ALTERNATIBA 06 octobre 2015 : 8000 visiteurs et un grand succès ! Un bon point … de départ

https://alternatiba.eu/alternatiba06/2015/10/19/alternatiba-mouans-sartoux-8000-visiteurs/

foule2

 » En chiffres !
8 000 visiteurs !
43 conférences !
200 alternatives !
300 bénévoles !
Marché bio et local avec 14 agriculteurs!
120 stands!
16 concerts, artistes, danseuses, troupe de théâtre,
déclameurs de rue, clowns, parade…!

Ambiance Alternatiba Mouans-Sartoux!

Ce samedi, le festival Alternatiba tout public a apporté joie de vivre et partage de savoir-faire le long des rues de la commune de Mouans- Sartoux ce samedi. Enfants, adolescents et étudiants ont été particulièrement sensibles à ces solutions, en lien direct avec les défis de leur génération. Les visiteurs se sont baladés sous le soleil, au grè des espaces restauration bio, conférences, ateliers de confection de jouets recyclés ou d’expression des émotions. Les plus vieux ont souvent été enchantés de cette émulsion vers l’espoir d’un avenir plus sain. Alternatiba, une fête populaire qui unit dans une grande joie de vivre autour de solutions saines !

enfant6

Alternatiba, en quelques mots !

Alternatiba est la proposition citoyenne d’alternatives dans tous les domaines de société, le temps d’un Festival. Les crises économiques, écologiques et sociales sont une opportunité de recréer un système fiable, durable en harmonie avec la nature et avec l’humain. Alternatiba met en scène les solutions existantes : les 200 alternatives proposées peuvent dès aujourd’hui être le moteur d’un tout nouveau modèle de société !

Loin d’un discours utopique, Alternatiba met en scène le concret dans un Festival qui imite un possible de société, si nous faisons le choix d’opter pour ces solutions !

Loin d’un Festival écolo, Alternatiba s’est attaché aux thèmes de société suivants : l’alimentation, l’éducation, la solidarité, la gouvernance, la culture, les loisirs, l’énergie, le recyclage, l’économie, la finance, la consommation, le climat, la nature, l’environnement, les médias, le bien-être, le transport et l’habitat.

Loin d’être une association, Alternatiba est un mouvement fédérateur de structures et de citoyens porteurs de solutions concrètes à notre société en déséquilibre. C’est en mutualisant les alternatives qu’Alternatiba entend porter la voix d’une transition de la société. Éparses, les voix des alternatives sont minimes. Ensemble, elles deviennent un nouveau modèle émergent, plus durable et plus solidaire.  »

Plaine du Var : pétition contre l’OIN et pour la préservation des terres nourricières de Nice

PÉTITION POUR LA PRÉSERVATION DES TERRES AGRICOLES DE LA PLAINE DU VAR (ALPES-MARITIMES) & CONTRE LE DEPLACEMENT DU M.I.N (MARCHE D’INTERET NATIONAL) !

« un moratoire sur la destruction des terres agricoles de la plaine du Var ; le maintien et la restructuration du MIN à son emplacement actuel

La plaine du Var, liaison entre la métropole Nice Côte d’Azur et le Mercantour, parmi les plus fertiles d’Europe abrite une faune et flore d’une exceptionnelle diversité, dont plusieurs espèces en voie de disparition.
Elle est menacée par une OIN (Opération d’Intérêt National) qui impacte 15 communes.

Sous le couvert de « Développement durable », « Eco-exemplarité » et « Croissance verte », cette OIN également dénommée « Eco-Vallée » est en réalité un giga aménagement :

  • 10.000 hectares de superficie, dont des zones humides et Natura 2000,
  • 450 hectares urbanisables,
  • 3 millions de m2 constructibles,
  • 2,5 milliards d’investissements publics/privés. [source : site EPA de la Plaine du Var]

Des projets démesurés et inutiles dont les impacts sur notre cadre de vie seront destructeurs et irréversibles. Une opération irresponsable.

Le trafic généré par le projet de transfert du MIN de Nice à La Gaude (distance 9 kms) va injecter 900 poids lourds plus les véhicules nécessaires aux 1652 salariés du MIN (page 30 du Rapport d’exploitation du MIN pour 2011) sans oublier le nombre de camions nécessaires à l’évacuation des déchets, la desserte du Centre Eco-tri.

À l’horizon 2018, les Baronnais auraient :

  • 2 820 véhicules, dont 423 poids lourds, par heure aux heures de pointe;
  •  270 véhicules, dont 143 poids lourds, par heure en moyenne la nuit;
  •  25 380 véhicules, dont 3 800 poids lourds, en moyenne par jour.
    (cf. p. 237-8 Rapport de présentation du MIN à La Baronne, document soumis à l’Enquête publique.)

Cela ne va pas améliorer l’air de Nice déjà pointé parmi les plus pollués de France par les particules fines (3ème ex-aequo) .http://www.linternaute.com/actualite/societe-france/particules-fines-le-classement-des-villes-les-plus-polluees/3e-ex-aequo-nice.shtml

Vous pouvez vous tenir informés sur le site de Capre06 (www.capre06.eu)

PÉTITION POUR LA PRÉSERVATION DES TERRES AGRICOLES DE LA PLAINE DU VAR (ALPES-MARITIMES) ET CONTRE LE DÉPLACEMENT DU M.I.N (MARCHE D’INTERET NATIONAL) !

Pétition lancée par l’association CAPRE 06
(Collectif Associatif Pour des Réalisations Ecologiques dans le département 06)

La plaine du Var, parmi les plus fertiles d’Europe, doit retrouver une vocation fortement agricole.

Pourquoi ? Parce que cela correspond à des besoins vitaux :

  • préserver la ressource en eau de la nappe phréatique qui alimente 600.000 habitants
  • répondre à la demande croissante en produits frais locaux de qualité de la population et à celle de mise à disposition de jardins familiaux
  • retrouver un cadre de vie authentique, nos paysages, notre artisanat et notre gastronomie
  • conserver les terres «  éponge » de la plaine pour limiter les inondations
  • protéger la biodiversité et les écosystèmes.

Préservons notre patrimoine agricole et naturel pour les générations futures !

Le projet qu’on nous impose est irréversible, démesuré et déraisonnable !

  • Pourquoi construire une nouvelle ville sur des terres fertiles et inondables ?
  • Pourquoi créer des centres commerciaux inhumains en périphérie et mettre en péril le commerce de proximité ?
  • Pourquoi construire de nouveaux bureaux alors que ceux dans le pôle Arénas (10 hectares) ne sont toujours pas tous occupés ? « 
LETTER TO
Président de la Métropole Nice Côte d’Azur M. ESTROSI
Président de la Région PACA M. Vauzelle
Ministres Mmes Pinel et Royal et M. Le Foll

« Sortie progressive du Diesel : il est temps de passer la vitesse supérieure » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

 logo eelv

 

« Europe Ecologie – Les Verts se félicite des annonces de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal concernant la volonté de rapprocher la fiscalité de l’essence et du diesel. Il est regrettable qu’il ait fallu attendre tant d’années pour que, contraint par les révélations sur le scandale sanitaire du diesel, le gouvernement donne enfin raison aux écologistes.

L’écart de 15 centimes environ existant aujourd’hui constitue une subvention inacceptable à l’achat de véhicules diesel, cancérigènes et responsables de 42 000 morts prématurés par an. Cet écart constitue un véritable piège pour les consommateurs.

Les écologistes soutiendront ainsi l’amendement au projet de loi de finances 2016 déposé par le député socialiste Olivier Faure, proposant notamment de relever de deux centimes la taxe sur le diesel en 2016.

Les écologistes seront toutefois vigilants à éviter toute écologie punitive. Alors que l’Etat français a ces dernières décennies fortement incité les automobilistes à acheter des véhicules diesel, les recettes issues de cette hausse doivent être prioritairement dirigées vers des subventions à l’achat de véhicules propres.

La niche fiscale liée au diesel, dont le coût avoisine les 6 milliards d’euros par an, constitue une manne financière potentielle importante pour permettre aux Françaises et Français d’avoir les moyens financiers de changer de véhicules. Les écologistes réclament la sortie progressive du diesel à horizon 2025.

Il faut aller plus loin. EELV appelle à revenir sur la frilosité gouvernementale concernant la taxe poids lourds : celle-ci permettrait de récolter une somme importante (4,3 milliards d’euros par an en Allemagne) pour développer des infrastructures et des modes de transport plus propres comme le fret ou le fluvial. À quelques semaines des élections régionales, les écologistes militent également pour des taxes poids lourds à cet échelon pour rétablir le principe pollueur-payeur et construire des régions plus propres et plus justes. »

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

 » Un arbre en moins, une vie en moins !  » Dr A. Minetto – Patrimoine végétal en danger à Nice: samedi soir, action square Alsace Lorraine

Article N Ecolo  photo 5

Le square il y a un an lors de notre grande mobilisation préventive

« Une arbre en moins, une vie en moins! » Dr A. Minetto
Patrimoine végétal en danger à Nice: ce samedi soir nous avons mené une action square Alsace Lorraine avec information à la population et interview de journalistes. Encore un square magnifique en danger !!

Avec Jeanine Costamagna et d’autres responsables nissarts, dont celui du  Comité de quartier du square, nous nous sommes mobilisés au pied levé devant l’urgence de la situation et le manque d’information émanant de la mairie.

De nombreux arbres sont encore abattus à Nice, ici pour le chantier du tram sous terrain alors que cela n’était pas prévu au départ, à Victor Hugo par exemple. Mais ailleurs c’est pour d’autres mauvaises raisons.
Depuis la connaissance du projet de tram sous terrain nous sommes encore plus mobilisés contre la bétonisation et le goudronnage systématique de notre ville et de ses moindres surfaces de terre libre. Qu’elle soit cultivable ou simplement ornementale, une surface verte sans nouvel immeuble, sans route ou sans trottoir ou sans nouveau mega centre commercial doit être préservée à Nice. Dans la Plaine du Var, à Nice Est, au centre ville, comme à Victor Hugo par exemple, ou partout ailleurs !
Et les arbres centenaires doivent être défendus contre ce massacre permanent auquel on les condamne de plus en plus. Une autre raison de les garder et pas des moindres, une raison sanitaire. On sait maintenant que plus on bétonne, goudronne et détruit la végétation et plus il y a de malades et de morts quand il fait chaud. L’élévation de température est beaucoup plus importantes que dans un ville verte ( une vraie !! ). Cela est de plus en plus étudié au niveau médical et on ne peut plus dire … on ne sait pas.

On transforme ainsi une ville en four, au propre et au figuré, quand on détruit son patrimoine végétal. Et ce sont d’abord les enfants et les personnes âgées qui paient cash cette atteinte à notre santé à tous.

Et en plus on l’enlaidit notre ville.

Et je ne parle pas de l’autre grand problème sanitaire de Nice, une des villes les plus polluées d’Europe. Donc moins on a d’arbres et de jardins, plus on construit, plus on crée des centres commerciaux périphériques, avec de grands parkings et de nouvelles routes, plus on a d’habitants dans un quartier souvent déjà saturé, plus on a de voitures, de camions et camionnettes pour transporter et nourrir tout ce petit monde.

Moins de zones vertes, plus de béton, plus de diesel, plus de pollution qui génère malades, morts et souffrance. Le  cercle vicieux est entamé et pour s’arrêter il nécessite une sacrée volonté politique … totalement absente de notre majorité municipale niçoise.

Alors on continue ou on s’arrête ??

Halte au massacre de notre patrimoine végétal niçois ! Abattage suite : massacre imprévu de platanes bd V Hugo

image001

L’an dernier à la même époque je me mobilisais avec Jeanine Costamagna ( Présidente de Comité de quartier nissart ) afin de dire non aux abattages d’arbre de façon incohérente et massive en cours ou en prévision.

Et nous alertions aussi une énième fois sur les risques d’un « tram » souterrain.

Belle manifestation en août bien couverte par les médias mais au regard des thèmes nous aurions aimé voir des dizaines de milliers de Niçois se mobiliser pour leur ville.

Maintenant le massacre de notre patrimoine végétal continue et cela était prévisible malgré les assurances et belles paroles lénifiantes que nous avions reçu à l’époque ! Et aussi malgré les écrits soporifiques et dithyrambiques reçus en réponse à nos courriers avec un peu de retard …

Rappel de l’article sur notre action en août 2014 :

 

N’OUBLIEZ PAS ! Ce week end les 3,4,5 juillet c’est la fête de la Place Garibaldi.

nl2_fiesta_garibaldi_2015

N’OUBLIEZ PAS ! Ce week end les 3,4,5 juillet c’est la fête de la Place Garibaldi. L’association Boulegan Sian NIssart rendra hommage à Garibaldi le 4 juillet et invite ses membres et sympathisants ainsi que les associations niçoises à se rassembler à la permanence de Boulegan au 1bis rue Caïs de Pierlas à partir de 18h30 afin de participer au défilé (départ 19h30) et à la commémoration garibaldienne (à 20h-20h30) Place Garibaldi.

Le programme des festivités :
—VENDREDI 3 JUILLET—

19h : Concert inaugural Piano-Voix, offert par l’association Giuseppe Garibaldi

—SAMEDI 4 JUILLET—
11h : Fanfare,

14h : Conférence Christian Maria,

15h : Chorale Stoufa Gari (sous les arcades et dans la Chapelle du St-Sépulcre)

16h30 : Sélection de Courts-métrages « A la Rencontre du Cinéma Niçois » (Cinéma Mercury)

17h30 : Poèmes et Contes Niçois dits par Joan-Pèire Baquié (podium),

18h Batacuda,

19h : « Going back to Nissa la Bella » de C. Passuello (Cinéma Mercury)

20h00 : HOMMAGE A GARIBALDI PAR BOULEGAN SIAN NISSART

20h30 : Spectacle Misteri au coumussariat de Reinat Toscano par le Rodou Nissart (Maison des associations)

21h30 : Concert,

—DIMANCHE 5 JUILLET—

10h30 Conférence Richard Pogliano (Place Garibaldi Rendez-vous devant la statue)

11h : Visites guidées du Vieux Nice,

14h30 : Rencontre avec Luc Thévenon (chapelle du St-Sépulcre)

15h15-16h15 : Nice la Belle

15h : Départ du Théatre de Verdure et remonté de la Coulée Verte de la Fanfare de Turin, des Lanceurs de Drapeaux, Chasseurs Alpins, offert par le Comité Nice et la Ville de Nice,

16h30 Exhibition sur la Place Garibaldi lanceurs de drapeaux et fanfare italienne

17h : Dépôts de gerbes au pied de la statue, discours des officiels,

17h30 : Balleti par Nice La Belle

Nice Conseillers municipaux – Lettre de Marc Concas à Olivier Bettati suite à l’annonce au sujet de la liste régionales 06 FN conduite par ce dernier

Je partage bien évidemment l’étonnement et le rejet de ce choix fait par Olivier Bettati. C’est un suicide politique par démagogie et facilité. Et cela tourne le dos à l’épopée de Mon Parti c’est Nice qui avait convaincu en peu de temps et hors parti de nombreux-ses Niçois-es.

« Olivier,

Tu viens de m’annoncer que Marion MARECHAL LE PEN, tête de liste FN pour la région PACA, vient de te confier la tête de liste du FN pour les Alpes Maritimes.

Tu imagines aisément les dégâts irréparables que cause un tel reniement et le trouble que jette cette annonce auprès de tes ex-colistiers et des 14.000 niçois qui t’ont fait confiance l’an dernier.

Je crois utile de te rappeler que nous avions fait une liste commune aux élections municipales de mars 2014, sur deux engagements forts :

– faire de la politique autrement, en dehors des partis, en plaçant les citoyens au cœur du débat d’idées et en transcendant le clivage gauche-droite.

– adopter une charte éthique dénonçant le cumul des mandats.

Quelques semaines après les élections municipales, j’avais pu noter avec surprise ton empressement à être candidat aux élections sénatoriales de septembre 2014, mais j’avais mis cet empressement sur le compte d’une démarche collective, destinée à assurer la promotion de nos idées et la valorisation de notre mouvement dénommé MON PARTI C’EST NICE, au titre évocateur.

Quelle ne fut pas ma surprise de constater à la lecture de la liste sénatoriale dont tu avais pris la tête, et à la lecture de la profession de foi adressée à tous les grands électeurs de ce département que les belles déclarations d’intention sur l’unité et le dépassement des clivages avaient disparu.

Ta campagne sénatoriale s’est résolument inscrite dans ton camp d’origine à savoir celui de la droite, m’expliquant qu’il était nécessaire de t’adresser à la frange politique majoritaire de ce département.

Je t’en ai donné acte, avec le résultat que l’on sait.

Une fois la séquence des sénatoriales passée, nous sommes entrés dans la campagne des élections départementales et m’appliquant à moi-même la charte éthique signée le 9 janvier 2014, j’ai annoncé mon intention de ne pas me présenter aux élections départementales, puisque je venais d’être élu au conseil municipal de NICE jusqu’en 2020.

Je mettais ainsi en conformité ma situation avec mes propres engagements, et c’est en ce sens que je t’ai interrogé à diverses reprises pour connaître tes intentions.

Il m’a fallu attendre la veille du dépôt des candidatures pour apprendre que tu ne serais pas candidat aux élections départementales, sans qu’une conférence de presse n’ait été organisée pour expliquer ta position, ainsi que j’avais pu le faire en son temps.

Dans l’intervalle, Andrée ALZIARI-NEGRE a quitté notre groupe pour retourner chez l’actuel Maire de NICE, sans que nous n’ayons débattu des raisons de son départ, même si je n’ignore pas que la culture d’opposant politique est un exercice difficile au quotidien. Je peux en témoigner.

C’est dans ce contexte d’ambiguïté qu’ont surgi depuis quelques jours ces rumeurs détestables, laissant croire que le gaulliste et le chiraquien que tu es, aurait soudain renoncé à ses valeurs républicaines, pour non seulement adhérer au FN mais surtout en être le porte étendard, comme tête de liste dans le département des Alpes Maritimes.

Les rumeurs étaient malheureusement fondées.

Le choix que tu viens de faire ne te permet plus d’exercer les fonctions de Président du groupe MON PARTI C’EST NICE, au sein du conseil municipal de NICE.

En effet, les 14.000 niçois qui nous ont fait confiance t’ont donné pour mandat de porter leur voix au conseil municipal et non pas de rejoindre le FN un an seulement après cette élection.

Par respect pour nos électeurs et nos colistiers, je te demande de bien vouloir quitter le groupe MON PARTI C’EST NICE.

Tu m’as indiqué que Benoit KANDEL allait te rejoindre dans cette démarche. Il n’a pas cru devoir m’en informer.

J’en prends toutefois bonne note et l’invite lui aussi à quitter le groupe.

Je suis persuadé que tu as murement pesé les conséquences de ce choix et tu sais que tu ne peux plus représenter le mouvement que nous avions crée en mars 2014.

Il y va de la crédibilité de la parole publique. »

Marc

« Cécile Duflot : « Au nom d’une certaine idée de la France, protégeons les migrants » » dans Le Monde

A lire en entier dans  Le Monde

« Monsieur le président de la République,

En tant que président de la République, vous êtes le garant du respect des valeurs qui rassemblent notre nation citoyenne. J’ai eu l’honneur de siéger à la table du conseil des ministres sous votre autorité. Et si je n’ignore pas nos désaccords, je sais aussi que nous avons en partage une certaine idée du respect dû aux êtres humains.

C’est la raison pour laquelle je m’adresse à vous pour me faire l’écho d’un trouble qui monte au sein de la population, bien au-delà des clivages partisans, concernant la politique d’asile de notre pays. Dans ce domaine, nous devons être fidèles à nos engagements, à notre humanisme, et à nos valeurs.

Or, au moment même où l’actualité nous présente chaque jour les images des migrants cheminant au péril de leur vie dans des embarcations de fortune où ils sont entassés par de véritables mafias exploitant la misère du monde, la situation faite aux migrants anciennement situés à La Chapelle et désormais régulièrement dispersés par les forces de police, est insupportable.

Pourquoi un tel acharnement ?

Qui sont-ils ? Nombre d’entre eux sont des personnes éligibles au droit d’asile, qui ont quitté leurs pays pour se soustraire à des dangers avérés. Nous n’ignorons pas que leur ancien campement était insalubre et posait des problèmes en termes de santé publique et de sécurité. Mais depuis l’évacuation de ce campement, la situation a franchi un nouveau cap dans l’inhumanité de l’accueil de ces personnes.

Ils font désormais l’objet d’actions régulières et permanentes des forces de police à leur encontre. La dernière d’entre elles, rue Pajol, a conduit les forces de l’ordre, dont nul n’ignore la difficulté de la mission, à faire usage de la force pour disperser les migrants et leurs soutiens. La population de l’arrondissement a pourtant manifesté sa solidarité envers les migrants déplacés. En vain.

Les gaz lacrymogènes alors utilisés blessent la conception que nous avons de notre pays. Les images de migrants embarqués de force dans des rames de métro sont sinistres. Les cris de révolte et d’incompréhension n’ont pas pu ne pas parvenir jusqu’à vous, Monsieur le président. Les questions se bousculent dans nos esprits incrédules. Pourquoi un tel acharnement contre de pauvres gens ?

Comment ignorer le périple qui fut souvent le leur pour parvenir sur notre sol ? Pourquoi ne pas avoir anticipé la situation ? Pourquoi ne pas dire la vérité sur l’insuffisance de nos capacités d’hébergement, que je connais bien, en tant qu’ancienne ministre du logement ? En matière de maintien de l’ordre, comment ne pas voir que les troubles engendrés par ces évacuations sont bien pires que les maux qu’ils prétendent conjurer ? Quel en est donc le sens ?

Waterloo moral

Qu’il me soit permis un mot plus partisan. Toute la gauche a en mémoire les tristes événements de 1996 quand la droite au pouvoir n’hésitait pas à pourchasser les migrants jusque dans les églises. Nous ne pensions pas alors que le désarroi et la colère qu’il nous faisait ressentir, nous les ressentirions un jour sous un gouvernement de gauche.

Avons-nous donc perdu et la tête et le cœur pour ne pas voir que nous faisons fausse route ? A force de professer un pseudo-pragmatisme, nous ne réglons pas les problèmes concrets et nous perdons la bataille des valeurs. Notre politique des migrations est un Waterloo moral.

Cessons d’être tétanisés par l’influence de l’extrême droite dans le champ politique. Elle se nourrit d’abord de nos reculs, de notre consentement à l’inacceptable et de notre inaptitude à redonner un sens au fracas du monde. Les migrants ne viennent pas de nulle part. Ils sont les fruits des soubresauts de notre planète. Penser que nous pouvons nous soustraire au monde commun en construisant une Europe forteresse est un mythe excluant, un mensonge halluciné, une fiction dangereuse.

L’exil économique fait peur ? Le droit d’asile est en berne ? Que ferons-nous demain des réfugiés climatiques ? Les questions sont indissolublement liées vous le savez. La lutte contre la corruption et le mal développement, la bataille contre le djihadisme, l’engagement contre le réchauffement climatique sont autant de batailles à mener conjointement pour un ordre du monde plus juste.

Il est grand temps de résister au vent mauvais de la xénophobie qui souffle sur tout le continent européen et inspire de bien mauvaises solutions aux gouvernants. Monsieur le président de la République, j’en appelle donc à vous, à votre autorité et à votre humanité. Vous avez, dans l’immédiat, le pouvoir de régler la situation des migrants de Pajol. Agissez avec discernement, célérité, sagesse et détermination.

Au-delà de la question du droit d’asile, en vérité c’est la question de l’accueil de l’étranger qui est posée. Le moment du courage est venu. Les humanistes doivent relever la tête, afin que la folie de politiques migratoires indécentes et mortifères soit entravée.

Une autre politique de l’immigration, à la fois responsable et cohérente avec nos valeurs est possible. Ce n’est pas à l’extrême droite d’imposer ses fausses solutions en polarisant l’ensemble du débat public. C’est à vous, Monsieur le président qu’il revient de faire entendre votre voix pour ouvrir une autre voie.

Au nom de la justice, des droits de l’homme et de la France, enclenchez un nouveau cycle politique en France et en Europe, en jetant les jalons d’une nouvelle politique de l’immigration, plus juste, plus réaliste, et plus conforme à notre histoire. »

Cécile Duflot (Députée EELV, ancienne ministre du logement)

 » Réforme du collège : garantir aussi l’enseignement des langues régionales  » Communiqué EELV

Pour moi c’est une réforme controversée mais qui apporte quelques solutions et qui est ni pire ni meilleure que les réformes précédentes, dont certaines avaient mobilisées plus d’un million de personnes contre ( Devaquet, réforme de droite ).

Mais qui pêche sur la protection des langues régionales, pour nous la langue d’Oc dont le Nissart fait partie.

« La réforme du collège actuellement en discussion est contestée sur la réforme de l’enseignement des langues qu’elle propose.

Il est cependant un aspect dont on parle moins : l’enseignement des langues régionales. Celui-ci est en réel danger, pouvant pâtir fortement de l’interdisciplinarité au cœur de la réforme.

L’inquiétude à cet égard est d’autant plus grande que la loi de refondation de l’école de 2013 permettait au contraire d’espérer des avancées. En effet, les langues régionales sont dans le projet de réforme cantonnées aux enseignement interdisciplinaires et complémentaires, c’est-à-dire logées à la même enseigne que les langues anciennes ! Cela ne peut que fragiliser davantage leur apprentissage donc leur pratique par les élèves.

Il serait pourtant urgent d’enrayer la baisse tendancielle du nombre de locuteurs par une politique éducative ambitieuse en la matière.

Pour EELV, la réforme du collège doit s’accompagner d’une politique en faveur de la diversité de l’enseignement des langues, en particulier régionales. L’implication des territoires est par ailleurs nécessaire pour garantir la continuité entre l’enseignement primaire et secondaire et la cohérence pédagogique des propositions faites aux élèves.

EELV demande à ce que la réforme du collège donne toute sa place à la diversité linguistique du pays. L’inverse constituerait un grave recul, à l’encontre des objectifs d’égalité et de diversité pédagogique professés par ailleurs. »

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

Migrants morts en Méditerranée: Nice Marche silencieuse mardi 28 avril à 18h

11130317_10206205765765145_4015253078944504109_o« Indifférents ? Plus jamais !
Depuis de trop nombreuses années, des dizaines de milliers de migrants fuient la guerre et les persécutions dans leurs pays et meurent en mer en tentant de rejoindre l’Europe, qui ferme ses portes.
Afin que l’Union Européenne fasse enfin cesser cette tragédie et protège les droits fondamentaux de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, nous appelons Mardi 28 avril à 18h à une marche silencieuse qui partira de la Place Masséna à Nice (angle rue Gioffredo) pour aller jusqu’à la plage du Centenaire (face au Théâtre de Verdure), où chaque personne jettera à la mer les fleurs qu’elle aura apportées.

AdN, Amnesty International, CCFD, Cimade, COVIAM, Habitat & Citoyenneté, LDH, MRAP, Pastorale des Migrants, RESF06, Secours Catholique Caritas, SOS Racisme, UNEF…

Contacts : Teresa 06.88.16.48.78 / Jean 06.03.51.28.32″

https://www.facebook.com/events/1641618912736901/

Morts massives des réfugiés de la faim et de la peur en Méditerranée : trop c’est trop ! Mais rien n’a été fait pour prévenir un désastre annoncé

7777418660_un-chalutier-plein-de-migrants-en-mediterranee-illustration-1

Crédit Image : MARINA MILITARE / AFPCrédit Média : Philippe Robuchon

« L’opération Triton mise en place par l’UE est chargée de protéger les frontières européennes et ne sauve pas des vies, selon le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). »

« MSF accuse l’UE d’être responsable de la « tragédie humanitaire » des migrants en Méditerranée »

En effet, depuis 2000 plus de 22.000 migrants sont morts en Méditerranée. Près de 1200 rien qu’en 2015.
Comme cela était prévisible, nous ne sommes qu’au début de cet exode forcé et dramatique.
La majorité vient d’Afrique et du Moyen-Orient. Fuyant des dictatures infâmes et à bout de souffle, mais soutenues par les pays européens comme l’U.E., la Russie ou les USA. Exemple, la Syrie ( premier contingent de réfugiés au monde avec près de 10 millions de réfugiés externes et internes sur 20 millions d’habitants ), ou l’Algérie. Dans ce dernier pays, 840.000 personnes ont quitté le pays sous Bouteflika.
Réfugiés fuyant aussi des décennies de destruction de l’économie, de l’agriculture, des services publics naissant :

– diktats du FMI,

– traités de libre échange,

– monocultures intensives agricoles,

– pillage des ressources par les multinationales, y compris chinoises,

– effondrement des Etats privés de moyens par une ultralibéralisation forcée et démente,

– changements climatiques dûs à la pollution et au réchauffement, avec désertifications,

– irrigations outrancières et insensée ( Lybie, Israël ),

– guerres futures pour l’eau

…etc, etc

Sans parler des problèmes politiques, des conflits laissés en pourrissement et autres douceurs.

En effet nous n’en sommes qu’au début hélas, en Méditerranée, mais aussi partout ailleurs.

Et rien n’a été fait pour prévenir ce désastre futur annoncé et prévisible depuis longtemps. Bien au contraire !!

Les extrémistes de tous poils et de tous pays ont un avenir radieux qui s’annonce.

« Loin des ambitions ministérielles, les écologistes agissent » tribune dans le JDD

http://www.lejdd.fr/Politique/Loin-des-ambitions-ministerielles-les-ecologistes-agissent-727324

TRIBUNE

« Loin des ambitions ministérielles, les écologistes agissent dans les villes, dans les régions, au parlement, pour l’intérêt des citoyens. Un texte notamment signé par les députées Eva Sas et Danielle Auroi, Thierry Brochot, président du Conseil fédéral, et Sandrine Rousseau, co-porte-parole nationale d’EELV.

Loin de la question qui occupe régulièrement les médias sur la participation ou non au gouvernement, des centaines d’élus écologistes agissent au quotidien. L’écologie réelle n’a rien à voir avec cette frénésie politicienne qui caricature et enferme les écologistes dans un débat qui n’est pas le leur. L’écologie réelle, ce sont des centaines d’actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air et de l’eau, pour isoler des milliers de logements et permettre aux familles de faire des économies d’énergie, pour améliorer les transports collectifs de nos concitoyens.

L’écologie réelle, c’est le plan de lutte contre la pollution de l’air à Paris, avec une aide financière à tous les professionnels qui abandonnent leur véhicule polluant pour un véhicule propre.

L’écologie réelle, c’est la fin de la publicité dans l’espace urbain à Grenoble.

L’écologie réelle, c’est une politique volontariste pour l’amélioration de la qualité l’eau en Pays de la Loire, avec plus de 1.800 opérations pour diminuer l’utilisation des pesticides dans les collectivités, restaurer les rivières et économiser les ressources en eau.

« L’écologie réelle, c’est un fonds de 10 millions d’euros pour les projets d’énergie renouvelable dans la région Rhône-Alpes »

L’écologie réelle, c’est le Pass Navigo Unique pour pouvoir se déplacer partout en Ile-de-France pour 70 euros par mois en transports collectifs, et la sortie du diesel des 9.000 bus franciliens, le plus grand réseau de France.

L’écologie réelle, c’est la carte ZOU! en région PACA qui offre à ses 170.000 détenteurs, la gratuité des transports collectifs pour les étudiants, 90% de réduction pour les personnes sans emploi et une tarification attractive pour tous afin de laisser sa voiture au garage.

L’écologie réelle, c’est l’isolation thermique de 60.000 logements en Nord-Pas-de-Calais et 20.000 emplois pérennes potentiels à terme grâce à ce programme.

L’écologie réelle, c’est un fonds de 10 millions d’euros pour les projets d’énergie renouvelable dans la région Rhône-Alpes et 15% d’économie sur les factures d’énergie de milliers de familles.

L’écologie réelle, c’est le soutien aux sept territoires ruraux d’Aquitaine engagés dans une démarche Territoires à Energie Positive, qui préparent leur autonomie énergétique et expérimentent une gestion locale de l’énergie.

L’écologie réelle, c’est, en Picardie et en Rhône-Alpes, la mise en place, pour la première fois en France, de politiques de santé environnementale régionales, pour améliorer la qualité de l’air intérieur et de l’alimentation, développer la chimie verte et sûre, et réduire des inégalités territoriales de santé.

L’écologie réelle ce sont trois régions qui lors du procès Erika, face au lobby pétrolier, s’associent et font reconnaitre, pour la mer, le préjudice écologique.

L’écologie réelle, c’est l’action des élus régionaux pour que la formation professionnelle bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin et, en particulier, aux demandeurs d’emploi et aux personnes les moins qualifiées

L’écologie réelle, c’est faire émerger des emplois dans l’économie sociale et solidaire, les énergies renouvelables, l’aide aux personnes, etc.

«Nous travaillons chaque jour à refonder notre modèle de société autour de la transition écologique et de la solidarité»

L’écologie réelle, ce sont aussi des lois votées au Parlement comme le principe de précaution sur les ondes électromagnétiques ou la mise en place de nouveaux indicateurs de richesse pour mettre fin à l’hégémonie du PIB et repenser notre modèle de développement.

L’écologie réelle, c’est enfin et surtout le souci constant de tous les élus et militants écologistes de prendre soin de toutes celles et tous ceux qui se sentent abandonnés par les politiques publiques : chômeurs, personnes âgées, jeunes décrochés de l’école, petits artisans, commerçants et agriculteurs, habitants des territoires désertés par les services publics.

Les politiques menées jusqu’ici ont montré leur inefficacité face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux actuels. Cette impuissance à répondre aux attentes des citoyens est majoritairement la cause de la défiance des électeurs, qui se traduit par le niveau élevé de l’abstention et du vote protestataire.

Nous n’avons pas toutes les réponses face à la désespérance, mais nous travaillons chaque jour à refonder notre modèle de société autour de la transition écologique et de la solidarité qui seules peuvent répondre au chômage, aux difficultés des entreprises, à l’exclusion, comme au dérèglement climatique, à la pollution et à la perte de biodiversité qui compromettent l’avenir de nos enfants… Les manœuvres politiciennes ne peuvent qu’éloigner un peu plus les citoyens de leurs élus, au moment même où nous devons leur redonner confiance dans l’action publique. Le débat omniprésent sur la participation au gouvernement occulte la réalité de l’action des écologistes. Il est temps qu’enfin les obsessions ministérielles se taisent pour donner à voir ce qu’est réellement l’écologie : une action quotidienne et déterminée pour les citoyens et leur environnement. »

Signataires :

Danielle Auroi, députée, présidente de la commission Affaires Européenne
David Belliard, co-président du groupe écologiste à la mairie de Paris
Sophie Bringuy, vice-présidente de la région Pays de la Loire
Thierry Brochot, conseiller régional Picardie
Sophie Camard, co-présidente du groupe écologiste en région PACA
Emmanuel Cau, vice-président de la région Nord-Pas-de-Calais
Jean-Charles Kohlhaas, conseiller régional Rhône-Alpes
Lucille Lheureux, adjointe au maire de Grenoble
Monique de Marco, vice-présidente de la région Aquitaine
Philippe Meirieu, vice-président de la région Rhône-Alpes
Janick Moriceau, conseillère régionale de la région Bretagne
Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris
Jean-Yves Petit, vice-président de la Région PACA
Sandrine Rousseau, vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais
Pierre Serne, vice-président de la Région Ile-de-France
Eva Sas, députée, vice-présidente de la commission des Finances
Mounir Satouri, président du groupe écologiste à la région Ile-De-France
Djamila Sonzogni, conseillère régionale Alsace
François Veillerette, vice-président de la région Picardie