Archives de catégorie : Agriculture – Terroir – Paysage de France

Invitation à une réflexion sur l’avenir de l’agriculture dans les zones périurbaines organisée par Aqui Sien Ben vendredi 9 novembre 2012 à partir de 14h à la salle des Plans de Carros

((/images/Aqui sien ben.jpg)) Le site de __[AQUI SIEN BEN|http://aquisienben.wordpress.com/|fr]__  » L’association Aqui Sien Ben, avec la participation du Conseil de développement du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur et du Réseau Rural PACA, vous convie à une réunion d’information et d’échanges sur le thème : « Quelle place pour l’agriculture aux franges du Parc naturel régional ? L’exemple carrossois : vers une politique agricole et alimentaire locale » vendredi 9 novembre 2012 à partir de 14h à la salle des Plans de Carros (réunion publique ouverte à tous) Cette réflexion se situe au moment de l’élaboration du projet d’aménagement de la commune de Carros et s’inscrit dans une démarche participative d’information et de concertation sur les choix de développement d’un modèle agricole en zone périurbaine. Comment répondre localement aux attentes alimentaires de la population ? Peut-on concilier le développement urbain avec le maintien d’une activité agricole ? Comment préserver des espaces agricoles de qualité et développer des circuits courts de commercialisation de la production vivrière ? Résidents, consommateurs, agriculteurs, élus locaux, acteurs de l’aménagement du territoire… Ces questions nous concernent tous. Au travers des exposés ou témoignages de plusieurs intervenants, nous aborderons les différents enjeux de l’agriculture de proximité et tenterons par des échanges d’apporter des éléments de réponse à la problématique de la préservation du foncier agricole. Nous vous invitons à consulter en pièce jointe le programme de cette réunion ou à vous rendre sur le site de l’association http://aquisienben.wordpress.com/notre-terre-nourriciere/reflexion-autour-de-lavenir-de-lagriculture/. Nous serions très honorés de votre participation à cette réflexion et de votre contribution enrichissante aux débats qui suivront. Nous vous remercions de diffuser cette information dans vos réseaux.  » Pour l’association Aqui Sien Ben%%% Laurent PARZY, Président

Bande annonce  » Les moissons du futur  » de Marie – Monique ROBIN diffusé sur ARTE, le 16 octobre ( ce soir ) à 20 heures 40

Marie – Monique ROBIN :

 » Je suis heureuse de mettre en ligne sur mon Blog la bande annonce de mon nouveau film Les moissons du futur, qui sera diffusé sur ARTE, le 16 octobre, à 20 heures 40.

Faites circulez l’information et la vidéo!

Par ailleurs, je publie le texte qui constitue la 4ème de couverture de mon livre Les moissons du futur. Comment l’agroécologie peut nourrir le monde, qui sera en librairie le 8 octobre (Une coédition La Découverte/Arte-Éditions)

« Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de l’industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à l’envi par les promoteurs de l’agriculture industrielle. De son côté, Olivier de Schutter, le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des Nations unies, affirme qu’il faut « changer de paradigme », car « l’agriculture est en train de créer les conditions de sa propre perte ». Pour lui, « seule l’agroécologie peut relever le défi de la faim et répondre aux besoins d’une population croissante ». D’après la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 % pour nourrir 9 milliards de Terriens en 2050. Comment y parvenir ?

C’est à cette question que répond ici Marie-Monique Robin, en menant l’enquête sur quatre continents. S’appuyant sur les témoignages d’experts mais aussi de nombreux agriculteurs, elle dresse le bilan du modèle agro-industriel : non seulement il n’est pas parvenu à nourrir le monde, mais il participe largement au réchauffement climatique, épuise les sols, les ressources en eau et la biodiversité, et pousse vers les bidonvilles des millions de paysans. Et elle explique que, pratiquée sur des exploitations à hauteur d’homme, l’agroécologie peut être hautement efficace et qu’elle représente un modèle d’avenir productif et durable.

Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kénya, le Sénégal, les États-Unis ou l’Allemagne, son enquête étonnante montre que l’on peut « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire en respectant l’environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir drastiquement le système de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution. « 

 » EELV soutient les semences libres  » communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts – Soutenons l’association Kokopelli ‘

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » L’association Kokopelli a été condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Nancy et la Cour de Justice de l’Union Européenne, pour concurrence déloyale vis-à-vis de l’entreprise Graines Baumaux. EELV partage les objectifs de cette association, qui visent à préserver la biodiversité semencière en distribuant des semences issues de l’agriculture biologique et biodynamique et en conservant une collection unique de plus de 2200 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires et ornementales.
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A lire sur ECOLO NICE EST :  » Pour des jardins partagés à Nice … et le retour de productions agricoles urbaines ! Et un projet à Saint Roch que je soutiens « 

((/agora/images/St Roch jardin partage fiche projet 2.jpg)) __[ECOLO NICE EST|http://www.ecoloniceest.com/|fr]__ Tout d’abord, ce projet déposé par Madame Jeannine COSTAMAGNA, par ailleurs Présidente du Comité de quartier de Saint Roch, n’a pas été retenu, hélas. Je défends depuis longtemps l’idée de créer des jardins partagés, ludiques, pédagogiques … et utiles. Et de façon générale, de conserver des parcelles non bétonnées en zone urbaine dans chaque quartier, de ne pas bétonner ou goudronner à outrance, mais aussi, pourquoi pas, de rétablir une production agricole dans ces zones naturelles. Munich, 1;3 millions d’habitants, l’a instauré et expérimenté avec succès depuis 1991 dans sa périphérie, et en bio s’il vous plait ! Ceci afin de préserver la qualité potable de son eau de boisson, et ainsi réaliser l’économie de tout traitement de potabilisation de l’eau. Alors pourquoi pas à Nice et dans des quartiers, comme à Saint Roch mais aussi ailleurs. Quartiers qui étaient il n’y a pas si longtemps producteurs de légumes et de fruit du terroir ? Cette exemple munichois pourrait servir d’exemple pour toute la basse Vallée du Var, ancienne zone nourricière de Nice … en voie de disparition programmée ! Alors ce projet courageux d’en installer dans le quartier Saint Roch à Nice, en pleine période de traque de la moindre motte de terre pour la détruire et la stériliser à jamais et faire des ronds points, routes et autres parkings ou logements privés, me convient parfaitement et je le soutiens. Rappelons aussi qu’il disparaît en France la surface d’un département tous les 7 ans au niveau des zones ciultivables. Le choix des grandes surfaces d’importer de Chine des fruits et légumes non exotiques et qui pourraient très bien pousser en France, depuis quelques temps, va tout à fait dans ce sens stupide et dangereux pour notre avenir. Et le drame qui se noue dans la plaine du Var et son projet d’OIN ( Opération d’intérêt national ) qui ne correspond même pas ) à l’intérêt général local, avec son cortège de coups partis, tromperies, opacités, mensonges, manque de concertation démocratique et effets d’annonce n’augure rien de bon pour l’avenir du terroir nissart ! Et je ne parle même pas de vision prospective à 30, 40 ou 50 ans qui m’est chère. Cela n’effleure même pas ceux qui monopolisent le pouvoir à Nice ( et dans le département ) depuis trop longtemps puisque leur unité de temps c’est le mois !! Ce ccourt thermisme stupîde et mortel pour notre région, BASTA !

 » Une loi, au secours des terres fertiles ?  » par LES PERDIGONES – Oui bien sûr, c’est vital à mes yeux, et localement cela nous sauverait de cet OIN ( Opération d’intérêt National ) bidon dans la plaine du Var !

Cet excellent article, dont je partage l’analyse et la philosophie, résume bien l’étendu du défi que nous devons enfin réussir à relever. Il résume la situation en 2012 et montre l’immensité du chemin qui reste à parcourir pour sauver nos terres arables dans le 06 et ailleurs. Ceci alors qu’elles se rétrécissent comme peau de chagrin au fil des années et ceci depuis de trop longues décennies !%%% L’éreintant combat que nous menons par exemple dans la vallée du Var ( OIN ) depuis un moment synthétise toutes les difficultés rencontrées dans ce genre de dossier. Rappelons en effet que l’artificialisation des terres agricoles s’accélère en France : un département en moins tous les 7 ans actuellement contre un tous les 10 ans sur les années 1993 – 2000, comme je le rappelais dans des articles en 2008 ( par exemple : « L’agriculture bio dans le 06 et la Région PACA: résumé de la conférence débat organisée par VERT L’AVENIR le 14 octobre 2008 » du mardi 14 octobre 2008 rubrique « Nice Côte d’Azur et A. M. » ). %%% En 2009, l’agriculture s’étendait sur 54 % du territoire métropolitain et la sylviculture sur 24 %. Mais les disparités sont énormes et dans c’est dans un département comme le notre que la pression est trop forte. Voici le début de cet article à lire en entier sur __[LES PERDIGONES|http://www.lesperdigones.fr/article-une-loi-au-secours-des-terres-fertiles-106079516.html|fr]__ :  » __Et pourtant lorsqu’on regarde la réalité de terrain, ces meilleures terres (arables) sont attaquées de toutes parts__.%%% __Il suffit de rappeler quelques chiffres. 90% des espaces artificialisés proviennent des zones agricoles et ceux qui ont les meilleures potentialités agronomiques (44% des terres arables) sont les plus touchés.__  » Puis loin un rapport du CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL de 2005 est cité :%%%  » Ainsi un rapport du conseil économique et social de… 2005 alerte sur la nécessité de sauver ces terres. Ce rapport de 93 pages intitulé « la maîtrise foncière, clé du développement rural : pour une nouvelle politique foncière » détaille les pertes de terres agricoles, en analyse les raisons et esquisse quelques scénarii pour les années à venir. »%%% …%%%  » Au passage on ne résiste pas au plaisir de reprendre un petit paragraphe concernant les terres arables: « Les terres arables constituent une ressource naturelle rare pour l’ensemble de l’humanité. Leurs qualités agronomiques, si elles ont pu être améliorées par les pratiques culturales agricoles, résultent d’un processus de formation sur des millions d’années. Elles sont peu renouvelables….Le rythme de consommation, pour des besoins urbains ou d’infrastructures diverses, de ces meilleures terres apparaît peu compatible avec un développement durable. »  » Plus loin est cité aussi un travail de la DATAR (Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale, organisme qui prépare, impulse et coordonne les politiques d’aménagement du territoire menées par l’État ) a été réalisé en 2003 et se veut prospectif à l’horizon 2020.%%% Nous sommes dans le scénario le plus mauvais parmi ceux qui sont envisagés : %%%  » « le scénario du rural sous dominance urbaine »… « la France rurale est-elle condamnée à servir d’annexe urbaine, pour apporter aux villes ce qui leur fait défaut : les espaces résidentiels, les lieux d’implantation industrielle, les sites environnementaux ou de stockage des déchets urbains ? » %%% __Une ressource rare, qu’il faut des millions d’années à constituer, qui profite à tous voilà ce que sont les terres arables et voilà pourquoi il faut les protéger__.  » Je vous invite à lire cet article avec attention, avec ses nombreux renvois vers un certain nombre de liens forts instructifs et des propositions de solutions.%%% La prise de conscience rapide et l’action sont primordiaux ! %%% Et ce grave problème s’ajoute à la stérilisation des terres préservées, gavées de façon insensée de produits chimiques en tous genres et à la destruction du système de production traditionnel remplacé par un exploitation quasi industrielle, allant de paire avec l’extension des OGM, comme c’est la norme dans certains pays. %%% Et je n’aborde même pas la question de la qualité de vie, ainsi que celle de l’eau et de l’air, de la qualité des paysages et de nos terroirs qui ont fait l’attractivité touristique historique lointaine de notre région. __En espérant pour nous, et surtout nos descendants, que lorsque nous aboutirons enfin il restera encore suffisamment d’hectares de terre nourricière à sauver … ici et ailleurs. D’autant plus qu’avec l’effondrement des transports intercontinentaux et surtout l’explosion de leur coût, nous n’aurons plus la solution ( trompeuse ) d’importer des aliments en quantité suffisante pour nous nourrir. Consommer local redeviendra « à la mode » mais pourrons nous encore le faire alors que c’est très difficile, déjà aujourd’hui.__

 » Justice et mobilisation paysanne : Monsanto perd du terrain, l’agriculture paysanne et la population en gagnent  » Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » Deux décisions de justice, l’une rendue au Brésil, l’autre en France, viennent d’infliger à la firme Monsanto, chantre des organismes génétiquement modifiés (OGM), deux sérieux camouflets. Le 4 avril 2012, la justice brésilienne, par une décision d’un tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul, a refusé à Monsanto le droit de prélever des royalties sur le soja OGM, lorsque ce dernier était replanté. Le juge a non seulement ordonné de suspendre la collecte des redevances (royalties) sur les semences de soja vendues pour Monsanto, mais il a également ordonné le remboursement par Monsanto des frais de licence déjà perçus, en soulignant que ces pratiques commerciales et financières violaient la loi brésilienne sur les variétés. Dans un autre registre, le 18 mai dernier, c’est le Conseil d’Etat français qui a rejeté un recours en référé déposé par deux sociétés de Midi-Pyrénées contre l’arrêté d’interdiction du maïs transgénique Monsanto sur l’interdiction de cultiver le très controversé MON810. Les deux sociétés s’opposaient à l’arrêté pris mi-mars par le précédent gouvernement visant à interdire « temporairement » la culture du MON810 en France. Certes l’affaire n’a pour l’instant pas été jugée au fond, le Conseil d’Etat se prononcera ultérieurement, mais le rejet du référé permettra de passer la période des semis et de rendre effectif cette interdiction temporaire. Europe Écologie Les Verts salue ces décisions de justice pour deux raisons principales. D’une part, sur le fond, elles rappellent à Monsanto que dans une société de droit, la finance et la puissance industrielle ne peuvent pas tout. La force de ses conseils et le lobbying organisé par Monsanto pour imposer partout dans le monde ses OGM dans le seul but d’augmenter ses profits au détriment de la souveraineté alimentaire, de la santé des consommateurs, de l’indépendance et du savoir-faire traditionnel des paysans ne peuvent pas outrepasser dans un état de droit, une justice indépendante. D’autre part, EELV observe que ces deux décisions de justice sont le fait d’actions engagées soit en demande, soit en défense par des organisations syndicales et des associations de défense d’une agriculture paysanne ou biologique. C’est une nouvelle démonstration que des organisations syndicales, des associations et des ONG fortes et indépendantes sont des éléments indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie vivante et protectrice des droits de la population. EELV veillera dans le cadre de la future majorité parlementaire à maintenir l’interdiction de la culture des OGM, mais également au développement et à la protection d’une expertise indépendante et reconnue, ainsi qu’à la protection des lanceurs d’alerte. « 

PLUS DE VERT MOINS DE BÉTON À NICE ? Rassemblement lundi 3 octobre à 13 h à l’angle avenue des Arènes de Cimiez / avenue Ratti

((/images/Ratti PLUS DE VERT affiche.jpg))%%% __Les paysages se défendent AUSSI dans nos villes !__ %%% Voici le slogan de cette manifestation que j’aime bien, et qui rappelle mon slogan lors d’une interview par DIRECT NICE en septembre 2010, après mon communiqué de presse du 17 septembre 2010 : %%%  » Déni de démocratie, abattage d’arbres, dégradation du cadre de vie, manque d’information et de concertation : ça suffit !  » :  » Oui au végétal, NON au minéral !  » Le tract pour défendre le jardin RATTI :  » __PLUS DE VERT MOINS DE BÉTON À NICE ?__ Un jardin d’irréductibles pacifistes pour préserver le VÉGÉTAL Rassemblement LUNDI 3 OCTOBRE – 13 heures Angle avenue des Arènes de Cimiez/avenue Ratti LE JARDIN RATTI BAFOUÉ, TOUT UN SYMBOLE POUR NICE Pourquoi ?… … Cloisonner un espace vert public harmonieux depuis des décennies ? Diviser un lieu d’échanges intergénérationnel et pluriel ? Ne pas avoir concerté les riverains en toute transparence ? Séparer de fait les parents et enfants de leur ami à quatre pattes ? Bétonner un magnifique jardin légué avec la promesse de le préserver et de n’y rien construire ? Trahir la mémoire d’une femme de goût ? Bétonner un site composé d’essences intouchables ? Dépenser 150.000 € alors que l’époque et nos édiles exigent la rigueur ? Acta est fabula Le jardin-village d’irréductibles usagers se mobilise. Préservons les quartiers aujourd’hui Il faut sauver le jardin RATTI ! Ratti menacé, Ratti bafoué, Ratti abîmé… mais pas Rattiboisé « 

Nicolas HULOT contre la levée de l’interdiction des farines animales suite à un avis favorable émis en France

Interdites depuis plus de dix ans suite à la maladie de la vache folle, les farines animales pourraient être réintroduites partiellement dans l’alimentation de certains animaux l’an prochain dans l’Union européenne. %%% __Pour la France, le Conseil national de l’alimentation vient de rendre un premier avis favorable.__ Une hypothèse sévèrement jugée par Nicolas Hulot : « Comment peut-on envisager sérieusement le retour, même partiel, des farines animales quand on sait le désastre sanitaire qu’elles ont provoqué il y a seulement dix ans ? %%% En plus de ne pas penser au futur, les décideurs actuels montrent aussi qu’ils ont la mémoire courte. Quand on évoque la réintroduction des farines animales, même uniquement pour l’alimentation des poissons, et qu’on parle de risques qui seraient « négligeables », n’a-t-on pas l’impression de revenir dangereusement dix ans en arrière ? A l’époque, on nous parlait déjà de risques « négligeables » ! Je suis fermement opposé à cette hypothèse qui serait de plus en totale contradiction avec la position de l’opinion : les consommateurs sont très fortement opposés au retour des farines animales (à près de 90 % selon l’association de consommateurs CLVC). »

Comment la “Piquette d’ortie Ministérielle” veut dégommer l’irremplaçable purin d’ortie pour mieux l’interdire ! Et une pétition à signer

((/images/Aspro logo -pnpp.jpg)) ((/images/Aspro photos-header4.jpg)) Pour signer, comme moi, la Pétition Cliquez [ici|http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation.php?id=296|fr] ! Communiqué de presse Publié par : [http://www.aspro-pnpp.org/|fr] Le Ministère invente « La Piquette d’Ortie » pour mieux interdire « Le Purin d’Ortie ».  » 1. L’arrêté publié le 28 avril¹ pour « autoriser le purin d’ortie » a pour effet d’interdire la commercialisation de tout purin d’ortie correctement préparé. En effet, les producteurs de purin d’ortie ne suivent pas le procédé de fabrication rendue obligatoire par cet arrêté, car ce n’est pas le bon procédé de fabrication. Ils ne pourront toujours pas commercialiser leur production. Le seul « purin » autorisé par l’arrêté est une « piquette d’ortie », recette de Pif le Chien. 2. Cet arrêté est un passe droit ministériel visant uniquement à jeter de la poudre aux yeux aux élus de la majorité ou de l’opposition qui sont de plus en plus nombreux à critiquer l’action du Ministère de l’agriculture : Dans un arrêté du 8 décembre 2009, le ministre a défini des procédures inadaptées pour l’autorisation des PNPP. Mais il n’a pas été capable de les appliquer pour le purin d’ortie. En publiant l’arrêté d’autorisation, il ne respecte donc pas la réglementation qu’il a lui même mis en place, ainsi que l’atteste l’avis de l’ANSES du 27 janvier 2011. Trois mois après et contrairement aux pratiques de l’ANSES, cet avis n’est toujours pas rendu public sur son site ! Tout ceci met en évidence le bien fondé des critiques que nous formulons à l’encontre de la réglementation mise en place par le ministère de l’agriculture² C’est pour ces mêmes raisons que la loi sur l’eau votée par le parlement le 12 décembre 2006 dit que les PNPP ne relèvent pas de la réglementation des pesticides. Le décret du 23 juin 2009 définissant les PNPP et l’arrêté d’application du 8 décembre 2009 ne respectent pas cette loi ni le vote des parlementaires parce qu’ils situent les PNPP parmi les pesticides. Le nouveau décret publié le 28 avril dernier ne respecte pas la loi du 30/12/2006, ni le décret du 23/06/2009, ni l’arrêté du 8/12/2009, avec pour conséquences les tours de passe passe ministériels pour annoncer une fausse autorisation du purin d’ortie. En continuant à commercialiser et à utiliser du vrai purin d’ortie*, préparé suivant les bons usages en vigueur, nous respectons la loi mais ne respectons pas les règlements qui ne respectent pas la loi. Nous demandons au ministre de respecter lui aussi la loi et de modifier en conséquence son décret et son arrêté d’application. Nous lui suggérons de s’inspirer pour cela des réglementations en vigueur en Allemagne, Autriche ou Espagne, pays qui autorisent largement les PNPP tout en respectant la même règlementation européenne que nous. Le ministre déclare vouloir réduire les pesticides. En même temps il continue de bloquer les alternatives comme nous le voyons avec la nouvelle « Piquette d’Ortie », alors qu’il a accordé 74 dérogations pour autoriser la commercialisation et l’utilisation des pesticides interdits reconnus très toxiques en 2010. C’est pourquoi nous invitons le ministre Bruno Le Maire à assister notre prochaine journée d’action en faveur des PNPP le 14 mai à Maclas (Loire) dans une exploitation agricole.  » QUELQUES LIENS : 1 [Arrêté purin d’ortie du 28 Avril 2011|http://www.aspro-pnpp.org/wp-content/uploads/2011/05/11-04-28-arrete-purin-dortie-joe_20110428_0099_003238021161928968663371.pdf|fr] 2 [Pourquoi les PNPP ne peuvent pas être des pesticides|http://www.aspro-pnpp.org/wp-content/uploads/2011/05/10-doc2-pnpp_reglement-europeen1.pdf|fr] [*Une vraie recette de “Purin d’Ortie”|http://www.aspro-pnpp.org/wp-content/uploads/2011/05/une-recette-dextrait-dortie-les-amis-de-lortie.pdf|fr]

Jean-Paul Jaud : « L’homme est le seul mammifère qui empoisonne sciemment ses enfants » – « J’ai découvert que 70 % des cancers sont liés à l’environnement, dont 30 % à la pollution et 40 % à l’alimentation »

Je ferai deux remarques : __40 % des cancers dus à l’alimentation__ Voici le type d’agriculture que certains osent vanter et voudraient même exporter : une industrie de la maladie et de la mort imposée par des producteurs de risque comme certains industriels de l’agro-alimentaire ! %%% __30 % des cancers dus à la pollution__ Quant à la pollution, elle est produite par les véhicules diesels, camions, camionnettes, cars, motos, avions, bateaux et voitures, principalement à Nice et dans les villes et villages des Alpes Maritimes, puisque nous n’avons pratiquement pas de pollution industrielle. Il suffit de suivre le panache noir d’un véhicule diesel à pied dans un embouteillage pour le comprendre … et le voir avec une compresse sur le pot d’échappement ! L’âge moyen du parc automobile français étant de HUIT ANS. Jean-Paul Jaud : __ » Il faut refuser la dictature de l’industrie agroalimentaire, qui défend son juteux business à coups de budgets de marketing et de communication colossaux.  » __ __  » En France, seulement 3 % des terres sont cultivées selon un mode respectueux de la biodiversité que l’on appelle agriculture biologique « __ A lire en entier dans __ [LE MONDE|http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1153691|fr] __ __Comment améliorer le repas des enfants à la cantine ?__ __ » Votre documentaire de 2008, « Nos enfants nous accuseront » (disponible en DVD), dont a été tiré un livre, écrit avec Anne-Laure Murier (éd. Alternatives, 168 p., 15 €), s’attaquait aux dangers des pollutions agrochimiques et industrielles en racontant la réaction du village de Barjac (Gard), qui a converti au bio sa cantine scolaire. Pourquoi ?__ En France, seulement 3 % des terres sont cultivées selon un mode respectueux de la biodiversité que l’on appelle agriculture biologique, ce qui nous place au vingt-deuxième rang européen dans ce domaine. Le reste est aux mains de l’agriculture intensive et chimique ; autant dire que le contenu de nos assiettes n’y échappe pas… L’introduction du bio dans la restauration scolaire peut contribuer à modifier ces statistiques. La majorité de nos enfants fréquentent la cantine à l’âge crucial où l’on peut éduquer leur goût, et où ils développent leurs défenses immunitaires. « Que l’aliment soit ton premier médicament », disait Hippocrate. …  » Propos recueillis par Patricia Jolly

L’écologie, c’est l’avenir de l’humanité ! Le domaine agricole – Communiqué de presse de l’ONU : L’agroécologie peut doubler la production alimentaire en 10 ans

Rapport de l’ONU : L’agroécologie peut doubler la production alimentaire en 10 ans %%% GENÈVE –  » En à peine 10 ans, les petits agriculteurs peuvent doubler la production alimentaire des régions vulnérables en recourant à des méthodes de production écologiques, affirme un nouveau rapport de l’ONU.* Fondé sur un examen approfondi des plus récentes recherches scientifiques, le rapport appelle à un virage fondamental en faveur de l’agroécologie comme moyen d’accroître la production alimentaire et de réduire la pauvreté rurale. %%% « Si nous voulons nourrir 9 milliards de personnes en 2050, il est urgent d’adopter les techniques agricoles les plus efficaces », explique Olivier De Schutter, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation et auteur du rapport. « Et les preuves scientifiques actuelles démontrent que les méthodes agroécologiques sont plus efficaces que le recours aux engrais chimiques pour stimuler la production alimentaire dans les régions difficiles où se concentre la faim. »%%%
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Budget 2011 encore une victime « Grenelle », l’agriculture « bio » (suite) : Communiqué des Parlementaires Europe Ecologie Les Verts

((/images/EELV bandeau.jpg))%%% *__Agriculture biologique sacrifiée : une nouvelle trahison du Grenelle__*%%% *Communiqué des parlementaires Europe Ecologie-les Verts*%%% La loi de finances 2011 issue des travaux du Parlement divise par deux le montant du crédit d’impôt destiné aux agriculteurs qui se convertissent à l’agriculture biologique. Ce crédit d’impôt constitue pourtant l’unique dispositif d’aide pour les exploitations biologiques.%%% Les pouvoirs publics se doivent de soutenir la production et l’installation de producteurs en circuits courts, via notamment des incitations et un accès au foncier, d’autant que la demande des consommateurs augmente et que l’offre peine à suivre.%%% Les parlementaires Europe Ecologie – les Verts estiment que ce très mauvais coup porté à l’agriculture bio doit être mis en perspective : les 17 M€ budgétés pour financer le crédit d’impôt pour la bio représentent 11 fois moins que le budget prévu pour les exonérations fiscales au profit de la filière des agrocarburants, subventionnée à hauteur de 196 M€.%%% « Au mépris des bénéfices pour la santé publique, l’environnement et le maintien d’une agriculture paysanne de qualité, le gouvernement choisit de couper les crédits là où ils sont le plus efficaces » a déclaré Anny Poursinoff, députée Europe Ecologie-les Verts*.%%% Pour Jacques Muller, sénateur honoraire, « Il s’agit d’une nouvelle trahison du Grenelle de l’environnement qui programmait 6% de surface agricole en bio en 2012 et 20% en 2020… alors qu’en 2010 nous en sommes restés à 2,46% et que l’offre nationale stagne ! »%%% Yves Cochet, député de Paris, a interpellé, en vain, le ministre de l’Agriculture lors de la séance des questions au gouvernement ce mercredi 15 décembre. Il dénonce « l’incohérence économique et politique de cette décision, alors que la France, déjà très en retard sur ses voisins européens, importe près de 40 % des produits bio consommés ». Il rappelle que « le Grenelle de l’environnement avait fixé un objectif de 20% de repas bio dans l’ensemble de la restauration collective publique en 2012 ».%%% *Lors de l’examen de la loi de finances à l’Assemblée nationale, Anny Poursinoff et ses collègues députés Europe Ecologie – Les Verts ont déposé quatre amendements/ /pour contrer la réduction du crédit d’impôt destiné à appuyer la conversion en agriculture biologique. Dans le cadre de son précédent mandat de conseillère régionale, elle avait porté une mission sur le développement de l’agriculture biologique en Ile-de-France qui montrait notamment que les aides financières pour l’agriculture bio étaient largement compensées par la meilleure qualité de l’eau, des sols, de la santé des consommateurs et agriculteurs. « %%% __Nos Députés__ :%%% Yves COCHET, député de Paris%%% François DE RUGY, député de Loire-Atlantique%%% Noël MAMERE, député de Gironde%%% Anny POURSINOFF, députée des Yvelines%%% __Nos Sénateurs__ :%%% Marie-Christine BLANDIN, sénatrice du Nord%%% Alima BOUMEDIENE-THIERY, sénatrice de Paris (Ile-de-France)%%% Jean DESESSARD, sénateur de Paris (Ile-de-France)%%% Jacques MULLER, Sénateur du Haut-Rhin%%% Dominique VOYNET : sénatrice de la Seine-Saint-Denis (Ile-de-France)%%%

Budget 2011 encore une victime « Grenelle », l’agriculture « bio » : de qui se moque-t-on ? Communiqué de presse de la Confédération Paysanne, Nature et Progrès et la FNAB

Déja que notre agriculture bio ne profite pas de façon significative des aides de la PAC ( Politique Agricole Commune – fonds européens ) contrairement à certains autres pays plus sensés, que nous importons beaucoup et encore plus dans le 06 où la spéculation foncière empêche en plus de jeunes agriculteurs de démarrer leur activité en bio, sans parler des destructions de terres arables dans la plaine du Var ( merci au nouveau stade et à l’OIN ! ), ce coup de pied de l’âne est inadmissible et irresponsable. L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE ENCAISSE UN MAUVAIS COUT%%% Communiqué de presse commun%%% Confédération paysanne – Nature et Progrès – FNAB%%%  » Afin de faire des « économies », le gouvernement fait flèche de tout bois, s’attaquant aujourd’hui au crédit d’impôt pour l’agriculture biologique en le divisant par deux.%%% Le projet de loi de finances 2011, qui vient d’être adopté par le Sénat, réduit de 4 000 à 2 000 € le montant du crédit d’impôt sur le revenu dont bénéficient les agriculteurs convertis à l’agriculture biologique. Une mesure drastique à l’échelle des fermes, sous couvert d’économie d’argent public, mais une économie globale somme toute bien dérisoire comparée aux autres pôles de financement prévu par le projet de loi.%%% Ce crédit d’impôt avait comme principal mérite de remettre un peu de justice dans l’attribution des aides, notamment parce qu’il ciblait surtout les petites structures qui n’en percevaient pas ou très peu. L’annonce du doublement de celui-ci avait été faite en fanfare à la suite du Grenelle de l’environnement. Elle n’aura pas été effective bien longtemps… L’agriculture biologique est aujourd’hui la plus à même de préserver concrètement et durablement les ressources naturelles, la biodiversité et la richesse des sols. Cette mesure financière est un message très négatif adressé à la Bio et une trahison complète des objectifs affichés par le Grenelle de l’environnement. Cela n’empêche pas la France de clamer son soutien au développement du mode de production biologique afin de réduire l’usage des pesticides. Lancé en 2007, : le plan « Agriculture biologique : horizon 2012 » visait à tripler les surfaces cultivées en bio pour les porter à 6 % de la surface agricole française en 2012. On est encore bien loin de cet objectif puisque les surfaces cultivées en bio s’élevaient fin 2009 à 670 000 hectares… soit seulement 2,6 % de la surface agricole utilisée. Cette coupe franche dans les crédits ne va sûrement pas aider !%%% Alors que la demande française de produits bio va croissant, que les taux de surface en conversion n’y suffisent pas et que la relocalisation fait des émules, que restera t-il au marché Bio français pour s’approvisionner ? L’importation ? Est-ce vraiment une solution souhaitable et pérenne ? En aucun cas !%%% Ne serait-il pas plus cohérent d’encourager la production biologique locale ?%%% Nature & Progrès, la Confédération Paysanne et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) demandent vivement à ce que le Ministère de l’économie revoit sa copie, en accord avec les annonces du Grenelle.%%% Les exemples ne manquent pas pour affirmer que les économies de bouts de chandelle d’aujourd’hui se paieront au prix fort demain.  » Contact : %%% Philippe Colin (porte-parole) 06 76 41 07 18, philippe.collin3@wanadoo.fr %%% Roxanne Mitralias 01 43 62 18 73, rmitralias@confederationpaysanne.fr

A lire sur andre minetto nice3 : La France a enfin sa première « ville lente » depuis 1999, Cittaslow mouvement qui prône la qualité de vie, l’économie de proximité, le respect des paysages, rejette le tout-voiture …

((/images/André Minetto Nice 3.jpg))%%% Sur andre minetto nice3 :%%% [http://www.andre-minetto-nice3.fr/|http://www.andre-minetto-nice3.fr/|fr] __La révolution des « villes lentes » gagne la France__%%% A lire en entier dans __LE MONDE__%%%  » Le soleil se couche sur les vignes de Charentes, la vendangeuse rentre au garage chez Bernard et Monique Moreau. Une fin de journée ordinaire au pays du cognac… jusqu’à l’arrivée des amis et voisins, les bras chargés de plats maison, de raisin frais pressé, de légumes du jardin. … « %%%