Spécialiste des modes de déplacements en général et du monde automobile en particulier et par ailleurs journaliste auto amateur, j’aime bien rédiger des articles sur ce thème. En voici un sur Bentley, après mes découvertes et essais de différentes Tesla, Chevrolet, Jaguar, Land Rover, Aston Martin, Rover, Maserati, Fiat, Peugeot, Renault, Nissan, Infiniti, Toyota, Subaru, Porsche, Opel, SsanYong, Daewoo ( Chevrolet ), Hyundai, Kia et autres. Parmi elles, il y a des marques qui font de la R&D ( recherche-développement ) de pointe et innovent aussi sur les types d’énergie du futur pour tourner la page du diesel en priorité, puis de l’essence …et d’autres non. Pour ce qui est du véhicule autonome, je reste dubitatif car le principal, c’est de ne plus polluer et accessoirement que le civisme et le respect du code de la route redevienne la norme pour les conducteurs de tous les véhicules : aussi bien utilitaires que particulier. Il faut aussi que le rail conserver sa place pour le transport des passagers et devienne le numéro un pour les marchandises et autres objets.
Pour les véhicules hybrides rechargeables, j’apprécie la démarche de Tesla qui a équipé l’Europe, notamment, de chargeurs solaires, et gratuits jusqu’à très récemment. Une excellente voie à suivre ! Sinon j’aime l’approche de Toyota de choisir le non rechargeable et ainsi éviter l’énergie électrique nucléaire, hélas, en France.
revenons à la présentation de la nouvelle Continental GT III ( Mark 3 ), ou #newGT pour les intimes-twitter. Elle s’est déroulée ce jeudi soir dans le nouveau showroom monégasque de la noble marque de Crewe. Mais surtout à mes yeux, la vedette était le nouveau Bentayga Hybrid tout fraichement sorti pour le très réputé ( et c’est bien mérité ! ) salon de Genève qui s’est déroulé pour sa 88ème édition du 8 au 18 mars dernier à Palexpo, comme d’habitude.
A Monaco, il y avait aussi une splendide GTC produite à 30 exemplaires sous la houlette de Mulliner.
Ce Bentayga, le SUV le plus huppé et le mieux élaboré et fabriqué ( artisanalement en bonne partie bien sûr ) du monde reprend la technique hybride rechargeable du Porsche Cayenne e-Hybrid en la magnifiant. Rappelons que le Bentayga lui s’est inspiré de la plateforme du dernier Q7 d’Audi.
Donc ici, pour un moteur V6 de 3 l à compresseur et un moteur électrique, la puissance devrait être d’environ 510cv pour un couple de plus de 500 Nm, une vitesse de pointe qui atteindrait les 280 km/h et un 0 à 100 en environ 5 s. Et surtout des émissions de CO2 réduite à 75 g par km, une autonomie de plus de 50km et une consommation mixte de 5 l/100 km . Pour la petite histoire, les bornes de recharge ont été dessinées par le designer français Philippe Starck. Il faut sept heures et demie pour une recharge complète sur prise domestique simple et 2h30 sur la wallbox du designer français.
Ce modèle remplacera bientôt, je l’espère, les moteurs V8 diesel de 4.0 l qui n’existaient chez Bentley que depuis 1 an et uniquement sur le SUV.
Et cette technique hybride se retrouvera bientôt sur tous les autres modèles : Continental GT, Continental GTC, Flying Spur et Mulsanne.
A noter un nouveau code couleur pour le fond du B ailé du logo : pour l’hybride V6 essence, il est doré. Pour mémoire, il est noir pour les modèles W12 bi-turbo ( 6 l, 608 chevaux et 900 Nm ) et rouge pour les V8 essence bi-turbo ( 4 l, 550 cv, 770 Nm et 290 km/h ).
Tous le modèles sont bien sûr en boite auto ( ZF 8 vitesses ).
Et des modèles encore plus raffinés sont préparés pour la marque british par Mulliner, qui est aussi le spécialiste du Bespoke pour Bentley. Rappelons que Bentley fait parti du grand groupe VAG, 1er groupe mondial pour la production automobile, qui comprend aussi : Audi, Porshe, Lamborghini, Bugatti, Skoda, Seat et bien sûr Volkswagen, mais aussi Scania, et Man plus VW Utilitaires pour les VU ( et Ducat pour les 2 roues ).
Pour conclure, n’oublions pas que c’est Bentley ( et le groupe VAG ), qui a hérité de l’usine, du savoir faire historique et des ingénieurs en 1998, aux dépends de BMW, et de Rolls Royce. C’est donc uniquement Bentley qui perpétue la tradition et l’excellence de ces deux marques automobiles d’exception britanniques. New Rolls Royce sauce BMW extrapole à partir de BMW, série 7 notamment et à partir du futur X7 pour son prochain SUV.
Et voici le photos que vous attendaient tous des modèles fabriqués en bonne partie à la main par des artisans d’exception.
Modèles des années 50, Bentley S2 :
la Continental GT série III :
Rappel : l’intérieur de la Continental Mk 2 ( la GTC est toujours en Mk2 )
l’extérieur du showroom :
Le Bentayga Hybrid bi-ton :
la Continental GTC par Mulliner en série limitée ( 30 exemplaires numérotés ) :
« La Flying Shard, la Bentley de tous les plus …et de tous les moins !
Quelques années après Aston Martin et sa Cygnet, la marque de Crewe présentera au prochain Mondial de Paris sa première citadine qui sortira en 2019 pour fêter dignement les cent ans de la marque prestigieuse. La Flying Shard ( l’éclat volant ) est appelée ainsi pour rappeler la fière tour de verre qui se dresse au coeur de Londres et qui la domine : The Shard. Le bâtiment le plus haut d’Europe, lors de son inauguration.
Et cela sera le premier fruit de l’accord signé tout récemment entre VAG et FCA puisque ce sont Bentley et Abarth qui vont collaborer pour créer cette citadine sportive de très grand luxe.
C’est une citadine comme nous les aimons à Sport Auto et qui sera digne d’être une Bentley : 345 cv, 425 Nm, le 0 à 100 en 3,5 s. Et ceci grâce au système électrique que vient d’inaugurer le Bentayga hybride présenté à Genève. Ce qui lui permettra de ne pas polluer et d’avoir une autonomie exceptionnelle de 135 km en ville. Elle sera donc bien accueillie dans les rues devenues propres et calmes de Londres.
Elle sera la Bentley de tous les plus. La citadine la plus rapide du monde avec 255 km/h. La Bentley la plus courte avec ses 3,75m. La plus légère, mais elle pèsera 1 555kg quand même. La plus écolo aussi…
Mais aussi la Bentley de tout les moins. Celle qui rejette le moins de CO2 avec seulement 0,25 g/km. Celle qui consomme le moins d’essence avec ses 0,5 l / 100 km. La moins chère avec un tarif qui serait en dessous de 100 000 € ! Mais aussi la moins logeable avec deux petites places puisque les places arrières accueillent les batteries qui, excellente innovation, servent aussi pour isoler le cockpit quand le moteur thermique fonctionne, Bentley oblige ! Elle n’aura pas de coffre non plus car il est occupé par le moteur électrique.
Elle sortira uniquement en version Speed avec la somptueuse finition Mulliner driving.
Elle sera fabriquée dans l’usine qui a vu tant de Rolls et de Bentley merveilleusement fabriquées à la main, car n’oublions pas que c’est Bentley ( et le groupe VAG ), qui a hérité de l’usine et du savoir faire historique en 2002, aux dépends de BMW. Il ne devrait pas y avoir de W12 ( fabriqué aussi à Crewe ) sous son capot.
Ah ! Que nous avons hâte être au 29 février 2019 pour découvrir cet » Eclat Volant « , fier héritier du B ailé qui sera la cerise sur le royal gâteau d’anniversaire des 100 ans de sa Majesté Bentley ! «
Voulez-vous vivre ces prochaines années dans un monde où respirer tue ?
» La question se pose après les révélations d’un scandale sanitaire sans précédents mettant en cause le constructeur allemand Volkswagen qui a fraudé sur les tests anti-pollution de 11 millions de ses véhicules diesel.
Ce « dieselgate » en a donné la preuve : les normes européennes pour limiter les émissions polluantes des véhicules ne sont pas respectées. Après avoir entretenu le mythe du « diesel propre », les constructeurs automobiles souhaiteraient éviter une enquête européenne. En tant que députée européenne en charge des Transports, je refuse que les institutions européennes soient la cible d’un lobbying visant à défendre des intérêts privés au détriment de la santé des citoyens. Je refuse que les lobbies fassent la loi.
Au-delà du cas Volkswagen, d’autres constructeurs sont concernés car il est de notoriété publique que les tests en vigueur sous-estiment largement les émissions réelles des véhicules.
Dans les faits, 9 véhicules diesel sur 10 dépasseraient les seuils autorisés.
Résultat, environ 40 millions de citoyens européens sont aujourd’hui exposés à un air pollué et dangereux, contenant notamment des taux élevés de particules fines mais aussi de dioxyde d’azote, reconnus gravement nocifs pour la santé.
Le coût de cette pollution est immense sur le plan humain: on parle de 400.000 morts prématurées chaque année en Europe. C’est aussi un gouffre financier, puisque la pollution coute chaque année environ 766 milliards d’euros à l’Union européenne.
Je refuse que nos enfants continuent à être empoisonnés au profit des constructeurs automobiles, dans le silence des instances européennes. J’appelle donc, avec mes collègues, à ce que toute la transparence soit faite dans ce dossier et que la loi soit respectée. La solution est simple : la Commission européenne doit au plus vite diligenter une enquête sur l’ensemble des véhicules présents sur le marché européen.
La semaine prochaine à Strasbourg, la Commission européenne doit se prononcer sur les suites qu’elle entend donner à cette affaire, c’est le moment d’agir en lui demandant de protéger les citoyens européens !
A quelques semaines de la plus importante conférence sur le climat, la COP21, qui réunira les dirigeants du monde entier à Paris, l’Union européenne doit prendre ses responsabilités. »
Cette pétition est soutenue par :
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale EELV José Bové, député européen Denis Baupin, député Pierre Serne, Vice-président de la région IDF Ronan Dantec, sénateur Eva Joly, députée européenne Marie-Christine Blandin, sénatrice Yannick Jadot, député européen Pascal Durand, député européen Michèle Rivasi, députée européenne Lucile Schmid, Vice-présidente de la Fondation de l’Ecologie politique
« Europe Ecologie – Les Verts se félicite des annonces de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal concernant la volonté de rapprocher la fiscalité de l’essence et du diesel. Il est regrettable qu’il ait fallu attendre tant d’années pour que, contraint par les révélations sur le scandale sanitaire du diesel, le gouvernement donne enfin raison aux écologistes.
L’écart de 15 centimes environ existant aujourd’hui constitue une subvention inacceptable à l’achat de véhicules diesel, cancérigènes et responsables de 42 000 morts prématurés par an. Cet écart constitue un véritable piège pour les consommateurs.
Les écologistes soutiendront ainsi l’amendement au projet de loi de finances 2016 déposé par le député socialiste Olivier Faure, proposant notamment de relever de deux centimes la taxe sur le diesel en 2016.
Les écologistes seront toutefois vigilants à éviter toute écologie punitive. Alors que l’Etat français a ces dernières décennies fortement incité les automobilistes à acheter des véhicules diesel, les recettes issues de cette hausse doivent être prioritairement dirigées vers des subventions à l’achat de véhicules propres.
La niche fiscale liée au diesel, dont le coût avoisine les 6 milliards d’euros par an, constitue une manne financière potentielle importante pour permettre aux Françaises et Français d’avoir les moyens financiers de changer de véhicules. Les écologistes réclament la sortie progressive du diesel à horizon 2025.
Il faut aller plus loin. EELV appelle à revenir sur la frilosité gouvernementale concernant la taxe poids lourds : celle-ci permettrait de récolter une somme importante (4,3 milliards d’euros par an en Allemagne) pour développer des infrastructures et des modes de transport plus propres comme le fret ou le fluvial. À quelques semaines des élections régionales, les écologistes militent également pour des taxes poids lourds à cet échelon pour rétablir le principe pollueur-payeur et construire des régions plus propres et plus justes. »
Voici quelques uns des stands que j’ai eu plaisir à découvrir et à photographier à Monaco.
Salon très décontracté comparé au Mondial de l’auto 2014 à Paris … surtout un samedi où il semble que toute la France s’y donne rendez-vous ce qui le transforme en équivalent piétonnier d’un point chaud d’autoroute bondée le jour de départ de vacances scolaires. Heureusement que j’avais aussi pu le découvrir plus tranquillement un vendredi ! A Top marques, pas de problème de cet ordre !
Les marques ou préparateurs et véhicules que j’ai photographiées :
Aeromobil, voiture – avion
Aston Martin
ATS coupe GT 2500 S
BAC MC concessionnaire Jaguar Land Rover ( JLR ), un groupe qui se met à l’hybride
Bentley
BMW avec l’i8 hybride électrique-essence ( et aussi l’i3 et les véhicules hybrides )
Brabus
Clive Sutton : concessionnaire Ferrari Lamborghini, Bentley, Porsche, Rolls Royce et véhicules US
eMK6, une copie de mini moke en électrique
Ferrari
Infiniti
Lamborghini
Land Rover
Lexus, avec une très bonne gamme hybride électrique-essence comme Toyota, pionnier en la matière
Lotus (Monaco Motors)
Mac Laren
Maserati
Mazzanti Evantra 701 cv
McLaren
Mercedes qui se met à l’hybride hybride électrique-essence petit à petit
MC Automobiles moteur : une Alfa Roméo au GNV
Nimrod
Porsche, avec une excellente gamme très complète hybride électrique-essence ( ou à travers des préparateurs pas forcément en hybride ) ou électrique ( 918 )
Radical
Rolls Royce
Tesla, étasunienne électrique ( voir mes essais dans un autre article )
Toroidion, une finlandaise électrique de 1Mw ( 1341 cv ) en projet
Zenvo, une danoise de 1104 cv et 1430 Nm
Samedi 18 avril 2015, j’ai eu le plaisir d’essayer à nouveau un modèle de la gamme Tesla. La Tesla model S P85D et fois-ci, à l’invitation de Tesla Motors, dans le cadre de Top marques 2015, le grand salon des supercars à Monaco. J’en ai aussi profité pour visiter ce superbe salon automobile.
Essai précédent du model S
J’avais déjà apprécié le model S 85D, 2ème modèle produit par Tesla ( Tesla roadster en premier ). Ici, une énorme berline 5 portes, et rarissimes, 7 places, mais en configuration 428 cv, et qui atteint 100 km/h en moins de 4,6s. Que j’ai donc essayé il y a quelques mois, toujours à Monaco et là aussi à l’invitation de Tesla Motors. Et en 2 roues motrices.
Lors de ce premier essai j’avais été subjugué par le concept même créé par Ellon Musk, le créateur de Tesla Motos en Californie ( USA ) et ses collaborateurs. A noter que c’est lui qui a aussi créé e Bay qu’il a revendu pour financer son projet automobile. En effet, pour créer ce véhicule les concepteurs sont partis d’une page blanche et on tout créé, ou presque. Y compris l’unité de production ultramoderne et très innovante de ces véhicules. Ils sont aussi en train de construire leur propre unité de fabrication de batteries, élément essentiel de ce type d’automobile du futur. D’ailleurs, les autres marques historiques louchent sur cette aventure réussie ! Pour rappel souvenons-nous aussi de Fisker, né aussi aux USA et qui a fait faillite, emporté par son succès, mais ne pouvant pas livrer ses véhicules dans les temps il a été mis en liquidation par de clients mécontents. Fissure a-t-il droit a une seconde chance ? Mais l’avenir nous le dira. La défunte marque vient d’être ranimée et rachetée par une entreprise chinoise.
J’avais aussi apprécié le comportement du véhicule électrique, son silence bien sûr, mais roulant depuis près de deux ans en hybride ( j’ai roulé pendant 17 ans au GPL, à l’époque le moins polluant ), j’étais déjà au parfum. De même pour la non émission de polluants tout aussi divers que variés et toxiques, qui caractérise véhicules électriques et hybrides, lors de l’utilisation du moteur électrique pour ces derniers bien sûr. Et l’autonomie des Tesla étant un excellent point de cette marque, inégalé pour l’instant : de 350 à 500 km environ, selon le modèle choisi ( on peut choisir la capacité de la batterie à l’achat ), les différentes contraintes de la route et l’humeur du pilote 🙂
J’avais aussi beaucoup apprécié que Tesla aide son client à se fournir en électricité renouvelable pour recharger son véhicule : BRAVO ! Et les unités installé par Tesla recharge gratuitement les véhicules de la marque : rien à redire là non plus, c’est un sans faute !!
Autre avantage de ce type de véhicules, un entretien à minima, n’ayant pas de moteur thermique et peu de contrainte mécanique ou de pièce subissant un usure constante et rapide; et pas d’embrayage, pas de simple batterie, un frein moteur aussi efficace que rapide …etc. Et les batteries, coeur du système, étant très longuement garanties et bénéficiant d’un recul certain de plus de 15 ans; Là, il faute dire merci à Monsieur Toyota !! Entretien et mises à jour pouvant se faire en partie à distance, le véhicule étant relié par internet à sa maison créatrice ! Modernité totale avec son écran tactile géant regroupant toutes les commandes possibles ( et il y en a un paquet ). Ce qui en fait un I phone sur roue !
Donc économie de carburant, économie d’entretien et économie de la planète : qui dit mieux ?
Le descriptif de Tesla Motors résume très bien la philosophie de ce véhicule non polluant :
« Le groupe motopropulseur électrique de pointe de Tesla offre des performances uniques. Contrairement au moteur à combustion interne qui comporte des centaines de pièces en mouvement, le moteur Tesla n’est composé que d’une seule pièce : le rotor. L’accélération de la Model S est donc instantanée, silencieuse et homogène. Appuyez sur l’accélérateur et en seulement 3,3 secondes, la Model S atteint 100 km/h sans hésitation et sans consommer une seule goutte de carburant. La Model S représente une avancée significative dans le secteur de l’ingénierie automobile. »
L’essai
Le premier essai et le deuxième étant assez semblable. Pas de levier de vitesse, un simple commodo au volant faisant l’affaire pour avancer ou reculer, ou mettre sur P à l’arrêt total pour stationner. Pas de pédale d’embrayage, comme les véhicules automatiques que j’utilise depuis plus de 15 ans ( et ici, pas d’embrayage ).
Avec le Model S P85D
Le D ne signifiant pas Diesel bien sûr ! Nous sommes dans un véhicule presque écolo !! Rien qui le distingue à l’extérieur de l’autre modèle. Sauf des étriers de frein rouges. Un peu plus de fantaisie n’aurait pas été de mauvais goût ! Simplement en plus 4 roues motrices, ce qui est excellent pour la sécurité et aussi non négligeable pour bien faire passer la puissance très importante de 700cv et le couple phénoménal de 930 Nm . Un véhicules de cette puissance et de ce couple est difficile à jauger en ville, ici dans Monaco. Nous avons prévu de faire un essai routier en toute sécu-rité dans la région de la concession, autour d’Aix en Provence dans quelques temps Donc A bientôt avec nos hôtes de Tesla Motors. Le tarif est de 100 700 € environ, ce qui est raisonnable pour cette puissance, ce couple sa totale polyvalence et son côté écolo.. Le premier Model S débutant à environ 60 000 €. Un modèle d’entrée de gamme moins onéreux devrait voir le jour l’an prochain après le SUV commercialisé dans quelques mois.
Securité
Le descriptif de Tesla Motors nous dit tout, ou presque :
« La Model S a été conçue à partir d’une feuille blanche pour être la plus sûre des voitures en circulation. Pari réussi, avec l’obtention de la note maximale de 5 étoiles au crash-test Euro NCAP. Le groupe motopropulseur électrique unique, situé sous l’habitacle en aluminium de la voiture, y est pour beaucoup dans ce résultat. Cet agencement unique permet d’abaisser le centre de gravité du véhicule, ce qui améliore la tenue de route et réduit les risques de tonneaux, en plus de remplacer un lourd bloc moteur par des rails en acier au bore, qui absorbent les impacts.
Les chocs latéraux sont absorbés par des longerons en aluminium renforcés par des barres en acier afin de réduire les risques de perforation, de protéger les occupants du véhicule ainsi que les batteries tout en améliorant la rigidité du toit. En cas d’accident, six airbags protègeront les occupants à l’avant et à l’arrière, et le système de batteries déconnectera automatiquement la source d’alimentation principale. Si le pire devait arriver, aucune autre voiture ne vous protègera aussi bien que la Model S. »
Tuning
Déjà tuné par Larte Design ! Photo prise samedi dernier à Top Marques 2015 à Monaco.
Photo : le Dr Minetto devant le véhicule n°107 ayant couru au 21 ème Rallye de Paris du 14 au 16 mars 2014 à Magny-Cours dans la Nièvre
Spécialiste du domaine automobile, j’ai eu le grand plaisir d’être invité par Jaguar France ce mardi, pour piloter leur dernier félin d’exception : la gamme F Type. J’y suis allé avec mon gendre ( et mon co-pilote ), passionné aussi d’automobile. Nous avons été accueillis royalement par l’équipe de Jaguar France et notamment accompagnés ensuite par leurs pilotes pour prendre les commandes des véhicules mis à notre disposition.
Photo : La F-Type de 3/4 arrière, sublime
Le F-Type est un véhicule sublime lové dans son dessin, tout de courbes gracieuses croqué, et ses matériaux de haut niveau. Différents moteurs sont disponibles pour ce véhicule de course, rival de la vénérable Porsche 911 ou de la Ferrari 458, mais aussi de la Porsche Cayman haut de gamme, entre autres, avec un bon demi-cran au-dessus de cette dernière quand même !
Photos : quelques rivales, la Ferrari 458 et la Porsche 911 Carrera S
Le fait qu’il soit de conception très récente joue aussi en sa faveur, car le Cayman ( et le Boxter en cabriolet ) a été à la pointe de son segment à l’époque de sa sortie en 2005 ( 1996 puis 2004 pour le Boxster 1 et 2 ). Mais Porsche et Jaguar ne jouent pas dans la même cour et ne tentent pas la même clientèle …
Et ici, la présence d’un V8 aux côtés de 2 V6, est aussi un atout incontestable.
Photo : La F-Type et ses fabuleuses courbes vues de l’arrière
Tata Motors bravo !
J’apprécie fortement le fait que l’Indien Tata Motors ait permis à la marque de prestige britannique de revenir par le haut dans le paysage automobile mondial et en étant encore plus parfaite, innovante et toujours avec un rapport qualité – plaisir – performances – prix imbattable ! Ford a fiabilisé les Jaguars, Tata les propulse vers le sommet de ce paysage automobile mondial que nous suivons à la loupe. Et laisse travailler en paix et dans le respect de la tradition maison les ingénieurs, designers, techniciens, ouvriers …etc au Royaume Uni. Contrairement à certaines marques, chinoises, par exemple : l’exemple de SsangYong est là pour le prouver, qui a retrouvé son élan et ses clients, avec Mahindra autre constructeur indien.
Et Tata est en train de réussir là où Ford a échoué : étendre la gamme vers le bas sans galvauder ni banaliser ce félin exceptionnel ( bientôt la XE concurrente des BMW série 3 ).
Et ensuite il va continuer à diversifier la gamme vers le haut avec l’arrivée d’un SUV premium en 2015, concurrent du cousin Range Rover, du Cayenne de Porsche et autres … ou plutôt du Porsche Macan ou du Range Rover Evoque, des futurs Lamborghini Urus, Maserati Levante, Alfa Romeo C-SUV et autres Bentley ou Aston Martin.
Photo : Le futur SUV médium, le XQ ( issu du concept car CX17 ) qui devrait sortir en 2015-2016
La F-Type digne héritière de la type E
En effet, la XK 8 puis XK II sont beaucoup plus grandes et on 2 + 2 places.
Voici d’abord la description par Jaguar :
« « R » ( pour Race = course ) est synonyme d’intensité et de sensations de conduite décuplées. La F-TYPE R est la représentation ultime de la F-TYPE : la plus puissante, la plus dynamique, la plus exaltante et la plus sensuelle… C’est la voiture de sport par excellence.
V8 5L Suralimenté 550ch CEE avec un couple de 680Nm CEE
0-100 km/h en 4,2 secondes
Différentiel actif électronique avec commande vectorielle de couple (Torque Vectoring)
Kit carrosserie R »
Déjà toute un lot de promesses en quelques couplets qui mettent les sens en émoi. Seront-elles vraiment tenues ? Nous allons vite le voir, le pilotage commence et je me glisse dans l’élégant, mais sportif cockpit !
Photo : La type E produite de 1960 à 1975 et qui fait toujours rêver …
J’ai donc commencé l’essai par la F Type R coupée ayant dans son écrin moteur un V8 de 550 cv ( 495 cv sur le cabriolet ). Un moteur bien connu pour moi dans sa mouture 420 cv, ici en livrée encore plus riche en équidés de course : de vrais purs sang arabes … ou indiens, qui ne demandent qu’a piaffer, de concert avec les rugissements du célèbre félin américain. El yaguar, qui porte bien son nom, puisque ce terme américain ( les vrais, pas les British ou les Latinos et qui n’ont aucun rapport avec les Indiens qui possèdent Jaguar, nom dont on les affuble stupidement ! ) signifie » Fauve qui bondit pour attraper sa proie » !
Tout un programme qui tient toutes ses promesses, croyez en votre pilote préféré !!
Photo : La F-Type V8 essayée par le Dr Minetto
J’ai ensuite essayé un cabriolet pourvu du V6 de 380 cv, magnifiquement décoré par l’Union Jack … le rendant encore moins discret que les autres modèles pourvus d’un pelage félin plus sobre et discret, presque trop. Mais bon quelle que soit la fourrure, tout cela est So British !! Dehors ET dedans. Un nouveau régal avec encore et toujours polyphonies de rugissements félins, toucher des matériaux sensuels, subtilités et finesses de l’électronique et à nouveau, brutalité ou suavité, à votre guise, de la cavalerie hautement disponible.
A noter que la F-Type sera bientôt équipée d’un moteur quatre cylindres 2 litres turbo de 280 ch ( le downsizing toujours et encore ! ), d’une version V8 de 600 cv, et aussi d’une version 4 roues motrices. Elles seront commercialisées dans les mois qui viennent. Cela répond à la concurrence, notamment celle de Porsche, mais aussi Mercedes, BMW et Audi ( groupe Volkswagen ) ou Aston Martin, Maserati et Ferrari pour les V8 ( avec compresseur pour la F Type ).
Photo : Les 4 F-Type à l’essai, amenées à Nice, pour une demie journée, escale du tour de France de ce mois de mai, par des pilotes de Jaguar France devant la nouvelle concession Jaguar qui vient d’ouvrir à Nice : une « Union Jack », une noire, une grise et une blanche
Les plus :
– pas de version diesel cancérogène
– le downsizing avec le futur quatre cylindres
– lignes superbes
– prestige de la marque intact et depuis 5 ans, à nouveau conquérante
– qualité et diversité des moteurs ( avec ceux qui arrivent )
– les futures versions 4 roues motrices
– technologies innovantes
– caractère sûr mais joueur
– aspect et qualité des matériaux
– plaisir brut de pilotage
– le V 8 impérial, dominateur, ténor et suave
– la V6 ( 380 cv ) très agréable et qui donne aussi de la voix comme tout grand félin qui se respecte mais un ( tout petit ) cran en dessous du V8, bien sûr
– combien de G subis : vous pouvez le savoir grâce à l’ordinateur !!
– un levier permet de libérer l’échappement et de laisser rugir la bête encore plus
Photo : La F-Type et son cockpit très sportif mais accueillant
Les moins
– pas encore de version hybride respectueuse de l’environnement, de notre santé et du climat
– l’imitation carbone, matériau peu valorisant
– le caractère joueur des 2 roues motrices à savoir dompter ( surtout V8 )
Photo : Le concept hybride Jaguar C-X75, doté de portes en élytre, a célébré les 75 ans de la firme de Coventry lors du salon de Paris 2010, ne sera pas commercialisé. Il comportait deux moteurs électriques de 150 kW chacun à un moteur thermique 4 cylindres 1,6 litre. Cumulant compresseur et turbocompresseur, ce dernier débitait la puissance de 495 ch, soit au total 838 ch et un couple de 1 000 Nm. Ce n’était qu’un rêve qui passe, mais il devrait influencer un production hybride dans quelques années … quand Jaguar aura terminé l’extension et le renouvellement de sa gamme ( 2017 ? )
Jaguar en chiffres
Jaguar et Land Rover ont connu les meilleurs chiffres de leur histoire en 2013. Le constructeur automobile Jaguar Land Rover (JLR), faisant partie du groupe indien Tata Motors, a ainsi vu ses ventes battre des records. Avec 425.006 véhicules vendus, cela donne une une hausse de 19% par rapport à 2012 : c’est un bilan très flatteur.
Dans le détail, le constructeur a vendu 348.338 voitures quatre quatre Land Rover, soit 15% de plus que l’année précédente selon un communiqué de JLR. Les ventes de luxueuses Jaguar ont quant à elles augmenté de 42%, avec 76.668 véhicules écoulés.
De façon paradoxale, Tata Motors est connu en Inde notamment pour avoir créé et vendu la voiture à 100 000 roupies … soit 1 200 € actuels ! La Nano qui se fraie un chemin sur le marché indien où je l’avais découverte il y a quelques années. Elle attaque maintenant par le haut avec ses 2 marques prestigieuses qu’elle a reprises en 2008 à Ford qui ne savait plus les faire prospérer. Belle réussite ! BRAVO TATA !
Tata va surtout investir 3,24 milliards d’euros ces prochaines années. « Nous revendiquons l’héritage britannique de nos marques, a rappelé Ratan Tata. Il repose sur des voitures rapides, attrayantes, aussi sophistiquées que possible et utilisant cuir et bois. La gamme Jaguar devrait être étendue d’ici à cinq ans dans le même esprit que BMW avec ses séries 7, 5 et 3. Une série 3 reste une BMW et pas un produit de masse. Nous poursuivrons les mêmes objectifs avec nos voitures d’entrée de gamme. »
Photo : La future XE ( interprétation de l’Automobile Magazine ), rivale des Mercedes Classe C, Audi A4, BMW série 3, Infiniti Q50, Lexus IS, … etc
Jaguar enregistre la plus forte croissance, notamment en Allemagne, Inde et USA
Un succès dont le PDG, Ralf Speth a annoncé dans un communiqué :
« L’année 2013 s’est révélée très positive pour Jaguar Land Rover grâce à la forte demande continue de véhicules dans toute la gamme ». « Notre capacité à nous concentrer sur le design, la technologie, l’innovation et la qualité a permis à JLR de séduire des clients sur plus de marchés »
Photo : L’arrière très réussi du cabriolet … mais encore plus sublime en coupé
Pour conclure, deux regrets :
– un grand, que Jaguar ne se soit pas mis à l’hybride essence – électrique sur ce nouveau modèle … comme Porsche le fait depuis quatre ans maintenant. Je roule au quotidien avec un véhicule hybride essence – électrique depuis quelques semaines et j’apprécie beaucoup l’efficacité, l’excellence technologique, la sobriété et le côté écolo : zéro émission en électrique et modification des habitudes de conduite du conducteur. J’ai choisi ce type de moteur car auparavant j’ai roulé au GPL pendant 16 ans jusqu’à il y a quelques mois, et ceci avec 3 véhicules, 2 coréens ( Ssang Yong ) et un français en dernier ( Peugot 307 SW ). Je retiens de cette expérience beaucoup de plaisir et aucune contrainte. Et un regret, que la France ai laissé tuer dans l’oeuf par le lobby diesel ce mode d’énergie alors qu’il a fonctionné et fonctionne encore dans les principaux marchés automobiles de la planète : USA, Japon, Corée, Europe ( Italie, Pays Bas, Turquie … etc ).
– un petit regret, que la marque au fauve bondissante, le célèbre Leaping cat, ai mis un peu de faux carbone, qui ne trompe personne … en tout cas pas moi hélas, dans une des finitions du cockpit : so chocking !!
Mais bon, cela n’enlève pas les qualités exceptionnelles de ces vitrines technologiques, toutes d’aluminium vêtues ( matériau qui a remplacé l’acier depuis pas mal d’années chez Jaguar avec succès pour alléger le poids, donc diminuer les consommations et donc la pollution. Avec, cerise sur le gâteau, pour conforter l’effort écolo, économiser l’or noir, préserver nos poumons et le climat en ville, un système stop-start.
Enfin, j’attends avec une impatience non dissimulée la moûture électrique qui devrait arriver dans quelques temps, espérons-le !
Photo : devant le nouveau concessionnaire Jaguar à Nice La Plaine
« La F-TYPE est l’incarnation parfaite de la sportivité. Elle vous promet des sensations exceptionnelles. Une alliance de performances, de réactivité immédiate, de maniabilité, de raffinement et de convivialité. Le moteur Jaguar V6 3 litres Essence Suralimenté 340 CH CEE assure des performances optimales. «
F-TYPE S COUPÉ
« Conduite irrésistible, conception séduisante, la F-TYPE S ajoute plus de puissance avec un moteur V6 de 380 CH suralimenté et une série de technologies de conduite sophistiquées. Elle est équipée d’un différentiel à glissement limité, de suspensions sport et du système Adaptive Dynamics. »
Photo : La F-Type : l’époustouflante vue de dessus avec son toit vitré
F-TYPE R COUPÉ
La F-TYPE R est la définition même de la voiture de sport. Équipée du moteur V8 5 Litres Suralimenté de 550 CH CEE, et développant un couple de 680 Nm CEE, elle offre une expérience de conduite sans précédent. Son potentiel est exploité au maximum – 0-100 km/h en 4,2 secondes – et le fait figurer parmi les meilleures de sa catégorie, en matière de puissance mais également de rapport poids/puissance. La F-TYPE R tire également le meilleur parti de sa structure ultra-rigide, lui permettant une plus grande agilité et une meilleure maîtrise de la puissance du véhicule. »