Pour évaluer la réalité d’un risque sanitaire, regardez les assureurs : l’exemple des OEM ( Ondes Electro Magnétiques ) émises par les antennes-relais, portables, etc … après l’exemple de l’amiante

Dans un de mes articles sur le danger pour la santé des Ondes Electro Magnétiques j’avais étudié, dans un chapitre, le comportement des assureurs qui ne font pas de démagogie ( et pas de philanthropie ) et ne prennent aucun risque. Car cela est assez méconnu. Quand la possibilité de risque important existe ( donc de dédommagements financiers importants ) ils refusent d’assurer. C’est le cas des OEM et les opérateurs ne se pressent pas pour se vanter de cela. Ceci est très mauvais signe … pour notre santé ! Pour l’amiante, dès 1920 les assureurs avaient refusé d’assurer ce risque, à bon escient, et hélas pour les innombrables victimes en un siècle. %%% Cette fois il y aura de beaux procès à l’arrivée … et c’est très bien, car ce comportement irresponsable et trop répandu chez les producteurs de risques est inadmissible !%%% Vous pouvez relire mon article du 12 février 2009 :%%%  » Antennes relais : des dangers pour la santé – Article du Dr André MINETTO sur la revue  » Vivre Nice  » « %%% Et à lire en entier sur __ » LES MOTS ONT UN SENS « __%%% __Ondes GSM : les assureurs n’assurent pas__%%% Quelques extraits :%%% __ » techniquement, en cas de problème sanitaire, ce sont donc les opérateurs et/ou constructeurs qui pourraient être tenus pour responsables »__. __ »dès les années 1920, des sociétés d’assurance américaines et britanniques avaient refusé de couvrir les risques éventuels liés à l’utilisation de l’amiante. Aujourd’hui, c’est bis repetita avec le portable ».__ Le début de l’article :%%%  » Le principe de précaution appliqué à la lettre… par les assureurs, qui refusent toujours de couvrir les risques liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques.

Le mois dernier, l’un des plus gros réassureurs (assureurs des assureurs) du monde, la Lloyds, a publié un rapport d’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM) des téléphones mobiles et de l’impact que cela pourrait avoir sur l’industrie des assurances. Les conclusions de ce rapport tiennent en quelques phrases : ¤ « La majorité des études épidémiologiques ne montre aucune augmentation du risque de cancer du cerveau » et « aucune preuve concluante d’autres problèmes médicaux n’a encore été apportée ». Jusqu’ici, tout va bien. ¤ Mais « davantage de recherches doivent être menées sur la façon dont l’exposition affecte les enfants ». Car « il existe des preuves montrant que, en raison de différences physiologiques, les enfants sont effectivement soumis à des expositions supérieures aux limites recommandées ». Aïe. D’autant que lorsque l’exposition dépasse 10 ans, chez les adultes, « il y a des indications d’un risque accru de certains types de cancer du cerveau ». Avis aux amateurs. Soit vous vous arrêtez au bout de 10 ans, soit vous attendez 80 ans avant de vous acheter votre téléphone… ¤ « Les précédents juridiques sont jusqu’à présent favorables à l’industrie ». Ouf. Sauf si un procès en cours tourne mal (Murray v Motorola 2009) et que la justice condamne le fabricant pour avoir « truqué les résultats de ses mesures » et/ou avoir « caché des preuves montrant que les CEM sont dangereux ». A suivre, donc, car « le cas des ondes GSM pourrait s’avérer plus complexe que celui de l’amiante ». D’un point de vue d’assureurs, c’est plutôt positif, car les procès seraient encore plus longs et les jugements certainement moins affirmatifs. ¤ « Le manque d’études effectuées sur le long terme, combiné aux longues périodes de latence de nombreux cancers, impliquent de réaliser d’autres études pour confirmer qu’il n’y a pas de risque sanitaire lié à l’exposition sur le long terme aux CEM faibles ». Ou pas. Conclusion A l’heure actuelle, il est impossible d’évaluer le risque, donc impossible de l’assurer. Ce qui ne nous empêche pas de distribuer les téléphones mobiles comme des petits pains, y compris aux enfants, et de planter des antennes relais un peu partout. Problème : techniquement, en cas de problème sanitaire, ce sont donc les opérateurs et/ou constructeurs qui pourraient être tenus pour responsables. Il risque d’y avoir un peu de friture sur la ligne… …  » [http://www.lesmotsontunsens.com/ondes-gsm-les-assureurs-n-assurent-pas-8555|http://www.lesmotsontunsens.com/ondes-gsm-les-assureurs-n-assurent-pas-8555|fr]