Archives mensuelles : novembre 2013

NON A TAFTA ( ou TTIP – projet de libre échange entre U.E et USA ), manifestation à Nice place du Palais le 24 novembre à partir de 13h

 

Ce mouvement est à l’initiative du collectif citoyen des engraineurs, rejoignons-les on est tous concerné !!! Si vous n’agissez pas, l’Etat va continuer de nous entuber. Ce traité de libres-échanges entre les USA et l’UE va nous priver encore plus de nos libertés. Les multinationales vont gagner encore plus de pouvoir. Il faut agir tous ensemble main dans la main le 24/11 et dire NON à TAFTA.

 » Négocié depuis le mois de juillet 2013, TAFTA, l’accord commercial trans-atlantique ou Trans-Atlantic Free Trade Agreement (aussi connu sous le nom de TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership ou Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement) est un projet d’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis. Il concerne des domaines aussi variés que l’accès aux médicaments, la sécurité alimentaire ou le règlement des différents privés-publics. Les négociations, menées par un petit groupe de fonctionnaires non élus, sont censées durer au moins jusqu’à fin 2014.

Malgré le rejet de l’accord commercial ACTA en 2012 et les mises en garde de la société civile, les membres du Parlement européen se sont exprimés en faveur du renforcement de la protection des droits d’auteur, des brevets et des marques dans le mandat autorisant la Commission européenne à négocier TAFTA. En outre, ils ne se sont pas opposés à la tenue de ces négociations dans l’opacité, et n’ont pas exigé leur suspension en réaction à l’espionnage par la NSA des négociateurs européens.  »

 http://www.laquadrature.net/fr/TAFTA

Marchons contre le racisme : à Nice départ à 10h place Garibaldi

Appel unitaire à manifester le 30 novembre 2013

 » Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. La garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de « guenon », sont une souillure pour la République.
Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.

Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion… Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir.

Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.

C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à une marche le 30 novembre 2013 à Paris, dont le rendez-vous est donné à 14h30, place de la République, ainsi que partout en France métropolitaine et dans les Dom-Com.  »

Signataires :

Collectifdom – CM 98
Ligue des droits de l’Homme – Licra – Mrap – SOS Racisme
CFDT – CFTC – CGT – FSU – UNSA – Union syndicale Solidaires
UEJF (Union des étudiants Juifs de France) – FIDL – UNEF – UNL – UFAT FCPE, Ligue de l’enseignement, France Terre d’asile, EGAM, FNASAT, R=(Respect), Banlieues du Monde, Ni Pute Ni soumise, Collectif des écrivains nègres, Association ultramarine de France, Les amis du PPM en France, Haut Conseil des Maliens de France, Association pour la Promotion de la Langue et de la culture Soninké (APS) Association culturelle de musulmans de Drancy, Conseil de Coordination des organisations arméniennes La Maison des potes, Mémorial 98, Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature, Les Marianne de la diversité, RESF, Fédération des Mutuelles de France, Mouvement de la paix, Fondation Copernic, SNES, CIMADE, SNEP, SNUEP, Droit au logement – DAL,SNUIPP, Le 93 au cœur de la République, Collectif national droits de l’Homme Romeurope, Harkis et droits de l’Homme, Convergence services publics, Fédération initiatives des femmes africaines de France et d’Europe (Fédération Ifafe), Les sans voix, Paroles de femmes, Union syndicale de la psychiatrie, Collectif national pour les droits des femmes, Osez le féminisme, Comité Laïcité République, Collectif Urgence Darfour, Asiagora, Association réunionnaise « Noutkabar », ADEN, ACTEUR’S, ASSOUEVAM (Association de soutien aux étrangers du Val de Marne), Association Antillo-Val d’Oisienne des amis du Gosier, An Paj Bélè média promotion bélè, Nutricréole, Le Planning Familial, Paroles de Femmes, La Fabrique, GISTI, Solidarité laïque, le CRAN, Collectif des États généraux de l’outre-mers (CEGOM), Fédération Léo Lagrange, Cercle Frantz Fanon (Fondateur Marcel Manville), Cifordom, La Génération Gagnante, Fédération Total Respect, Association Tjenbé Rèd Prévention, LGBT/OM, Fédération lesbienne, gaie, bi & trans des outre-mers, ISOM (Initiative Sida Outre-Mers), Onzième Dom, Amicale des Français/es d’outre-mers du XIe arrondissement de Paris, OME | Outre-Mers Environnements, Black Caucus France, Union française des étudiant/e/s & diplômé/e/s africain/e/s & ultramarin/e/s, Rainbow Caucus France, Union française des étudiant/e/s & diplômé/e/s LGBT, Collectif VAN (Vigilance arménienne contre le négationnisme), Syndicat national des arts vivants (SYNAVI), la Confédération syndicale des familles (CSF)  »

Le Repair Cafe au Court Circuit 4 rue Vernier à Nice le 7 décembre 2013 de 14h à 17h : JETER ? PAS QUESTION !!

Repair Caféjpg

Description : Qu’est ce que c’est le Repair Café ? Le principe est simple, tu as un objet cassé => Viens le faire réparer (et apprendre à réparer par l’occasion) GRATUITEMENT.

Toute une équipe de bénévoles t’aident à retaper ta chaise, ton grille-pain, tes baffles, ton pantalon troué,…

Il y aura des stands:

◆ Electronique
◆ Vélos
◆ Couture
◆Jouets
◆ Meubles
◆…

Plus d’info sur le concept ici : http://www.repaircafe.fr/
Plus d’info sur les activités locales sur la page Facebook : Repair Cafe Nice

 » Coulée verte : Un hommage immérité à un édile récusé  » par Mari-Luz NICAISE ( EELV ) Conseillère municipale et Conseillère métropolitaine de Nice Côte d’Azur

 » Nice peut s’enorgueillir d’un tout nouveau parc urbain, baptisé « Promenade du Paillon », mais qui reste néanmoins désigné par le terme « Coulée verte ». Malgré de laides grilles qui l’enserrent sur toute sa longueur, cette promenade est infiniment plus esthétique que les horreurs de béton posées sur la couverture du Paillon et elle a été adoptée d’emblée par un public nombreux, de tous âges et aux  activités variées.

Les segments qui composent la promenade avaient des noms et la municipalité a décidé de les reconduire et donc d’apposer les plaques en conséquence …. mais il y a un hic : fallait-il les re-poser toutes. Fallait-il encore dédier un espace de la ville à Jacques Médecin? Maire de Nice durant 5 mandats, il termina chassé de la ville par des scandales en série dont nous payons encore les conséquences.

En cette veille de campagne municipale, il me parait indispensable de rappeler à tous le devoir absolu de probité de tout élu de la République.

D’où le communiqué de presse envoyé aujourd’hui.

Les plaques de la coulée verte : amnésie collective ?

« Demain mercredi 27 novembre seront dévoilées les plaques renommant les différents segments de la coulée verte.
Et nous découvrons avec une surprise mêlée d’indignation que le maire n’a pas saisi l’opportunité de cette re-nomination pour supprimer une des plaques, celle qui dédiera une partie de la coulée verte à Jacques Médecin, ancien maire de Nice.

Nous rappellerons brièvement que cet élu fut l’objet de quatre condamnations distinctes à des peines de prison et de fortes amendes : pour délit d’ingérence (1992), peine assortie à une incapacité « à jamais d’exercer aucune fonction publique », pour détournements de fonds (scandale de l’Opéra, 1995), pour abus de biens sociaux et corruption (scandale de la SEREL, 1995) et pour fraude fiscale (1998).
Rappelons aussi que cette même personne, bien qu’élu de la République, a demandé le rétablissement de la peine de mort .

Nous ne concevons pas que la réalisation d’une promenade de prestige du  centre de Nice, puisse célébrer cet édile, dont la gestion malsaine compromit gravement l’équilibre des finances de la ville et donna une image déplorable de Nice. » 

 » Gardasil : il faut retirer du marché ce vaccin inutile et dangereux  » par Michèle RIVASI députée européenne

Rivasi et moi Nice Novembre 2013

André MINETTO avec Michèle RIVASI, Eurodéputée, lors de sa venue à Nice en novembre 2013 à l’embouchure de la Plaine du Var. Michèle dénonçait les risques graves que pouvaient entraîner l’extension de CAP 3000

 »  Marie-Océane Bourguignon, une jeune étudiante bayonnaise vient de déposer plainte contre le laboratoire Sanofi Pasteur et contre le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine ». En cause, le vaccin Gardasil contre le cancer du col de l’utérus (papillomavirus humain), à l’origine de graves effets secondaires sur le système nerveux central de la jeune fille. D’autres victimes ayant développé des maladies auto-immunes suite à leur vaccination se sont manifestées depuis et relatent leurs calvaire. Un nouveau scandale sanitaire sur lequel Michèle Rivasi réagit.

Michèle Rivasi, députée européenne EELV, souligne l’importance des problèmes posés par les vaccins anti papillomavirus humains en France et en Europe : «Dès 2007, l’Espagne (1) et l’Allemagne (2) ont critiqué le fait que ce médicament ait été autorisé sur le marché malgré une efficacité de 17% seulement. Puis en septembre 2012, nous apprenions le décès d’une jeune fille de 13 ans à Gijón (Espagne) à cause de ce vaccin. Aux États-Unis également de nombreuses victimes ont porté plainte et il y a également eu des décès.

 

Compte tenu de l’absence de données fiables sur l’efficacité et le rapport bénéfices/risques du Gardasil (les travaux de pharmacovigilance montrent même un sur-risque), est-il raisonnable de continuer à exposer les jeunes filles à des risques d’effets secondaires graves qui peuvent détruire leur vie ? Pourquoi vouloir exposer une population jeune et en bonne santé à des risques inutiles qu’entraîne le Gardasil, alors que l’on dispose de moyens de prévention efficaces : frottis, préservatif et éducation sexuelle (puisqu’il s’agit d’une infection sexuellement transmissible)?

 

Il me semble donc indispensable de demander aux professionnels de santé d’informer correctement et complètement les parents et les jeunes filles susceptible de recevoir ce vaccin.  Il revient en outre aux autorités sanitaires de créer un fond de compensation pour les victimes d’effets indésirables, de retirer le Gardasil du calendrier vaccinal et de ne plus le rembourser. En ces périodes de coupes budgétaires, il est temps de cesser les dépenses inutiles qui grèvent le budget du système national de santé. Enfin, mettons fin au matraquage publicitaire qui culpabilise les parents et profite aux laboratoires pharmaceutiques.»  »

(1)   L’épidémiologiste Carlos Alvarez-Dardet, professeur de santé publique à l’université d’Alicante et directeur du Journal of Epidemiology and Community Health, est l’auteur d’ un manifeste publié par le journal El Pais expliquant les raisons pour lesquelles il est impératif d’obtenir un moratoire dans la vaccination par Gardasil.

(2)   voir notamment la revue  indépendante Arznei-Telegramm commenté par pharmacritique

Contact presse : Célia Fontaine : 06.87.28.59.89

 

A signer : « Protéger les 8 arbres rue Ségurane du passage du tunnelier Travaux Ligne 2 TRAM » PETITION CITOYENNE NICE

https://secure.avaaz.org/fr/petition/PETITION_CITOYENNE_NICE_Proteger_les_8_arbres_rue_Segurane_du_passage_du_tunnelier_Travaux_Ligne2_TRAM/?dpygsab

Appel à recours suite à l’arrêté n° DP 06088 13 S 0982 du 13/09/2013 concernant l’abattage de 7 marronniers et 1 arbre de Judée de la rue Catherine Ségurane à NICE dû au passage du tunnelier pour la Station adressé au Maire, Préfet et Juge du Tribunal administratif selon la procédure dans les deux mois suite à l’arrêté Fin de pétition officielle le 13 Nov 2013 mais il n’est pas trop tard pour signer par la suite si nous voulons plus d’appuis pour la suite des évênements…

La pétition qui sera remise au :

1. Maire de Nice Monsieur Christian Estrosi

2. Préfet PACA Monsieur Michel CADOT

3. Juge du Tribunal Administratif PACA.

 » Pour une écologie politique à la pointe des combats sociaux et sociétaux  » motion de fond proposée par Esther BENBASSA, sénatrice, et signée par le Dr André MINETTO

EELV est en pleine période de Congrès, régional décentralisé dans chaque région il y a 8 jours et Congrès national à la fin de cette semaine. Cela afin de renouveler les instances nationales et régionales à travers différentes tendances.
Mais le travail de fond continue. Voici une motion ponctuelle votée, et que j’ai soutenue et signée car elle correspond à une partie du combat politique, sociétal et social que je mène depuis des décennies :

2 passages centraux :

« C’est une seule et même société que nous voulons changer : celle qui pollue, exploite et discrimine. C’est la même course au profit sans limite et la même exaltation de la compétitivité qui produisent le chômage, ruinent la santé des humains, abrègent leurs jours et détruisent leur cadre de vie. »

« Planète viable, nature protégée, biodiversité assurée, air respirable, nourriture saine, eau pure, économie non productiviste, tout cela n’est souhaitable que parce que – et n’est possible que si – l’humain reste au coeur d’une vision de la société qui se construit sur la justice, l’égalité des droits, la non-discrimination, le respect de chacunE. »

La totalité du texte :

 » L’écologie politique a de multiples facettes. Parce que l’environnement, le social et l’humain sont inséparables. Planète viable, nature protégée, biodiversité assurée, air respirable, nourriture saine, eau pure, économie non productiviste, tout cela n’est souhaitable que parce que – et n’est possible que si – l’humain reste au coeur d’une vision de la société qui se construit sur la justice, l’égalité des droits, la non-discrimination, le respect de chacunE.

La pauvreté, la précarité, l’injustice sociale, les discriminations, le non-respect des droits humains n’entrent pas moins que d’autres des fléaux écologiques en conflit flagrant avec nos principes. Défendre les fondamentaux de l’écologie, c’est aussi défendre des fondamentaux sociaux et sociétaux.

C’est une seule et même société que nous voulons changer : celle qui pollue, exploite et discrimine. C’est la même course au profit sans limite et la même exaltation de la compétitivité qui produisent le chômage, ruinent la santé des humains, abrègent leurs jours et détruisent leur cadre de vie. Ces maux sont interdépendants et l’écologie politique doit pleinement remplir ce rôle crucial qui lui échoit.

Aucune participation gouvernementale, aucun engagement parlementaire, aucune charge dans quelque instance de décision politique que ce soit, ne devrait nous détourner de l’action à mener sur ces terrains.

Contre les discriminations

En dépit de la promesse électorale du candidat François Hollande, les étrangers non-communautaires n’ont toujours pas le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales. EELV s’engage à se battre par tous les moyens pour que ce droit devienne enfin et sans délai une réalité.

Les enfants et petits-enfants de ces étrangers, parce qu’ils sont simplement des Français comme les autres, doivent aussi voir leurs droits garantis, au même titre que leurs concitoyens. Vont-ils indéfiniment continuer à habiter des ghettos, à fréquenter les écoles de ces ghettos et à finir chômeurs dans ces ghettos? Encourager localement la création d’entreprises, stimuler l’accès aux grandes écoles et à l’université, améliorer le réseau de transports en commun, rénover et humaniser l’habitat, voilà des combats écologistes prioritaires.

EELV s’engage aussi à lutter contre le contrôle au faciès dont sont victimes les jeunes de ces quartiers et en faveur de la délivrance d’un récépissé à chaque contrôle, autant pour restaurer des liens de confiance entre la population et la police, que pour enrayer la multiplication des contrôles abusifs et de fait inefficaces. EELV s’engage à combattre les discriminations dont souffrent ces jeunes des quartiers.

EELV s’engage d’un même mouvement à combattre toutes les formes de discrimination, de l’handiphobie à l’âgisme, sans hiérarchie aucune.

Contre tous les racismes

EELV s’engage à s’opposer par tous les moyens à l’islamophobie, au racisme, à l’antisémitisme et à la xénophobie, quelle que soit leur origine et à empêcher qu’ils ne comblent, chez certains, l’absence de tout programme politique crédible.

Les Roms sont aujourd’hui devenus les nouvelles cibles de la haine. Ils sont devenus, sous la gauche, ce qu’ont été, dans le passé, sous d’autres pouvoirs, les juifs dans les années 30, les Algériens dans les années 60-70, les musulmans il y a peu. Il n’existe pas de peuples non intégrables. Seulement des peuples non accueillants. Si les frictions avec les populations locales sont bien réelles, il convient de chercher à les réduire plutôt qu’à les exacerber. C’est l’intégration des Roms à notre société et non leur exclusion qui le permettra. EELV s’engage à travailler avec les associations pour défendre les droits des Roms.

EELV s’engage aussi pour la suppression du livret de circulation des gens du voyage qui sont eux, de surcroît, français, et pour le respect de leurs droits de citoyens.

Immigration, égalité femmes-hommes, droits LGBT

EELV s’engage aux côtés des sans-papiers pour un plus grand respect de leurs droits et un assouplissement immédiat des critères de régularisation. Les conditions d’accueil des demandeurs d’asile doivent être améliorées, la France doit redevenir terre d’accueil. EELV appelle à une réforme sans délai et sans compromission du CESEDA.

EELV s’engage pour l’égalité femmes-hommes à tous les niveaux de la société.

EELV s’engage auprès des LGBT dans leurs luttes et se battra pour le changement de la mention du sexe à l’état civil des trans et pour que le dossier de la PMA pour les couples de lesbiennes ne soit pas enterré.

Ouvrir les débats sociétaux de demain

EELV s’engage à ouvrir le débat sur des questions sociétales comme la légalisation contrôlée du cannabis, la condition des personnes prostituées, la pédagogie du civisme sur internet, etc. Parce que nous, militants  EELV, avons le devoir d’affronter également les questions difficiles, qui parfois nous divisent, et ce sans tabou. »

Intervention de Benoît KANDEL au dernier Conseil municipal de Nice lors du vote de la délibération qui permet a Christian ESTROSI de porter plainte contre tout élu qui contesterait les chiffres officiels de l’endettement de la Ville de Nice

Christian ESTROSI a fait voter une délibération qui lui permet désormais de porter plainte contre tout élu qui contesterait les chiffres officiels de l’endettement de la Ville de Nice ! Voici le texte de l’intervention de Benoît KANDEL au Conseil municipal de Nice.
C’est un peu long mais c’est à lire !!
« Monsieur le maire, mes chers collègues,
A l’approche du débat d’orientation budgétaire pour 2014 que nous aurons ici dans quelques semaines, vous nous proposez aujourd’hui, monsieur le maire, une délibération dont l’objet est de clore, une fois pour toute, la discussion sur les finances de notre collectivité et en particulier sur son endettement, sujet pourtant de la plus haute importance pour qui s’intéresse, un tant soit peu, à la gestion de notre territoire et au sujet, sensible entre tous, de la fiscalité locale.
Autrement dit, s’agissant des questions budgétaires, vous vous organisez pour imposer à tous les élus, au moment où le budget de l’an prochain s’apprête à être discuté, ce qui est, chacun en convient dans cette enceinte, l’un des moments politiques les plus importants de la vie démocratique de notre assemblée municipale, un « circulez, il n’y a rien à débattre » qui me laisse objectivement pantois.
Et vous le faites, qui plus est, monsieur le maire, sous la menace de poursuites judiciaires. Rien de moins !
Mes chers collègues, la délibération qui nous est présentée à l’instant n’est pas seulement « unique » au sens où elle est le seul point inscrit à l’ordre du jour de notre conseil municipal. Elle est « unique » en elle même.
Tellement unique, qu’elle en est même exceptionnelle. Exceptionnelle et presque même historique car, n’en doutez pas, elle va sans doute permettre aux comptes-rendus de nos débats d’entrer dans les annales et même, un jour, n’en doutez pas aussi, de servir de sujet de cours aux étudiants en science politique et en droit administratif et pénal, tant elle est hors du commun…
Sur le fond, cette délibération appelle de ma part 3 observations majeures :
La première de ces observations tient, monsieur le maire, à la présentation de l’endettement, que vous voulez impérativement geler une fois pour toute. Et chacun, naturellement, à l’approche des échéances municipales, peut aisément comprendre l’intérêt d’une telle démarche.
Pour autant, chacun sait bien également que les chiffres, aussi bien présentés soient-ils, ne disent pas tout. Ils ne parlent pas, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, de ce que j’appelle la dette masquée, dette qui constitue pourtant une réalité difficile à occulter.
Concrètement, où, dans les comptes que vous présentez, figurent les sommes qui vont être nécessaires pour la rénovation des tunnels de la Ville qui font plus de 300 mètres, celui du Paillon, celui de Malraux, tunnels qui pourraient être fermés dans les proches années à venir si les travaux de sécurisation rendus obligatoires par la loi du 3 janvier 2002 ne sont pas réalisés très vite par notre collectivité.
Rien que pour le tunnel Malraux, il y a en a au bas mot pour 24 millions d’€. Rendez-vous compte, cela représente presque une année complète d’entretien de la totalité des axes routiers de la ville de Nice ! Le tunnel du Paillon nécessitera quant à lui des sommes très certainement encore plus élevées.
Est-il interdit d’évoquer ce sujet pendant le débat budgétaire de la ville et de la métropole ? Est-il raisonnable de ne pas intégrer ces dépenses obligatoires dans notre débat et ce, même si les textes ne nous y obligent pas expressément ?
En matière de dette masquée, il y a aussi, autre exemple, les efforts, que nul ne conteste sur le fond naturellement, qui doivent être réalisés avant 2015 dans le domaine de l’accessibilité en matière de bâtiments et de transports pour les personnes en situation de handicap. Beaucoup de choses ont été faites pour rattraper le retard pris dans ce domaine, c’est vrai, mais beaucoup restent encore à faire. Ces travaux indispensables représentent des dépenses à la fois obligatoires et très lourdes qui n’apparaissent pas – et pour cause – dans la dette officielle. Est-il néanmoins illégitime d’en parler ?
Enfin, les Niçois n’ont ils pas le droit de savoir que les engagements d’investissement que vous avez pris pour 2014 auprès des 45 autres maires de la métropole avoisinent actuellement les 230 millions d’€, alors que, très vraisemblablement, à peine un peu plus de 110 millions d’€ pourront effectivement être engagés.
Certes le gouvernement socialiste, en réduisant les dotations globales de fonctionnement, en pénalisant fortement les communes qui ne respectent pas des prescriptions aujourd’hui totalement hors de portée en matière de logement social, en fiscalisant les heures supplémentaires des employés municipaux ou encore, en augmentant de 3 points la TVA sur les travaux, étrangleront un peu plus en 2014 les collectivités locales. Mais la transparence de notre débat budgétaire, une fois les contraintes imposées par l’Etat bien identifiées, oblige aussi à mettre tout à plat et à dire la vérité à nos concitoyens, notamment quant au niveau réel de notre endettement.
Comment pourra t-on le faire demain puisque vous menacez tout élu contradicteur, tout opposant politique, des foudres d’un tribunal s’il venait imprudemment à contester votre vérité fiscale officielle ?Ma deuxième observation tient aux effets de la judiciarisation du débat démocratique que vous nous proposez cet après midi.
Franchement, monsieur le maire, alors que notre justice souffre, chaque année plus encore, d’un encombrement qui nuit gravement à son efficacité et que tout le monde se plaint déjà de sa lenteur, franchement, pensez vous que l’initiative que vous prenez va simplifier la tâche déjà très ardue des magistrats ?

Il me semble, à l’inverse, qu’au moment où la délinquance repart fortement à la hausse et que les Niçois sont malheureusement de plus en plus souvent victimes d’actes de violence, il est totalement déraisonnable de vouloir accroître la charge des tribunaux en leur confier le soin d’examiner des « pseudo-contentieux » entre élus, qui ne relèvent en réalité que du débat démocratique le plus élémentaire et le plus ordinaire.
Le président de la République défend le principe d’un « choc de simplification » dans notre administration. Personne ne peut contester l’urgence de cette action, tant notre pays souffre de la lourdeur et de la complexité de procédures en tout genre. Alors, je vous le dis, avec votre délibération, monsieur le maire, vous n’œuvrez pas en faveur du désencombrement de la justice !

Enfin, et cette troisième observation n’est sans doute pas la moins importante, votre volonté de transférer les débats de l’arène politique vers l’arène judiciaire contrevient totalement à l’esprit démocratique qui devrait normalement animer le premier magistrat de notre cité.
La liberté d’opinion et la liberté d’expression sont en effet les toute premières libertés politiques. Elles sont juridiquement protégées et, en tant que telles, ne connaissent que de rares restrictions : la diffamation, la calomnie, l’appel à la violence ou encore l’appel à la haine.
Tous les autres interdits s’apparentent clairement, c’est la loi qui le dit, à de la censure.
C’est d’abord l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui l’affirme :
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
L’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme confirment absolument cette approche :
« La liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de « société démocratique ».
D’ailleurs, historiquement, les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ne disent pas autre chose :
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »
Et puisque vous évoquez dans les considérants de la délibération ce fameux risque de troubles à l’ordre public, je vous pose la question, monsieur le maire, craignez vous vraiment, à l’image de notre gouvernement actuel, que des « bonnets rouges » ou que des « bonnets verts » ou encore que des « pigeons » viennent s’exclamer sous les fenêtres de votre bureau ou perturber vos meetings et vos déplacements dans la cité, parce que vos opposants politiques les aurez délibérément trompés sur la réalité de la dette de notre collectivité ?
Cette évocation de troubles à l’ordre public pour justifier votre démarche est, je le dis, totalement dérisoire, elle est fantasmée et pour tout dire, risible.
La judiciarisation du débat politique que vous mettez en place cet après midi est très grave, d’autant qu’elle pose des problèmes d’ordre éthiques et philosophiques qu’il est difficile de passer sous silence.
A l’image de ce que Voltaire disait à propos de la lecture : « Un livre vous déplaît-il, réfutez-le par l’esprit et non par la loi », on peut clairement vous conseiller, monsieur le maire, la formule suivante : « Un débat sur la dette vous déplaît, réfutez le par l’esprit et non par la loi ».
Car, que craignez-vous en somme de cette discussion qui va nécessairement s’engager sur nos finances locales à l’approche des échéances électorales que j’évoquai tout à l’heure ?
Auriez-vous en réalité des choses à cacher ? Des craintes budgétaires inavouées et par conséquent, impossibles à révéler ?
Sur ce point, je vous renvoie à ce qu’écrivait dès 1859 John Stuart Mill, le philosophe et économiste britannique – je le cite car il a dit les choses beaucoup mieux que je pourrais le faire moi même – :
« Mais ce qu’il y a de particulièrement néfaste à imposer silence à l’expression d’une opinion, c’est que cela revient à voler l’humanité : tant la postérité que la génération présente, les détracteurs de cette opinion davantage encore que ses détenteurs. Si l’opinion est juste, on les prive de l’occasion d’échanger l’erreur pour la vérité ; si elle est fausse, ils perdent un bénéfice presque aussi considérable : une perception plus claire et une impression plus vive de la vérité que produit sa confrontation avec l’erreur. »
Enfin et même si je sais que vous n’appréciez guère qu’un élu puisse vous suggérer un conseil, je vous invite quand même, monsieur le maire, à méditer ce que Diderot écrivait sur le commerce de la librairie car cela s’applique parfaitement à la délibération que nous examinons ensemble à l’instant :
« Plus la censure était sévère, écrivait Diderot, plus elle haussait le prix du livre, plus elle excitait la curiosité de le lire, plus il était acheté, plus il était lu. ».
Autrement dit, soyez certain que plus vous chercherez à censurer le débat sur nos finances et sur notre dette, plus celui-ci va mobiliser les élus et plus il va aiguiser l’appétit de la presse !

Je vous invite donc, depuis la place que vous m’avez aujourd’hui réservée, à retirer cette délibération absurde, car, sincèrement, j’ai la conviction que c’est bien elle qui va nuire à l’image de notre collectivité.
Et si toutefois, vous la mainteniez quand même, je vous indique sans hésitation que je voterai contre.

Pour finir, mes chers collègues, comme vous le savez peut-être, Napoléon Bonaparte a dit : « En politique, une absurdité n’est pas un obstacle « . Mais, c’était Napoléon Bonaparte qui s’exprimait ainsi !
Et comme moi naturellement, vous vous souvenez que l’Empereur, lui même, a fini par trébucher, précisément à cause de décisions politiques absurdes qu’il avait fini par prendre, sans doute en raison d’une trop belle assurance et d’une perte de conscience progressive de la réalité du monde qui l’entourait.
Aussi, mes chers collègues, je vous invite à la raison et à ce que nous prenions ensemble le parti de ne pas voter « l’absurdité » que vous avez décidée, monsieur le maire, de soumettre aujourd’hui à l’examen de notre Conseil municipal.
A Nice comme partout en France, le débat politique est libre. C’est une situation au final pas si fréquente à l’échelle de notre planète. C’est pourquoi, notre devoir à tous est de rester très attentifs à ce qu’aucune pression d’aucune sorte ne soit jamais exercée contre les élus, comme il est aussi de réaffirmer haut et fort que, au bout du bout, celui qui est le seul habilité à trancher le débat politique n’est pas le juge judiciaire mais bien le citoyen électeur, auquel nous devons tous, mes chers collègues, le privilège de siéger dans cette enceinte et à qui, seul, nous avons des comptes à rendre.
Enfin, dans l’esprit de ce que je viens de dire et pour que chacun d’entre nous puisse s’exprimer sans pression d’aucune sorte, je demande, monsieur le maire, à ce que le vote auquel nous allons procéder dans quelques minutes soit effectué à bulletins secrets.
Je vous remercie de votre attention.  »

PÉTITION A SIGNER :  » Pour préserver la zone naturelle protégée des « Vallons Obscurs » à Colomars (Alpes-Maritimes) »

« Des TRAVAUX DE DÉBOISEMENT sont actuellement en cours au niveau du 80 chemin de la Sirole sur la commune de Colomars. Ceux-ci s’effectuent à PROXIMITÉ IMMÉDIATE D’UNE ZONE NATURELLE PROTÉGÉE par la richesse exceptionnelle de sa biodiversité.

La zone « Natura 2000 des Vallons Obscurs » renferme un BIOTOPE UNIQUE EN FRANCE et elle est aujourd’hui menacée. Sur les lieux, AUCUN PERMIS DE CONSTRUIRE, nous ne connaissons donc pas l’ampleur du projet.

Nous souhaitons ALERTER sur l’absence de ce permis de construire mais aussi et surtout sur L’IMPACT sur la faune et la flore liés à ces travaux.

Ce genre de projet peut causer une FORTE DÉGRADATION des milieux naturels et causer des dégâts importants dans ces zones très sensibles et protégées.

Nous demandons donc L’ARRÊT IMMÉDIAT de ces travaux jusqu’à ce qu’une ÉTUDE ENVIRONNEMENTALE, avec une évaluation des incidences, ait rendu son rapport avec un AVIS FAVORABLE. »

SIGNEZ LA PÉTITION ICI :

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Proprietaire_du_terrain_80_chemin_de_la_Sirole_a_Colomars_AlpesMaritimes_Preservons_la_zone_naturelle_des_Vallons_Obscur/

« La possibilité d’être humain » film de Kruger et Girault : rêvons l’avenir que nous voulons !!


La possibilité d’être humain – BANDE ANNONCE 2 par docutopie

 

« Notre but est hautement citoyen ! Ce documentaire mettra en avant la société que nous espérons dans un proche avenir ! Il donnera le désir ET la capacité d’agir aux spectateurs se demandant : comment ? Il produira du sens, ouvrira, prolongera ou relancera le débat qui aujourd’hui, lentement mais sûrement, est de plus en plus réduit par les grands médias. Il contribuera à ce ré-enchantement du monde qu’appelait de ses voeux Gilles Deleuze. »

http://www.dailymotion.com/video/x17hpm4_la-possibilite-d-etre-humain-bande-annonce_shortfilms

 

 » NON AU RACISME, OUI AU RESPECT – Liberté, Egalité, Faternité  » Manifestation Place Garibaldi le 23 novembre 2013 à 15h à Nice

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« C’est derrière cette banderole que nous vous invitons à venir manifester avec nous !

Au regard des abominables injures racistes proférées à l’encontre de la personne de Madame Christiane TAUBIRA, nous souhaitons apporter notre soutien public à Madame la Ministre de la Justice et signifier notre désapprobation à ce déchaînement de violence morale et raciste, qui porte gravement atteinte aux valeurs de la République. Ces injures pernicieuses sont une attaque frontale à la dignité de la personne, au droit à la différence et à la cohésion nationale.
Nous organisons cette manifestation pour dire non, le racisme n’a pas sa place dans la République. En étant tous unis, solidaires, respectueux les uns des autres, qu’importe nos talents et nos différences, c’est ensemble que nous ferons gagner la France.
Le rassemblement de la manifestation est prévue à Nice, à la Place Garibaldi, Samedi 23 novembre 2013 à 15H00. Elle se rendra ensuite devant le Palais de Justice pour exprimer son soutien à Madame la Garde des Sceaux, en passant par l’avenue Saint Jean Baptiste, l’avenue Felix Faure, la Descente Crotti et la rue de la Préfecture. La fin de la manifestation est prévue entre 16H30 et 17H00

PREMIERES ORGANISATIONS SIGNATAIRES :
Association Mémoire du Tirailleur Sénégalais AMTS
Agir Contre le Racisme ACR
Les Amis de la Démocratie
Sud Solidaire
UD CFDT
Fédé PC 06
LDH 06
La Paix Maintenant 06
Amitié judéo musulmane
PS 06
Collectif Antifas
MRAP
LICRA
MJCF 06
UEC Nice
SOS Racisme
Les Alternatifs
Le Parti de Gauche
La Gauche Unitaire
La Gauche Anticapitaliste
UD CGT 06… »

Futur ex-aéroport de NDDL ( Notre Dame Des Landes ) : « L’attribution d’une subvention publique à l’aéroport ne remet pas en cause l’enquête européenne » Communiqué de presse des Eurodéputés Écologistes

 

Notre-Dame-des-Landes

L’attribution d’une subvention publique à l’aéroport ne remet pas en cause l’enquête européenne

La Commission européenne a annoncé aujourd’hui avoir jugée compatible avec le droit européen la décision de l’État français d’attribuer une subvention publique de 150 millions d’euros à la Société Aéroports du Grand Ouest chargée de la conduite du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La délégation des députés EELV au Parlement européen réagit à cette décision distincte de la procédure d’enquête européenne :

 » Nous regrettons vivement ce blanc-seing donnée à la France de gaspiller l’argent des contribuables français dans un projet dont l’inutilité a été maintes fois démontrée, au seul motif qu’il ne porte pas atteinte aux règles de la concurrence européenne. Si cette subvention respecte les règles européennes en matière d’aides d’État, le projet n’en reste pas moins contraire aux droits environnementaux français et européens. La Commission européenne prend soin de préciser que sa décision est sans préjudice pour l’enquête qu’elle mène de concert avec la Commission des Pétitions du Parlement européen.

Au fil des auditions et grâce à l’action des élus, des associations et de citoyens mobilisés, la violation de plusieurs lois de la législation environnementale européenne a été mise en lumière. Sont notamment concernées la directive sur l’évaluation des incidences sur l’environnement, la directive cadre sur l’eau, et les directives dites « Oiseaux » et « Habitats »…  La Commission, partageant notre analyse d’une potentielle violation du droit communautaire, conduit une procédure précontentieuse dite « EU Pilot ». »

Les pratiques de désinformation des pro-aéroport ainsi que les freins et pressions qui pèsent sur l’enquête européenne témoignent d’un profond irrespect pour le droit des citoyens français à être protégés par le droit européen. Aux côtés des associations et des citoyens mobilisés, les élus EÉLV sont plus que jamais déterminés à faire admettre aux autorités françaises que ce grand projet inutile pour l’économie, coûteux pour les Français et désastreux pour l’environnement doit être abandonné. »

La journée de solidarité avec la Palestine et le peuple palestinien vendredi 29 novembre place Garibaldi à Nice à 17h30

  • Le vendredi 29 novembre aura lieu en France et dans toute l’Europe
  •  la journée de solidarité avec la Palestine et le peuple palestinien

Cette date est celle du partage de la Palestine . Cette année, les organisations de solidarité tiennent à marquer l’événement .

  • Voilà pourquoi le Collectif pour une Paix juste et durable au Proche-Orient appelle tous les partis, les syndicats, les associations ainsi que les citoyennes et citoyens sans appartenance politique ou autres à rejoindre

le rassemblement du
vendredi29 novembre place Garibaldi à 17h30.

Le Collectif demande à chaque participant-e de venir avecune bougie car nous nous déplacerons vers 
l’Olivier de la Paix du lycée Massena
symbole à cette occasion des 800 000 oliviers arrachés depuis 1967 et des palestiniens colonisés, occupés et oubliés des médias et des autorités françaises et européennes.
 Participons à cette initiative internationale
à Nice aussi 
Solidarité avec la Palestine

Des panneaux seront distribués aux participant-e-s afin d’être visibles

  • Merci de répondre à cet appel et de le diffuser

* Attention exceptionnellement ce sera un vendredi et non un samedi « 

Perturbateurs endocriniens :  » La coalition EDC-Free Europe interpelle José Manuel Barroso  » Communiqué de presse du RES ( Réseau Environnement Santé ) avec la coalition EDC – FREE SANTE

Photo-opportunité : Quinze porte-parole associatifs réunis derrière la banderole de la coalition EDC-Free Europe (http://www.edc-free-europe.org/) remettront à José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, un photomontage réalisé à partir d’une mosaïque de photos envoyées par les citoyens et les associations de plusieurs pays d’Europe, illustrant leurs préoccupations sur l’omniprésence des perturbateurs endocriniens dans les produits de la vie courante. L’événement aura lieu aujourd’hui à 08h30 devant le bâtiment de la Commission européenne à Schuman.

 

Les centaines de photos sont disposées de façon à former une image dépeignant le Président Barroso en train de faire un signe de la main « tout est OK ! » – afin de l’inviter à répondre positivement aux préoccupations citoyennes et à engager une action urgente de réduction de l’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens contenus dans les produits de consommation courante, en particulier en direction des individus les plus vulnérables comme les bébés et les femmes enceintes.

Tout retard à agir se paye en opportunités gâchées pour la prévention des maladies chroniques et la réduction des dépenses de soins.

Quinze porte-paroles associatifs de la coalition EDC-Free Europe (http://www.edc-free-europe.org/) se sont présentés aujourd’hui à la Commission européenne pour interpeler son Président, José Manuel Barroso, avec une immense affiche EDC-Free, et lui délivrer un appel à agir de toute urgence contre les perturbateurs endocriniens (PE).

La coalition EDC-Free Europe, composée de 50 partenaires représentant des centaines d’organisations de citoyens de l’UE [1], a fait assembler des dizaines de photos de ses activités de campagne à travers l’Europe pour reproduire, dans une affiche, le visage de Barroso. Nous lui demandons de faire avancer rapidement les propositions, sans cesse reportées, de politique communautaire sur les PE afin de mieux protéger la santé publique et de prévenir les maladies chroniques. En effet, les maladies chroniques associées aux PE constituent un défi majeur de santé publique et des pertes économiques considérables.

L’action d’aujourd’hui réitère un appel lancé dans une lettre à M. Barroso en mai de cette année [2]. Il appelle à mettre fin aux reports de l’action réglementaire sur les perturbateurs endocriniens et à adopter des mesures immédiates pour réduire l’exposition du public. Pour nos associations, ces délais sont inutiles et ne font que prolonger l’exposition du public à ces substances chimiques dangereuses. Les expositions quotidiennes à de faibles doses de perturbateurs endocriniens perturbent le système hormonal humain et sont associées à de nombreuses maladies chroniques graves dont l’incidence augmente en Europe, comme le cancer du sein.

« Par un vote du Parlement européen, la loi avait fixée l’échéance d’élaboration des critères scientifiques pour définir les perturbateurs endocriniens à décembre de cette année. La récente décision de la Commission européenne de lancer une “étude d’impact” préalable à l’élaboration des critères fait fi de cette échéance. Cette décision est un déni de démocratie et va à l’encontre des recommandations scientifiques; il est, par ailleurs, surprenant que des critères scientifiques doivent se fonder sur une étude d’impact économique » dénonce François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, l’une des organisations de EDC-Free Europe.

Les scientifiques engagés activement dans la recherche sur les perturbateurs endocriniens ont adopté une position très claire : en mai 2013, 89 chercheurs de premier plan ont signé la Déclaration du Berlaymont sur les perturbateurs endocriniens, qui invite la Commission européenne à agir de façon urgente [3]. Dans ce document, ils énumèrent les pathologies associées aux PE : infertilité, malformations congénitales (et cancer des testicules), cancer du sein, cancer de la prostate, TDAH, obésité et diabète, entre autres.

Si les chercheurs en pointe s’accordent sur l’objectif de protection du public, il est fort probable que ce soient les arguments de l’industrie, plutôt que les controverses scientifiques, qui aient inspiré le report des décisions à la Commission.

En Octobre, les ministres suédois et danois de l’Environnement ont écrit à Janez Potočnik, le Commissaire européen à l’environnement pour exprimer leurs préoccupations sur le fait que l’étude d’impact annoncée prendrait en compte des critères socio-économiques ; ce que ne prévoit pas, selon eux, le champ d’application du règlement sur les produits biocides [4].

« Le Réseau Environnement Santé (RES) estime que la Commission a en mains suffisamment de preuves scientifiques pour agir et ne pas se laisser intimider par l’industrie sur l’élaboration des critères. Elle doit publier une stratégie révisée dès que possible et veiller à ce que REACH n’autorise pas de substance chimique PE lorsque des alternatives plus sûres existent », conclut Yannick Vicaire, chargé des affaires européennes au RES.

[1]. La campagne européenne EDC-Free Europe a 50 organisations membres représentant des centaines de groupes dans toute l’Europe, dont des syndicats, des associations de consommateurs, des professionnels du soin et de santé publique, des militants pour la prévention du cancer, des environnementalistes et des groupes de femmes. Ceux qui sont à Bruxelles aujourd’hui porteront des banderoles avec le message – STOP aux perturbateurs endocriniens – et des photos de produits de consommation suspects désignés par une flèche interrogeant : « Est-ce que ça me perturbe ? » ainsi qu’un collage de nombreuses photos dont l’assemblage reproduit le buste du président Barroso.
[2]. Joint NGO letter to President Barroso and Commissioners: Call to reduce our exposure to EDCs, 7 May 2013,http://www.env-health.org/resources/letters/article/joint-ngo-letter-to-president
[3]. The Berlaymont Declaration disponible sur http://reseau-environnement-sante.fr/2013/05/24/dossiers-par-themes/89-scientifiques-en-faveur-de-mesures-sur-les-perturbateurs-endocriniens/
[4]. Letter on EDCs to Commissioners Potočnik and Tajani from Swedish and Danish Ministers for the Environment, 30 October 2013, Letter and ChemSec press release at http://www.chemsec.org/news/news-2013/october-december/1209-letter-on-edcs-to-commissioners-potocnik-and-tajani-from-swedish-and-danish-ministers-for-the-environment