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Diesel qui pue et tue :  » Pour une enquête européenne sur les fraudes aux tests anti-pollution des véhicules  » Karima DELLI Eurodéputée France

Voulez-vous vivre ces prochaines années dans un monde où respirer tue ?

 » La question se pose après les révélations d’un scandale sanitaire sans précédents mettant en cause le constructeur allemand Volkswagen qui a fraudé sur les tests anti-pollution de 11 millions de ses véhicules diesel.

Ce « dieselgate » en a donné la preuve : les normes européennes pour limiter les émissions polluantes des véhicules ne sont pas respectées. Après avoir entretenu le mythe du « diesel propre », les constructeurs  automobiles souhaiteraient éviter une enquête européenne. En tant que députée européenne en charge des Transports, je refuse que les institutions européennes soient la cible d’un lobbying visant à défendre des intérêts privés au détriment de la santé des citoyens. Je refuse que les lobbies fassent la loi.

Au-delà du cas Volkswagen, d’autres constructeurs sont concernés car il est de notoriété publique que les tests en vigueur sous-estiment largement les émissions réelles des véhicules.

Dans les faits, 9 véhicules diesel sur 10 dépasseraient les seuils autorisés.

Résultat, environ 40 millions de citoyens européens sont aujourd’hui exposés à un air pollué et dangereux, contenant notamment des taux élevés de particules fines mais aussi de dioxyde d’azote, reconnus gravement nocifs pour la santé.

Le coût de cette pollution est immense sur le plan humain: on parle de 400.000 morts prématurées chaque année en Europe. C’est aussi un gouffre financier, puisque la pollution coute chaque année environ 766 milliards d’euros à l’Union européenne.

Je refuse que nos enfants continuent à être empoisonnés au profit des constructeurs automobiles, dans le silence des instances européennes. J’appelle donc, avec mes collègues, à ce que toute la transparence soit faite dans ce dossier et que la loi soit respectée. La solution est simple : la Commission européenne doit au plus vite diligenter une enquête sur l’ensemble des véhicules présents sur le marché européen.

La semaine prochaine à Strasbourg, la Commission européenne doit se prononcer sur les suites qu’elle entend donner à cette affaire, c’est le moment d’agir en lui demandant de protéger les citoyens européens !

A quelques semaines de la plus importante conférence sur le climat, la COP21, qui réunira les dirigeants du monde entier à Paris, l’Union européenne doit prendre ses responsabilités. »

Cette pétition est soutenue par :

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale EELV
José Bové, député européen
Denis Baupin, député
Pierre Serne, Vice-président de la région IDF
Ronan Dantec, sénateur
Eva Joly, députée européenne
Marie-Christine Blandin, sénatrice
Yannick Jadot, député européen
Pascal Durand, député européen
Michèle Rivasi, députée européenne
Lucile Schmid, Vice-présidente de la Fondation de l’Ecologie politique

La pétition est également lancée en Espagne par Florent Marcellesi, en Grande-Bretagne par Molly Scott Cato, en Allemagne par Michael Cramer, en Hongrie par Benedek Jávor et en Finlande par Heidi Hautala.

« Cancers : les risques environnementaux sont mal estimés » à lire dans Actu environnement

 » Un rapport de préfiguration du troisième Plan Cancer recommande de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes. En particulier les gaz d’échappement des moteurs diesel.

A lire en entier dans __Actu environnement__

http://www.actu-environnement.com/ae/news/cancers-risques-environnementaux-professionnels-Professeur-Vernant-Plan-Cancer-19333.php4

 » Un rapport de préfiguration du troisième Plan Cancer recommande de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes. En particulier les gaz d’échappement des moteurs diesel.

Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie à l’Université Pierre et Marie Curie, a remis le 30 août aux ministres chargées de la santé et de la recherche ses recommandations pour le troisième Plan cancer, qui couvrira la période 2014-2018.

Ces propositions doivent venir enrichir les réflexions des groupes de travail mis en place par les deux ministères en collaboration avec l’Institut national du cancer (INCa) pour élaborer ce plan. Ce dernier, qui s’appuiera également sur le bilan du deuxième plan rendu public il y a quelques jours et qui sera complété par une évaluation du Haut conseil de la santé publique, sera rendu public début 2014.

Des expositions pour la plupart multiples

« Les données épidémiologiques récentes et les estimations de risque attribuent aux expositions environnementales un nombre important de décès par cancer« , relève le rapport. Mais les risques environnementaux sont encore « mal connus et mal estimés« , juge-t-il, prenant exemple des perturbateurs endocriniens. En effet, « les expositions sont pour la plupart multiples et de nombreux facteurs de confusion existent« .

« Seul le radon a fait l’objet d’un objectif de la loi de santé publique de 2004« , déplore le document. Et encore ne portait-il que sur les établissements de santé et d’enseignement de 31 départements. De plus, si le diagnostic a été posé, les mesures de protection n’ont, quant à elles, pas été recensées. Le deuxième Plan cancer a certes étendu ce contrôle à l’habitat et prévu une information de la population, mais le rapport considère ce plan comme insuffisant.

Le rapport rappelle le classement par le Circ des champs électromagnétiques de radiofréquences comme cancérogènes possibles pour l’homme, de même que celui des particules fines rejetées par les moteurs diesel comme cancérogènes certains.

Les auteurs recommandent de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes, par une limitation des sources de pollution atmosphériques industrielles et urbaines, dont les gaz d’échappement des moteurs diesel, une limitation des toxiques polluant les eaux comme les pesticides, et la mesure des expositions aux perturbateurs endocriniens.

Autre objectif affiché : une augmentation du nombre d’équipes de recherche travaillant sur les liens cancer/environnement. Ce qui passe par le soutien à la constitution de cohortes, la caractérisation clinique et biologique des cancers d’origine environnementale en les comparant avec les cancers « spontanés » et un renforcement des études d’impact sur la santé.

Augmenter la déclaration des cancers d’origine professionnelle

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