Dialogue inter-culturel et inter-religieux dans une société laïque et pluriculturelle malgré elle : un défi difficile ? Des études apportent des éléments parmi d’autres et c’est à nous de répondre pour huiler nos sociétés

Dans l’article du Monde qui suit, il s’agit d’un tour d’horizon en profondeur et assez complet de la situation. Des réflexions à mener sans passion, avec humanité, sans stygmatisation. Et surtout sans approche politicienne, bassement démagogique, pleine d’arrières pensées malsaines qui risquent d’embraser une situation pourtant stable mais fragile et très mal vécue par certains. L’approche et les décisions politiques doivent VOULOIR aboutir à une société apaisée, viable et vivable.%%% Avons-nous une autre solution que le dialogue raisonnable, l’écoute réciproque et sincère, la volonté de réussir, afin de tous bien vivre ensemble demain ? Loin des haines artificielles et des rejets engendrés par la peur et la méconnaissance de l’Autre. Et accessoirement par les situations économiques, toujours instables dans la vie quotidienne pour la grande majorité des citoyens.%%% Une véritable société civilisée se bâtira ainsi. Et doit pouvoir s’étendre à notre monde euro-méditerranéen, en premier lieu. Il est encore temps d’en donner le signal fort. Un passage capital : __ »… Nous sommes loin d’aborder ces domaines de façon dépassionnée, regrette le philosophe Michel Terestchenko, auteur d’Un si fragile vernis d’humanité. Pour lui, « on assiste en France à un vrai blocage intellectuel sur ces questions. Nous préférons l’affrontement déraisonnable, crier au « communautarisme »,attaquer l’islam en général, plutôt que de réfléchir à la manière de vivre ensemble en se respectant, passant des compromis, et trouvant des consensus ».__%%% … » A lire en entier dans __[LE MONDE|http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/11/01/des-jeunes-fideles-a-l-islam_1784520_3246.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20121105-%5Btitres%5D|fr]__ : __ » En France, des jeunes de plus en plus fidèles à l’islam « __  » Les années passent et la France se sécularise. Selon un recoupement d’études récentes, s’ils étaient 80 % à se dire catholiques en 1966, ils ne sont plus que 51 % en 2007. Aujourd’hui, peu pratiquent : à peine 5 % vont régulièrement à la messe, des gens âgés. Si le protestantisme reste stable, revendiqué par 2,1 % des Français, comme la religion juive, 0,6 %, l’athéisme progresse. En 2012, 35 % de la population et 63 % des 18-24 a ns se disent « sans religion ». Pendant ce temps, l’islam, seconde religion de France, a vu le nombre de ses fidèles doubler en France avec 2,1 millions de musulmans « déclarés » (3,2 % de la population) et 800 000 pratiquants, soit un tiers des immigrés venus de pays musulmans et de leurs descendants. Beaucoup sont français. Et les plus pratiquants sont les plus jeunes. Des études de Sciences Po en 2005 et du Pew Research Center en 2006 l’annonçaient. Le rapport de 2011 « Banlieue de la République », du politologue Gilles Kepel, une enquête sur la jeunesse de Clichy-sous-Bois et Montfermeil (deux communes de Seine-Saint-Denis), hauts lieux des émeutes de l’automne 2005, le confirme. « Dans ces banlieues, dit Kepel, le grand récit fondateur de la France moderne selon lequel la nation était toujours capable d’intégrer a été mis à mal. La colère et l’islam se sont développés partout où la République a échoué. » %%% … «