dans l’économie circulaire – avoir encore plusieurs vies.

A ce titre, il n’existe pas un parcours unique mais de multiples possibilités adaptées au produit, à ses composants et au besoin des usagers. Cette approche écosystémique permet d’optimiser le potentiel de création de valeur générée par la matière, le travail, et l’énergie.

Lors de l’achat, le consommateur doit disposer d’information sur l’empreinte écologique des produits, afin de favoriser le produit le plus économe et sain.

Eco-concevoir, anticiper la (les) vie(s) des composants et du produit 

Eco-concevoir, c’est minimiser l’impact du produit sur l’environnement en prenant en compte toutes les étapes de sa vie : matières premières, fabrication, utilisation, durée de vie, réparation, recyclage et retraitement final. Dans une logique circulaire, l’usage de produits toxiques est à proscrire et le recours aux ressources renouvelables, à développer.
Si les produits sont conçus pour être déconstruits et non pas pour être simplement détruits… alors l’utilisation des ressources et composants non toxiques pourraient avoir plusieurs vies dans un processus économiquement viable.

La durabilité du produit est une composante essentielle de l’éco-conception. Il doit pouvoir être réparé, démonté, réutilisé et les matières le composant doivent pouvoir être recyclées facilement, si elles ne sont pas toxiques. L’obsolescence programmée n’est donc plus la base de la création de valeur.

Réparer d’abord, réutiliser ensuite, recycler enfin

Au fur et à mesure des boucles l’objet et les matières qui le composent seront utilisés de manière optimale en fonction de leur usure. Chacune de ces boucles sera la plus longue possible et plusieurs boucles pourront être décrites à chacun des stades successifs de la vie de l’objet : conception, vente, utilisation, réutilisation, réparation, réemploi, recyclage.

Quand l’objet ne peut plus être utilisé, les flux de matière qui le composent peuvent être prolongés au sein d’autres boucles. Tout d’abord la réparation, puis le remanufacturing qui prévoit d’extraire ses composants en état de fonctionner pour les réintégrer au cycle productif. L’étape suivante est le recyclage. Le produit recyclé ne reste pas nécessairement au sein du même secteur.

En fin de cycle, quand la matière est trop dégradée pour être réintroduite dans une boucle, elle est valorisée énergétiquement ou utilisée en méthanisation ou compostage.

2 – Avant de produire s’interroger sur le modèle de vente 

L’économie circulaire est source de nouvelles logiques économiques, de bien-être social et de production de valeur 

De la possession à l’usage… de nouvelles formes de consommation

L’économie de fonctionnalité est un modèle de production, de distribution et de consommation de services qui repose sur le passage de la vente d’un bien à la vente de son usage. La valeur d’un produit réside désormais dans sa fonction. Cette logique encourage une conception adaptée des biens de consommation, leur mutualisation leur réutilisation, leur modularité et leur gestion en fin de vie par le fabricant. La durabilité des produits devient un facteur essentiel et évite l’obsolescence programmée. Cette logique permet de découpler le service fourni de la quantité de produits distribués.
Par exemple il est possible de vendre l’usage d’une voiture (ex autolib) ou l’usage d’une perceuse plutôt que le produit lui-même. Cela revient donc dans ce cas à utiliser et immobiliser moins de ressources naturelles, pour le même service rendu.
Un autre exemple est la possibilité pour un fabricant de moquette de la mettre à disposition de ses clients (soit à la vente soit en location) moyennant une condition de reprise au bout de x années et remplacement par une neuve ! La matière ainsi récupérée est réintégrée dans le processus de fabrication.

A la faveur de la crise économique et de l’essor des réseaux virtuels, la logique de réemploi et de mutualisation des ressources (revendre ou donner au lieu de jeter) se développe chez les consommateurs, en témoigne l’essor du secteur de l’économie collaborative. Source de valeur économique, d’un accès généralisé du consommateur à la satisfaction de ses besoins et  créatrice de liens sociaux, elle s’inscrit dans la “boucle” de l’économie circulaire.

3 – Une logique de coopération sur les territoires

L’économie circulaire invite à une coopération entre les acteurs sur les territoires, qu’elle contribue à redynamiser par un développement économique local. 

Une fabrication en synergie avec le tissu industriel : les déchets des uns sont les ressources des autres !

L’impact environnemental des process est pris en compte afin de limiter les matières premières utilisées, de faire appel aux énergies renouvelables, de réutiliser et recycler (eaux grises, chutes, récupération thermique..). Des synergies au sein de l’usine et des complexes industriels permettent de mutualiser l’usage des ressources à l’échelle d’un territoire et créer des emplois.

Une économie relocalisée créatrice d’emploi

D’une logique de concurrence non territorialisée, l’économie circulaire invite à passer à une co-construction territoriale, qui soutient le développement économique local et favorise le maintien ou la création d’emplois non délocalisables. Les territoires sont le terrain d’expérimentation privilégié pour l’économie circulaire. Fondée sur l’expérimentation, l’intelligence collective et l’entrepreneuriat, elle permet en effet de construire collectivement des équilibres durables et inventer des solutions plurielles, adaptées aux ressources et aux besoins locaux.
Pour que ce soit possible, il est nécessaire de connaître les flux de matières et de déchets sur un territoire… et mettre en place la structure permettant de mettre en relation les acteurs.

4. Une économie source de valeur économique et sociétale 

Selon le cabinet McKinsey, l’économie circulaire permettrait de réaliser une économie nette minimale de 380 milliards de dollars par an en matières premières en Europe. A cette exploitation des ressources évitée s’ajoute la création valeur positive, fondée sur la consommation relocalisée, le soutien à une activité industrielle et agricole sur les territoires et le développement de nouvelles filières dédiées à la réparation, au réemploi et au recyclage.

COMMENT CHANGER DE MODELE ?

Cette évolution peut-elle se faire spontanément, ou doit-elle être encouragée ?Si une évolution vers l’économie circulaire est déjà amorcée, il ne semble pas pour autant possible de généraliser ce nouveau modèle sans mettre en place des politiques volontaires. Les entreprises et les consommateurs peuvent modifier spontanément leur façon de faire, mais ils ne feront pas la totalité du chemin sans incitation et intervention publique.Ces enjeux sont aujourd’hui partagés au niveau européen : la Commission européenne, dans le cadre de sa feuille de route sur l’utilisation efficace des ressources, a inscrit dans ses axes de travail prioritaires le développement d’une économie circulaire.

LES PRECONISATIONS DE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE

La France doit affirmer sa vision stratégique et mettre en place une législation stable et pérenneVers une loi-cadre économie circulaireA l’instar d’autres pays comme l’Allemagne, les Pays Bas ou encore la Chine, la France doit affirmer sa vision sur le long terme en faveur de l’économie circulaire et mettre en place une législation stable et pérenne.La conférence environnementale devra acter le choix de la France de passer du système linéaire actuel à une économie plus circulaire avec comme objectif prioritaire l’élaboration d’une loi-cadre dans une approche interministérielle et européenne fixant cap et objectifs à moyen et long terme. La rédaction de ce texte devra nécessairement s’appuyer sur une réflexion collective et participative, impliquant l’ensemble des acteurs concernés, à travers des états généraux de l’économie circulaire qui pourraient être lancés à l’issue de la conférence environnementale.

L’Etat doit contribuer à la mise en place de leviers forts en faveur de l’économie circulaire. 

Afin de construire cette loi cadre, l’Institut de l’économie circulaire propose 10 axes de travail prioritaires pour la feuille de route de la conférence environnementale pour répondre aux questions suivantes

1.    Quel potentiel de l’économie circulaire en France en terme économique, social (emploi, qualité de vie) et environnemental (la réalisation d’une étude a été actée dans la loi consommation)

2.    Quel peut-être le rôle de la commande publique vers un soutien à l’économie circulaire avec la définition d’un ensemble de critères à respecter (taux de matières recyclées, externalités positives…), l’intégration de la notion de proximité dans les marchés liés aux matières premières et ressources et la mise en place des conditions nécessaire à l’expérimentation

3.    Quel rôle et potentiel de la fiscalité pour soutenir les acteurs qui s’engagent dans la voie de l’économie circulaire

4.    Comment accélérer le changement de comportement des industriels et des consommateurs finaux

5.    Comment réduire drastiquement le gaspillage des ressources mises en décharge ou incinérées alors qu’elles pourraient encore être utilisées

6.    Comment favoriser l’écoconception et l’anticipation des flux de matières en amont

  • Quels critères d’écoconception en favorisant les échanges entre les producteurs et les gestionnaires de déchets ?
  • Comment inciter les fabricants à allonger la durée de vie moyenne des produits selon des critères d’utilisation préalablement définis et ce pour éviter l’obsolescence programmée ?
  • Comment aborder les matières potentiellement toxiques ?

7.    Comment garantir la sécurité, la santé des  personnes et la continuité du fonctionnement de la chaine de valeur entre tous les acteurs et promouvoir la coopération multi acteurs

8.    Comment accélérer la mise en place de l’économie circulaire au niveau territorial

  • Comment mettre en place l’économie circulaire à l’échelle nationale avec l’ensemble des acteurs territoriaux des structures régionales dédiées d’appui technique et d’animation
  • Comment favoriser des expérimentations locales
  • Comment développer / soutenir les filières de réparation, consigne…
  • Comment développer / soutenir les filières permettant de maintenir les « matières secondaires» sur le territoire et le recyclage
  • Comment favoriser la recherche de nouvelles synergies entre différents acteurs d’un territoire, le développement des expérimentations locales, etc. ce qui nécessite aussi de repenser la gouvernance locale

9.    Comment favoriser l’innovation

  • Quel soutien aux  acteurs, entreprises et réseaux de recherche et formation centrés explicitement sur les thématiques d’économie circulaire
  • Comment favoriser l’accès au crédit impôt recherche ou aux aides de l’Ademe

10. De quelles connaissances et compétences nouvelles les professionnels actuels et future ont-ils besoin ? Au-delà de la création de filières d’expertise ou programmes d’excellence, comment s’assurer d’une dissémination des concepts de l’économie circulaire dans l’ensemble des cursus quel qu’en soit le programme suivi ? Quel impact sur la formation de formateur ? Comment favoriser la collaboration inter-établissements en termes de recherche ?

A propos : L’Institut de l’économie circulaire est une association nationale multi-acteur dont l’objectif est la promotion de l’économie circulaire en France et en Europe. Lancé en février 2013 l’Institut compte à ce jour plus de 150 membres ; entreprises, collectivités, associations, fédérations, parlementaires, centres de formation et de recherche…Président : François-Michel Lambert, député, Vice-président de la commission développement durableMarraine de l’Institut : Coline SerreauMembres fondateurs : Le Groupe La Poste, FEDEREC, La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, GRDF, Kedge Business School, Le Syndicat Français des Industries Cimentières, Ecofolio  »

Plus d’infos : www.institut-economie-circulaire.fr
Contact : contact@institut-economie-circulaire.fr

ATTENTION :  » La page soutien FB du bijoutier de Nice : gigantesque arnaque ???  » à lire dans Debunkersdehoax

Le drame subi par un bijoutier niçois et son agresseur mérite beaucoup plus que cet escalade médiatique et sociomédiatique déplacée et cette récupération politicarde par l’extrême droite et par la droite extrême locale.

Trouvons enfin des solutions pour éviter ces attaques criminelles de citoyens ( commerçants, pompiers, policiers, médecins, salariés divers …etc ) et leur réplique désespérée et parfois mortelle. Avec la volonté politique d’aboutir. Discutons posément, agissons pour prévenir, au lieu de faire du compassionnel dans un sens ou dans l’autre.

Disons BASTA et STOP aux agressions qui se banalisent de façon inadmissible dans une ville gorgées de caméras inutiles et impuissantes, et une ville qui a le plus grand effectif de policiers municipaux … mais pas nationaux depuis la destruction des services publics nationaux par Sarkozy. Une ville qui a les élus les plus sécuritaristes sans résultat. C’est l’Etat qui doit satisfaire à sa mission primordiale : assurer la protection des citoyens partout et à toute heure !

A lire dans Debunkersdehoax un article très important :  » une enquête qui mérite d’être prolongée, nous n’affirmons pas avec une certitude de 100% mais nous avons de TRÈS sérieuses preuves !!!

Un de nos membres avait la puce à l’oreille. Elle n’acceptait pas que la page de soutien du « Bijoutier de Nice » puisse obtenir autant de « like ».
Et elle avait apparemment raison de se méfier !!!

Notre enquètrice est allée fouiner sur un site fort intéressant « Socialbakers » qui détaille la provenance des like sur des sites/pages:

http://www.socialbakers.com/facebook-pages/510248039060920-soutien-au-bijoutier-de-nice

bijoutier nice1.jpg

Que montre ce site?

Que 80% des likes (!!!!!!!!!!!) proviennent de pays étranger!!!!!!

Et si on analyse plus finement:

bijoutier nice2.jpg

Que ces « like » proviennent de « pays mineurs »????????

Mais pour qui nous prend on????

Aux Debunkers nous savons qu’il existe des petits softwares pour augmenter le nombre de like d’une page, et nous avons toujours soupçonné certains sites fachos de les utiliser.
Mais cette fois, la manipulation est énorme si tout cela se révèle vrai!!!

QUI est derrière cette page?

Nous enjoignons nos lecteurs à partager cet article afin que chacun puisse réaliser ce qu’il se passe et devant quelle arnaque nous sommes! Arnaque qui surviens à un moment clé puisque le fn fait son université d’été à Marseille.

Il faut qu’une enquête soit ouverte afin de déterminer si manipulation il y a et le cas échéant de savoir de QUI proviens cette manipulation !  »

 

Un grand Monsieur nous à quitté, Albert JACQUARD – Et le communiqué de Michèle RIVASI, eurodéputée EELV ( Europe Ecologie Les Verts ) :  » Hommage à Albert Jacquard « 

Albert JACQUARD  avait soutenu Civilization International dès sa création. Un grand personnage qui a apporté plus que sa pierre à l’édifice national et planétaire. Un grand spécialiste aussi en plus d’être un grand philosophe et un Sage. Inconnu pour certains par rapport à certains amuseurs trop médiatisés … comme un certain suppôt de Poutine et de son grand sens de la démocratie, et qui joue aussi le faire valoir de l’immonde dictateur mis en place par la Russie en Tchétchénie.

Voici le communiqué de Michèle :

 » C’est avec une grande émotion que Michèle RIVASI, eurodéputée et vice-présidente du groupe vert au Parlement Européen, a appris le décès d’Albert Jacquard.

« Je suis très touchée par cette nouvelle, c’est une grande perte. Grand chercheur et généticien, cet humaniste s’est toujours battu, avec modestie, pour des causes justes, en faveur de l’intérêt général.

Dénonçant l’industrie du nucléaire civil comme étant le pire danger pour l’humanité, il avait également signé avec Stéphane Hessel un manifeste pour le désarmement nucléaire. Il considérait que la concurrence minait la société et il faisait plutôt « l’éloge de la différence », comme le titre de l’un de ses ouvrages, en valorisant les individus, leur coopération et la solidarité entre tous.

Engagé pour la défense des plus démunis, il milita pour le droit au logement pour tous et la régularisation des sans-papiers.

Il était venu à Valence dans le cadre d’une conférence à l’Université Populaire de l’agglomération valentinoise. Bien qu’affaibli physiquement, écouter son discours permettait d’oublier toutes les scories qui ternissent aujourd’hui notre monde.

Je tiens à rendre un immense hommage à ce Monsieur, sa voix et sa présence nous manqueront. »

 

 

 

 » EELV soutient la revendication des artisans sur la TVA à 5%  » Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts

Lettre d'information EELV

Les artisans étaient mobilisés aujourd’hui pour réclamer une baisse de la TVA dans le bâtiment. EELV soutient cette revendication et veut aller plus loin.

« Ecologistes = taxeurs » ? Rien n’est plus faux. Dans la perspective du budget 2014, les écologistes se sont prononcés contre une hausse du niveau général des impôts. Nous voulons une fiscalité intelligente qui taxe moins l’humain et les activités qui créent des emplois tout en taxant plus les pollutions et les gaspillages.

Une première avancée a été enregistrée avec la baisse de la TVA à 5% (au lieu de 10%) dans la construction et la rénovation du logement social. C’est une avancée importante qui permettra d’engager la France dans une politique de logement social plus ambitieuse. Mais nous voulons aller plus loin. Soutenir les artisans, l’activité et l’emploi durable et non-délocalisable c’est aussi agir grâce à l’impôt. C’est la raison pour laquelle dans le cadre du budget 2014 nous allons proposer de baisser la TVA également dans tous les secteurs du logement (construction, rénovation, isolation thermique…) et dans le secteur des transports en commun.

Pour favoriser l’activité durable et créer des emplois, EELV veut un budget ambitieux et stratège qui donne la priorité à ces secteurs indispensables pour les citoyens « .

Jean-Philippe MAGNEN, porte parole

La fête qui défriche à Nice, le 21 et 22 septembre 2013 à Colomar avec Terra Segurana

Fete qui déchiffre 22 sept 13

 

 » Les associations « les Jardins Partagés de Terra Segurana » et la « Zonmé » organisent, Samedi 21 et Dimanche 22 septembre, avec le soutien du Pôle d’ECOnomie Solidaire des Alpes-Maritimes et du Collectif d’Association Pour des Réalisations Ecologiques (CAPRE 06), la « Fête qui défriche 2 ».

Le jardin partagé de Colomars, situé au chemin du Génie (le petit), est un potager de 4000 m² pédagogique et familial ou 6 familles cultivent une parcelle. Dans un cadre magique à quelques kilomètres seulement de Nice, en zone classée Natura 2000 dans le vallon de Magnan, les Jardins Partagés de Terra Segurana promeuvent une agriculture qui se passe de produits issus de l’industrie chimique, qui refusent les semences issues de manipulations génétiques et qui préserve les ressources essentielles aux générations futures.

Réconcilier l’Homme et la Terre, promouvoir les arts scéniques et ornementaux, retisser un lien social interculturel et intergénérationnel, créer des emplois et même redynamiser une économie locale, tels sont les objectifs de ces associations.

VENEZ METTRE LES MAINS DANS LA TERRE ET PROFITER DU PLEIN AIR GRACE AU CAMPING GRATUIT!

action week-end : aménagement de la parcelle collective en vue des plantations d’hiver, collecte de galets pour la création des allées, défrichage des ronces et de leur pied, remise en état du bassin de boue.

dimanche: cours de jardinage en 4 étapes: 1/exposition et surfaçage, rôle des haies. 2/différents types de terre et test PH. 3/apprivoiser les outils et techniques de travail du sol. 4/ enrichissement de la terre + familles et exigences des familles de plantes et légumes.

PROGRAMME : LES PETITS GARS LAIDS : Ces 4 musiciens vous proposent une musique festive, acoustique et chaleureuse imagée par des textes racontant des histoires de la vie quotidienne drôles et émouvantes.
http://www.lesptitsgarslaids.com/biographie

BENJAMIN FINCHER, Pop orchestrale, folk lo-fi, indie-rock, 8-bit électronique. www.benjaminfincher.com

SAI AFRONYMOUS : WALL-TSHIRT-SKATEBOARD-VYNIL-SOUND SOUUUUL !www.afronymous.com

MONSIEUR RÊVE : is a DJ and a music producer based in Nice along the French Riviera https://www.facebook.com/pages/monsieur-rêve/168381202923

ENTREE 3 euros
RESTAURATION de 2 à 6 euros
BOISSONS de 1 à 5 euros

L’Association Les Jardins Partagés de Terra Segurana, créée au mois de Mai 2013, a besoin de vous : Un appel à don est prévu pour les outils de jardinages qui permettront de commencer des cours réguliers pour 12 à 20 personnes dès cet automne.

Dans un jardin on récolte bien plus que ce que l’on sème ! »

 » Damas, Verdun de la Liberté ?  » par Alain LIPIETZ

« On ne « donne » pas la liberté, on ne peut qu’aider un peuple en lutte à la conquérir. Entre la non-intervention et les bombardements de confort moral, il y a peut-être une voie utile pour aider son prochain. » Alain LIPIETZ

A lire en entier dans le n° de Politis du 5 septembre qui ouvre le débat sur la non-intervention en Syrie. Voir à la suite, à lire en entier dans Politis, la contribution d’Alain LIPIET :

 » De mois en mois, les occasions de revisiter la crise des années 30 pour éclairer la crise présente se multiplient. Désormais :  la question de la guerre ou de la »non-intervention ». Mêmes causes, mêmes effets, mêmes punitions : comme disaient les Anciens, « Le capitalisme porte la crise et la guerre comme la nuée porte l’orage »…

Il y a quelques mois, je profitais d’une réunion politique à Madrid pour visiter le Musée de la Reine Sofia, un ancien couvent qui sert désormais d’écrin à Guernica. Cette fresque bouleversante et gigantesque fut peinte par Picasso pour mobiliser l’opinion mondiale contre le danger international des fascismes, désormais alliés. Elle dénonçait le premier bombardement aérien de terrorisation, crime commis par la Légion Condor de l’aviation allemande mise au service de Franco.

Guernica trône aujourd’hui dans une salle immense, encadrée par d’autres salles où sont exposé les tableaux ou affiches des artistes du camp progressiste international, mobilisé « pour l’Espagne ». Les panneaux explicatifs notent avec une pointe d’amertume que la Guerre d’Espagne a offert à la peinture mondiale quelques nouveaux thèmes : une certaine « hispanitude », des population civiles impuissantes, écrasées par le fer et feu tombés du ciel…

Je me penchai sur des « Une » du mensuel Regards, news magazine du PCF lancé en 1932. À l’époque c’est un précurseur du photojournalisme, pour qui travaillent des géants (Cartier-Bresson, Capa, Ronis…). Le titre a déjà le même graphisme que celui des années 2000 (coucou, Clémentine, Roger !) Une couverture crie : « Madrid, Verdun de la Liberté ».

Ce titre me glaça. Au même moment, les troupes aguerries du Hezbollah balayaient à l’est de la Bekaa les villes libérées par les insurgés syriens. La dictature baasiste de Assad écrasait sous les bombes et les Scud ses propres populations. Le TNT est-il plus politiquement correct que les gaz ? Le monde se taisait. Les derniers feux du Printemps arabe seraient-ils ainsi noyés ? Titrera-t-on un jour « La Ghûta, Guernica de la Liberté » ?

Aujourd’hui le monde s’ébroue. « Ça sent le gaz, c’en est trop ». Pas question évidemment de « faire tomber le régime ». Simplement, une bonne tape. Et encore… A l’époque de Guernica, les foules du Front Populaire s’époumonaient : « Des canons pour l’Espagne ! » et le pauvre Léon Blum, pathétique, leur répondait « Mais vous savez bien que je ne peux pas ! » Son ministre Pierre Cot, Jean Moulin, Malraux parvinrent à passer quelques avions aux républicains. Mais le gros du soutien viendra de Staline, et le Parti Communiste d’Espagne en profitera pour s’imposer sur le terrain, massacrant ses partenaires républicains du POUM et de la CNT.

Pourquoi Léon Blum n’a-t-il rien fait ? Bien sûr, la composante pacifiste de la gauche française (avec la puissante Fédération des instituteurs), traumatisée par le cauchemar de 14-18, refusait « l’engrenage ». Soutenir les républicains espagnols, c’était déjà affronter Hitler et Mussolini. Et surtout, l’Angleterre ne voulait pas, justement à cause de la composante stalinienne dans la résistance espagnole à Franco. Neville Chamberlain ne désespérait pas de jeter Hilter contre Staline…

Aujourd’hui, et jusqu’au gazage de la Ghûta (la banlieue de Damas tenue par les rebelles à la dictature), le monde « ne peut  pas », ne veut pas. Parce que le syndicat des dictateurs, avec à sa tête la Russie de Poutine, soutient Assad. Et la Chine, la vraie super-puissance, considère la Russie comme son ministre délégué aux affaires « à l’Ouest d’Aden ». Et surtout, parce que les forces sunnites jihadistes, proches d’Al Qaeda, sont maintenant la principale composante militaire de la révolte contre Assad. Parce que justement on n’a pas voulu aider la résistance quand elle était laïque et démocrate. Et comme Assad (bien aidé par le fanatisme de la composante sunnite des rebelles) est parvenu à transformer la guerre civile en guerre confessionnelle, les chiites radicaux, soutenus par l’Iran, sont entrés en guerre contre les sunnites radicaux. Et le monde ne désespère pas de voir Al Qaeda et le Hezbollah s’entre-dévorer.

…  »

Alain LIPIETZ

 

Un excellent article dans « Le Monde » sur notre pauvre Plaine du Var assassinée par l’éco-béton-vallée d’ESTROSI :  » « L’Eco-vallée » de Nice n’a-t-elle d’écologique que le nom ? « 

Un projet inutile,  ruineux et mal oréparé que je condamne depuis le départ !

A lire en entier dans LE MONDE

 » Jérôme Petruccoli, 80 ans passés, est un des grands propriétaires terriens de Nice. Dans la plaine du Var, qui s’étire derrière la ville, sa maison fait désormais face au monumental chantier du stade Allianz-Riviera. Un projet parmi d’autres de l’Opération d’intérêt national (OIN) qui vise à réaménager cette vallée évasée, transformée au fil des décennies et des plans d’urbanisation en un patchwork de garages, déchetteries, centres commerciaux, usines, villas, friches, exploitations agricoles…

« On dirait une miniature », dit M. Petruccoli en jettant un œil sur sa demeure plantée au milieu de ses serres, à quelques mètres de la structure métallique du futur stade. Avec le magasin Ikea de 40 000 m2 qui sera construit juste à côté, l’homme doit se exproprier au total de 1 400 m2 de terrain. Mais ce qui l’exaspère le plus, c’est la gestion du dossier par les élus locaux.

« Un mois après son élection, Estrosi est venu me voir au terrain de boules, se souvient-il. Il m’a dit : ‘Monsieur Petruccoli, on donnera le même prix à tout le monde pour le foncier.’ Mais il y a ceux qui ont négocié, et ceux à qui, comme moi, on propose 100 euros du m2, au prix de la terre agricole. Et si encore ils conservaient vraiment la vocation agricole de ces terres… Mais il les achètent, les laissent en friche quelque temps, et puis ils construisent », explique-t-il de sa voix tranquille.

UN PROJET HÉTÉROCLITE, ATTAQUÉ SUR TOUS LES FRONTS

Jérôme Petruccoli n’est pas le seul concerné par ces expropriations prévues dans le cadre de l’OIN de la plaine du Var – cette opération validée en 2007 par Christian Estrosi, alors ministre UMP de l’aménagement du territoire, aujourd’hui vice-président de l’Etablissement public d’aménagement (EPA) qui la pilote, maire de Nice et président de la métropole niçoise. Le tracé de la route de quatre voies, qui doit desservir le stade, empiète, à lui-seul, sur 115 propriétés. Dont celle de Jeanne Venturino, 85 ans, qu’elle partage avec un couple d’octogénaires et une famille avec deux enfants.

L’été dernier, des militants de mouvements citoyens niçois ont remis en culture son jardin, et vendu leur récolte au voisinage pour se mobiliser contre la démollition de sa maison. Mais cette expérience de potager collectif n’aura pas duré plus d’une saison : « La vieille dame n’a pas supporté l’agitation et les pressions », explique Lætitia Barriera, paysanne membre de l’association Terra Segurana. Tout comme elle « ne pourra supporter un changement de domicile », note son avocat, Me Spatafora.

Le stade, le magasin Ikéa, la voie de 40 mètres ne sont que quelques-uns des projets de construction lancés dans le cadre de cette vaste opération baptisée « Eco-vallée », qui prévoit de bâtir aussi, tout au long du lit du Var, plusieurs quartiers d’habitation, une plateforme logistique agro-alimentaire, un centre d’affaires avec nœud de transport et parc des expositions, un technopôle… L’OIN couvre au total 10 000 hectares de la vallée niçoise, dont 450 hectares doivent être urbanisés, avec pour objectif la création de 50 000 emplois et de 4 400 logements.

S’efforçant de donner une cohérence à cet ensemble hétéroclite, l’EPA explique dans son « projet de territoire » :

« Il s’agit en vérité d’inventer une mixité complexe donnant un sens à la cohabitation d’activités de nature très différentes (industrie, agriculture, tertiaire, tourisme, commerce…) avec des logements, des équipements publics autour de trois éléments fondamentaux qui doivent servir de lignes conductrices : le fleuve, le grand paysage et la richesse écologique. » Ou encore : « de forger un modèle original ni tout à fait ville, ni tout à fait campagne ».

LA MULTIPLICATION DU PRÉFIXE « ÉCO »

Tentaculaire, l’opération « Eco-vallée » est aussi attaquée sur tous les fronts, par des citoyens et militants locaux aux profils variés. Il y a par exemple Gilles Zamolo, représentant des supporters de la Brigade Sud Nice, qui déroule un argumentaire pointilleux contre un stade de football à « vocation commerciale » (une galerie marchande doit s’y implanter), qui doit ouvrir ses portes avant même que ne soient achevées les routes qui le desservent.

Il y a Emmanuelle Gaziello, conseillère municipale Front de gauche, qui s’insurge contre la stratégie économique de M. Estrosi, qui « veut faire de Nice un grand centre de tourisme d’affaires » en attirant les sièges sociaux des grands groupes, sans valoriser l’économie locale.

Il y a aussi Nadège Bonfils, coordinatrice (EELV) du collectif OIN-Plaine du Var : pour un débat citoyen, qui s’inquiète des constructions sur d’anciennes zones inondables déclassées, dans le lit majeur du Var – ce fleuve dont les crues sont restées gravées dans la mémoire collective niçoise.

Il y a encore, sur toutes les lèvres, l’accusation persistante du manque de débat réel et de l’opacité qui entoure les projets de l’OIN, en dépit de la démarche de concertation publique affirmée par l’EPA.

Lire l’éclairage sur « les limites décriées des enquêtes publiques »

Mais parmi toutes ces critiques, il y en a une qui entre franchement en collision avec le cœur de la communication de l’EPA, que révèle la multiplication du préfixe « éco » (pour écologique) au fil de ses dossiers de presse – « éco-vallée », « éco-quartier », « éco-stade », « éco-exemplarité »… « Charte d’adhésion au cadre de référence pour la qualité environnementale de l’aménagement et de la construction » et « guide de préservation de la biodiversité » à l’appui, l’établissement public qualifie son projet de « première opération d’intérêt national entièrement dédiée au développement durable ».

Même la grande surface Ikea participe à cette ambition, explique Christian Estrosi :

TERRES FERTILES BÉTONNÉES, FAUNE ET FLORE MENACÉES

Face à cette posture vigoureusement verte, Lætitia Barriera tranche : « Ça ne peut pas être écologique de bétonner des terres agricoles parmi les plus fertiles d’Europe. » La jeune agricultrice a lancé un projet de jardins partagés pour tenter de préserver la « vocation nourricière » de la plaine du Var. Dans cette optique, elle a calculé que « sur les 23 hectares du grand stade, nous aurions pu créer 4 000 parcelles de jardinage de 50 m2, nourrir 4 000 personnes à l’année minimum » et, en cultivant des choux, aubergines, tomates et autres fruits et légumes en agriculture biologique, gagner plus de 1,5 million d’euros par an. Tout en donnant du travail à des jeunes en difficulté ou des jardiniers du coin, en protégeant l’environnement, ou encore en « valorisant un patrimoine éco-touristique », argumente-t-elle.

Outre l’artificialisation des terres, la pollution atmosphérique, la détérioration de la nappe phréatique et la destruction de la biodiversité sont aussi au menu d’un copieux dossier constitué par le Collectif associatif pour des réalisations écologiques (Capre 06), qui a saisi la Commission européenne, à la mi-mai, pour « non-respect de la législation européenne » dans le périmètre de l’OIN. Une zone couverte notamment par deux espaces de protection Natura 2000 : la vaste zone humide de la basse vallée du Var (qui sert de refuge et d’aire de nidification à de nombreux oiseaux d’eau et oiseaux migrateurs) et les vallons obscurs.

MANQUE D’INFORMATION ET DE VISION D’ENSEMBLE

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Langues régionales ( Le Nissart par exemple ) :  » Un rapport qui doit se traduire par des actes  » communiqué de presse du Partit Occitan

 » Un rapport a été remis à la ministre de la Culture et de la Communication ce lundi. Rédigé à la suite du travail d’un comité de 10 personnes que la ministre avait nommé au mois de mars dernier, ce rapport contient des propositions tout à fait réalistes afin que soit mise en place une véritable politique en faveur des langues régionales. Cette commande avait été faite à la suite de l’annonce par le président de la République qu’il n’était pas possible de ratifier la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. C’était pourtant une de ses promesses mais le chef de l’État et son premier ministre considèrent que la Constitution ne permet pas la ratification.
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 » Tramway : la ligne 1 est arrivée à Pasteur, cap sur L’Ariane et La Trinité ?  » a lire sur Nice Premium

Nous étions un certain nombre lors de cette inauguration appartenant à différents mouvements politiques et différentes associations afin de rappeler que les capitaux alloués par l’Etat en 2002 l’était à condition que la ligne 1 arrive à La Trinité en passant par l’Ariane. %%% Une obligation donc à moins que Chrisiain ESTROSI ne rende les millions ainsi attribués … en les prenants sur ses fonds personnels ! Car il n’y a aucune raison que les Niçois soient à nouveau pénaliser par une gestion chaotique de nos impôts. Et le début de l’article de Nice Premium :  » Depuis hier, jour de son inauguration*, il est désormais possible de se rendre en tramway à Pasteur. En franchissant le Paillon le tramway apporte une bouffée d’oxygène à un quartier présentant une densité de population importante.
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Décryptage : deux situations différentes dans l’Histoire méditerranéenne en marche :  » Ce que l’Egypte pourrait éviter dans le « scénario algérien »  » par Yassin TEMLALI dans « Le quotidien d’Oran »

Une excellente analyse de deux situations très différentes. Et deux pays en pleine transformation qui, espérons-le, aboutiront. A lire en entier dans __[Le quotidien d’Oran|http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5185016|fr]__ CE QUE L’ÉGYPTE POURRAIT EVITER DANS LE « SCÉNARIO ALGÉRIEN » Il est très courant, ces jours-ci, de parler de la « réédition du scénario algérien » en Egypte, où le processus révolutionnaire lancé en janvier 2011 traverse un moment critique, avec le retour de l’armée sur le devant de la scène et son hold-up caractérisé sur la formidable mobilisation anti-Morsi, initié par le mouvement Tamarod. Il n’est pas nécessaire d’énumérer toutes les différences entre ce qui s’est passé dans ce pays et l’annulation, par les militaires algériens, des élections législatives de décembre 1991, remportées par le Front islamique du salut (FIS). Citons-en seulement deux, les plus importantes. La première est que la démission de Mohamed Morsi était une revendication réellement populaire, ce qui n’était pas le cas de l’arrêt du processus électoral en Algérie, où, pour une partie non négligeable de l’électorat, seuls les intégristes radicaux pouvaient en finir avec le système FLN.%%%
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« Jusqu’où iront les provocations du Maire de Nice vis-à-vis de la communauté niçoise et nationale? » M. A. FETNAN « Un communiqué que je partage entièrement » Dr André MINETTO Président de Civilization International association de dialogue inter-culturel

 » Un communiqué que je partage entièrement !  » Dr André MINETTO Président de Civilization International, association de géostratégie solidaire et de dialogue inter-culturel  » Christian Estrosi vient de déclarer que l’Islam est incompatible avec la démocratie. A la veille des municipales, la course pour rattraper Le Pen n’a plus de limite pour le Député-maire de Nice. Demain, commence le mois de Ramadan, mois sacré pour les musulmans. Ces propos sont donc une véritable provocation vis-à-vis de la communauté musulmane niçoise et nationale qui n’aspire qu’à vivre dans la cohésion et la paix.
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Condamnation de MEDIAPART ( suite … et pas fin !! ) : réaction de Pascal DURAND Secrétaire national d’EELV

« Pascal DURAND, secrétaire national d’Europe Ecologie Les Verts « Je tiens d’abord à souligner ma solidarité avec Mediapart. Ce jugement très choquant révèle une conception poussiéreuse de la justice. Trois ans après le début de l’affaire, comment les juges de la cour d’appel peuvent-ils encore invoquer un trouble à l’ordre public? Ces enregistrements ont été largement diffusés, ils ont permis d’avancer dans la connaissance de la vérité: ce sont des documents d’intérêt général. La cour d’appel de Versailles menace la survie même d’un organe de presse, celui-là même qui a révélé toute l’affaire, en fixant des conditions d’urgence absolue. On fait tomber un couperet, une guillotine sur un média dont le travail sérieux est depuis utilisé par la justice dans son enquête. C’est aberrant, inique. »

Condamnation de MEDIAPART : Communiqué du groupe des député-e-s écologistes à l’Assemblée nationale

Pour rappel, c’est cette même cour d’appel de Versailles qui a relaxé contre toute évidence, le jugement en première instance et les deux réquisitoires, EDF dans l’affaire d’espionnage de Greenpeace et de l’ordinateur de Yannick JADOT. Communiqué du groupe des député-e-s écologistes à l’Assemblée nationale  » La condamnation de MEDIAPART illustre l’urgence d’un Information Act à la française Il n’appartient pas aux parlementaires de porter un jugement d’opportunité sur la décision de la Cour d’appel de Versailles qui condamne lourdement MEDIAPART dans l’affaire Bettencourt. Mais il appartient aux élus de constater les conséquences de l’application des lois existantes, et de faire évoluer la législation lorsqu’elle n’est plus adaptée aux évolutions technologiques. Pour un journal en ligne, les conséquences des injonctions de retrait du site de toute publication in extenso ou en partie des enregistrements contestés sont réellement dramatiques. Les délais techniques imposés et les sanctions économiques mettent, de facto, en danger la survie d’un organe de presse devenu incontournable en matière de journalisme d’investigation. Au-delà même de cette inadaptation évidente de la législation aux réalités de la presse électronique, se pose la question de la protection des journalistes, et de la nécessaire protection de leur action : qui peut nier que la publication d’enregistrements téléphoniques a joué un rôle essentiel dans la manifestation de la vérité dans la récente affaire Cahuzac, et dans l’ouverture de procédures judiciaires ? Plus que jamais, une réflexion et une action forte s’imposent afin de faire adopter un Information Act à la Française qui permette de concilier protection de la vie privée et garantie des conditions d’exercice d’un journalisme d’investigation, principes indispensables à toute vie démocratique. Les député-e-s écologistes expriment leur soutien à l’ensemble de la rédaction de Médiapart, et appellent leurs collègues du gouvernement et de la majorité à se saisir de ces questions. Elles et ils prendront dans les prochaines semaines des initiatives en ce sens, au besoin par le dépôt de propositions de lois.  » Barbara POMPILI et François François DE RUGY Co-présidents du Groupe écologiste de l’Assemblée nationale