» Celui qui se voudrait un maire de proximité a une idée bien claire : Pour optimiser le service public, la priorité n° 1 des citoyens (bien avant la sécurité), il faut ramener les problèmes au plus près des centres de décision. « C’est la gouvernance par le bon sens – Explique Olivier Bettati – pour éviter d’opposer l’infiniment plus petit à l’infiniment plus grand ».
La recette ? Découper la ville en 5 arrondissements : 3 urbains et 2 collinaires, gérés par des adjoints avec des réels pouvoirs et un véritable budget. » Savoir déléguer est une force » Ajoute le candidat qui veut garder en permanence le contact avec ceux qui font la vie du quartier.
La méthode ? La subsidiarité qui veut que tout problème soit pris en compte en partant du bas et que ceux qui n’ont pas été résolus passent au niveau de hiérarchie supérieure.
Le contraire exact d’une organisation verticale et centralisée qui décide de tout et de laquelle tout dépend… Certains se reconnaitront sans peine !
La formule ? L’arrondissement deviendra le périmètre de l’action politique Des conseils d’arrondissement composés d’un 1/3 du tissu associatif, 1/3 nommé par le Maire (élus de la majorité et de l’opposition, personnalités qualifiées) et 1/3 tirés au sort dans la liste électorale seront crées et le maire visitera chaque arrondissement une dizaine de jour par an.
Ce mini-conseil sera sous l’autorité du Maire de l’arrondissement qui aura une mission transversale sur les services centraux et opérationnelle sur les services décentralisées.
Côté sécurité, il y aura un poste de police municipale par arrondissement avec plus de 100 policiers pour réaliser un vrai îlotage et un service de nuit (Le nombre le plus important de délits et infractions a lieu pendant ces heures là).
L’entretien du mobilier urbain et de la voirie sera affronté avec une réelle décentralisation d’hommes et moyens économiques. Des véhicules d’intervention rapide seront sur le terrain pour intervenir rapidement en cas de besoin et éviter qu’un tout petit problème en devienne un plus grand par manque d’attention ou suite à une organisation trop bureaucratique.
La Gauche et l’Ecologie sont très bien représentées dans cette liste d’union avec 23 personnalités, soit un tiers. La fonction de Premier Adjoint au Maire sera d’ailleurs dévolue à une personnalité issue de la Gauche. On murmure le nom de Marc Concas. Olivier Bettati dira dans les tous prochains jours à qui il pense pour ce poste important.
Un autre tiers est composé de personnalités venues de la Droite et du Centre et un tiers de la Société civile.
C’est le dosage subtil des talents et des catégories socio-professionnelles qui fait la force de cette liste. Elle respecte les équilibres, les sensibilités et elle parle à tous les niçois. Elle est porteuse d’une espérance de victoire.
Soirée très belle, très réussie jeudi soir pour la présentation de notre liste de rassemblement » Mon parti c’est Nice » avec Olivier Bettati, Marc Concas, André Minetto … etc
« Il faut créer un vrai partenariat avec les entreprises, seules créatrices d’emplois. « L’Eco-vallée » sera reconsidérée : l’essor de la Plaine du Var, dernier espace stratégique de développement, ne peut se limiter à une technostructure sans résultat concret.
Il faut stopper l’agrandissement des immenses centres commerciaux périphériques tels CAP 3000 ou les 30.000 mètres carrés de surfaces commerciales récemment accordés dans le Stade Allianz Riviera. Ces centres commerciaux sont la mort lente et inexorable des commerces de proximité. Sur les espaces inoccupés de la gare de fret de Saint-Roch, un hall d’exposition sera réalisé afin de rééquilibrer la ville et d’attirer des manifestations de niveau international, génératrices de retombées économiques réelles pour Nice.
Une grande politique de l’environnement sera mise en œuvre, rompant avec l’inertie du passé et soucieuse de notre cadre de vie. »
» Pour lutter efficacement contre l’insécurité, la police municipale sera réorganisée avec une plus grande présence d’agents sur le terrain et ce, dans tous les quartiers de la ville. La coopération avec la police nationale sera plus étroite pour accroître une présence d’effectifs dans nos rues. Il n’est pas tolérable, par exemple, que près de 40 voitures aient été brûlées lors du réveillon du 31 décembre dernier dans nos quartiers, ou que les commerçants soient régulièrement braqués.
L’identité niçoise et son patrimoine méritent notre attention : Nice doit garder son âme ! L’actuelle bétonisation à outrance sera stoppée au profit d’un développement urbain durable. »
« Les décisions ne doivent plus être prises par un seul homme, sans dialogue ni échange avec les citoyens.
L’action communale doit être au plus proche des Niçois. Pour faciliter cette proximité, cinq arrondissements seront créés. Les Conseils de quartier verront leur rôle accru et deviendront de vrais conseils d’arrondissement dotés de réels moyens.
Elu Maire, toutes les cinq semaines dans chaque arrondissement, je recevrai dans la Mairie d’arrondissement concernée, tous les Niçois qui souhaiteront me rencontrer. »
Olivier a expliqué sa démarche avec clarté, conviction et l’assurance qui sied à un futur Maire !
« Je suis candidat aux élections municipales des 23 et 30 mars prochains. Je conduirai une liste de femmes et d’hommes dont le point commun est, outre leurs compétences et leur représentativité, la passion qui les anime, pour cette ville si particulière qu’est la ville de Nice.
C’est une décision mûrement réfléchie. […] La situation de Nice m’inquiète. Je ne reconnais plus ma ville. Voyez-vous, paradoxalement, cette inquiétude appelle l’espérance, le renouveau, le changement des pratiques et, bien évidement, pour changer les pratiques, il faut changer les hommes et les femmes qui aujourd’hui sont à sa tête.
Nice mérite le meilleur. […]
Les 23 et 30 mars, Nice a rendez-vous avec elle-même et avec nous tous. Alors, pour moi, aujourd’hui, avec mes colistières et mes colistiers, est un grand jour. L’inauguration d’une permanence électorale concrétise notre engagement. […] Il y a sept ans, j’ai quitté le monde de l’industrie pour réaliser un vieux rêve, celui de définitivement planter mes pieds dans ma terre niçoise : je suis devenu vigneron, à Bellet. Et, voyez-vous, la vigne vous apprend une chose essentielle : sans racine, pas de fruit. Ainsi, si vous oubliez vos racines, vous oubliez votre histoire. Et si vous oubliez d’où vous venez, alors vous ne pouvez pas construire sereinement votre avenir. […]
Les valeurs et l’attitude qu’exige l’honneur d’être le premier magistrat de Nice doivent être au centre de tous les projets et de toutes les actions. Or, Nice, depuis quelques années, est la vitrine de toutes les dérives. […]
En réalité, notre ville a été instrumentalisée, transformée en une sorte de marchepied pour celui qui, sans rire, se voit Président de la République tous les matins, en se rasant.
Le maire sortant a présenté, le 15 décembre, une délibération invraisemblable, qui l’autorise à traîner en justice tous les Niçois, toutes les associations, tous les partis politiques, tous les journalistes qui remettront en cause les chiffres officiels de l’endettement de la ville. Mis à part le fait que, depuis Vichy, aucun responsable politique n’a osé poursuivre ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui, cette délibération est, à mon sens, l’aboutissement d’une dérive personnelle.
C’est cette dérive – en réalité destinée à cacher l’état des finances – qui m’a poussé, un jour, à me lever et à partir de la salle du conseil municipal. Cela a été, pour moi, un moment extrêmement difficile car, en descendant les marches de l’Hôtel de Ville, je savais que je refermai vingt-cinq ans de ma vie. Depuis, pas un matin, pas un jour, pas une heure, je ne l’ai regretté. Et, de vous voir, aujourd’hui, plus d’un millier à l’inauguration de cette permanence, je me dis que, vraiment, j’ai bien fait.
Du fond du cœur, je vous remercie. […]
Comme disait Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours comme cela que ça s’est passé ! » »
Benoît a, tout d’abord, pris la parole pour expliquer pourquoi il soutenait Olivier Bettati :
« J’ai eu aussi des désillusions, vous le savez. La première désillusion, c’est qu’un peu naïvement, je le reconnais, je pensais que la politique c’était d’abord l’action, et essentiellement l’action. Et je me suis aperçu qu’au final, pour certains élus, c’était surtout la communication et essentiellement la communication. […]
La deuxième désillusion, c’est que, pour moi, un euro vaut un euro. Sauf qu’aux yeux de certains, quand un euro est public, il a moins de valeur qu’un euro privé. Ce n’est pas normal. Moi, je considère que quand on est garant des deniers publics, on doit gérer l’argent public comme on gère son propre argent, c’est à dire avec parcimonie, honnêteté et réflexion.
Enfin, autre désillusion, quand on est à la tête d’une municipalité aussi importante que la ville de Nice, on doit se consacrer à cent pour cent pour sa ville. Parce que c’est un travail gigantesque, un travail de tous les jours, 24 heure sur 24. Malheureusement, là aussi, j’ai fait un constat : certains parlent très fort de Nice mais pensent très fort à Paris !
Alors, aujourd’hui, je ne suis pas du tout dans l’amertume, ni dans la revanche. Les rétroviseurs, c’est bien, mais je préfère regarder devant, regarder l’avenir.
Je pense que l’on a la responsabilité collective, avec un certains nombre d’élus et de personnalités de cette ville, d’accompagner Olivier Bettati pour faire en sorte que, d’ici quelques semaines, ce soit lui qui préside aux destinés de notre collectivité. »