» Les libertés fondamentales au Pays-Basque foulées du pied par Madrid, &PS scandalisé par l’attitude de l’Etat espagnol  » Communiqué de presse du R&PS

((/agora/images/Partit Occitan – copie.jpg)) ((/agora/images/RPS.jpg)) Dans un fragile espoir de paix amorcé par le renoncement à la lutte armée d’ETA, l’attitude outrageuse depuis quelques jours de l’Etat espagnol à l’égard du Pays-Basque est de nature à remettre en question les avancées de ces dernières semaines. Le refus de l’Etat espagnol de libérer le prisonnier politique basque, Iosu Uribetxebarria, pourtant atteint d’un cancer en phase terminale puis l’interdiction samedi de la manifestation publique de soutien et l’interpellation de militants « abertzales » créent un climat inquiétant de tensions, contraire à une avancée du processus de paix.

Malgré la grève de la faim entamée en solidarité par des dizaines d’autres prisonniers politiques basques, l’Espagne reste sourde aux appels pour la libération de Iosu Uribetxebarria. L’Espagne, Etat censé être démocratique depuis 1978, membre de l’Union Européenne depuis 1986 ne peut passer outre les lois. Aussi Régions et Peuples Solidaires, en respect avec la législation espagnole et européenne, demande à ce que Iosu Uribetxebarria dont le pronostic vital est engagé, soit libéré afin qu’il puisse passer avec les siens les derniers jours qu’il lui reste à vivre. R&PS soucieux de la poursuite et de la réussite du processus de paix réclame de l’Espagne mais aussi de la France des avancées, en gage de bonne volonté de leur part. La paix durable ne sera possible que si les toutes les parties avancent conjointement. Aussi après le dépôt définitif des armes par ETA, R&PS demande à ce que l’Espagne et la France se penchent en priorité sur le sort des prisonniers politiques basques : – les plus gravement malades devront être libérés immédiatement %%% – pour les autres, rapprochement dans des prisons en Pays Basque proches de leurs familles c’est-à-dire dans des cellules du Pays-Basque %%% – enfin dans un avenir proche, avec la confirmation de la fin de la lutte armée, tous les prisonniers encore incarcérés devront être libérés. La libération est, à la lumière de l’expérience nord irlandaise, la condition de succès final du processus de paix. «