Archives par mot-clé : EELV

« Israël – Palestine : EELV soutient une solution à deux Etats et condamne toute violence » Communiqué d’EELV

Les frappes sur Gaza ont repris dans la journée et les violences envers les civils se poursuivent.Europe Ecologie Les Verts rappelle sans ambiguïté sa position sur le Proche – Orient.

1) Seule la reconnaissance de deux Etats distincts et indépendants permettra d’installer durablement la paix au Proche- Orient.

2) Europe Ecologie Les Verts dénonce toute violence d’où qu’elle vienne. La réponse à la violence par la violence ne peut en aucun cas conduire à un processus de paix. Les frappes ciblées que promeut Israël ne sont qu’un leurre. Dans la bande de Gaza, le territoire le plus peuplé du Proche Orient, les populations civiles sont forcément en danger. Le nombre des victimes montre d’ailleurs la disproportion de la violence. A des actes terroristes répondent des frappes dix fois plus meurtrières qui alimentent en retour le terrorisme et la tension.

3) Europe Ecologie Les Verts appelle la communauté internationale à se mobiliser pour imposer un cessez-le-feu puis une paix durable. L’Europe peut jouer un rôle prépondérant dans l’atteinte de ces objectifs, elle doit parler d’une seule voix, prendre une position ferme de condamnation des opérations israéliennes dans la bande de Gaza.

4) Europe Ecologie Les Verts condamne par ailleurs toute forme de violence à l’encontre des lieux de culte, des personnes ou des institutions en France comme au Proche Orient.

5) Europe Ecologie Les Verts soutiendra sans réserve toute initiative d’acteurs, d’Etats ou d’institution promouvant la paix.

Pour toutes ces raisons, EELV appelle à aller manifester :
Rassemblement mercredi 16 juillet
– attention nouveau lieu place des Invalides-  18h30 aux côtés du Collectif National pour la Paix Juste et Durable entre Israeliens et Palestiniens.

Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux

« Raids sur Gaza : non toutes les mesures ne sont pas bonnes à prendre pour protéger sa population et non les raids aériens non ciblés ne protègent pas du terrorisme à long terme » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

COMMUNIQUÉ

« Le Président de la République française a témoigné son entière solidarité envers Benyamin Netanyahou et apporté son soutien à la politique de représailles menée par Israël, laquelle frappe aveuglément les populations civiles palestiniennes. EELV s’oppose à ce point de vue qui justifie par avance toutes les opérations militaires (raids aériens et attaques terrestres), particulièrement sur la bande de Gaza, au motif de prévenir le terrorisme.

La violence armée ne saurait être une réponse efficace. Les morts civiles sont autant d’obstacles à la poursuite de l’objectif de paix au Proche Orient. EELV appelle à la cessation des combats, à la mise en place d’un cordon humanitaire sur Gaza et estime indispensable et urgente une action volontariste de l’Europe et de la France en ce sens. Il est de la responsabilité de la communauté internationale de faire cesser l’escalade meurtrière.

EELV rappelle sa solidarité sans faille avec les populations civiles menacées et son soutien résolu à tous les acteurs qui œuvrent pour la paix. »

Europe Ecologie Les Verts

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« Vote de la France contre une résolution de l’’ONU pour le respect des droits de l’’homme face aux multinationales: une décision qui n’’honore pas notre pays » Communiqué d’EELV ( Groupe du Sénat )

Unknown

Vote de la France contre une résolution de l’’ONU pour le respect des droits de l’’homme face aux multinationales

Une décision qui n’’honore pas notre pays

« Dans une lettre à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, les sénateurs écologistes interrogent le gouvernement sur la position de la France lors du vote sur une résolution de l’ONU en faveur des droits de l’homme.

Ce texte, déposé par l’Equateur et l’Afrique du Sud et adopté le 26 juin 2014 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, prévoit la mise en place d’un groupe de travail intergouvernemental qui sera chargé d’établir un cadre juridique pour contraindre les multinationales au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Les parlementaires écologistes se félicitent de l’adoption de cette résolution mais s’indignent que la France ait voté contre ce texte. Selon eux, « ce vote n’honore pas notre pays en nous inscrivant dans le camp du laisser-faire face aux abus des multinationales ».

Les signataires de cette lettre à Laurent Fabius souhaitent connaitre « les raisons qui ont poussé le gouvernement à voter contre cette résolution » et de quelle manière celui-ci entend  « garantir le respect des droits de l’homme face aux abus de certaines multinationales ». »

 

« Loi de transition énergétique et déchets nucléaires: CIGEO était enfoui dans les détails. » Communiqué de presse d’EELV (Europe Ecologie les Verts) – Ou le diable ne va-t-il pas se fourrer !!

Tiens, Sarkozy était coutumier de cette entourloupe qui consiste à cacher quelque chose d’embarrassant dans un projet de loi bien ficelé … et sans le dire bien sûr. Et au contraire, en faisant grand tapage sur l’excellence du projet pour détourner et hypnotiser les parties prenantes et le public.

Triste époque où le mensonge, où la dissimulation honteuse deviennent un moyen d’agir au sommet. Hollande – Sarkozy même combat ???

Sale temps pour notre pays !

Le communiqué :

 » Les écologistes avaient donc raison d’être prudents. La présentation des grandes lignes du texte du projet de loi transition énergétique sans que les parties prenantes disposent du texte final cachait bien quelque chose.

C’est avec stupéfaction que nous avons découvert que « la nouvelle version finale » du projet de loi transition énergétique comportait deux nouveaux articles sur l’enfouissement des déchets nucléaires, alors que la ministre avait annoncé que cette question ne serait pas abordée dans cette loi.

Pire, ces deux nouveaux articles prévoient que l’enfouissement des déchets en couche géologique profonde (c’est le projet CIGEO à Bure) pourrait être démarré par décret, sans passer par l’étape de la loi et un débat public devant l’Assemblée et le Sénat.

Les écologistes s’insurgent doublement contre cette manière de faire. Sur le fond, le Parlement doit être respecté et on ne peut imaginer qu’un sujet aussi explosif soit traité par décret alors qu’il engage le pays sur des milliers d’années. Sur la forme il est scandaleux de glisser en douce des dispositions aussi peu consensuelles sans même les avoir présentées en amont à la commission spécialisée du Conseil national du débat sur la transition énergétique qui travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration du texte.

Pour EELV rien ne justifie la précipitation. La loi sur la transition énergique doit au contraire être l’occasion de recadrer le processus en prenant vraiment en compte les conclusions du débat public. Celui ci a montré que le projet CIGEO doit être revu car il n’est « pas mûr », comme l’a reconnu la Directrice de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs lors de son audition en mai par la commission parlementaire d’enquête sur les coûts du nucléaire. Son calendrier doit être revu, ce qui permettra de « donner du temps au temps », pour reprendre et développer les recherches alternatives au stockage en profondeur trop rapidement exclues (notamment l’entreposage en subsurface), et pour mener un test préalable en grandeur réelle avant toute décision.

EELV réclame le retrait de ces articles permettant d’enfouir les déchets par décret et l’application des conclusions du débat public sur le projet CIGEO. « 

Julien Bayou, porte-parole national

Sandrine Rousseau, porte-parole national

« Transition énergétique : après les belles paroles, pas de grands moyens ? » Communiqué de presse de EELV (Europe Ecologie Les Verts)

« Ségolène Royal a présenté ce mercredi les grandes lignes de la loi sur la transition énergétique. Alors que le projet de loi n’est toujours pas connu, les écologistes font preuve de scepticisme : si les objectifs de réduction de la consommation d’énergie, de part du nucléaire dans la production française d’électricité et de réduction des gaz à effet de serre ont été rappelé, ils s’inquiètent de ne pas voir certains objectifs et les moyens permettant de les concrétiser inscrits dans la loi.

Les écologistes demandent ainsi que les engagements de plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire à 50% en 2025 soient inscrits dans la loi, que la durée de vie des centrales soit actée, que la fermeture de réacteurs et centrales anciennes et moins sûres comme Fessenheim précisée et que l’État ait la main sur la politique énergétique et puisse réellement l’imposer à EDF.

En matière de logement, les mesures annoncées pour favoriser la réhabilitation thermique vont dans le bon sens en facilitant l’accès au financement à court terme, mais pêchent sur le développement d’une vision stratégique à long terme. Sur les énergies renouvelables, l’enjeu est autant industriel que de production et de consommation. L’ambition est là aussi de mise pour changer de braquet.

Un seul exemple illustre facilement cette mécanique : l’obligation de rénover les bâtiments est un outil formidable et structurant pour notre économie pour tout à la fois créér des emplois non-délocalisables, baisser les factures des ménages et réduire les émissions de gaz à effets de serre. Mais l’obligation sans les aides au financement, c’est faire peser une lourde charge sur les ménages. L’épargne et les moyens doivent être réorientés pour faciliter ces investissements, et le tiers financement – qui permet la prise en charge des travaux de rénovation d’un logement par un opérateur sans que le propriétaire ne débourse un euro – doit être facilité.

Chômage, urgence climatique, péril nucléaire, risques d’insécurité énergétique liés à notre dépendance aux ressources fossiles… Face à ces défis, les écologistes rappellent que la loi sur la transition énergétique est une opportunité historique, qu’il est urgent de changer notre trajectoire de consommation et de production. Pour cela il faut s’en donner les moyens.  »

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux d’EELV

« Soutien aux intermittents et propositions pour une refondation des politiques culturelles » Communiqué de presse d’EELV (Europe Ecologie Les Verts)

 » Europe Ecologie Les Verts apporte son soutien aux professionnels du spectacle en grève pour dénoncer la signature de l’agrément de l’accord Unédic par le Ministre du travail. Sur l’ensemble des territoires, les intermittents en grève, pourront compter sur le soutien des élus et des militants écologistes.

Plutôt que de fragiliser les conditions de vie des intermittents, le rôle des pouvoirs publics et partenaires sociaux doit être de travailler à la sauvegarde et l’amélioration d’un régime qui joue un rôle fondamental dans le maintien d’un tissu culturel riche sur l’ensemble des territoires.

EELV appelle à la réouverture de négociations basées sur les travaux des commissions parlementaires et propose la contribution de sa Commission culture au débat. « 

 Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole

Elections Européennes 2014 : Pascal Durand (EELV), tête de liste aux européennes en Ile-de-France, invité de #DirectPolitique ce mardi 20 mai à 10h – Posez vos questions

Pascal Durand (EELV) invité de #DirectPolitique

« L’ancien secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les Verts, tête de liste aux européennes en Ile-de-France, est l’invité de l’émission de Linternaute.com avec 20 Minutes et Ouest-France, ce mardi 20 mai 2014 à 10 h.

La campagne des européennes s’achève déjà sans avoir jamais vraiment commencé. Mis à part des discutions sur le traité Transatlantique (Tafta), il faut bien l’admettre : peu de débats sont parvenus à mobiliser les médias et l’opinion pendant cette campagne. Comment expliquer ce désintérêt généralisé pour l’Europe et pour ces élections européennes ? Est-il lié à l’euroscepticisme voire à l’europhobie qui devrait se matérialiser dans les urnes le 25 mai si l’on en croit les sondages ? Qui sont les responsables de cette situation ? Faut-il changer l’Union européenne pour la faire aimer des Français ? Comment donner corps à l’Europe et la tourner vers les peuples ? Après avoir interrogé les représentants des principaux partis, #DirectPolitique recevra Pascal Durand, tête de liste EELV aux européennes en Ile-de-France, ce mardi 20 mai 2014 à 10 h. Il sera le dernier invité de l’émission de Linternaute.com avec 20 Minutes et Ouest-France avant le scrutin.

Posez votre question sur :

http://www.linternaute.com/actualite/politique/pascal-durand-eelv-invite-de-directpolitique.shtml?utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_photosdelirante

Pascal Durand

Proche de Nicolas Hulot en 2007, comptant parmi les principaux contributeurs de son « pacte écologique » lors de la campagne présidentielle, Pascal Durand est depuis devenu un cadre du parti écologiste en France. Avec Daniel Cohn-Bendit d’abord, il va s’associer au succès des européennes de 2009, qui offriront plus de 16 % des suffrages à un nouveau mouvement, Europe-Ecologie, qui deviendra Europe-Ecologie-Les Verts après l’élection. Il soutiendra ensuite Nicolas Hulot à la primaire des écolos pour la présidentielle de 2012, puis restera loyal envers Eva Joly tout au long de la campagne.

Après l’alliance des Verts avec le PS et l’entrée de Cécile Duflot et Pascal Canfin au gouvernement, Pascal Durand est élu en juin 2012 nouveau secrétaire national d’Europe-Écologie-Les Verts par le conseil fédéral du parti. Il est alors considéré comme un « patron » de substitution, choisi pour ne pas faire d’ombre à Cécile Duflot et à ce que certains nomment « la firme » chez EELV. Sous sa direction, les Verts vont s’affaiblir, dans le sillage d’une majorité vacillante, mais aussi se diviser, entre ceux qui souhaitent maintenir un contrat avec le gouvernement et ceux qui pensent qu’il faut se retirer, faute de grande réforme environnementale. Après avoir vertement critiqué les reculs du gouvernement sur plusieurs mesures écologiques, le manque d’ambition de François Hollande pour la transition énergétique et même évoqué un « ultimatum », Pascal Durand va finalement montrer son indépendance. Mais il va aussi s’attirer de vives critiques à l’intérieur comme à l’extérieur du parti. Le 25 septembre 2013, il finira par annoncer sa démission de la direction d’EELV. Il sera remplacé par une proche de Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse.

Désormais candidat aux élections européennes en Ile-de-France dans un ticket avec Eva Joly, Pascal Durand devrait aussi donner sa vision pour le parti écologiste, secoué de nouveau lors du remaniement.  »

Chaque mardi, Linternaute.com, 1er site d’actualités de France, 20 Minutes, 1er quotidien gratuit et Ouest-France, 1er quotidien français payant, reçoivent une personnalité du monde politique pour un entretien de 40 minutes avec les journalistes des rédactions et les internautes.

 » Motion portant sur la position des écologistes quant au vote de confiance du gouvernement  » votée lors du Conseil Fédéral d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

 » En 2012, les écologistes ont fait le choix de soutenir Francois Hollande au second tour de l’élection présidentielle et de participer à la mise en œuvre de l’accord de mandature signé par EELV et le Parti socialiste.

Depuis, les orientations, notamment sur le plan de la politique économique et sociale, définies par le président de la République et mises en œuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, ont été avant tout déterminées par l’objectif de réduction du déficit public. Ce choix s’est fait aux dépens d’une politique volontariste en faveur de la nécessaire réduction des inégalités sociales et de l’engagement d’un nouveau modèle de développement non productiviste et respectueux de l’environnement.

Malgré les demandes répétées d’Europe Ecologie Les Verts en faveur d’un changement de cap et le signal envoyé par les Françaises et les Français à l’occasion des élections municipales de mars 2014, le Président de la République a confirmé, lors de son allocution annonçant la nomination de Manuel Valls comme nouveau Premier ministre, sa volonté de poursuivre une politique dictée par l’orthodoxie budgétaire et l’impératif comptable de réduction des budgets publics.

En conséquence, le Bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts a pris la décision de ne pas participer au nouveau gouvernement.

Ainsi, considérant que le rôle du Conseil fédéral est de définir l’orientation politique générale d’Europe Ecologie les Verts et qu’il est demandé aux parlementaires écologistes de prendre en compte ces orientations dans le cadre de l’exercice de leur mandat,

 Le Conseil fédéral d’Europe Ecologie Les Verts réaffirme :

  • que la feuille de route du Président de la République confirmant la mise en œuvre de l’orthodoxie budgétaire portée par le TSCG et imposant une réduction brutale des dépenses publiques est incompatible avec la transition écologique ;
  • que la nécessité de la transition énergétique et environnementale passe par un programme d’investissement dans les filières d’avenir ;
  • la volonté des écologistes de voir mis en œuvre les engagements pris lors de la signature de l’accord de mandature avec le parti socialiste en 2011 ;
  • l’autonomie de l’écologie politique ;
  • que la confiance dans le gouvernement ne peut être accordée tant qu’une réorientation de la politique économique, sociale et environnementale n’aura pas été amorcée. « 

 » Le lent suicide d’Europe Ecologie Les Verts » par Hervé KEMPF

 » Prisonnier d’une alliance politique désastreuse, EELV vient de tenir son congrès à Caen, reconduisant mollement la ligne incarnée par Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé. L’écologie politique est gravement malade. Il est urgent de penser son renouveau.

A lire en entier dans  » REPORTERRE »
http://www.reporterre.net/spip.php?article5086


En août 2012, le parti EELV m’avait invité à animer la session plénière de ses journées d’été, dont le thème était : « Des écologistes au gouvernement, pour quoi faire ? ».

Comme je ne conçois pas le rôle d’animateur comme étant celui d’un distributeur d’eau tiède, j’avais introduit la discussion en posant les questions que bon nombre des membres de ce mouvement se posaient, à savoir : jusqu’à quel point est-il utile d’avoir des ministres dans un gouvernement qui prend des mesures anti-écologiques ? Car en à peine deux mois, le gouvernement de M. Ayrault avait déjà relancé un surgénérateur (Astrid), viré une ministre de l’Ecologie qui s’opposait à l’exploitation de pétrole au large de la Guyane, réprimé violemment deux manifestations à Notre Dame des Landes et à Montabot (contre la ligne à haute tension Cotentin Maine).

On peut voir la vidéo de cette séance ici :.

Cette introduction agaça les ministres à la tribune, Cécile Duflot et Pascal Canfin, et le député François de Rugy.

Quand vint son tour de parole, Pascal Canfin, selon la méthode qui consiste à s’en prendre au messager plutôt que répondre au message, m’interpella : « Que fait un journaliste écologique dans un journal qui ne l’est pas ? Quand on voit la Une du Monde sur la croissance… La couleuvre que Hervé Kempf a avalé ce jour-là, c’est un boa ».

Mon rôle d’animateur n’était pas d’entrer dans un débat direct avec les orateurs, donc je ne répondis pas. Un an plus tard, considérant qu’effectivement, on ne peut pas avaler les boas, j’ai quitté le journalde MM. Bergé, Niel et Pigasse. Pascal Canfin est toujours ministre, et ne manifeste aucun désir de quitter ce poste. Depuis l’été 2012, le gouvernement Ayrault a cependant multiplié les mesures anti-environnement. Il semble que la conception des boas diffère selon que l’on est journaliste attaché à la liberté et militant politique.

Couleuvres et boa –

La question de la participation au gouvernement torture plus que jamais le parti né en 1984 pour porter sur la scène politique l’interrogation écologiste et la volonté de changement qui en découle. Porter sur la scène politique signifie que l’on entend peser sur les leviers de pouvoir, et accéder à ces leviers de pouvoir. On ne peut donc reprocher à un parti de chercher à gouverner. Mais cela n’a de sens qu’il pèse vraiment. En l’occurrence, ni M. Canfin, ni Mme Duflot, ne peuvent démontrer qu’ils pèsent sur la politique gouvernementale en matière d’environnement. Leur présence les contraint même à une solidarité avec toutes les décisions du gouvernement, ce qui les conduit et conduit ce parti à valider des mesures dont on peut juger qu’elles sont inacceptables.

Echec sur l’énergie, échec sur l’agriculture

Accepter de ne pas prendre la responsabilité du ministère de l’Ecologie était dès le départ une erreur. On voyait ainsi échapper la possibilité de peser sur un des deux grands problèmes au coeur du défi écologique pour la France : l’énergie.

Au moins, le portefeuille de ministre de l’Egalité des territoires et du Logement aurait-il pu permettre de peser sur l’autre grand problème environnemental français : celui de l’artificialisation des terres, qui porte avec lui la question agricole et celle de la spéculation foncière. Le bilan de Mme Duflot est ici particulièrement décevant : elle a clairement fait le choix de favoriser la construction de logements, plaçant la lutte contre l’artificialisation des terres en objectif secondaire.

Ne pas peser au gouvernement, mais y être présent, oblige les parlementaires à soutenir les actions nuisibles de ce gouvernement. En fait, EELV est prise dans la stratégie du PS que François Mitterrand avait déjà expérimenté, avec succès, dans les années 1980 : accueillir des ministres communistes au gouvernement pour étouffer ce parti. De même, François Holllande a-t-il attiré des ministres écologistes au gouvernement pour étouffer les écologistes.

Car le PS (parti « socialiste ») est caractérisé par deux traits fondamentaux :
- il ne raisonne qu’en termes de rapports de force et a à peu près abandonné tout idéal politique, ne fonctionnant plus qu’en machine à capter le pouvoir ;
- il n’a absolument pas intégré la question écologique, et considère les écologistes soit comme des gêneurs, soit comme des vassaux.

Aujourd’hui, les partisans du maintien au gouvernement d’EELV avancent deux arguments :
- il faut rester jusqu’à la loi sur la transition énergétique qui sera préparée à l’automne prochain ;
- si l’on part, on affaiblit encore le PS, ce qui favorisera l’extrême-droite.

En ce qui concerne la transition énergétique, ce qui s’est passé depuis plus d’un an autour du nucléaire comme la façon dont s’est déroulé le débat sur la transition énergétique devrait suffire à dessiller les yeux des plus naïfs. Mais il semble que l’amour du pouvoir rende aveugle.

Quant à la menace de l’extrême-droite, si elle est réelle, elle découle essentiellement de la trahison du PS à l’égard des classes populaires, trahison à laquelle s’associe de fait EELV. Rien ne sert de reculer pour mieux sauter : la continuation de cette politique médiocre ne peut qu’accentuer le désaveu croissant des électeurs envers les gouvernants.

Reculer conduit au précipice

A force de céder du terrain sur les choix essentiels, et d’accepter les reculs successifs sur l’environnement, EELV est en train de dilapider son capital, qui est l’idée que ce parti représente l’écologie.

Car tant à droite qu’à gauche, l’environnement commence à s’intégrer aux politiques : à droite, l’UDI de Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno développe une expertise réelle sur nombre de questions environnementales. Et même si c’est une vérité difficile à admettre, le bilan environnemental du quinquennat Sarkozy n’est au final pas plus mauvais que celui des deux années de M. Hollande. A gauche, le Parti de gauche avance dans la définition de l’« écosocialisme » et est présent dans nombre de luttes écogiques de terrain (souvent, d’ailleurs, en bonne intelligence avec les militants locaux d’EELV). Et dans les luttes concrètes, de plus en plus souvent on s’organise indépendamment d’EELV et parfois en opposition avec ce parti.

Le renouveau

Dans cet affaissement du parti écologiste, il reste deux points forts, d’où pourrait partir le renouveau. D’abord, l’ancrage à l’échelle locale. Car si le bilan ministériel est désastreux, le travail dans les municipalités et les régions est souvent très positif. Sans doute est-ce là l’échelle privilégiée de l’action politique écologiste, comme l’indiqueAntoine Lagneau. Ensuite, le travail au niveau européen : le Parlement de Strasbourg est une instance où il est bien plus possible d’influencer les politiques. Il est par exemple évident que Pascal Canfin était bien plus utile au Parlement – où il animait efficacement la bataille pour contrôler les puissances financières – qu’au gouvernement où il administre une aide au développement en peau de chagrin.

Enfin, il parait indispensable de… réfléchir. La pensée écologiste a besoin de se renouveler, de se remettre en question, d’intégrer en permanence les idées nouvelles qui jaillissent du corps social et de l’évolution historique rapide du capitalisme finissant. On sent chez nombre de responsables politiques écologistes une paresse intellectuelle qui explique largement leur médiocre bilan : on ne peut pas élaborer une bonne stratégie si l’on n’a pas une claire vision des choses.

De ce point de vue, un troisième point d’appui du renouveau écologique doit venir de l’effort de pensée. D’une part à travers un organe de réflexion à longue durée, comme Etopia, en Belgique, qui explique en partie le succès des écologistes belges. Et d’autre part d’un média, indépendant et qui affirme clairement la priorité historique que représente la crise écologique planétaire. Un média qui alimente en permanence la discussion écologique et nourrisse d’informations originales sa vision du monde. C’est ici le rôle deReporterre, qui s’intéresse, bien au-delà d’EELV, à toute la communauté écologiste, des anarchistes aux partisans du développement durable, sur le terrain des luttes comme sur celui des cercles de réflexion.  »

« Emmanuelle Cosse est élue secrétaire nationale des Verts », ex présidente d’Act Up et ancienne journaliste à « Tétu » et « Regard »

L’ex-présidente d’Act Up Emmanuelle Cosse est élue secrétaire nationale des Verts

( à lire en entier dans   » Le quotidien du medecin « 
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/politique/l-ex-presidente-d-act-emmanuelle-cosse-est-elue-secretaire-nationale-des-verts?ku=7xC76y8w-y59w-ay6E-yxaw-DCDawy8xwyB6Archiver    Imprimer  Envoyer par email)

Emmanuelle Cosse, 39 ans, a été élue samedi 30 novembre Secrétaire nationale d’Europe-Écologie-Les Verts (EELV) lors de leur congrès à Caen. Proche de la ministre Cécile Duflot, elle a obtenu avec sa motion« Pour un cap écologiste » 55,35 % des votes exprimés, devant « la motion participative » d’Yves Cochet et d’Alain Lipietz (36,53 % des voix) et la motion « Love » d’Éva Joly et Julien Bayou (8,12 %).

Emmanuelle Cosse succède à Pascal Durant qui a renoncé à se présenter à sa succession. Elle devra mener les batailles pour les élections municipales et européennes, et gérer un parti qui, pour la première fois, compte deux ministres et deux groupes parlementaires, en proie à des divisions et des critiques internes et externes.

Militante

Engagée à Act Up en 1992, Emmanuelle Cosse devient en 1999 la première présidente hétérosexuelle et séronégative de l’association jusqu’en 2001. « Nous nous souvenons qu’elle a été une bonne présidente d’Act Up-Paris. Peu de militants actuels de nos associations, malheureusement, sont en capacité de se souvenir d’elle car beaucoup son mort du sida », a déclaré l’association.

Ancienne étudiante en droit, elle est ensuite journaliste pour « Têtu » et « Regard » entre 2002 et 2010. En 2009, elle prend sa carte à Europe-Écologie-Les Verts. Elle est élue conseillère régionale d’Ile-de-France et nommée vice-présidente en charge du Logement.

Décrite comme une « chef » (par Jean-Vincent Placé, sénateur), une femme « hyper-déterminée, têtue, très bosseuse et à l’écoute » (Pierre Serne, conseiller EELV), avec « du tempérament et de la poigne »(Laure Lechatelier, vice-présidente EELV à la région Ile-de-France, en charge de la santé), Emmanuelle Cosse plaide pour une « écologie décomplexée ». « Il nous faut retrouver une parole audible et forte sur tous les sujets majeurs : transition énergétique, gaz de schiste, fiscalité », a-t-elle affirmé. Elle aspire à un « parti plus offensif, plus crédible et plus efficace pour porter ses propositions ».

Act-Up attend de son ancienne présidente qu’elle promeuve au plus haut niveau politique un système de santé solidaire. « Ancienne activiste, elle sera bien placée pour poser au sein d’EELV la question de leur participation à une majorité qui ferme des services hospitaliers, gèle la contribution française à la lutte contre le sida dans le monde, ne fait rien pour vider les prisons et y améliorer la santé, expulse encore et encore des sans-papiers séropositifs, stigmatise des populations exclues comme les Roms au prix de leur santé, refuse de lutter contre les discriminations dont souffrent les personnes vivant avec le VIH », déclare Act Up. « Nous ne lui passerons rien, comme avec n’importe quelle autre personnalité politique, comme avec n’importe quel autre parti », prévient l’association.  »

› COLINE GARRÉ

Emmanuelle COSSE nouvelle Secrétaire Nationale d’EELV ( Europe Ecologie les Verts ):«La politique économique et sociale menée par le gouvernement n’est pas celle pour laquelle nous avons voté en 2012»

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Toutes mes félicitations à Emma !

Et  je souhaite à Pascal, notre ancien Secrétaire National, de réussir à défendre nos idées au Parlement Européen à partir de juin 2014 !

« … Emmanuelle COSSE s’est prononcée en faveur d’une écologie de combat et en même temps a prôné le rassemblement de tous les écologistes. Mais elle s’est livrée à une attaque en règle du gouvernement, aussi bien de ses choix économiques et sociaux que de ceux en matière écologique. Elle a critiqué le CICE et les 20 milliards d’euros de recettes fiscales abandonnées aux entreprises, et qui, selon elles, auraient pu «servir à engager la transition énergétique». Elle a également rappelé l’engagement de son parti pour une baisse du taux de TVA. «La politique économique et sociale menée par le gouvernement n’est pas celle pour laquelle nous avons voté en 2012.» Avec des accents très «gauche», Emmanuelle Cosse a estimé ne pas partager avec les socialistes «la même vision sociale-libérale». «La radicalité n’exclut pas la responsabilité», a-t-elle affirmé. « 

« EELV condamne fermement l’expulsion et les conditions indignes de l’arrestation de la famille Dibrani » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

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 » EELV tient à exprimer sa colère et son incompréhension suite à l’expulsion ce mardi 15 octobre, de la famille Dibrani, et en particulier face aux conditions d’arrestation d’une des six enfants, Leonarda, élève de 3ème à Pontarlier.

L’expulsion d’enfants scolarisés est devenue courante. A Paris, à Belfort, à Rodez, depuis le début du mois d’octobre, on a expulsé des lycéens, des enfants de 3 et 5 ans, des familles dont les enfants sont scolarisés. Autant de gens transformés en données statistiques. A la fin de l’année, le ministre de l’Intérieur annoncera fièrement avoir expulsé plus d’étrangers en situation irrégulière que l’année précédente, avoir renvoyé en Europe de l’Est plus de Roms que le gouvernement précédent.

EELV dénonce ces agissements et attend de l’enquête administrative décidée aujourd’hui par le gouvernement des explications sur le déroulement et les conditions de l’arrestation de Leonarda. Les responsables ne devront pas manquer d’être sanctionnés.  »

Jean-Philippe MAGNEN, Elise LOWY, Porte-parole

« Trop c’est trop ! Halte à la stigmatisation des Roms » communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

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Ces derniers jours, des représentants politiques de tous les bords se sont lancés dans une surenchère dans la mise à l’index de la communauté Roms : « overdose », refus de voir Paris « se transformer en campement géant », « citoyens harcelés par les Roms »… certains vont jusqu’à légitimer par avance les gestes de violence de leurs administrés qui « commettraient l’irréparable ».

Le coup d’envoi de la chasse aux Roms avait été donné par Manuel Valls lui-même cet été, avec ses discours prônant la fermeté dans la poursuite du démantèlement des camps. On l’a vu, la circulaire interministérielle du 29 août 2012 a fait long feu, et l’action du gouvernement en la matière semble s’inscrire dans la continuité de la politique de Brice Hortefeux ou de Claude Guéant.

Hier, un pas de plus a été franchi par le Ministre de l’Intérieur qui a déclaré que seule une minorité de Roms pouvait ou voulait s’intégrer en France, que l’insertion des Roms était impossible pour la majorité en raison « de leurs modes de vie extrêmement différents des nôtres ». Et d’affirmer que les Roms avaient vocation à retourner en Roumanie ou en Bulgarie…

Cette stigmatisation constante, et de plus en plus violente, d’une communauté par un ministre de la République est inacceptable et scandaleuse. Ceci d’autant plus qu’on saisit aisément les motivations qui percent à travers ces discours : les prochaines échéances électorales, et la volonté de Manuel Valls de se poser en champion de la lutte contre l’insécurité. Certes, l’intégration des Roms est difficile. Mais c’est bien parce que la France applique toujours un régime transitoire aux ressortissants roumains et bulgares que les roms n’ont pas accès au marché du travail ; c’est bien parce qu’ils sont parmi les populations les plus vulnérables, les plus exclues, que les familles roms et leurs enfants sont contraints de vivre à même le trottoir des grandes villes. C’est bien parce que la politique d’expulsion des camps est une impasse, que cette communauté de 15.00 à 20.000 personnes focalise tant l’attention des collectivités locales et de leurs élus.

Non seulement ces déclarations mettent à l’index une communauté discriminée à laquelle la France ne donne pas les moyens de vivre, mais de plus, elles s’opposent aux principes de libre circulation des ressortissants au sein de l’Union Européenne, et aux principes de citoyenneté d’une Union européenne dont les Roms sont pleinement membres.

EELV condamne fermement les propos du ministre de l’intérieur qui renforcent la stigmatisation d’une communauté discriminée et portent atteinte à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne ;

EELV appelle le gouvernement Ayrault à se mettre en conformité avec les engagements européens de la France en matière de droits de l’homme, et à mettre un terme à l’exclusion de cette population déjà particulièrement discriminée dans ses pays d’origine ;

EELV, toujours aussi étonné que le Ministère de l’Intérieur gère seul un dossier de nature interministériel, souhaite que l’Etat renforce les actions définies dans la stratégie nationale d’inclusion des Roms (5/04/2011), notamment en termes de scolarisation des enfants roms, d’accès au marché du travail et au logement. »

Elise LOWY, Porte-parole

 » EELV salue l’adoption de la loi logement  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

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Europe Ecologie – Les Verts salue l’adoption, en première lecture par l’Assemblée nationale, de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) portée par Cécile Duflot, Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement.

La crise du logement a profondément aggravé les difficultés de millions de ménages. La loi ALUR, pour la première fois depuis plusieurs décennies, rompt avec le laisser-faire qui a trop longtemps caractérisé les politiques publiques du logement.

L’encadrement des loyers, la régulation des professions immobilières, l’instauration d’une garantie universelle des loyers, les mesures de lutte contre l’habitat indigne, et la reconnaissance de l’habitat participatif sont autant d’outils qui, dans la durée, permettront à la puissance publique d’agir avec plus d’efficacité pour garantir, dans les faits, le droit de tous et toutes à un logement digne.

Les objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols inscrits dans le texte montrent, par ailleurs, que les exigences de justice et de protection sociale peuvent se conjuguer avec l’exigence environnementale.

L’adoption de la loi ALUR témoigne ainsi que l’action des écologistes apporte des réponses concrètes à la violence de crises qui fragilisent des centaines de milliers de nos concitoyens. L’esprit de ce texte, l’ambition et le volontarisme politique qui l’animent tout comme les solutions qu’il engage gagneraient à être portées au coeur de toute l’action du gouvernement.

Elise LOWY Jean-Philippe MAGNEN, porte-parole

« Faire décroître le diesel, maintenant » communiqué d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

Le diesel est une exception française à l’origine de 15 000 morts par an. Il est devenu un enjeu de santé publique. Pour cette raison il n’est pas envisageable de ne rien faire, comme cela a été le cas sur l’amiante. Pour les pouvoirs publics, le temps de l’action pour faire décroître le diesel est venu. Tous les leviers possibles doivent être utilisés, mis en perspective dans un plan de sortie du diesel.

Le diesel bénéficie d’un avantage fiscal qui non seulement a perdu toute justification mais est devenu mortifère.
EELV confirme une fois de plus sa demande que soit engagée sans tarder la convergence fiscale entre diesel et essence, et cela dès le budget 2014.

Il est impératif de mettre en place un dispositif pour que les ménages contraints de se déplacer en voiture pour leur travail et dont les ressources sont limitées ne subissent pas les effets de la convergence sur leur pouvoir d’achat. D’autant plus qu’ils n’ont pas choisi cette préférence nationale pour le diesel.

La part du diesel dans les parcs automobiles des administrations comme des collectivités devra rapidement décroître, de manière volontariste. Il n’est en effet pas imaginable que celles-ci continuent d’acheter des véhicules à moteur diesel.
Enfin, un plan de sortie du diesel ne peut manquer de comporter un volet réglementaire, les normes sont un levier puissant pour accélérer le changement de modèle.

Au moment où le Président de la République lance « 34 plans d’action pour préparer l’industrie de demain », il n’est pas imaginable de rester piégé dans le modèle du diesel du siècle précédent.

L’accord PS – EELV de novembre 2011 prévoyait le « rééquilibrage de la fiscalité des carburants pour accélérer la dépollution et réduire la puissance des véhicules ; [le] soutien à la conversion de l’industrie automobile vers les véhicules non polluants. » Mettons-le en œuvre, vraiment, maintenant.   »