Archives mensuelles : décembre 2013

Fondation Nicolas Hulot – Participation à la sauvegarde de la biodiversité: AIDEZ- NOUS À PROTEGER LA BIODIVERSITE !

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La biodiversité de notre planète est en péril : plus de 17 000 espèces sont menacées.

Le constat est alarmant :
1 espèce sur 4 est menacée chez les mammifères,
1 sur 8 chez les oiseaux,
1 sur 3 chez les poissons ou les amphibiens.

Chaque espèce et chaque ecosystème est unique, et sa disparition peut entraîner une réaction en chaîne aux conséquences importantes et imprévisibles… Nous tirons de nombreux services de la bidoiversité, essentielle à notre bien-être, (santé, culture, alimentation, économie…).

Pour participer à la sauvegarde de la biodiversité, la Fondation soutient, par exemple, la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM).

Cette association cherche à améliorer les conditions de retour de la loutre dans de nombreux cours d’eau en sensibilisant la profession piscicole à une cohabitation pacifique avec ce grand amateur de poissons. Un animateur-médiateur conseille les pisciculteurs sur les aménagements techniques pour dissuader les loutres de s’introduire dans leurs élevages, et intervient également dans les écoles de pisciculture.

En offrant ce Cadon, vous aidez la Fonction Nicolas Hulot à protéger la biodiversité.

Votre don sera affecté à l’ensemble des missions de la Fondation suivant ses besoins

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C´est un cadeau que vous offrez directement pour le respect de la nature et le bien-être de l’homme.

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La prévention on en parle de plus en plus mais on en fait de moins en moins ! Communiqué de la Société française de santé publique: « Priorité à la prévention : – 14 % ! »

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Communiqué de presse

Priorité à la prévention : – 14 % !

Les crédits du ministère de la santé consacrés à la prévention sont en baisse de plus de 14% dans le projet de budget pour 2014. Ils passent ainsi de 140 à 120 millions d’euros, à comparer aux plus de 250 milliards d’euros consacrés aux soins… Et cela, alors même que la Stratégie nationale de santé que le gouvernement vient d’adopter affirme solennellement « Faire le choix de la prévention et agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé » !

 » Plus précisément, cette baisse de 20 millions du montant de l’enveloppe « prévention » signifie une diminution de 11% en moyenne des crédits affectés aux actions régionales et locales, via les ARS. Et un effondrement de 30% des sommes à la disposition de la DGS (Direction générale de la santé) pour les actions de portée nationale.

Même s’il existe une possibilité théorique de financement d’actions de prévention par des crédits des Fonds d’intervention régionaux (FIR), la situation financière des hôpitaux et les besoins qui en découlent laissent peu d’illusions sur la possibilité de compenser les baisses annoncées.

Cette diminution est d’autant plus préoccupante que tous les secteurs ou presque de la prévention sanitaire sont en difficulté : la médecine du travail, dont les moyens et l’autonomie sont menacés, la santé scolaire, dont les équipes doivent suivre de plus en plus d’élèves, la PMI, confrontée à l’explosion des charges qui pèsent sur les Départements, etc.

La baisse des crédits de prévention du ministère de la santé, en faisant une nouvelle fois de la prévention une variable d’ajustement budgétaire, adresse un signal peu compatible avec l’ambition affichée par la feuille de route de la Stratégie nationale de santé de « Réduire les inégalités sociales et géographiques de santé, diminuer la mortalité prématurée et améliorer l’espérance de vie en bonne santé ». On sait pourtant que si notre pays a dans l’ensemble de bons indicateurs de santé, les disparités, les inégalités sociales y sont très importantes.

Or, ce sont notamment les interventions de proximité menées auprès des publics les plus en difficulté par des associations insérées dans le tissu local qui pâtiront les premières de la baisse des subventions. Au détriment des personnes les plus fragiles, bien sûr, mais aussi de ce tissu associatif qui porte une grande part des actions menées en prévention et promotion de la santé dans une précarité toujours plus grande, alors que sa vitalité est une des conditions de réussite de la stratégie nationale de santé.

Quand on a déjà un budget calculé au plus juste, une baisse de 10 ou 15% peut se révéler insurmontable. Or, une association qui disparaît, une Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé qui ferme (comme cela vient de se produire en Languedoc-Roussillon), ce sont des actions désormais impossibles et au-delà, des compétences, une expérience acquises au fil de longues années de pratique qui disparaissent irrémédiablement…

La SFSP est consciente des difficultés économiques que traverse notre pays. Elle est d’autant plus convaincue que des arbitrages doivent être rendus pour prioriser effectivement l’effort de prévention dans le champ de la santé et plus généralement dans l’ensemble des secteurs qui ont un impact sur la santé comme le logement, l’éducation ou l’action sociale. Dans l’immédiat, il importe que le budget de prévention du ministère de la santé retrouve son niveau de 2013, voire évolue parallèlement à l’ensemble des dépenses de santé.

La SFSP rappelle enfin son engagement et celui de tous les acteurs concernés pour renforcer la pertinence, la qualité et l’efficience des actions de prévention menées en France.  »

Contact

Société française de santé publique

: 03.83.44.39.17 – Fax : 03.83.44.37.76 Email : accueil@sfsp.info

« Vu du Sénat #46: Quand les « Arabes » prennent le pouvoir par la plume: ces rapports qui font trembler le gouvernement » par Esther Benbassa, Sénatrice ( EELV )

A lire en entier dans le Huffingtonpost

http://www.huffingtonpost.fr/esther-benbassa/quand-les-arabes-prennent_b_4451281.html?utm_hp_ref=france

« Cinq rapports, des centaines de pages, qui dormaient sur le site du Premier Ministre depuis un mois. L’un des auteurs de ces textes, avec qui je travaille depuis des années, m’a confirmé au téléphone qu’il pensait depuis longtemps déjà qu’ils étaient enterrés. Mais, contexte préélectoral oblige, la droite s’en est emparée ce vendredi pour mettre le feu et tenter de déstabiliser l’exécutif et de se gagner quelques voix à sa propre (extrême) droite. Et elle a concentré toutes ses attaques, comme elle en a l’habitude depuis des lustres, sur un tout petit passage relatif à la suppression des dispositions légales et réglementaires scolaires discriminatoires, concernant, notamment, le « voile ». Tout juste neuf lignes. Rien de plus. Mais c’était déjà trop ! En tout cas suffisant…

La France a mal à son islam

Ce qui fait mal à la France, c’est son islam. Et la bronca des derniers jours nous le rappelle. Le voile, toujours le voile, agité comme un épouvantail, brandi à nouveau à chaque échéance électorale pour pallier l’absence de contenu des programmes politiques ! L’excitation est générale, touchant aussi bien les copéistes que les marinistes (ou néo-lepénistes) en perpétuelle concurrence.

La laïcité, « valeur suprême » de la République, est sollicitée inlassablement par les uns comme par les autres. Une laïcité qui, on l’oublie, émerge finalement assez tard dans l’histoire de cette République, et qui relève plus d’un contrat que d’une valeur. Mais quand on est bien à court d’arguments et de projets, voilà qu’elle sert d’armure pour cacher – ou pour se cacher – son islamophobie.

Je dirai en un mot qu’il y a une laïcité éthique, qui est le ciment de notre vivre-ensemble, et une autre, qui divise, synonyme, dans le meilleur des cas, d’une crispation, guère nouvelle, à l’endroit de l’islam en France, et dans le pire des cas, d’un rejet profond, voire d’une haine, des musulmans.

Cette instrumentalisation de la laïcité par nos responsables politiques de droite et d’extrême droite à des fins purement électoralistes n’illustre rien d’autre que leur impuissance, leur manque d’imagination, leur incapacité à produire un discours crédible. Ce qui donne une justification de plus au désamour des Français à l’égard de tous leurs élus.

A gauche, l’invocation de la laïcité ne sert ordinairement pas les mêmes objectifs, le rejet de l’islam ne lui est pas aussi consubstantiel. Mais ne nous cachons pas la face : les motifs d’inquiétude sont réels là aussi, lorsque la laïcité est mise en avant comme valeur « non négociable ». Non négociable en quoi ? Pourquoi ? La laïcité n’est-elle pas aussi ce qui doit permettre la libre expression des religions, tant quelle ne menace pas la neutralité de l’Etat ?
En quoi, par exemple, une mère de famille musulmane à la tête couverte d’une écharpe menace-t-elle cette neutralité lorsqu’elle demande à accompagner des élèves dans une sortie scolaire? La question du port du voile à l’école justifiait-elle une loi, et une interdiction sans recours, alors que ce dont nous avons besoin, pour faire société, est d’abord d’espaces de dialogue et de négociation ? Ne pouvait-on convaincre les élèves par des arguments plutôt que d’interdire et de sanctionner sans explication?

J’abandonne cet épineux sujet à la réflexion de M. Peillon, patron de l’éducation. Mais cela ne m’empêche pas de me demander quels sont les moyens à mettre en œuvre pour que l’islam sorte du registre de la polémique et de la stigmatisation, qui mène directement au repli.

Courage, fuyons !

Bien sûr, le Président de la République a pris la parole de Guyane où, par malchance, il se trouvait quand Paris était en ébullition, pour assurer à ses détracteurs que la question du voile avait été définitivement « tranchée par le législateur » et qu’on n’avait pas à y revenir. Le Premier Ministre, très mal à l’aise, a fait ce qu’il a pu, lui aussi, pour calmer le jeu. Et voilà. Et voilà comment cinq rapports ont été sacrifiés sur l’autel de l’islamophobie des uns et de la frilosité des autres.
Puisque chaque fois qu’on propose une idée intéressante ou novatrice, notre exécutif, les yeux fixés sur la droite et l’extrême droite, se montrant vite effarouché, fait marche arrière sans hésiter, histoire de ne pas risquer de perdre trop de voix au centre, et même à gauche, bien sûr, une gauche pas toujours moins conservatrice que la droite.

Et tout cela, cette fois-ci, quand on annonce, pour les municipales, des triangulaires avec le FN qui sauveront (peut-être) le PS. In fine, une crainte alibi justifiant de ne pas prendre trop de « risques ». Le résultat ? L’impopularité qui touche de plein fouet le cœur même de la gauche. On pourrait parler là du serpent qui se mord la queue… A force, ça devrait lui faire mal.

La vérité qui blesse

Mais revenons aux rapports, que peu de ceux qui s’en offusquent ont lus, probablement. Alors, ces rapports, ils disent quoi, ils proposent quoi ? Rien de plus et rien d’autre que ce qui se dit et que ce qu’on propose, depuis des années, dans les milieux universitaires. Rien de bien révolutionnaire.

Utiliser le mot « intégration » à propos de personnes issues de l’immigration mais nées en France est évidemment un non-sens. Thierry Tuot, conseiller d’Etat, le disait avec éloquence dans un autre rapport, présenté au Premier Ministre en février 2013… et lui aussi aussitôt enterré (il y a beaucoup de places au cimetière des rapports) ! Sa liberté de parole lui a coûté son poste. Ne savait-il donc pas qu’on préfère la langue de bois ? Titre de son œuvre ? La Grande Nation. Pour une société inclusive.

Ca s’annonçait mal, c’est sûr. M. Tuot, qui avait dirigé le Fasild et qui, à ce titre, connaissait bien le sujet, appelait déjà à une refonte de la politique d’intégration, il utilisait déjà le mot « inclusion ». Or les rapports qui font jaser aujourd’hui abordent de la même manière certaines des questions soulevées par M. Tuot. Les auteurs de Vers une politique française de l’égalité demandent ainsi qu’on travaille le sentiment d’appartenance, plaident pour un « Nous inclusif et solidaire », et pour cela préconisent de reformuler la question nationale. Ils ajoutent, avec raison, que l’altérisation des populations perçues comme « étrangères » a pour conséquence immédiate et nocive de restreindre la définition du « Nous ». La stigmatisation de l’immigration, de l’islam ou des populations dites Roms renforce et relégitime le « Nous » nationaliste qui périphérise d’emblée des groupes entiers tenus pour des « outsiders ».

« La récurrente instrumentalisation politique de quelques populations construites en ‘bouc émissaire’, insistent les auteurs du même rapport, se retrouve à peu de choses près dans les discours de tout l’échiquier politique ». Qui pourrait dire le contraire ? Mais cela ne plaît évidemment pas à ceux qui se croyaient vertueux en la matière et découvrent qu’ils ne le sont guère… Allons, encore une belle phrase qui froissera les mêmes, je suppose : « le grand retour du thème de la laïcité est moins lié à un enjeu de religion (et de rapport de l’Etat avec les religions, problème qui est globalement réglé) qu’avec un enjeu idéologique pour le nationalisme: utiliser la question de la religion pour maintenir à distance la reconnaissance des populations vues comme ‘musulmanes’. » Cela me semble assez clair.

La grande peur des élites

Ce diagnostic est posé par les concernés eux-mêmes. Pas par des technocrates à la langue de bois. Pas par des chercheurs théorisant dans leur cabinet sans avoir à salir leurs mocassins dans les quartiers. Cette parole-là, les politiques ont du mal à l’entendre. Ils préfèreront toujours, sur ces sujets, un autisme protecteur à la prise de conscience, qui oblige à faire retour sur ses préjugés et qui dérange. Ceux qui parlent là savent de quoi ils parlent, ils l’approchent avec les outils de la critique, mais ils l’ont aussi vécu dans leur chair. Insupportable prise de parole qui est une prise de pouvoir.

C’est sans doute ce qui fait dire au chercheur Hervé Le Bras, de son bureau du 6e arrondissement de Paris, dans le JDD du 15 février : « aucun des chercheurs qui font autorité sur ces questions à droite comme à gauche, n’y a participé ». C’est sûr : ces chercheurs aux noms à consonance arabe (à côté, tout de même, de quelques autres aux noms « bien français »), ces associatifs qui sont sur le terrain, tous ces auditionnés venus d' »en bas » ne sont de toute évidence pas les mieux placés pour parler de ce dont ils parlent… On le sait depuis longtemps, et on n’est pas étonné : les élites sont un vrai frein pour l' »inclusion », le grand « Nous » préconisé par les rapporteurs leur fait peur. Et si ces gens-là, si mal-nommés, venaient un jour leur prendre leurs places ?

Décolonisons l’action politique

Ils dénoncent pourtant avec raison la discrimination et l’ethnicisation à l’école et dans l’orientation scolaire, dans la formation professionnelle et universitaire et dans l’accès à l’emploi, l’inégalité dans l’accès aux mesures d’aide à l’emploi, la discrimination et la racialisation dans le travail, l’effet négatif des étiquettes, le rapport négatif des populations minorisées à la société française. « C’est l’expérience de la discrimination et de la racialisation qui fabrique de la désidentification, précisément car celle-ci fonctionne comme un refus de reconnaissance de la ‘normalité’ ici et maintenant. Le vécu quotidien d’un renvoi à une altérité contribue au sentiment d’être perçu comme un étranger, et finalement de se sentir étranger ».

Voilà qui permettrait à certains de comprendre qu’il arrive qu’on siffle la Marseillaise ou qu’on parade, dans les matchs France-Algérie, avec des drapeaux algériens. Pour faire une société commune, pour éteindre ces accès de fièvre « antifrançaise », ne faut-il pas descendre à la racine du mal et le guérir vraiment ? Il est temps d’y voir clair, et de s’atteler à une approche politique de la question, au lieu de jouer les vierges effarouchées. Les problèmes existent et les auteurs ne les cachent pas. Leur diagnostic n’a rien d’exceptionnel. Ce qui serait exceptionnel, ce serait de se donner les moyens de faire la politique autrement et d’agir aussi bien au niveau de l’Etat qu’à la base. « Une politique qui vise à changer les ‘règles du jeu' », qui « dédramatise l’altérité et décrispe le rapport à l’immigration ».

Les préconisations formulées ne sont pas moins intéressantes que le diagnostic posé : enseigner une histoire plurielle, mettre l’accent sur l’enseignement de l’arabe et d’une langue africaine, créer une « cour des comptes de l’égalité » (mais là c’est peut-être trop : donner le nom de cette honorable institution à un organisme s’occupant de l’égalité des filles et fils d’étrangers avec les Français « de souche » !), formation des enseignants, accès facilité à l’enseignement supérieur (là où se forment les élites!), etc. La liste est longue et riche.

N’enterrons pas ces rapports ! Enrichissons-nous de leur contenu ! N’ayons pas peur ! C’est un devoir de la gauche que de décrisper la société et d’œuvrer à la construction de ce grand « Nous ». Entendre ces voix reviendrait à entamer la décolonisation de l’action politique. Avant d’engager les réformes demandées pour qu’une autre France soit possible demain. Les socialistes manqueront-ils par pur calcul politique ce rendez-vous si attendu ? Vont-ils encore, par faiblesse, nourrir un peu plus les rangs du désormais premier parti de France, celui des déçus et des abstentionnistes ? On peut le craindre. Mais pas s’y résoudre.  »

Rassemblement franco-italien à Tende le15 décembre à 11h30 avec Roya Expansion Nature, le collectif Résistances en Roya, le Comitato Ferrovie Locali Cuneo et le Foyer Rural de Tende-La Brigue

AFFICHE RASSEMBLEMENT 15/12 01.indd » L’association Roya Expansion Nature, le collectif Résistances en Roya, le Comitato Ferrovie Locali Cuneo et le Foyer Rural de Tende-La Brigue, appellent à un rassemblement franco-italien à Tende le dimanche 15 décembre à 11H30.

Malgré les annonces faites au sommet de Rome le 20 novembre, des citoyens et des associations de la Roya, du Piémont et de la Ligurie continuent à se mobiliser pour la défense de la ligne ferroviaire Nice-Vintimille-Cunéo.

De façon concrète, en contradiction avec les annonces de chefs d’Etat et de ministres, le niveau de la desserte va être fortement dégradé dès le week-end prochain:

– DES TRAINS PLUS RARES : sur Vintimille-Cuneo ne circuleront plus que 4 trains italiens par jour au lieu de 16.
– DES TRAINS PLUS LENTS : la vétusté de la ligne Breil-Tende se traduit par un temps de trajet de 50 mn au lieu de 25 mn et le remplacement de pratiquement tous les trains par des bus.
– TOUJOURS PLUS DE VOITURES, DE BUS ET DE CAMIONS SUR LA ROUTE : le trafic routier accru engendre Danger et Pollution

Les conséquences  sont connues : des déplacements en milieu rural encore plus difficiles, moins d’alternative à la voiture, l’enclavement des villages en cas d’éboulement sur la route et la liaison internationale coupée. La France et l’Italie seront de moins en moins reliées…

ll faut absolument rester vigilants et manifester notre attachement au train dans les vallées de la Roya, de la Vermenagna et entre le France et l’Italie.

Nous espérons pouvoir compter sur votre présence et vous invitons à relayer et diffuser l’ information.

Association Roya Expansion Nature « 

HOMMAGE à Nelson MANDELA lundi 9 décembre 2013 à 18h30 place Garibaldi à Nice

MANDELA-ARAFAT

Photo : AFP/Mohamed El-Dakhakhny

LE 29 JUIN 1993

Le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, s’entretient avec Nelson Mandela, au Caire. Lors d’une visite à Gaza en 1999, Mandela avait, en présence d’Arafat, exhorté les Palestiniens à ne pas se décourager dans leur lutte pour un État. À la mort du dirigeant palestinien en 2004, Mandela a salué « l’un des plus remarquables combattants de la liberté de cette génération ». 

Cercle de silence de Nice organisé par RESF06 Place Garibaldi de 18h30 à 19 h mardi 10 décembre 2013 (65 eme anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme)

 » Mardi 10 décembre 2013 : 65 eme anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme.

A cette occasion, le cercle de silence de Nice organisé par RESF06 aura lieu exceptionnellement Place Garibaldi, de 18h30 à 19 h .

Animations prévues.

Si vous pouvez amener friandises et décos de Noël pour les enfants de sans papiers et de demandeurs d’asile dont plusieurs se retrouveront à la rue… « 

 » 10 JOURS POUR SIGNER  » campagne annuelle d’Amnesty International autour du 10 décembre


Vous avez 10 jours par Amnesty_France

 » CHAQUE ANNÉE AUTOUR DU 10 DÉCEMBRE, JOURNÉE DES DROITS DE L’HOMME, AMNESTY INTERNATIONAL ORGANISE UNE MOBILISATION MONDIALE POUR SORTIR DE L’OUBLI DES HOMMES ET FEMMES DONT LES DROITS SONT BAFOUÉS.
A cette occasion, de graves violations des droits humains sont dénoncées par Amnesty International : entraves à la liberté d’expression (prison, répression), torture, discriminations, menaces de mort, violences sexuelles,… Les citoyens du monde entier, choqués par ces injustices, sont invités à s’unir contre l’oubli et soutenir en nombre les personnes menacées.

« Nous appelons à agir pour sortir de l’oubli des personnes dont les droits sont bafoués. L’anonymat et le silence sont les meilleurs amis des bourreaux ».
Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France

En appelant les citoyens du monde entier à agir pour des personnes en danger, nous souhaitons démontrer que les droits humains peuvent et doivent être l’affaire de tous, et que la solidarité entre personnes des cinq continents est fondamentale pour le respect des droits de chacun.

Depuis un demi-siècle, la défense des droits des personnes est à l’origine et au cœur de la mission d’Amnesty International (AI).
Découvrez ce qui se passe près de chez vous.

NOUS SOMMES DÉPENDANTS DE VOTRE SOUTIEN POUR MAINTENIR NOTRE INDÉPENDANCE. CETTE INDÉPENDANCE NOUS GARANTIT UN POUVOIR DE DÉNONCIATION ET D’ACTION LIBRE DE TOUTES CONTRAINTES OU PRESSIONS EXTÉRIEURES. AINSI, POUR SOUTENIR LES VICTIMES DE VIOLATION DES DROITS HUMAINS PARTOUT DANS LE MONDE, NOUS SOMMES ENTIÈREMENT DÉPENDANTS DE VOUS. »

 » Radioactivité et impact sur le vivant  » par Mario Mulé référent Energie-Nucléaire de Greenpeace au Court Circuit Café, 4 rue Vernier à Nice le 9 décembre 2013 à 18h30

 

 » Après le 1er volet sur le risque nucléaire, le référent Energie-Nucléaire de Greenpeace groupe local de Nice, nous propose le 2ème volet de son cycle de conférences sur le nucléaire.
« Radioactivité et impact sur le vivant »Au programme:
1) Rappel très sommaire de l’épisode 1
2) Qu’est ce que la radioactivité
3) Impacts sur le « vivant »
4) Déchets et rejets nucléaires
5) Radioactivité naturelle versus radioactivité artificielle
6) Notions de faibles doses et d’effet de seuil
7) Conclusions
8) Questions et débat
9) Présentation très sommaire du « 3ème épisode » : « Le lobby nucléaire »Conférence présentée par Mario Mulé

Boissons et collations seront disponibles avant la conférence.

Cette conférence est ouverte à tous, adhérent ou non à Greenpeace.

Accès : participation libre  »

http://nice.greenpeace.fr/

Journée Internationale des Droits de l’Homme :  » Pas en Notre Nom ! » Appel à rassemblement le 10 décembre à 19h place Garibaldi à Nice

«   Dans la suite logique du rassemblement du 28 septembre dernier, et à l’occasion de la

Journée Internationale des Droits de l’Homme,

nous réaffirmons notre volonté de dénoncer les propos xénophobes, discriminatoires et réducteurs de certaines personnalités politiques de divers bords,
y compris des élu-e-s de notre département, en particulier le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a fait pleuvoir des déclarations et arrêtés municipaux que nous
 jugeons contraires aux Droits de l’Homme, et qui ont été censurés par la Justice.
 
Récemment, l’expulsion de Leonarda Dibrani et sa famille a provoqué dans notre pays des réactions haineuses, et Christiane Taubira a elle aussi été victime d’attaques racistes indignes d’une République.
Nous, citoyennes et citoyens, nous sommes mobilisé-e-s en Collectif afin d’exprimer notre désaccord et de rappeler les valeurs de solidarité, d’égalité et de respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et de notre pays.
 Vous trouverez ci-joints notre appel citoyen et notre manifeste.
Nous appelons à un rassemblement à l’occasion de la
*journée internationale des Droits de l’Homme*,
le *10 décembre à 19h place Garibaldi à Nice*.« 

 » Roms, uniques objets de mon ressentiment… (Acte I)  » par Maître EOLAS

Je viens de tomber par hasard sur un excellent article de Maître Eolas. Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire partager !

Très bonne lecture !

http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/08/28/Roms,-uniques-objets-de-mon-ressentiment…-(Acte-I)

 » Roms, uniques objets de mon ressentiment… (Acte I)

Par Eolas le samedi 28 août 2010 à 17:49 :: Actualité du droit :: Lien permanent

Le Gouvernement a donc décidé, pour des motifs d’opportunité politique assez évidents sur lesquels je ne m’étendrai pas, ayant assez de choses à dire par ailleurs, de mettre en œuvre une politique d’expulsion, au sens premier du terme : « pousser dehors », les Roms étrangers vivant en France.

Ils sont fous, ces Roms, hein ?

Avant d’aller plus loin, qu’est-ce qu’un Rom ? Rom vient du mot Rrom, en langue romani (l’orthographe a été amputé d’une lettre en français, la double consonne initiale n’existant pas dans cette langue), qui signifie « homme » au sens d’être humain (féminin : Roma ; pluriel : Romané). Il s’agit d’un peuple parti, semble-t-il (la transmission de la culture étant orale chez les Roms, il n’existe pas de source historique fiable, mais tant la langueromani parlée par les Roms que la génétique confirme l’origine géographique indienne), du Nord de l’Inde (Région du Sindh, dans l’actuel Pakistan, et du Penjab pakistanais et indien) aux alentours de l’an 1000 après Jésus-Christ, sans doute pour fuir la société brahmanique de l’Inde qui les rejetait comme intouchables (c’est donc une vieille tradition pour eux que d’être regardés de travers par leur voisin).

Ils sont arrivés en Europe via la Turquie au XIVe siècle, suivant les invasions des Tatars et de Tamerlan, et s’installèrent dans l’Empire byzantin (qui les appelle Ατσίγγανος , Atsinganos, « non touchés », du nom d’une secte pré-islamique disparue, dont les zélotes refusaient le contact physique ; quand les Roms arrivèrent, les byzantins, qu’on a connu plus rigoureux dans leur réflexion, les prirent pour des membres de cette secte), ce qui donnera tsigane, Zigeuner en allemand et Zingaro en italien. Ceci explique que leur foyer historique se situe dansles actuelles Turquie, Roumanie, Bulgarie, pays qui restent les trois principales populations de Roms, et dans les Balkans (ex-Yougoslavie).

Outre des professions liées au spectacle ambulant, les Roms se sont spécialisés dans des professions comme ferronniers et chaudronniers, Γύφτοs, Gyftos, ce qui donnera Gypsies en anglais, Gitano en espagnol, et Gitan et Égyptien en Français (dans Notre Dame de Paris, la Recluse appelle Esmeralda « Égyptienne » ; et Scapin appelle Zerbinette « crue d’Égypte »).

Le roi de Bohême (actuelle république Tchèque) leur accordera au XVe siècle un passeport facilitant leur circulation en Europe, d’où leur nom de Bohémiens. De même, le Pape leur accordera sa protection (Benoît XVI est donc une fois de plus un grand conservateur) Leur arrivée en France est attestée à Paris en 1427 par le Journal d’un Bourgeois de Paris (qui leur fit très bon accueil) — C’est d’ailleurs à cette époque que se situe l’action du roman d’Hugo Notre Dame de Paris.

Pour en finir avec les différents noms qu’on leur donne, Romanichel vient du romani Romani Çel, « groupe d’hommes », Manouche semble venir du sanskrit manusha, « homme », soit le mot Rrom en romani, et Sinti semble venir du mot Sind, la rivière qui a donné son nom à la province du Sindh dont sont originaires les Roms. Sinti et Manouche désignent la même population rom établie dans les pays germanophones et presque intégralement exterminés lors de la Seconde guerre mondiale C’est pourquoi le mot Tsigane, évoquant l’allemandZigeuner, d’où le Z tatoué sur les prisonniers roms, est considéré comme blessant aujourd’hui .

Il convient ici de rappeler que les Roms ont été, aux côtés des Juifs, les cibles prioritaires de la politique d’extermination nazie. Le nombre de victimes du génocide, que les Roms appellent Samudaripen (« meurtre collectif total »), se situe aux alentours de 500 000, avec pour les Sinti allemands entre 90 et 95% de morts.

Ces mots peuvent être utilisés indifféremment pour désigner les Roms, encore que les siècles d’installation dans des pays différents ont fait apparaître des différences culturelles profondes. Même la langue romani n’est plus un dénominateur commun, puisque les Roms d’Espagne et du sud de la France, les Gitans, parlent le kalo, un sabir mâtiné d’espagnol, depuis qu’une loi espagnole punissait de la mutilation de la langue le fait de parler romani (les espagnols ont un atavisme profond avec les langues, mais c’est un autre sujet).

En 1971 s’est tenu à Londres le Congrès de l’Union Rom Internationale (IRU) qui a adopté le terme de « Rom » pour désigner toutes les populations du peuple rom, d’où l’usage de ce terme dans ce billet (ce que les gitans refusent, eux se disent kalé). Le mot rom ne vient donc absolument pas de Roumanie, ni de Rome, bien que ce peuple se soit installé en Roumanie et auparavant dans l’Empire romain d’Orient.

Je ne puis conclure ce paragraphe sans vous inviter à lire les commentaires de cet article, où je ne doute pas que des lecteurs plus érudits que moi apporteront de précieuses précisions ou, le cas échéant, rectifications.

Tous les chemins mènent aux Roms

Les Gens du voyage sont-ils des Roms ? En un mot, non. Le nomadisme n’est pas une tradition chez les Roms, mais une nécessité historique. Aujourd’hui , entre 2 et 4% des Roms sont du voyage, c’est-à-dire ont fait le choix d’une vie nomade. Et beaucoup de gens du voyage ne sont pas roms, comme les Yéniches, que l’on prend souvent pour des Roms. Les forains sont aussi nomades, mais du fait de leur profession, et pour la plupart ne sont pas Roms. Et si demain, il vous prenait la fantaisie de vivre une vie nomade, vous deviendriez aussitôt Gens du Voyage, sans pour autant devenir Rom (sauf aux yeux des lecteurs du Figaro). Un abus de langage est apparu du fait que la Constitution française interdit toute distinction sur une base ethnique. Le terme de Gens du Voyage, neutre de ce point de vue, est souvent employé aux lieu et place du mot Rom. Or ce ne sont pas des synonymes.

Ce qui d’emblée montre que le problème des occupations illégales de terrains, publics ou privés, par des Roms ne vient pas uniquement du fait que la loi Besson (pas Éric, non, celui qui est resté de gauche, Louis) du 5 juillet 2000, qui oblige les communes de plus de 5000 habitants à prévoir des aires d’accueil, est allègrement ignorée par la majorité des maires.

Quand un Rom viole la loi, c’est mal. Quand l’État viole la loi, c’est la France. Laissez tomber, c’est de l’identité nationale, vous ne pouvez pas comprendre.

La majorité des Roms en France sont Français, et leur famille l’est même depuis plusieurs siècles. Les Roms ont de tout temps adopté le style de vie des pays où ils se sont installés, jusqu’à la religion (ils sont catholiques en France, protestants en Allemagne, musulmans en Turquie et dans les Balkans), et il ne viendrait pas à l’idée d’un Rom de donner à ses enfants un prénom qui ne soit pas du pays où il nait (lire les prénoms des enfants d’une famille rom permet parfois de retracer leur pérégrination ; exemple : Dragan, Mikos, Giuseppe, Jean-Pierre). Cela ne les empêche pas de garder vivace la tradition rom, à commencer par la langue romani, et l’importance primordiale de la famille élargie (la solidarité n’est pas un vain mot chez les Roms). Il est d’ailleurs parfaitement possible qu’un de vos collègues de travail soit Rom et que vous ne l’ayez jamais soupçonné.

Naturellement, ces Roms ne sont pas personnellement menacés par la politique actuelle, même s’il est probable qu’ils la vivent assez mal.

Les Roms étrangers sont donc quant à eux des migrants qui veulent une maison qui ne bouge pas, et habitent des habitations de fortune, triste résurgence des bidonvilles. Ils viennent de pays qui ont toujours refusé l’intégration des Roms, en faisant des parias dans leur propre pays. Même si l’intégration à l’UE de ces pays a conduit à un changement total de politique, les états d’esprit, eux n’ont pas changé, et le rejet répond hélas souvent au rejet. Certains Roms se sont sédentarisés et tant bien que mal intégrés, comme les Kalderashs (du roumain Căldăraşi, chaudronniers, habiles travailleurs du métal, en particulier du cuivre) ; d’autres, comme les nomades, forment une société fermée et hostile aux gadjé — aux non-Roms. La plupart des Roms de Roumanie qui viennent en France sont des kalderashs, et non des nomades, fuyant la misère et le rejet dont ils font l’objet dans leur pays. Donc, pas des gens du voyage.

Les roms des Balkans (ils sont nombreux en Serbie et au Kosovo) fuient eux aussi la misère, même si certains demandent l’asile (très peu l’obtiennent) prétendant faire l’objet de persécutions. Il faut reconnaître que lors de la guerre du Kosovo en 1999, des Roms ont été recrutés par les troupes serbes pour se livrer à des opérations militaires de nature à intéresser le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), et se sont acquittés de cette tâche avec un zèle qui n’a pas laissé de très bons souvenirs auprès des populations kosovares (j’entends par là : albanais du Kosovo).

Des Roms, des stats et de la bière nom de Dieu

Une question se pose, et je ne tiens pas à l’éluder : celle des Roms et de la délinquance. Le lien est certain, les chiffres ne mentent pas. Partout en Europe, les Roms sont bien plus victimes de la délinquance que les autres populations. Destructions de biens, agressions racistes, sur lesquelles les autorités ferment bien volontiers les yeux, d’autant plus que les Roms, on se demande pourquoi, ont développé à leur encontre une certaine méfiance, quand ce ne sont pas des pogroms. Sans compter les crimes contre l’humanité subis par ce peuple, que ce soit le génocide nazi ou la réduction en esclavage en Valachie et en Moldavie —oui, des esclaves en Europe— jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle.

Ce n’est pas une boutade, c’est une réalité : la délinquance, les Roms en sont d’abord victimes. On a déjà vu que même en France, État de droit imparfait mais État de droit, l’État ne respecte pas la loi Besson. Vous verrez dans la suite de ce billet qu’au moment où je vous parle, il fait encore pire à leur encontre puisque la politique d’expulsion mise en œuvre est illégale. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les juges administratifs. L’Union européenne l’a remarquéLe Conseil de l’Europe l’a remarquéL’ONU l’a remarquéLe Pape l’a remarqué. L’UMP n’a rien remarqué.

Mais n’esquivons pas la question de la délinquance de Roms. De Roms, pas DES Roms. Elle existe, c’est indéniable, ne serait-ce du fait qu’aucun groupe humain n’est épargné. Est-elle plus élevée que dans les autres groupes sociaux ? C’est probable.

Évacuons rapidement une question sur laquelle je reviendrai dans le prochain billet : l’occupation sans droit ni titres de terrains publics ou privés. Il ne s’agit pas de délinquance, puisqu’au pire (occupation d’un terrain public), ces faits sont punis d’une contravention de grande voirie.

Les causes premières de la délinquance, au-delà du mécanisme intime et personnel du passage à l’acte, qui fonde la personnalisation de la peine, sont la pauvreté (liée au chômage ou à la précarité de l’emploi ; un CDD est aussi rare dans une audience correctionnelle que la vérité dans la bouche d’Éric Besson), l’exclusion (qu’entraîne mécaniquement le fait d’être sans-papier, notamment), le faible niveau d’instruction (qui empêche d’accéder aux professions rémunératrices), outre le fait que la délinquance concerne surtout des populations jeunes (le premier enfant a un effet remarquable sur la récidive).

Vous avez remarqué ? Je ne viens pas de vous dresser un portrait du jeune versaillais. Plutôt celui du jeune Rom des terrains vagues. Ou du jeune des cités, soit dit en passant pour la prochaine fois ou on tapera sur eux. À vous de voir avec votre conscience si vous voulez y ajouter une composante génétique.

Parce qu’aucune statistique n’existe sur la délinquance des Roms. Aucune. Tout simplement parce que ce serait interdit : Rom est une origine ethnique, or la loi prohibe la constitution de fichier sur des bases ethniques ou raciales — suite à un précédent quelque peu fâcheux.

Donc quand le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, que l’on a connu plus méticuleux en matière d’arithmétique ethnique, prétend présenter des statistiques de la délinquance des Roms pour justifier la politique du Gouvernement, il ment. Je sais, ça devient une tradition de ce Gouvernement, mais que voulez-vous, je n’arrive pas à m’y faire. Quelqu’un, je ne sais plus qui, m’a mis dans la tête l’idée saugrenue de République exemplaire, du coup, je fais un blocage.

Le ministre de l’intérieur a cru devoir présenter publiquement (sur RTL) le 25 août des statistiques fondées sur « une étude des services de police », non sur l’origine ethnique, interdite, mais sur la nationalité du délinquant, roumaine en l’occurrence.

Mes lecteurs ayant suivi jusqu’ici ont déjà compris l’inanité de l’affirmation. Rom ne veut pas dire Roumain, et le ministre joue ici sur la ressemblance des termes, et l’inculture de son auditoire. Mes lecteurs sachant faire la différence entre un mot sanskrit et un mot latin, je ne m’attarderai pas sur ce stratagème grossier, qui ne trompera que qui veut être trompé.

De plus, les services de police, même si on leur fait perdre un temps précieux depuis des années à collectionner des statistiques inutiles hormis à la communication gouvernementale, ne sont pas un service de statistique. La méthode de récolement des données n’a rien de scientifique et n’a jamais eu la prétention de l’être. Elle repose sur les délits constatés ou dénoncés, ayant donné lieu à élucidation. Donc préalablement à enquête. Or la distribution des effectifs et des moyens (limités, et de plus en plus du fait de ce même Gouvernement) dépend pour l’essentiel des directives données par ce même Gouvernement.

Je m’explique. Le Gouvernement estime que l’opinion publique, qu’il confond hélas trop volontiers avec le peuple souverain, est particulièrement remontée contre les vols à la tire (les pickpockets) ou à l’arraché (qui en est une variante un peu plus bourrin) dans les transports en commun. Le ministre de l’intérieur va demander aux forces de police de mettre la pression contre cette délinquance. Le commissaire de police va recevoir cette instruction et va redistribuer ses effectifs, qui préalablement luttaient contre les violences faites aux personnes, sur les voleurs du métro. Mécaniquement, le nombre d’interpellation pour des faits de violence va baisser. Les policiers interviendront toujours lors d’une bagarre, mais n’arrêteront personne pour des faits de violences légères, puisque leur mission est de surveiller les voleurs à la tire. Un délit constaté de moins = baisse de la statistique correspondante, sans que la réalité n’ait changé en quoi que ce soit. En revanche, plus de voleurs à la tire seront arrêtés (car la police reste malgré tout plutôt efficace dans son boulot). Augmentation de la statistique, sans lien avec l’évolution de la réalité. Voilà la méthodologie qui préside à la confection de ces statistiques.

C’est pourquoi le ministre peut proclamer des chiffres aussi aberrants, et sans hélas faire tiquer qui que ce soit, qu’une augmentation de 138% en un an de la délinquance roumaine. Personne ne fait le lien avec une autre donnée, qui indique que 13,65% des auteurs de ces vols seraient Roumains (sous-entendu : Roms). C’est-à-dire que 13,65% des délinquants sont responsables d’une augmentation de 138% des délits. Qui a dit que les Roms étaient des feignants ?

D’autant plus que pour fréquenter un peu les prétoires parisiens, je suis assez bien placé pour savoir qu’il existe aussi une délinquance roumaine non-rom, assez active ces derniers mois, dite de l’escroquerie aux « Yes-card ». Une Yes-card est une fausse carte de crédit qui, quel que soit le code que vous tapez, renvoie toujours une réponse positive au lecteur, faisant croire que la banque a accepté la transaction. Des Roumains achètent ainsi des vêtements de marque et des parfums, et vont les revendre à Bucarest. C’est une atteinte aux biens, commise par des Roumains, mais pas par des Roms. Sauf dans les statistiques de M. Hortefeux.

Brisons là, ce billet mérite je pense d’être soumis à vos commentaires. Le deuxième volet sera centré sur le droit des étrangers et portera sur les mesures actuelles d’expulsion, pour lesquelles le Gouvernement use selon les cas de deux méthodes : soit violer la loi, soit se payer votre tête.

Et fort cher, si ça peut vous consoler.  »

Nelson MANDELA : ma réflexion sur les réactions au décès de ce Sur-Homme, cet exemple majestueux pour la jeunesse du monde

Mandela

Ma réflexion sur ce que j’entends des hypocrites :

Beaucoup de chefs d’Etat qui encensent Mandela, mort, l’ont livré à ses bourreaux, vivant …mépris total pour eux, respect total pour lui !

Le racisme revient, la Ministre Christiane TAUBIRA l’a reçu en plein visage, ignoble et dégoulinant de crasse et d’appel au lynchage et au meurtre inconscients. La France et l’Europe ont besoin de se réveiller avant d’être happés par leur vieux démon.

Certaines populations fragiles basculent vers l’extrême droite, ce mouvement barbare qui n’ose plus dire son nom et mais qui met toujours en avant le mépris pour des futurs Sur-Hommes comme jadis Nelson MANDELA. ET ceci à cause de la couleur de leur peau, de leur religion, ou origine, mais surtout de leur pauvreté, ne l’oublions pas. Les victimes, aujourd’hui : d’autres hommes, qui s’appellent Rachid, Daoud, Issa ( des musulmans ),  ou Ibrahim, et même Dragan, Mikos, Giuseppe ou Jean-Pierre ( des Roms ), comme Shlomo ou David naguère. Ces populations ne réalisent pas qu’elles maltraitent et rejettent de personnes comme elles, qui souffrent et ont du mal à gravir l’ascenseur social en panne depuis des décennies. C’est une grave erreur de monter ainsi des populations en difficulté les unes contre les autres, alors que les deuxièmes ne sont pas responsables du malheur de premières ! Les responsables réels sont plus haut placés … mais il faut lever la tête pour les voir. Ceux sont les vautours qui pillent les ressourcent et mettent l’humanité en nouvel esclavage. Je ne parle pas des privilégiés qui colportent aussi ces idéologies nauséabondes; eux seront responsables ET coupables.

Ces louanges sur l’être d’exception qu’est et restera Nelson Mandela doit nous rappeler le martyr moral, physique et social que vivent des personnes comme lui aujourd’hui en France et en Europe. . Le rappel de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme « , dont on vient tout juste de commémorer le 30ème anniversaire de l’arrivée à Paris ce mardi 3 décembre, et qui a inspiré le film  » La marche  » de Nabil Ben Yadir doit nous rafraîchir la mémoire et nous inspirer un « PLUS JAMAIS CA » salvateur pour les victimes, comme pour les bourreaux de ratonnades anciennes … ou futures, avec ce climat haineux qui pousse à nouveau dans les esprits.

Vous pouvez aussi lire  :

Pourquoi il ne faut pas parler de «Marche des beurs»

http://www.slate.fr/story/80627/marche-beurs-racisme-egalite

 

 

 

 » Concas tacle Allemand et lâche le PS  » dans 20minutes.fr

A lire en entier dans  20minutes.fr

http://www.20minutes.fr/ledirect/1259937/concas-tacle-allemand-lache-ps

Leur divorce est consommé. Le conseiller général Marc Concas a annoncé jeudi qu’il avait transmis sa démission au PS, taclant au passage Patrick Allemand, tête de liste socialiste pour les municipales à Nice. « Il est une moins-value pour le parti », a-t-il ainsi déclaré, expliquant qu’il lançait « le projet d’un rassemblement d’une gauche qui ne veut plus rester silencieuse ».

Président du groupe socialiste au conseil général, Marc Concas a ouvert la porte à un éventuel rapprochement avec Olivier Bettati, sans toutefois le confirmer. « Nous souhaitons un projet alternatif pour les Niçois », a-t-il indiqué. De son côté, le candidat Patrick Allemand peut se réjouir d’une chose : l’écologiste Rémi Gaechter a annoncé son ralliement à la liste d’union de la gauche. Il en prendra ainsi la neuvième place.

« Municipales 2014 : Marc Concas veut donner de la voix à une « gauche silencieuse »  » dans Nice Premium – Un rassemblement à Gauche et un pacte républicain pour bâtir un projet pour Nice

A lire en entier dans NICE PREMIUM

http://www.nice-premium.com/politique,3/municipales-2014-marc-concas-veut-donner-la-voix-a-une-gauche-silencieuse,13247.html

Marc Concas dec 2013

Après Olivier Bettati , Marc Concas a mis fin au suspense qui n’en était pas vraiment un en rendant public sa démission du Parti Socialiste (Il était adhérent depuis plus de 25 ans et conseiller général PS depuis 2001*) et dévoilant son engagement pour qu’une « gauche silencieuse » retrouve sa voix.

L’avocat niçois appelle à un « pacte républicain pour bâtir un projet pour Nice et créer les conditions d’une nécessaire alternance en mars 2014 ». Marc Concas a utilisé sa brillante élocution rhétorique pour accuser et fustiger, au même titre, Christian Estrosi et… Patrick Allemand. Le choix de cette date d’annonce, à quelques heures du meeting du leader socialiste, faisant certainement partie du tableau… de chasse !

Selon le nouveau partant dans la campagne des municipales niçoises : « Christian Estrosi doit être battu en mars 2014 car Il a ruiné la ville comme il a ruiné par le passé le Conseil Général des Alpes-Maritimes… Patrick Allemand, lui, est dans l’incapacité de battre Christian Estrosi. Loin de bénéficier d’un ancrage local, sa personnalité constitue malheureusement une moins-value pour la gauche. Christian Estrosi l’a compris en faisant de lui son adversaire favori ! ». La réaction de celui-ci (voir dans l’encadré) montre que le désaccord entre les deux hommes a pris une tournure fort personnelle.

Conclusion de cette analyse ? Marc Concas a envoyé sa lettre de démission au premier secrétaire du Parti Socialiste, Harlem Désir. Et maintenant ? L’ancien élu socialiste veut donner la voix, tout comme une voie, à cette gauche silencieuse qui ne se reconnait plus dans la politique des partis traditionnels.

Marc Concas le dit clairement :  » Je considère, en effet, qu’à l’échelle d’une ville, et compte tenu de la gravité des difficultés que nous rencontrons au quotidien à Nice, les partis politiques ne sont plus une réponse adaptée à l’urgence de la situation ».

La présence à ses côtés du socialiste Claude Giauffret, du vert André Minetto et du radical Georges Trova témoigne d’un premier intérêt de la part de militants qui pourraient être séduits par cette nouvelle alternative.

Mais, finalement, cette action s’inscrit dans quelle stratégie et comment se déclinera-t-elle ? La réponse est encore au stade de la condition préalable :  » Un pacte républicain et bâtir un projet pour Nice et créer les conditions d’une nécessaire alternance ». Ce qui est certes bien dit mais qui, tout au moins apparemment, reste insuffisant face au cuirassé Estrosi.

Mais, on sait qu’un secret, de Polichinelle pour certains, va être prochainement dévoilé avec la prochaine déclaration de Benoît Kandel. La définition de ce puzzle politique niçois sera alors complète et donnera une dynamique et la visibilité à une liste qui se voudra novatrice d’une nouvelle manière de faire de la politique en recherchant la démocratie de proximité face à un maire sortant « qui ne recherche qu’un seul objectif, celui d’utiliser la mairie de Nice comme un tremplin pour sa carrière parisienne.

Est-ce que les Niçoises et les Niçois sauront comprendre la démarche… Réponse dans les semaines qui suivent ?  »