Archives par mot-clé : écologie

NICE Conseil municipal du 10 juillet Délib n°3.2 Indemnités d’élus

NICE 2ème Conseil municipal, du 10 juillet 2020
Délibération n°3.2, portant sur les indemnités d’élus
Jean-Christophe Picard, élu du Groupe écologiste et social:
« 1/ Cette délibération contient un tableau récapitulatif des indemnités versées, comme le prévoit la loi, mais c’est peu dire qu’il n’est pas très explicite. Il contient uniquement des taux du montant de référence (qui est le traitement de l’indice terminal de la fonction publique territoriale) qui sont par ailleurs immédiatement majorés par la délibération qui suit. Ce tableau est d’autant plus hermétique qu’il contient quelques anomalies puisque quatre conseiller municipaux de votre majorité, sans mention de délégation, vont percevoir la même somme que les conseillers municipaux avec délégation, ce qui n’est pas possible.
Certes, l’indice utilisé est amené à évoluer mais on aurait pu, par soucis de transparence vis-à-vis des administrés qui sont aussi des contribuables, donner au moins à titre indicatif, le montant en euros concrètement versé à chaque élu.
Ainsi, pourquoi ne pas clairement annoncer que le maire va percevoir 8 177€, le premier adjoint, 4 230€, un adjoint 2 625€, un conseiller municipal délégué, 1 575€, et un conseiller municipal sans délégation (c’est-à-dire les conseillers municipaux d’opposition), 350€ ? (brut)
On pourrait également utilement mettre ces montant en ligne sur le site de la ville, toujours par soucis de transparence. Je rappelle que ce sont des informations communicables selon la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) et que le principe de l’open data par défaut est entré vigueur depuis le 7 octobre 2018.
2/ La délibération propose une « diminution du montant mensuel brut des indemnités de fonctions des élus qui n’auront pas justifié […] de leur absence ». D’une part, la loi (article L2123-24-2 du code général des collectivités territoriales) ne prévoit pas de moduler les indemnités en fonction de la fourniture d’une éventuelle «justification» qui serait donnée par les élus absents. La loi prévoit de moduler les indemnités en fonction de la « participation effective » des élus, ce qui n’est pas pareil.
La loi permet également d’étendre ce mécanisme aux réunions des commissions… Si l’on considère que les élus sont plus efficaces s’ils sont présents, il serait logique de considérer qu’ils doivent être présents non seulement aux séances plénières mais a aux réunions des commissions dont ils sont membres. C’est d’ailleurs ce qui été prévu dans l’engagement n° 7 de la Charte de valeurs et d’éthique que vous avez signée pendant la campagne électorale.
3/ Par ailleurs, vous faites le choix de retenir les montants des indemnités maximums prévus par la loi, sans d’ailleurs motiver votre choix. Des villes, comme Grenoble, ont fait un choix différent. Au regard de l’ampleur des compétences transférées à la métropole (et je rappelle que les conseillers métropolitains perçoivent une indemnité distincte), il ne serait pas scandaleux de baisser l’enveloppe globale des indemnités versées de 50%.  »

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NICE Conseil municipal du 10 juillet Délibération 3.1 Fiscalité Locale

NICE 2ème Conseil municipal, du 10 juillet 2020

Délibération n° 3.1, portant sur la Fiscalité Locale : baisse de 2 points du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties, celui-ci s’établissant à 19 % pour l’année 2020, et approuver la baisse, dans les mêmes proportions, du taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties, celui-ci s’établissant à 32,29 % pour l’année 2020

Jean-Christophe Picard, élu du groupe écologiste et social:

Nous nous félicitons de cette baisse de la fiscalité qui avait déjà été votée avant les élections. Cette baisse de la fiscalité communale est d’ailleurs logique puisque la ville a transféré la plupart de ses compétences à la métropole…

Il faut néanmoins doublement relativiser cette bonne nouvelle pour les contribuables niçois…

1/ D’une part, en 2009 (c’est-à-dire jute après les élections), vous aviez augmenté le taux de la taxe communale sur le foncier bâti de 2,98 points (puisque le taux était passé de 20,14% à 23,12%).

2/ D’autre part, les contribuables métropolitains payent, depuis 2018, une nouvelle taxe. Ainsi si, en deux ans, la taxe communale sur le foncier bâti a baissé de 4,12 points, dans le même temps, une taxe métropolitaine sur le foncier bâti d’un taux de 6,40% a été ajoutée !

Il est désolant de constater que le président de la métropole gâche les efforts louables du maire de Nice en la matière.

NICE Conseil métropolitain du 10 juillet Commission consultative des services publics locaux/Commission de contrôle financier

NICE intervention du groupe écologiste et social au 1er Conseil métropolitain du 10 juillet:
Délibération n°10, portant sur la création de la commission consultative des services publics locaux et sur la commission de contrôle financier

Jean- Christophe Picard :

« La ville de Nice doit créer une Commission consultative des services publics locaux (CCSPL). Outre qu’elle est obligatoire dans les communes de plus de 10 000 habitants, c’est une instance qui peut être enrichissante notamment parce qu’elle n’est pas composée que d’élus.
Son intérêt va dépendre de sa composition et notamment du choix des représentants d’associations locales. Or, votre projet de délibération est très pudique sur leurs modalités de désignation. Nous demandons la plus grande transparence sur les critères de choix et sur la procédure de désignation des représentants d’associations locales.

Nous souhaiterions également que l’opposition soit associée à cette désignation.

Par ailleurs, le règlement prévoit que la CCSPL sera convoquée « au moins une fois par an ». Il serait judicieux de la réunir un peu plus souvent pour que ses membres ne se retrouvent pas noyés sous les rapports, ce qui priverait cette commission de toute efficacité. »

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NICE 1er Conseil métropolitain Délib 9 création des commissions

NICE intervention du groupe écologiste et social au 1er Conseil métropolitain du 10 juillet:

Délibération n° 9, portant création des commissions de la métropole

Groupe écologiste et social

Juliette Chesnel-Le Roux:

« Lors de la séquence électorale que nous venons de vivre, une vague verte a déferlé sur de nombreuses villes de France et quelques métropoles.
Le souci de nos concitoyens pour leur santé, l’avenir de leurs enfants, la biodiversité, la baisse de la pollution et la protection des espaces naturels s’est manifesté dans ces votes.
Vous-mêmes, avez verdi votre discours et promettez de verdir notre territoire.

Monsieur le Président, chers collègues, permettez-moi de profiter de cette délibération, pour vous proposer une nouvelle instance dont l’intérêt nous semble important à la fois pour notre collectivité, pour la politique que vous allez y mener et pour nos concitoyens.
Afin d’atteindre cet objectif en toute transparence, nous vous proposons de mettre en place un comité consultatif de contrôle environnemental. Cette instance, composée de citoyens tirés au sort, d’élus et de représentants associatifs permettra à notre assemblée de s’assurer que nous serons conformes à la Motion d’Urgence Climatique votée ici le 16 septembre 2019. Elle permettra de suivre pas à pas les avancées du Plan Climat Air Energie Territorial.

Elle y vérifiera l’impact des projets métropolitains sur la qualité de l’air, sur notre autonomie alimentaire, en un mot, sur notre capacité à répondre aux engagements de transition écologique et de réduction des gaz à effet de serre. « 

NICE 1er Conseil métropolitain Délib 1 Groupe écolo et social

Délibération n°1 après élection à bulletin secret du président de la métropole, Christian Estrosi ayant été élu par les 48 maires des communes de la métropole et par la totalité des conseillers métropolitains ( sauf les 6 élus écologistes de Nice, les 7 élus RN de Nice et 1 élu RN de Cagnes);

Juliette Chesnel-Le Roux:

« Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, les maires et conseillers municipaux,
Je tiens tout d’abord à féliciter chacun d’entre vous pour votre élection. C’est avec humilité et gratitude que nous remercions les électeurs qui ont porté une opposition sociale et écologiste au sein de la Métropole Nice Côte d’Azur.
Cette élection fait bien sûr écho à la vague verte historique qui a déferlé sur les grandes villes françaises. La préoccupation écologique se diffuse dans toutes les strates de la société et dans tous les territoires questionnant nos modes de vie et de consommation qui mettent à trop rudes épreuves nos écosystèmes. Nos concitoyens demandent du localisme, une meilleure qualité de vie, un mieux- être qui se substitueraient au toujours plus. C’est d’ailleurs l’objet des propositions ambitieuses et remarquables issues de la Convention citoyenne pour le climat.
L’écologie était au cœur de cette campagne. La métropole comptera désormais un Groupe indépendant Ecologiste.
Nous y œuvrerons pour l’écologie, la solidarité et la démocratie au service de tous les habitants de la métropole. Elles sont pour nous le fondement de toute politique.
La tempête que nous avons traversé lors de la crise du Covid-19 a montré à quel point nos territoires sont fragiles et menacés. Ce n’est pas seulement d’une protection ponctuelle donc nous avons besoin.

Notre territoire souffre :
D’un Mal-être social,
De Chômage supérieur à la moyenne nationale
D’un Niveau d’endettement alarmant,
De la Disparition des terres agricoles,
De Bétonisation à outrance,
De Diminution de notre ressource en eau,
De pics de pollution,
De Destruction de la faune et la flore

Le tout, au détriment de la qualité de vie de la population locale…
Loin de moi l’idée de vous accabler avec une litanie de chiffres et de faits. Mais le bilan est là, et il est inacceptable.
Monsieur le Président, ne vous en faites pas : au cours des 6 prochaines années, nous vous tendrons toujours la main pour faire avancer les politiques sociales et écologistes.
Mais nous serons toujours présents pour alerter et réagir, lorsque vos politiques porteront atteinte à notre environnement, aux conditions de vie des habitants de la métropole et aux enjeux que l’urgence écologique nous imposent.
Soyez-en assuré, nous porterons cette responsabilité avec détermination.
Développer l’autonomie alimentaire et énergétique du territoire, modifier le modèle économique et touristique vers un modèle plus durable, déployer les politiques massives de rénovation énergétique, protéger notre biodiversité … Nous vous suivrons si vous vous engagez dans cette voie.
Nous serons force de proposition pour nos citoyens les plus vulnérables. Nous serons force de proposition pour protéger notre territoire. Nous serons force de proposition pour accroître notre autonomie et notre résilience. Nous serons force d’opposition à chacune de vos dérives.
Nous serons la force d’opposition écologique et sociale au service des habitants.
Les enjeux sont colossaux, notre motivation et détermination le sont tout autant.
Il est temps que vous engagions notre territoire dans la transition écologique et sociale qu’elle mérite.
Je vous remercie, »

Communiqué du Comité de quartier Saint Roch Vauban et de l’Association  » Quartiers de Nice  » :  » Multiplex et complexe immobilier: quel quartier Saint Roch demain ? « 

« Suite à l’article du 21 avril paru dans Nice Matin, nous tenons à réagir en apportant les remarques et réserves suivantes sur l’impact que peuvent avoir ce multiplex et cette grosse opération immobilière en cours dans son ensemble sur le quartier St Roch à Nice

– Ce projet de multiplexe est une bonne idée en soi car ce quartier manque d’équipements alors que l’Université s’y étend. Tout projet favorisant la culture y est donc le bienvenu; un musée du Carnaval a également été annoncé sur la Halle Spada , ce dont nous nous réjouissons.

– Pour autant le gigantisme de ce projet pose question ( 10 salles et quasiment 2000 places ), le tout conjugué à un bâtiment compact en bordure de route, pas franchement dans le style St Roch. On aurait pu imaginer le même projet mais moin grand.

– Quelles seront les retombées en terme de circulation, de nuisances ( sonores et autres ) même si la zone de construction est un peu excentrée ?

On nous promet une zone tournée vers la mobilité douce… Pour le moment la rue de Roquebiliere est plus qu’ engorgée par une circulation très dense et donc avec un air pollué et très toxique…

– Un nouveau quartier se crée, dissocié du coeur de Saint Roch. Quel lien entre les deux et ces différentes populations ?

On nous promet que ce multiplexe va dynamiser le quartier: mais dynamiser comment ? En créant des mouvements de foules anonymes venant de plus ou moins loin, ou en y incluant du lien ?

St Roch n’est pas qu’une zone de foncier où l’on démolit des hangars et des entrepôts, abat de nombreux arbres souvent centenaires, pour y construire du neuf. C’est un quartier qui a une âme et une histoire ainsi que l’a très bien montré la brochure éditée à l’occasion des 80 ans du boulevard St Roch. Un quartier humain, ancien verger et potager nissart, un quartier équilibré où il existe un lien entre les habitants. Une richesse à garder pour éviter les dérives constatées ailleurs.

– Sur l’aspect écologique force est de constater que la zone verte existant sur place est purement et simplement éradiquée. Les conclusions du rapporteur de l’enquête publique préalable au chantier déjà en cours et à celui du multiplexe préconisaient de garder tous les grands arbres du secteur. On voit le résultat : ils ont tous été coupés sans autre forme de procès, et notamment des arbres appartenant au domaine public qui devaient être préservés sur le plan. Cette disparition a permis la création d’une deuxième entrée au chantier en cours sur la rue de Roquebiliere. Des constructions moins compactes et pas immédiatement en bordure de route auraient permis de conserver cette zone verte. Rappelons que seuls les arbres de plus de 25 ans fixent efficacement le CO2 et qu’ en cette période de réchauffement climatique il faudrait peut-être arrêter de les détruire, de goudronner et de bétonner. Au lieu de cela une logique d’éradication prévaut : il faut à tout prix faire du neuf et cette obsession conduit au triomphe du minéral sur le végétal. Répétons le : dans ce cas précis on pouvait fort bien garder ces grands arbres et même l’ancien clos de boules en y créant éventuellement en jardin public et un espace pour les jeunes. Et cela aurait fait un lien entre ce nouveau quartier et l’ancien, et entre générations.

La vegetalisation du multiplexe n’est en rien un espace vert. Et pas un obstacle au réchauffement climatique.

Enfin pourquoi avoir planté des pins le long du boulevard François Mitterrand si c’est pour mieux les faire sauter ensuite ?

– Cerise sur le « gâteau », un Lidl est également prévu sur cette zone. Le troisième sur la rive gauche du Paillon. Encore une grande surface. Quel impact sur le petit commerce à St Roch et autour qui souffre ?

Le quartier St Roch est en mutation très, trop rapide. N’oublions pas que les forces de police doivent quitter les casernes Auvare pour 2022 et que cette opération immobilière d’envergure sur St Jean d-Angely risque d’avoir son pendant sur la zone Auvare. Opération sur laquelle nous n’avons pour le moment aucune information.
Par contre, comme nous l’avons dit à de nombreuses reprises lors de nos assemblées générales ou autres réunions, les infrastructures de base sont insuffisantes sur ce quartier au regard de la densification qui s’accroît régulièrement et de la présence d’une population jeune. Il est donc indispensable de prévoir sur la zone des Casernes un jardin public, des équipements sportifs qui pourraient être utilisés notamment par les écoles ( le stade Vauban étant saturé ) et pourquoi pas un espace chiens, inexistant à ce jour. Il ne suffit pas de construire des logements, il faut aussi des espaces de vie à la hauteur. Le multiplexe est une réponse qui ne saurait couvrir tous les besoins des habitants. »

Jeanine COSTAMAGNA, Présidente du Comité de quartier Saint Roch Vauban

André Minetto, Vice Président du Comité de quartier Saint Roch Vauban

Christian RAZEAU Association Quartiers de Nice

5 bonnes raisons de voter Benoit Hamon et de casser la machine à désespérer #Hamon2017

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https://ess.hypotheses.org/548

« Depuis 8 mois maintenant, je fais la campagne de Benoit Hamon. Et je suis las des sondages qui jour après jour réduisent l’élection présidentielle à une course de petits chevaux.

Benoit Hamon est le vote utile pour faire avancer mes idées, le vote utile pour les classes populaires et moyennes, le vote utile pour casser la machine à désespérer et se projeter vers un futur désirable.

  • 1) Le revenu universel pour transformer la société

Confrontés à un système de protection sociale qui ne fédère plus, beaucoup prônent pour son démantèlement, quelques uns pour un statu quo défensif, très peu pour sa consolidation. Analysant les mutations du salariat dues à l’automatisation, Benoît Hamon refuse d’acter la libéralisation du marché du travail de la loi El Khmori et des ordonnances Macron. Il est au contraire offensif et promeut la création d’un revenu universel d’existence qui garantisse à chacun le droit à une vie digne et autonome. C’est un nouveau pilier ajouté au programme du Conseil national de la Résistance. En l’articulant à la Sécurité sociale, à la réforme fiscale (fusion IR/CSG, fiscalité du patrimoine) à une réduction du temps de travail, à une reconnaissance de toutes les formes d’engagement (syndicalisme, associations, politique, etc.), à un droit universel à la formation tout au long de la vie et à la création de nombreux emplois (transition énergétique, transition agricole, économie sociale et solidaire, etc.) il défend une société du plein emploi et de la pluri-activité.

  • 2) Une vie épanouie dans tous les territoires

Conscient de la polarisation territoriale et du sentiment légitime d’abandon de populations reléguées, Benoit Hamon fait de la République des territoires l’une de ses priorités. C’est pourquoi il propose une « garantie service public » universelle en assurant à tous un panier de services publics à proximité, la création de 1 500 Maisons de santé, l’arrêt des baisses de dotation aux collectivités territoriales, la consolidation du maillage des transports et la relance d’un mouvement ambitieux d’aménagement du territoire avec un fonds dédié à la revitalisation des centres-bours et des centres-villes. Aucun territoire ne sera donc oublié et, parce que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en sont pas, il veut également un grand plan pour l’hôpital, la création d’un service public de la petite enfance, le recrutement de 40 000 enseignants pour l’école, le développement des logements sociaux, une meilleure prise en charge des personnes âgées et/ou en situation de handicap et un renforcement du soutien aux mouvements associatifs et au secteur culturel.

  • 3) L’écologie est une question sociale

Dans la plupart des programmes, les candidats ajoutent un supplément écologique comme on se donne un supplément d’âme, dans le but de siphonner des voix aux Verts. Chez Benoît Hamon, l’écologie n’est pas un simple additif, elle occupe une position matricielle. Ce que traduisent le ralliement de Yannick Jadot et l’absence de candidature verte à l’élection présidentielle pour la première fois depuis 1974. Considérant que les problèmes environnementaux impactent d’abord les classes populaires, il définit un véritable écosocialisme. conteste les accords internationaux de libre-échange et défend la transition énergétique, un plan national zéro déchet, le développement du bio, de l’agroécologie et de l’autonomie alimentaire, ainsi que la sanctuarisation des biens communs (air, eau, sols). L’antiproductivisme de Benoît Hamon s’appuie de la sorte sur la perte de la foi en la croissance et l’essor des valeurs post-matérialistes préférant une société du bien vivre à une société de consommation.

  • 4) La VIe République pour sauver la démocratie

À l’heure où la République est malade, piégée par les affaires, partagée entre l’abstention et le vote d’extrême droite, double conséquence d’un sentiment d’impuissance démocratique, Benoît Hamon veut démocratiser la politique. Il propose d’en rénover le fonctionnement, en redonnant du pouvoir au Parlement face à l’exécutif avec une forte limitation de l’article 49-3 et des ordonnances, un nouveau rôle de garant de l’équilibre des pouvoirs du Président de la République élu pour un septennat unique, mais aussi une plus forte représentativité politique en interdisant le cumul des mandats dans le temps, en reconnaissant le vote blanc et en introduisant une dose de proportionnelle dans l’élection des députés. Il entend également renforcer le pluralisme dans l’espace public avec une loi anti-concentration pour les médias et renforcer la capacité d’initiative des citoyens, qui pourront participer à l’élaboration de la loi et à la répartition du budget et soumettre des propositions de loi. Ce qu’il a prouvé par l’exemple à travers la mise en place de son conseil citoyen et son écoute quotidienne du « coeur battant de la France ».

  • 5) L’Europe n’est pas l’ennemi

Benoit Hamon ne cède ni à la soumission ni à l’insoumission vis-à-vis de l’Europe. Il veut une négociation sincère et loyale pour sortir de l’austérité et relancer le projet européen. Il proposera aux États membres un traité de démocratisation de la gouvernance de la zone euro prévoyant la mise en place d’une assemblée démocratique représentative chargée de débattre du budget européen et de l’harmonisation fiscale et sociale. Il sera aussi à l’initiative d’un grand plan d’investissement de 1 000 milliards d’euros pour la transition écologique et économique avec la création d’une Europe de l’énergie. Ni Europe allemande, ni Europe française, mais une Europe qui, dans sa diversité, porte un projet commun. Et quoi de plus ambitieux que de relever ensemble le défi du XXIe siècle, celui de l’écologie ?

Entre une gauche qui renonce à gouverner pour rester de gauche et une gauche qui renonce à être de gauche pour gouverner, Benoit Hamon porte un réformisme de transformation qui pense le monde, non tel qu’il fut, mais tel qu’il vient. En se faisant le défricheur des possibles pour infléchir l’orientation de l’histoire, il redonne ses lettres de noblesse à la politique. Le 23 avril, je voterai POUR, je voterai Benoit Hamon. »

» Belle et heureuse année 2014 ! Avec tous mes voeux de Paix, de santé, de justice, d’écologie, de solidarité, de fraternité, de liberté, et avec une déclinaison dans ce sens à Nice … on peut rêver ! NON ? » Dr André MINETTO

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 » Belle et heureuse année 2014 ! Avec tous mes voeux de Paix, de santé, de justice, d’écologie, de solidarité, de fraternité, de liberté, et avec une déclinaison dans ce sens à Nice … on peut rêver ! NON ? » Dr André MINETTO

Shell, GDF Suez et Samsung remportent les Prix Pinocchio 2014 !

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« Après le lancement du vote public le 9 octobre dernier, Les Amis de la Terre, en partenariat avec Peuples Solidaires – ActionAid France et le Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID), ont mis fin au suspense lors de la cérémonie de remise des Prix Pinocchio ce soir à La Java (Paris) et ont annoncé les grands vainqueurs de l’édition 2014 : Shell, GDF Suez et Samsung (1).

Cette année, un nouveau record de participation a été atteint : plus de 61 000 votes au total, témoignant de l’indignation croissante des citoyens face aux graves impacts sociaux et environnementaux des activités de multinationales.

Lauréats Pinocchio 2014

Voir les photos (© Alexandre Devos) et la vidéo (par AlterJT) de la cérémonie de remise des Prix.

Shell remporte haut la main le Prix Pinocchio dans la catégorie « Une pour tous, tout pour moi » (2) avec 43 % des votes, pour la multiplication de ses projets de gaz de schiste dans le monde entier, sauf aux Pays-Bas, son pays d’origine, soumis à un moratoire. Alors que cette multinationale, comme les autres grandes compagnies pétrolières, se targue de mener ses opérations en respectant des « principes ambitieux », la réalité constatée sur le terrain, notamment en Argentine et en Ukraine, est bien différente : absence de consultation des populations, puits dans une aire naturelle protégée et sur des terres agricoles, réservoirs d’eaux de forage toxiques à l’air libre, opacité financière, etc.

Dans la catégorie « Plus vert que vert » (3), GDF Suez reçoit le Prix Pinocchio avec 42 % des votes, pour ses « obligations vertes ». Au mois de mai dernier, ce géant énergétique français avait annoncé fièrement avoir émis la plus importante « obligation verte » jamais réalisée par une entreprise privée, récoltant 2,5 milliards d’euros auprès d’investisseurs privés pour financer soi-disant des projets énergétiques propres. Mais quand on y regarde de plus près, aucun critère social et environnemental clair n’est associé à ces obligations « vertes », et l’entreprise n’a pas publié la liste des projets financés. Elle pourrait même utiliser cet argent pour des projets destructeurs tels que des grands barrages, comme celui de Jirau (Brésil) qu’elle a cité en exemple, et continue par ailleurs à investir lourdement dans les énergies fossiles.

Enfin, avec 40 % des votes, le Prix Pinocchio de la catégorie « Mains sales, poches pleines » (4) a été décerné à Samsung, pour les conditions de travail indignes dans les usines qui fabriquent ses produits en Chine : heures de travail excessives, salaires de misère, travail des enfants, etc. Malgré des enquêtes et interpellations répétées de la société civile, et le dépôt d’une plainte en France, ce leader de la high tech s’entête à nier ces accusations. L’entreprise devrait affronter la réalité et mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail des ouvriers et ouvrières chinoises, et mettre fin à ces violations de droits.

Dénonçant de nombreuses violations des droits des peuples et de l’environnement, les Prix Pinocchio ont gagné en importance depuis leur création en 2008, et contribuent à faire pression sur les entreprises pour qu’elles changent leurs pratiques. L’ampleur de l’événement et son rôle dans le débat public autour de la RSEE a cette année contraint l’ensemble des entreprises nominées à s’expliquer publiquement sur les faits dénoncés (5).

Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises aux Amis de la Terre, commente : « Il y a un an tout juste nous nous félicitions du dépôt d’une proposition de loi sur le devoir de vigilance des multinationales, mais les pressions des lobbies maintiennent le gouvernement dans l’inaction, et cette loi n’a toujours pas été votée, ni même discutée au Parlement (6). En opposant des faits concrets aux beaux discours des entreprises, les Prix Pinocchio montrent cette année encore que ces vides juridiques permettent aux entreprises d’agir en toute impunité en France et dans le monde ».

Pour Fanny Gallois, responsable des campagnes à Peuples Solidaires-ActionAid France, « Partout dans le monde, des femmes et des hommes se mobilisent pour faire valoir leurs droits et obtenir des conditions de vie et de travail dignes. En dénonçant les abus des multinationales, les Prix Pinocchio se font l’écho de ces luttes et en appellent à la responsabilité de nos gouvernants : il est temps de tenir les multinationales responsables de leurs impacts négatifs ».

Selon Pascale Quivy, déléguée générale du CRID : « D’année en année, les citoyens de notre pays et d’ailleurs sont plus nombreux à participer au vote des prix Pinocchio. Nos décideurs politiques et économiques devraient en tenir compte, les premiers en édictant des règles contraignantes pour les entreprises en matière de responsabilité sociale, environnementale et fiscale, les seconds en mettant tout en œuvre pour les appliquer, tant sur le territoire français que dans leurs investissements à l’étranger ».

Les Prix Pinocchio sont organisés en partenariat média avec Basta !, l’Observatoire des Multinationales et la Radio Monde Réel, qui ont publié des articles d’éclairage et des interviews sur chacun des nominés (7).

Contacts presse :
• Caroline Prak, Les Amis de la Terre France – 06 86 41 53 43 / 09 72 43 92 65 – caroline.prak@amisdelaterre.org
• Fanny Gallois, Peuples Solidaires-ActionAid France – 01 48 58 21 85 / 06 19 89 53 07
• Pascale Quivy, CRID – 01 44 72 89 76 / 06 15 44 13 44 – p.quivy@crid.asso.fr

Notes :
(1) Au total, neuf entreprises étaient nominées. La description de chacun des cas dénoncés en 2014 est disponible ici.

(2) « Une pour tous, tout pour moi ! » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles.
Les deux autres nominés étaient Total et le Crédit Agricole.

(3) « Plus vert que vert » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles.
Les deux autres nominés étaient EDF et Pur Projet.

(4) « Mains sales, poches pleines » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d’approvisionnement.
Les deux autres nominés étaient Perenco et Lyon Turin Ferroviaire.

(5) EDF, GDF Suez, Total, Lyon Turin Ferroviaire, Crédit Agricole et Pur Projet ont répondu directement aux Amis de la Terre, tandis que Perenco, Shell et Samsung ont réagi au travers du Business and Human Rights Resource Center. Les échanges entre les entreprises et les organisations porteuses des cas sont disponibles ici.

(6) Cette proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre, a été déposée par quatre groupes parlementaires et est soutenue par cinq centrales syndicales.
Texte de la proposition de loi.

(7) Ces articles et interviews sont disponibles ici :

http://www.prix-pinocchio.org

« La possibilité d’être humain » film de Kruger et Girault : rêvons l’avenir que nous voulons !!


La possibilité d’être humain – BANDE ANNONCE 2 par docutopie

 

« Notre but est hautement citoyen ! Ce documentaire mettra en avant la société que nous espérons dans un proche avenir ! Il donnera le désir ET la capacité d’agir aux spectateurs se demandant : comment ? Il produira du sens, ouvrira, prolongera ou relancera le débat qui aujourd’hui, lentement mais sûrement, est de plus en plus réduit par les grands médias. Il contribuera à ce ré-enchantement du monde qu’appelait de ses voeux Gilles Deleuze. »

http://www.dailymotion.com/video/x17hpm4_la-possibilite-d-etre-humain-bande-annonce_shortfilms

 

Bravo les Bonnets Verts ! Ils ne démontent pas, ne saccagent pas Ils sont respectueux des valeurs de la République Ils aspirent simplement à la justice sociale !

Qui sont les "Bonnets Verts"? Entrevue avec son porte-parole
Comment est né ce mouvement ?

Willy Colin – Le mouvement des « Bonnets Vert » découle d’une protestation de plusieurs semaines (déjà) contre la TVA à 10% sur les billets de train. Protestation organisée par l’AVUC (Association des Voyageurs-Usagers des Chemins de fer) et soutenue par plusieurs associations d’usagers du train.

« Les Bonnets verts » s’inscrivent désormais dans une logique de collectif-citoyens. Des citoyens concernés par les transports en commun : bus, tram, métro et train. C’est un mouvement naissant, spontané, non sponsorisé et non manipulé par des groupes de pression. … « 

A lire en entier sur :

 » L’écologie, une nouvelle prospérité  » par Pascal CANFIN ministre du Développement (EELV – Europe Ecologie Les Verts )

A lire en entier dans Libération :

http://www.liberation.fr/terre/2013/09/11/l-ecologie-une-nouvelle-prosperite_931155

« Il était bien sûr possible de laisser sans réponse la nouvelle charge de Pascal Bruckner contre l’écologie (1). Après tout, la pertinence de l’analyse de celui qui a soutenu la guerre de George W. Bush en Irak, fondé une revue proche des thèses des néoconservateurs américains et soutenu Nicolas Sarkozy est relative. Mais, bien au-delà de son auteur, cette tribune s’inscrit dans une offensive idéologique qui cible l’écologie. J’ai jugé qu’il était de ma responsabilité de ne pas la laisser passer.

Cette offensive se fonde en premier lieu sur une remise en cause des données scientifiques en matière environnementale. Les écologistes noirciraient le tableau. Cette ligne de communication n’est pas nouvelle. Elle est suivie méthodiquement par les lobbys industriels quels que soient les sujets.

Les groupes qui nient aujourd’hui le réchauffement climatique utilisent les mêmes arguments que ceux qui niaient hier le caractère cancérigène de la cigarette, de l’amiante, des particules diesel… Ce sont eux qui sont dans la négation des résultats scientifiques. En matière de santé publique, comme de lutte contre le changement climatique, les écologistes ne demandent qu’une chose : que les analyses des scientifiques soient enfin entendues.

Il y a donc une contradiction absolue, qui ne semble pas émouvoir notre philosophe, à faire l’éloge de la science… tout en jetant aux oubliettes les conclusions des scientifiques.

Le second argument réside dans le fait que les écologistes seraient, par nature, opposés à tout progrès. Sans doute Pascal Bruckner n’a jamais entendu parler de la vache folle, de l’amiante, de Tchernobyl, de Fukushima, de l’augmentation du nombre de cancers liés aux pesticides, chez les agriculteurs notamment… Ni lu Rabelais pour qui, déjà, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme».

L’obscurantisme est bien du côté de ceux qui croient aveuglément que toute invention est bonne. Et la raison du côté de ceux qui veulent des innovations utiles. Car l’écologie appelle bien une nouvelle révolution qui porte en elle des myriades d’innovations qui demandent de l’intelligence et de la science. … « 

Dès samedi, la Fondation Nicolas Hulot fait sa «Révolution écologique» sur les ondes de France Culture : à écouter !

Le Site de la Fondation Nicolas Hulot

 » Et si l’écologie était véritablement une révolution ? Un nouveau regard, radical, sur le monde et sur l’humain porteur de propositions de sortie de crise ? En collaboration avec la journaliste et productrice Dominique Rousset, la Fondation Nicolas Hulot (FNH) proposera tous les samedis, du 27 juillet au 31 août, une émission inédite intitulée « La Révolution écologique ». Au programme : six débats d’une heure (14h à 15h) pour mettre l’écologie au cœur des réflexions actuelles et proposer une nouvelle vision de la société.
Loin des sentiers battus de l’environnementalisme, des réflexions déterminantes pour « la qualité de la vie et la qualité de la civilisation ». (André Gorz).

Une heure pour proposer un nouveau regard sur l’écologie avec des experts de toutes les disciplines

Introduites par Nicolas Hulot, les six émissions estivales de cette première collaboration avec France Culture s’articuleront autour de discussions thématiques entre deux ou trois invités proches de la Fondation Nicolas Hulot. Objectif : montrer que l’écologie nous invite à revisiter notre manière de penser et d’agir dans l’ensemble des domaines. Experts, philosophes, économistes, biologistes, physiciens ou encore sociologues, décrypteront ensemble six rapports de l’écologie au contemporain : Ecologie et nature, écologie et science, écologie et démocratie, écologie et capitalisme, écologie et justice sociale, écologie et frontières.

Samedi 27 juillet : L’Homme est-il un loup pour la nature ? Invités : Philippe Descola, anthropologue au Collège de France, et Catherine Larrère, philosophe, Présidente de la Fondation pour l’écologie politique.

Samedi 3 août : La science a-t-elle fait de nous des Dieux ? Invités : Pierre-Henri Gouyon, écologue, président du Conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, Floran Augagneur, philosophe, conseiller à la FNH, et Jean-Baptiste Fressoz, historien, membre du Conseil scientifique de la FNH.

Samedi 10 août : L’avenir ne nous rendra pas le passé Invités : Alain Grandjean, ingénieur et économiste, membre du Conseil stratégique de la FNH, et Jean Gadrey, économiste.

Samedi 17 août :Le juste n’attend pas que les autres soient justes (Alain) Invités : Cynthia Fleury, chercheur au Muséum d’histoire naturelle, membre du Conseil stratégique de la FNH, et Eloi Laurent, économiste à Sciences Po et à Stanford University.

Samedi 24 août : Les frontières tranchent des mondes mais ne les séparent pas Invités : Marie Duru-Bellat, sociologue, Sciences Po, membre du Conseil scientifique de la FNH, François Gemenne, politiste, Sciences Po, membre du Conseil scientifique de la FNH, et Hervé Kempf, écrivain et chroniqueur au Monde.

Samedi 31 août : Eloigner le spectre menaçant de la tyrannie Invités : Dominique Bourg, vice-président de FNH et Alain Renaut, philosophe à la Sorbonne.  »

Retrouvez le détail des émissions sur le site du Think tank de la Fondation  »