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« Toutes les raisons pour lesquelles je quitte Israël » par SAYED KASHUA écrivain arabe et citoyen israélien dans « Libération »

A lire en entier dans « Libération »

http://www.liberation.fr/monde/2014/07/15/toutes-les-raisons-pour-lesquelles-je-quitte-israel_1064343

TRIBUNE

« Bientôt, je vais partir d’ici. Dans quelques jours, nous quitterons Jérusalem, nous quitterons le pays. Hier, nous avons acheté de petites valises pour les enfants. Inutile d’emporter beaucoup de vêtements, nous laisserons les habits d’hiver ; de toute façon, ils ne pourraient pas nous protéger du froid dans le sud de l’Illinois, Etats-Unis.

Juste quelques vêtements jusqu’à ce qu’on se débrouille, et si, me suis-je dit, les enfants prenaient quelques livres, deux ou trois en arabe, et quelques autres en hébreu, pour qu’ils n’oublient pas la langue ?

Mais je ne suis déjà plus si sûr de ce que je souhaite que mes enfants se souviennent de cet endroit aimé et maudit.

A l’origine, nous avions prévu de partir dans un mois pour une année sabbatique, voire moins, mais, la semaine dernière, j’ai compris que je ne pouvais plus rester ici. J’ai demandé à mon agence de voyages d’avancer notre départ : «Un aller simple, s’il vous plaît», ai-je demandé. Dans quelques jours, nous atterrirons à Chicago, et je ne sais même pas où nous irons pendant le premier mois mais nous nous débrouillerons.

J’ai trois enfants, l’aînée est déjà âgée de 14 ans, les deux garçons ont 9 et 3 ans. Nous habitons à Jérusalem-Ouest, l’unique famille arabe du quartier où nous avons emménagé il y a six ans. «Tu peux prendre deux jouets», avons-nous dit en hébreu au benjamin qui regardait sa caisse de jeux et commençait à pleurer, bien que nous lui ayons promis de lui acheter là-bas tout ce qu’il désire.

Moi aussi, je dois décider quoi emporter. Je ne peux choisir que deux livres, ai-je décidé en contemplant mes rayonnages. Hormis, un recueil de poèmes de Mahmoud Darwich et une anthologie de récits de Gibran Khalil Gibran, tous mes livres sont en hébreu. Des livres que j’ai commencé à acquérir dès l’âge de 15 ans et qui m’ont accompagné partout au cours des années.

Depuis l’âge de 14 ans, je n’ai presque pas lu de livre en arabe, uniquement en hébreu. C’est à cet âge que j’ai découvert une bibliothèque pour la première fois de ma vie. Il y a vingt-cinq ans, mon professeur de maths à Tira, le village où je suis né, est venu voir mes parents et leur a dit que les juifs allaient ouvrir à Jérusalem, dans un an, une école pour les élèves surdoués. Il avait affirmé à mon père que cela valait la peine de me présenter aux examens d’inscription. «Là-bas, ce sera mieux pour lui», je me souviens des mots de mon professeur.

J’ai réussi les examens, j’ai été interrogé par des examinateurs et, à l’âge que ma fille a aujourd’hui, j’ai quitté pour la première fois ma maison de Tira pour un internat juif à Jérusalem.

C’était si dur, presque cruel. Je me souviens de mes pleurs quand mon père m’a étreint et m’a laissé sur le seuil de la nouvelle école, splendide, si différente de ce que j’avais connu jusque-là à Tira. J’ai écrit naguère que la première semaine à Jérusalem avait été la plus pénible de ma vie. J’étais différent, autre, mes vêtements différents, ma langue différente. Toutes les leçons étaient en hébreu – les sciences, la bible, la littérature. J’étais assis là, sans comprendre un traître mot. Quand j’essayais de parler, mes camarades se moquaient de moi. Je voulais tellement m’échapper de cet endroit, revenir chez les miens, à mon village, à mes camarades, à la langue arabe.

Au téléphone, je pleurais aux oreilles de mon père pour qu’il vienne me chercher, et lui me répondait que seuls les débuts sont difficiles, qu’au bout de quelques mois je parlerais l’hébreu mieux qu’eux…

Je me souviens que mon prof de littérature, au cours de la première semaine, nous a demandé de lire l’Attrape-cœurs de J. D. Salinger.

A Tira, nous n’avions pas de cours de littérature. Ni de bibliothèque, et il n’y en a toujours pas. L’Attrape-cœurs est le premier roman que j’aie jamais lu. Cela m’a pris quelques semaines pour le lire et, à la fin, j’ai compris deux choses qui ont changé ma vie. La première, c’est que j’étais capable de lire un livre en hébreu ; la seconde, la conviction profonde que j’étais tombé amoureux des livres.

Dès le moment où j’ai découvert la littérature, je me suis désintéressé des sciences ; je m’installais en bibliothèque et je lisais. Très vite, mon hébreu est devenu presque parfait. Les livres de la bibliothèque de l’internat étaient tous en hébreu, et j’ai commencé à lire les écrivains israéliens, Agnon, Meïr Shalev, Amos Oz et aussi des ouvrages sur le sionisme, le judaïsme et la construction de la patrie. Très vite, j’ai compris le pouvoir de l’écriture et je me suis retrouvé à lire des récits sur les pionniers juifs, la Shoah, la guerre.

Au cours de ces années-là, j’ai commencé aussi à comprendre ma propre histoire et, sans intention délibérée, j’ai commencé à écrire sur des Arabes vivant en internat israélien, dans la partie occidentale de la ville, dans l’Etat juif. J’ai entrepris cela avec la conviction que tout ce que je devais faire pour changer cette situation, c’était d’écrire l’autre partie, de raconter les histoires entendues de la bouche de ma grand-mère.

Ecrire comment mon grand-père a été tué devant Tira pendant la guerre de 1948. Comment ma grand-mère a perdu sa terre, comment elle a élevé mon père, orphelin de père à l’âge de quelques mois, en gagnant son pain en travaillant à la cueillette chez les juifs. Je voulais raconter en hébreu mon père, qui a été détenu pendant de longues années, sans jugement, à cause de ses idées politiques. Je voulais raconter aux Israéliens une autre histoire, une histoire palestinienne. Car, en lisant, ils comprendraient, en lisant, ils changeraient, tout ce que je devais faire, c’était écrire, et l’occupation prendrait fin, je devais juste être un bon écrivain et je libérerais les membres de mon peuple des ghettos dans lesquels ils vivent. De bonnes histoires en hébreu, et je serais à l’abri, encore un livre, puis un autre film, encore un article pour le journal, et encore une télé, et mes enfants auraient un meilleur avenir. Grâce à mes histoires, un jour, nous deviendrions des citoyens égaux, presque comme les juifs.

Cela fait vingt-cinq ans que j’écris en hébreu, et rien n’a changé. Vingt-cinq ans que je m’accroche à l’espoir, à croire qu’il est impossible que des êtres humains puissent se montrer à ce point aveugles.

Vingt-cinq ans pendant lesquels je n’ai pas eu beaucoup de raisons d’être optimiste mais j’ai continué à croire que c’était encore possible que, un jour, ce lieu où vivent des juifs et des Arabes puisse connaître une histoire qui ne nie pas l’histoire de l’autre. Qu’un jour, les Israéliens cessent de nier la Nakba, l’occupation, et qu’ils cessent de fermer les yeux devant la souffrance du peuple palestinien. Qu’un jour, les Palestiniens se montrent disposés à pardonner, et qu’ensemble nous bâtissions un lieu où il soit agréable de vivre, exactement comme dans les romans à happy end.

Vingt-cinq ans que j’écris en hébreu, et rien n’a changé. Vingt-ans que j’écris et que j’essuie des critiques hostiles des deux camps mais, la semaine dernière, j’ai renoncé. La semaine dernière, quelque chose s’est brisé en moi.

Quand de jeunes juifs exaltés se sont répandus en hurlant «mort aux Arabes !» et ont attaqué des Arabes juste parce qu’ils étaient arabes, j’ai compris que j’avais perdu ma minuscule bataille personnelle.

J’ai écouté alors les politiciens et les gens des médias et j’ai su que ceux-là faisaient la différence entre un sang et un autre, entre un être humain et un autre être humain. Des individus, devenus la force dominante du pays, clamaient à voix haute ce que la plupart des Israéliens pensent : «Nous sommes meilleurs que les Arabes.»

Dans les tables rondes auxquelles j’ai participé, on affirmait que les juifs étaient un peuple plus éminent, plus digne de vivre. Une majorité désespérément déterminante dans le pays ne reconnaît pas à l’Arabe le droit de vivre, en tout cas pas dans ce pays.

Après lecture de mes derniers articles, certains lecteurs ont suggéré de m’expédier à Gaza, de me briser les os, de kidnapper mes enfants.

J’habite à Jérusalem et j’ai de merveilleux voisins juifs, et j’ai des amis écrivains et journalistes merveilleux, mais je ne peux pas envoyer mes enfants dans des colonies de vacances ou des centres aérés avec leurs copains juifs.

Mon aînée, furieuse, a protesté, affirmant que personne ne saurait qu’elle est arabe à cause de son hébreu impeccable mais je n’étais pas disposé à l’écouter. Elle s’est enfermée dans sa chambre, en pleurs.

Bientôt, je serai loin d’ici et, maintenant, face à mes rayonnages de livres, je tiens en main le Salinger que j’ai lu à 14 ans. Je ne veux pas du tout emporter de livres, me suis-je dit, je dois m’investir dans une nouvelle langue, je sais à quel point c’est difficile, presque impossible, mais je dois trouver une autre langue pour écrire, mes enfants devront trouver une nouvelle langue dans laquelle vivre. «N’entre pas», a crié ma fille, au moment où je toquais à sa porte. Pourtant, j’ai pénétré dans sa chambre.

Je me suis assis à côté d’elle, sur son lit. Et, bien qu’elle me tournât le dos, je savais qu’elle m’écoutait.

… « 

Traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche.

Dernier roman paru en français : la Deuxième Personne, trad. de l’hébreu par Jean-Luc Allouche, éditions de l’Olivier, 2010. Dessin de Marcelino Truong

Sayed KASHUA Ecrivain arabe et citoyen israélien.

« LE DROIT D’EXPRIMER SES OPINIONS PACIFIQUEMENT, UNE RESPONSABILITÉ DES POUVOIRS PUBLICS » Communiqué LDH (Ligue des Droits de l’Homme)

« La décision du ministère de l’Intérieur d’interdire une manifestation en faveur des droits du peuple palestinien au motif « de ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France », après avoir autorisé la précédente, constitue une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, et un déni de la réalité.

Exiger la reconnaissance du droit du peuple palestinien à un Etat souverain aux frontières, aussi sûres et reconnues que celles de l’Etat d’Israël, ce n’est pas importer un conflit, c’est inscrire la politique française dans les principes qu’elle prétend défendre.

Au moment où la liste des victimes civiles – même si le rappel de la prohibition absolue de tels actes envers toutes les populations civiles s’impose – s’allonge de manière effrayante, il ne sert à rien de tenter d’étouffer le sentiment de révolte que provoque l’intervention militaire israélienne contre la population de Gaza, sauf à vouloir un peu plus accréditer que le gouvernement a fait le choix partisan d’un camp.

La LDH entend rappeler avec force que le conflit israélo-palestinien ne peut conduire à assigner à résidence communautaire telle ou telle partie de la population. A ce titre, s’en prendre à des lieux de culte et aux croyants est inadmissible et doit être sanctionné.

En même temps, à en croire les comptes rendus de presse, les faits en cause ont fait l’objet d’un traitement judiciaire partial, en ne rendant pas compte du rôle de la Ligue de défense juive dans leur déroulement. La LDH a déjà eu l’occasion de s’étonner du traitement de faveur dont bénéficie cette organisation qui n’a jamais caché qu’elle se comporte, à l’encontre de la loi, en milice supplétive de certains partis politiques israéliens membres du gouvernement de M. Netanyahou.

C’est sur les pouvoirs publics que pèse, avant tout, la responsabilité de faire respecter le droit de chacun à exprimer ses opinions pacifiquement et dans le cadre des lois de la République. La paix civile comme le libre débat démocratique ne peuvent être préservés que si les pouvoirs publics ont une attitude claire et impartiale. »

 

« Israël – Palestine : EELV soutient une solution à deux Etats et condamne toute violence » Communiqué d’EELV

Les frappes sur Gaza ont repris dans la journée et les violences envers les civils se poursuivent.Europe Ecologie Les Verts rappelle sans ambiguïté sa position sur le Proche – Orient.

1) Seule la reconnaissance de deux Etats distincts et indépendants permettra d’installer durablement la paix au Proche- Orient.

2) Europe Ecologie Les Verts dénonce toute violence d’où qu’elle vienne. La réponse à la violence par la violence ne peut en aucun cas conduire à un processus de paix. Les frappes ciblées que promeut Israël ne sont qu’un leurre. Dans la bande de Gaza, le territoire le plus peuplé du Proche Orient, les populations civiles sont forcément en danger. Le nombre des victimes montre d’ailleurs la disproportion de la violence. A des actes terroristes répondent des frappes dix fois plus meurtrières qui alimentent en retour le terrorisme et la tension.

3) Europe Ecologie Les Verts appelle la communauté internationale à se mobiliser pour imposer un cessez-le-feu puis une paix durable. L’Europe peut jouer un rôle prépondérant dans l’atteinte de ces objectifs, elle doit parler d’une seule voix, prendre une position ferme de condamnation des opérations israéliennes dans la bande de Gaza.

4) Europe Ecologie Les Verts condamne par ailleurs toute forme de violence à l’encontre des lieux de culte, des personnes ou des institutions en France comme au Proche Orient.

5) Europe Ecologie Les Verts soutiendra sans réserve toute initiative d’acteurs, d’Etats ou d’institution promouvant la paix.

Pour toutes ces raisons, EELV appelle à aller manifester :
Rassemblement mercredi 16 juillet
– attention nouveau lieu place des Invalides-  18h30 aux côtés du Collectif National pour la Paix Juste et Durable entre Israeliens et Palestiniens.

Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux

Bom­bar­dement intensif de Gaza: Appel à rassemblement le Mercredi 16 juillet à 18h30 place Edouard-Herriot (derrière l’Assemblée nationale) à Paris

Appel à rassemblement le Mercredi 16 juillet à 18h30 place Edouard-Herriot (derrière l’Assemblée nationale) à Paris

 » Le bom­bar­dement intensif de Gaza depuis 5 jours, avec plus de 2 500 raids aériens, a causé la mort de plus de 165 Pales­ti­niens, blessé près de 1089 autres et détruit plus de 290 habi­ta­tions. Le bilan s’alourdit à chaque heure, et l’offensive ter­restre a commencé.

Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israé­liensmercredi 16 juillet 2014

Appel du Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israé­liens et Palestiniens

Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale, condition pourtant néces­saire à tout progrès vers une paix juste.

Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à « dénoncer l’engrenage de la vio­lence » sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la « retenue ». Le pré­sident François Hol­lande est même allé jusqu’à cau­tionner l’agression d’Israël contre la popu­lation de Gaza en déclarant, lors de son entretien télé­pho­nique avec Ben­jamin Neta­nyahou le 9 juillet dernier, qu »’il appar­tenait au gou­ver­nement israélien de prendre toutes les mesures pour pro­téger la popu­lation face aux menaces »

L’Union euro­péenne dis­po­serait d’un moyen simple : la sus­pension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avan­tages éco­no­miques à ce pays. Cet accord est condi­tionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional. Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, le Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israéliens*

appelle tous les mili­tants à se réunir mer­credi 16 juillet à 18h30place Edouard-​​Herriot der­rière l’Assemblée nationale 

- Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza
- Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem
- Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza
- Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional
- Pour le soutien au gou­ver­nement d’entente nationale « 

*Agir Contre le Colo­nia­lisme Aujourd’hui (ACCA)

– Alliance for Freedom and Dignity (AFD)

– Alter­native Liber­taire (AL)

– Amé­ri­cains contre la guerre (AAW)

– Asso­ciation des Tra­vailleurs Magh­rébins de France (ATMF)

– Asso­ciation des Tuni­siens en France (ATF)

– Asso­ciation France Palestine Soli­darité (AFPS)

– Asso­ciation Nationale des Elus Com­mu­nistes et Répu­bli­cains (ANECR)

– Asso­ciation pour la Taxation des Tran­sac­tions finan­cières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC)

– Asso­ciation pour les Jume­lages entre les camps de réfugiés Pales­ti­niens et les villes Fran­çaises (AJPF)

– Asso­ciation Répu­bli­caine des Anciens Com­bat­tants (ARAC)

– Asso­ciation Uni­ver­si­taire pour le Respect du Droit Inter­na­tional en Palestine (AURDIP)

– Cam­pagne Civile Inter­na­tionale pour la Pro­tection du Peuple Pales­tinien (CCIPPP)

– Cedetim /​ IPAM

– Col­lectif des Musulmans de France (CMF)

– Col­lectif Faty Koumba

– Col­lectif inter­uni­ver­si­taire pour la coopé­ration avec les Uni­ver­sités Pales­ti­niennes (CICUP)

– Col­lectif Judéo-​​Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP)

– Comité de Vigi­lance pour une Paix Réelle au Proche-​​Orient (CVPR PO)

– Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-​​Orient du 5e arrt (CJPP5)

– Confé­dé­ration Générale du Travail (CGT)

– Confé­dé­ration pay­sanne

– Droit-​​Solidarité

– Ensemble

– Europe Eco­logie les Verts (EELV)

– Fédé­ration des Tuni­siens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

– Fédé­ration Syn­dicale Uni­taire (FSU)

– Gauche Uni­taire (GU)

– Géné­ration Palestine

– La Courneuve-​​Palestine

– Le Mou­vement de la Paix

– Les Alter­natifs

– Les Femmes en noir

– Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

– Ligue Inter­na­tionale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section fran­çaise de la Women’s Inter­na­tional League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL)

– Mou­vement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)

– Mou­vement Jeunes Com­mu­nistes de France (MJCF)

– Mou­vement Poli­tique d’Emancipation popu­laire (M’PEP)

– Orga­ni­sation de Femmes Egalité

– Nouveau Parti Anti­ca­pi­ta­liste (NPA)

– Parti Com­mu­niste des Ouvriers de France (PCOF)

– Parti Com­mu­niste Français (PCF)

– Parti de Gauche (PG)

– Par­ti­ci­pation et Spi­ri­tualité Musul­manes (PSM)

– Une Autre Voix Juive (UAVJ)

– Union des Tra­vailleurs Immigrés Tuni­siens (UTIT)

– Union Générale des Etu­diants de Palestine (GUPS-​​France)

– Union Juive Fran­çaise pour la Paix (UJFP)

– Union Nationale des Etu­diants de France (UNEF)

– Union syn­dicale Solidaires

https://​www​.facebook​.com/​p​a​g​e​s​/​C​o​l​l​e​c​t​i​f​-​N​a​t​i​o​n​a​l​-​P​a​i​x​-​J​u​s​t​e​-​D​u​r​a​b​l​e​-​P​a​l​e​s​t​i​n​e​/​3​4​2​1​9​4​6​1​9​2​6​2​2​6​7​ ?​f​r​ef=ts

 

http://www.france-palestine.org/Appel-a-rassemblement,23921

Bilan Gaza le 12 juillet au 5ème jour de l’agression militaire israélienne, sous un terrible blocus depuis HUIT ANS

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ISRAËL – PALESTINE :

SHALOM – SALAM – PEACE

FREE GAZA, FREE PALESTINE

12 juillet 2014 :

Et ça recommence : plus de 100 morts et plus de 500 blessés côté palestinien, de très nombreuses destructions, et de 3 blessés côté israélien en 5 jours !! BASTA !

« Au cinquième jour de l’offensive israélienne « bordure de protection », le nombre de victimes était de 102 morts et plus de 500 blessés côté palestinien, et de 3 blessés côté israélien. La confrontation menace de s’élargir sur le front nord d’Israël, après un tir de roquette depuis le Liban, qui n’a pas fait de victime. L’ONU s’inquiète désormais d’une possible violation des lois de la guerre par Israël. « Nous avons reçu des rapports troublants sur le fait que nombre de victimes civiles, y compris des enfants, sont le résultat de frappes sur des maisons », a déclaré la porte-parole du Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies, Ravina Shamdasani…. »

http://www.mediapart.fr/journal/international/110714/israel-et-gaza-quatre-questions-sur-un-conflit?onglet=full

« Raids sur Gaza : non toutes les mesures ne sont pas bonnes à prendre pour protéger sa population et non les raids aériens non ciblés ne protègent pas du terrorisme à long terme » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

COMMUNIQUÉ

« Le Président de la République française a témoigné son entière solidarité envers Benyamin Netanyahou et apporté son soutien à la politique de représailles menée par Israël, laquelle frappe aveuglément les populations civiles palestiniennes. EELV s’oppose à ce point de vue qui justifie par avance toutes les opérations militaires (raids aériens et attaques terrestres), particulièrement sur la bande de Gaza, au motif de prévenir le terrorisme.

La violence armée ne saurait être une réponse efficace. Les morts civiles sont autant d’obstacles à la poursuite de l’objectif de paix au Proche Orient. EELV appelle à la cessation des combats, à la mise en place d’un cordon humanitaire sur Gaza et estime indispensable et urgente une action volontariste de l’Europe et de la France en ce sens. Il est de la responsabilité de la communauté internationale de faire cesser l’escalade meurtrière.

EELV rappelle sa solidarité sans faille avec les populations civiles menacées et son soutien résolu à tous les acteurs qui œuvrent pour la paix. »

Europe Ecologie Les Verts

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2014 année internationale de solidarité avec la Palestine … et demain à Nice France Palestine solidarité 06 vous donne rendez-vous sur la colline du Château

C’est demain : N’oubliez pas !!!!
2014 année internationale de solidarité avec la Palestine

samedi 28 juin et dimanche 29 juin, l’association 
France Palestine solidarité 06
 vous donne rendez-vous 
sur la colline du Château de Nice pour la traditionnelle : Fête du Château

Le rendez vous annuel incontournable de la solidarité de la fraternité, des luttes et des résistances ici et ailleurs
Comme toujours notre association tiendra un stand où vous pourrez
 vous

  • informer grâce à nos nouvelles brochures et  aux livres de notre « librairie »
  • signer nos pétitions, 
  • rencontrer des hommes et des femmes qui soutiennent la lutte du peuple palestinien, discuter, échanger avec elles et eux
  • connaître nos actions de solidarité et pourquoi pas vous engager, vous impliquer concrètement dans cette lutte 

Vous pourrez également rencontrer  Shlomo Sand, l’historien israélien, qui viendra dédicacer ses livres à notre stand ainsi qu’assister 

le samedi après midi à 16h30 au grand débat 

  • « Liberté des prisonniers palestiniens et réunification palestinienne »

En présence de Taoufik Tahani président de l’AFPS, de M. l’Ambassadeur de Palestine en France et de Pierre Barbencey, grand reporter à « l’Humanité »

  • Bien sûr, la restauration ne sera pas oubliée avec nos spécialités méditerranéennes comme l’assiette palestinienne*, la salade méchouia*, le thé à la menthe et aux  amandes grillées et les merveilleux gâteaux concoctés par Claudine le tout fait maison et avec passion

Et pour finir, Goûtez

  •  l’huile d’olive bio palestinienne

de cette année, nouvellement arrivée qui permet à des milliers de familles palestiniennes de vivre sur leur terre et de résister à l’occupation israélienne qui arrache et saccage les vies comme les arbres en Palestine
Acheter une telle huile n’est pas un acte de consommateur/trice dans un supermarché mais un acte de citoyen-ne conscient-e et déterminé-e à soutenir le peuple palestinien dans son droit à un Etat et à la terre de Palestine

Bref un rendez-vous à ne pas manquerorganisé par le parti communiste des Alpes Maritimes, le lieu de toutes les rencontres, de toutes les musiques de tous les débats et cela malgré une municipalité qui tente chaque année d’empêcher une telle fête et un maire qui est « fier d’être l’ami d’Israël »
Alors n’oubliez pas 28 et 29 juin :
La Fête du Château
* prix inchangés et tous nos plats sont faits à l’huile d’olive palestinienne

 

À bientôt sur la colline ! « 

 

« APPEL URGENT: NON À LA TORTURE ! NON À L’ALIMENTATION FORCÉE DES PRISONNIERS PALESTINIENS ! »

« Au 50ème jour de la grève de la faim collective des Palestiniens : il se peut que la procédure législative accélérée pour permettre l’alimentation forcée soit menée à son terme la semaine prochaine.

Ramallah occupée, 12 juin 2014 – Depuis le 24 avril, plus de 100 détenus et prisonniers palestiniens sont en grève de la faim pour protester contre la politique de détention administrative d’Israël (voir ci-dessous)

Le 9 juin, une proposition de loi d’initiative gouvernementale pour permettre l’alimentation forcée des grévistes de la faim a été adoptée en première lecture au Parlement israélien, la Knesset. Le passage en deuxième et troisième lecture doit intervenir en une procédure accélérée la semaine prochaine.

La police secrète israélienne, le Shin Bet ou Shabak (connue aussi en tant que GSS, ISA) a encouragé le Premier Ministre israélien, Benyamin Netanyahu à imposer cette mesure législative aussi vite que possible, avec l’intention explicite de briser la grève de la faim plutôt que dans un souci du bien-être des grévistes.

L’alimentation forcée est considérée comme une torture par la déclaration de Malte de l’Association Médicale Mondiale et a été condamnée par le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la Torture et par d’autres organes des Nations Unies.

L’Association Médicale Israélienne (AMI) a désapprouvé publiquement la mesure législative et a annoncé que ses membres ne s’y soumettraient pas. Cependant, les médecins travaillant pour le Service des Prisons Israélien ne sont pas membres de l’AMI. L’organisme chargé de superviser et de surveiller les médecins en Israël est le Ministère de la Santé, qui, malheureusement, est un des principaux soutiens et promoteurs de la mesure législative.

En accord avec l’approche prise par le Shin Bet et le Premier Ministre Netanyahu, le Ministère de la Santé est aussi en train d’adopter maintenant de nouvelles restrictions plus rigoureuses sur les contacts des médecins indépendants extérieurs avec les grévistes de la faim, malgré le fait que le droit des prisonniers de voir un médecin indépendant est partie intégrante à la fois du droit israélien et des normes internationales.

Qu’est-ce que la Détention Administrative ?

Forme d’internement sans jugement, la détention administrative peut être ordonnée par un commandant militaire israélien dans les territoires palestiniens occupés (tpo), fondée sur « des raisons de sécurité », qui sont assez larges pour englober des activités politiques pacifiques et en pratique tout acte d’opposition à l’occupation israélienne. Au 1er mai 2014, 192 Palestiniens étaient détenus en détention administrative en Israël. Les détenus sont emprisonnés sans jugement, et ni eux, ni leurs avocats, ne sont autorisés à voir les « preuves secrètes » utilisées contre eux. Alors que les détenus peuvent faire appel de leur détention devant un tribunal militaire, un tel droit n’a plus aucun sens en l’absence de la connaissance des renseignements sur lesquels l’ordre de détention est fondé. La validité des ordres de Détention Administrative est de six mois à la fois et ils peuvent être renouvelés indéfiniment. Selon des témoignages recueillis par des organisations de défense des droits de l’homme, des détenus ont été emprisonnés en détention administrative pour des durées allant de un mois jusqu’à six ans. La fréquence de l’utilisation de la détention administrative a été fluctuante au cours de l’occupation israélienne. Elle a été utilisée de façon spécifique en tant que moyen de punition collective à l’encontre des Palestiniens s’opposant à l’occupation. Le Comité des Nations Unies sur l’Elimination de la Discrimination Raciale a récemment exprimé son opinion, selon laquelle la pratique israélienne en cours de la Détention Administrative est « discriminatoire et constitue une détention arbitraire selon le droit international sur les droits de l’homme ». L’Union Européenne a aussi condamné l’usage de cette mesure.

Ce que vous pouvez faire :
- Contactez votre association médicale nationale et l’Association Médicale Mondiale et demandez leur de prier instamment et publiquement le gouvernement israélien de retirer la loi : doh@wma.net ; wma@wma.net
- Contactez le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la Torture, le Professeur Juan Mendez et demandez-lui de condamner la loi et de prier instamment et publiquement le gouvernement israélien de la retirer : urgent-action@ohchr.org
- Contactez la Haute Représentante de l’Union Européenne, la Baronne Catherine Ashton, et demandez-lui de condamner la loi et de prier instamment et publiquement le gouvernement israélien de la retirer : Catherine.ashton@ec.europa.eu
- Contactez votre député-e et demandez-lui de condamner la loi et de prier instamment et publiquement le gouvernement israélien de la retirer.

La position de l’AMI  : http://www.ima.org.il/ENG/ViewCateg…

Articles de presse récents :
Guardian :
http://www.theguardian.com/world/20…
Haaretz :
http://www.haaretz.com/news/nationa…
http://www.haaretz.com/news/diploma…
http://www.haaretz.com/news/middle-…

Sites Internets relatifs à la question :
http://www.phr.org.il/default.asp?P…
www.Addameer..org
www.Adalah.org
www.stoptorture.org.il
http://www.mezan.org/en/

Tentative d’Israël de briser la grève de la faim : Arrière-plan

En 2012, des détenus et prisonniers palestiniens se sont engagés dans de multiples grèves de la faim, ayant pour but de mettre un terme à la politique de Détention Administrative tout comme de chercher à améliorer les conditions de détention et de rétablir les visites des familles de la Bande de Gaza et de Cisjordanie, qui avaient été interrompues. Malgré les mesures punitives contre les grévistes, les grèves de la faim ont été largement couronnées de succès, menant à la libération de plusieurs détenus administratifs tout comme à un accord sous l’entremise de l’Egypte entre la direction des prisonniers et la Service des Prisons Israélien, qui comprenait un engagement à respecter la plupart des demandes des grévistes. Cette année, comme le nombre des détenus administratifs augmentait à nouveau progressivement et que les conditions de détention ne s’amélioraient pas, une nouvelle grève de la faim collective a été déclarée le 24 avril. Comme la grève de la faim gagnait de l’ampleur et des soutiens, la réponse du Service Israélien des Prisons s’est faite plus hostile. Le personnel pénitentiaire a mis en œuvre des pressions sur les grévistes de la faim, pour casser leur mouvement de protestations, de différentes façons comprenant l’isolement par rapport au monde extérieur par le refus des contacts avec les avocats, les médecins indépendants et la famille, la séparation des autres prisonniers par l’isolement cellulaire et des transferts fréquents d’une prison à l’autre, et des mesures punitives telles que des raids dans les quartiers des prisonniers en grève, la confiscation des biens personnels et des amendes. Le personnel médical du SPI a été impliqué dans ce processus en donnant la préférence aux intérêts du système pénitentiaire plutôt qu’à ses obligations envers leurs patients, en infraction avec les normes médicales professionnelles et éthiques. On a fait aller et venir les grévistes de la faim entre les différents services médicaux du système public de santé.

L’accès à un conseil juridique digne de confiance et à des médecins indépendants est crucial pour que les grévistes puissent prendre en conscience et en étant renseignés les décisions concernant leurs actions, mais les médecins de Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël et les avocats des détenus n’ont pu obtenir de rencontrer que quelques-uns des prisonniers en grève de la faim après des appels répétés devant les tribunaux.

Pour informations et mise à jour sur cette question s’il vous plaît contactez les Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël : Amany Dayif à amanydayif@phr.org.il, ou Hadas ZIv àhadas@phr.org.il  « 

Cet appel est lancé par :
Adalah – Centre Juridique pour les Droits de la Minorité Arabe en Israël (Haïfa)
L’Association Addameer de Soutien aux Prisonniers et des Droits de l’Homme (Ramallah)
Le Centre Al-Mezan pour les Droits de l’Homme (Gaza)
Le Comité Public contre la Torture en Israël (Jerusalem-Ouest)
Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël (Jaffa – Tel Aviv)

2014 année internationale de solidarité avec la Palestine : à Nice rendez-vous avec l’AFPS06 lors de la Fête du Château sur la colline du Château samedi 28 et dimanche 29 juin 2014

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La politique meurtrière et destructrice de l’environnement d’Israël en Palestine : Avent et après …

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 » Samedi 28 juin et dimanche 29 juin, l’association 
France Palestine solidarité 06
 vous donne rendez-vous sur la colline du Château de Nice pour la traditionnelle : Fête du Château

Le rendez vous annuel incontournable de la solidarité de la fraternité, des luttes et des résistances ici et ailleurs
Comme toujours notre association tiendra un stand où vous pourrez
 vous

  • informer grâce à nos nouvelles brochures et  aux livres de notre « librairie »
  • signer nos pétitions, 
  • rencontrer des hommes et des femmes qui soutiennent la lutte du peuple palestinien,    discuter, échanger avec elles et eux
  • connaître nos actions de solidarité et pourquoi pas vous engager, vous impliquer concrètement dans cette lutte 

Vous pourrez également rencontrer Shlomo Sand, l’historien israélien, qui viendra dédicacer ses livres à notre stand

  • Bien sûr, la restauration ne sera pas oubliée avec nos spécialités méditerranéennes comme l’assiette palestinienne*, la salade méchouia*, le thé à la menthe et aux amandes grillées et les merveilleux gâteaux concoctés par Claudine le tout fait maison et avec passion

Et pour finir, Goûtez

  •  l’huile d’olive bio palestinienne

de cette année, nouvellement arrivée qui permet à des milliers de familles palestiniennes de vivre sur leur terre et de résister à l’occupation israélienne qui arrache et saccage les vies comme les arbres en Palestine
Acheter une telle huile n’est pas un acte de consommateur/trice dans un supermarché mais un acte de citoyen-ne conscient-e et déterminé-e à soutenir le peuple palestinien dans son droit à un Etat et à la terre de Palestine »

Une fois de plus Israël hors la loi :  » Au mépris du droit international, les prisonniers palestiniens en danger de mort  » BASTA !! FREE PALESTINE

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A lire en entier dans L’HUMANITE :
 » Près de 200 Palestiniens détenus par Israël sont en grève de la faim depuis quarante jours. Ils sont incarcérés sans jugement, au mépris du droit international. Leurs vies sont en grave danger.

L’un des moments forts vécus par la délégation d’élus français qui s’est rendue en Palestine du 29 mai au 1er juin  en hommage à Fernand Tuil fut leur participation au sit-in qui a lieu depuis plusieurs semaines devant la municipalité d’al-Bireh, en soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis quarante jours. Il y a là, sous une tente de toile blanche, des membres des familles de ces prisonniers dont la vie ne tient qu’à la décision du gouvernement d’Israël. Surtout des femmes dont les maris, les pères ou les fils sont parmi les grévistes. Les plus jeunes ont sur les genoux des petits enfants qui regardent avec étonnement ces maires, députés, sénateurs venus de France apporter leur solidarité à ces familles en détresse. Des portraits de prisonniers ornent la tente. Beaucoup sont jeunes, mais pas tous. Il y a par exemple le secrétaire général du Conseil national palestinien, un des neuf députés qui a passé en prison presque tout son temps depuis les élections de 2006. « Depuis trente-huit jours, dit son épouse, ils sont en grève totale, avec juste de l’eau et du sel pour tenir. Leur situation devient critique et près de la moitié sont déjà hospitalisés. Pourtant ils ne demandent qu’une seule chose : être jugés, car pour l’instant ils sont prisonniers administratifs, c’est-à-dire arrêtés sans qu’on leur dise pourquoi et détenus sans jugement. »

Une autre femme, désespérée, raconte que ses deux fils sont en prison et que l’un d’eux a dû être amputé et a perdu un œil. « Aidez-moi à le sauver, car j’ai déjà perdu mon troisième fils. » 
Le professeur Ahmed Katamesh, lui, en est sorti après huit ans. « C’est Kafka, dit-il. La détention est prolongée de six mois en six mois, sans savoir pourquoi. Vingt-sept membres de la Knesset israélienne ont demandé notre libération. En vain. »

Israël refuse de libérer Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah

Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, souligne à quel point cette situation est injuste et contraire à la légalité internationale : « Nous allons, dit-il, interpeller nos gouvernements. Il faut que l’UE suspende son accord d’association 
avec Israël, comme le prévoit l’article 2 en cas de violation des droits humains. »

Au siège de la Campagne internationale pour la libération des prisonniers palestiniens, lancée l’an dernier depuis la cellule de Nelson Mandela à Robben Island, Fadwa, l’épouse de Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah emprisonné depuis 2002 et devenu le Mandela palestinien, s’indigne : « Israël refuse de le libérer alors qu’il est un ardent partisan de la paix et que la réconciliation Hamas-Fatah lui doit beaucoup. »

Nabil Chaath, qui fut négociateur de l’OLP (dont il s’occupe des relations extérieures), souligne : « La question des prisonniers est si grave qu’elle est à l’origine du retard dans l’annonce du gouvernement d’union nationale, Israël et les États-Unis insistant pour qu’il n’y ait plus de ministre des Prisonniers. » Et de rappeler que « c’est le non-respect par Israël de son engagement, signé dès 1994, de libérer trente prisonniers politiques incarcérés avant les accords d’Oslo, qui a provoqué la rupture des négociations lancées en 2013 par John Kerry ». C’est dire l’importance du combat de ceux qui, dans les prisons d’Israël, mettent leur vie en jeu.  »

– See more at: http://www.humanite.fr/au-mepris-du-droit-international-les-prisonniers-palestiniens-en-danger-de-mort-542679#sthash.yPZm8Zn4.uqP3AXy3.dpuf

Rassemblement à l’appel appel du « Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient » à Nice samedi 26 avril 2014 place Garibaldi à 17h

 » Contre la mascarade des pourparlers de paix

  • Pour la libération des prisonniers palestiniens

Contre le silence des médias face aux injustices frappant les Palestiniens en particulier le blocus de Gaza

  • Pour la campagne de Boycott,Désinvestissement,Sanctions : la France et l’Europe doivent agir

Seul-e-s les citoyennes et les citoyens peuvent faire bouger les lignes

Ne soyons pas complices par notre silence mais citoyennes et citoyens engagé-e-s
Participez au RENDEZ-VOUS MENSUEL POUR LA PALESTINE »

Engageons-nous pour la Palestine et participons nombreuses et nombreux aux prochains rendez-vous pour la Palestine !

  • « N’oublions pas que bientôt auront lieu les élections européennes.

France Palestine vous enverra les réponses des candidat-e-s concernant la Palestine et l’Europe 

  •  Ne nous abstenons pas !!!!!

EUROPÉENNES 2014 – L’UE, UN ACTEUR MAJEUR

CAMPAGNE D’INTERPELLATION DES CANDIDATS – mars 2014 / mai 2014

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Les élections européennes se dérouleront le 25 mai 2014. A cette occasion, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine propose à ses membres un argumentaire pour interpeller les candidats autour de 3 sujets :

  • La coopération UE-Israël et les colonies ;
  • Les destructions d’infrastructures financées par l’UE ;
  • La levée du blocus de la Bande de Gaza et la continuité territoriale entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Les parlementaires européens peuvent jouer un rôle important au sein de l’Union européenne pour le respect du droit international par Israël et la mise en place d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant 1967 afin d’aboutir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine. Nous invitons les membres à mobiliser leurs groupes locaux pour agir collectivement dans leurs circonscriptions.

  • Rendez vous à la fin du mois d’avril pour le rassemblement pour la Palestine place Garibaldi (Nice) ou 
  • le dimanche 18 mai pour la semaine du commerce équitable place du Palais de Justice à Nice « 

Le Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient 1er mars: rendez vous mensuel pour la Palestine place Garibaldi à 17h


Le Collectif pour une Paix juste etdurable au Proche Orient vous appelle à venir nombreuses et nombreux
Samedi 1er mars au rendez vous mensuel pour 

la Palestine place Garibaldi à 17h

Participons ensemble aux     différentes actions pour

  • La libération desprisonniers
  • La campagne BoycottDésinvestissementSanctions
  • Venez encourager et saluer la seule participante niçoise à la campagne :

« Les femmes contre le blocus deGaza« 
elle sera parmi nous juste une semaine avant son départ pour Gaza

  • n’oubliez pas de signer la pétition en ligne pour demander  à Christiane Taubira l’abrogation de la circulaire Alliot Marie qui criminalise les actions de Boycott
  •          Il nous reste 15 jours pour nous mobiliser

nous devons recueillir un maximum de signatures

Merci donc, si vous ne l’avez pas encore fait, de le faire sans tarder

cliquer sur ce lien pour signer la pétition : http://www.france-palestine.org/Boycott-Desinvestissement,20332 «